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CO· M

aion pOllr la répeter, quoique ce ne lbil pas lu; qui

I'ail prélée; il n'efl pos meme aflrcilll aux eondiIions

qui avoieO! élé arrelées fans lui.

Le eommodalaire efl refponfable du dommage qui ar–

rive o la chofe prelée, foil par fon dol ou

llar

fa fau–

le, meme la plus legere.

Le

commodat

ne 6nil poinl par la mort du

commo–

Jant

ni du

commodatair.,

mais [eulement par I'expira–

tion du tems convenu.

f/oye~

alt

code, liv . IV.

tito

23 , & au

d igefte, liv.

XIII.

tit.

6, & aux

inftit. Ii.v.

ll/.

lit.

If.

( A)

e

o

M M

o

D A T A [

RE,

(']ttriJp.)

efl eelui qui

cmprunte quelque eho[e

11

lilre de eommodal.

Poyoz

ci-devaNt

e

o

M M

o

D

1\

T.

(A)

e

o

MM OD

A U,

(GéoX' m od.)

viJle qe Boheme,

dans le eereJe de Sal., remarquable par fts mines.

L O/lg.

31. lat.

fa.

30.

COMMODAVES,

f.

f. plur.

(Myth. )

[urnom

de quel ques divioilés ehampelres.

e

o

M

M

o

D

I T

E'S,

C.

f.

pi.

<n bátiment,

efl un

pelil endroil dégagé des aUlres pieees d'uu appartement,

ordinairenilent au-delfus d'un e(ealier ou au-bas, dans

leque! efl un fiége d'aifanee, dont le haul du tuyau ou

eonduit de pOlerie, efl garni d'one planche pereée en

rond; il fe nomme auffi

li<ux . P oyez

LA

TRI.NE

f:I

A1SANCE.

(P)

*

COMMOTACU·/;'UM

ou

COMMENTA–

CULU.M

Ol!

COMMETACULUM, ( Hifl. anc.)

pelil baton que les flamines avoient

a

.la main, & avee

lequel i1s éeartoient le peuple dans leurs faeri6ees.

*

COMMOTllE,

C.f. pI.

(Myth.)

nom des nym–

phes qui habiloient le lae

C tttilienjiJ;

eomme il y avoil

dans ce lae une ,le flolante, on donna o ces détlfes

J'épithete on le [umom de

commoti",.

e

o

M M

o

T

ION , fubfl . f.

(Gramm.

f:I

Chirllr.–

gie)

[éeoulre ou ébraolement de quelque objel ou par–

tie. La

commotion

da

cerve:lU

produit des accidens aux–

quels uo ehirnrgien doit elre tres-allentif. L orfqut le era–

ne efl frappé par quelques eorps durs , il

commuoiqu~

au

eerveau uoe partie du mouvement qu'il a rec;:u. Plus

le crane réfifle , plus I'ébranlemenl du eerveau efl con–

fi dérable, ainti la

commotion

efl proportioonée

a

la. vio–

lenee du eoup, & o la réfiflaoee du crª ne :

00

a re–

marqué que les coups avee grand fracas d'os , oe cau–

feot ordioairement aucuoe

commp"on. P oyez'

A M,E

f:I

C E RV EAU .

La

eommoeion

du eerveau produit la rupture d'uoe io–

flnilé de pelits vailfeaux qui arroCenr le eerveaU

&

[es

m embraoes' ¡¡ en ré(ulte une perte de eonnoilranee

&

un

alfoupiff~meot

lélhargique. Ces aceidens n'indiquenl

point l'opération du trépan lor(qu'ils arrivent dans I'in–

flanl du coup, parce qu'ils fOI1l I'cffet de l¡l

eommoeion.

Le Caigoemem d.u ne1., de.s. yeux

',~e

la.bouehe ,.& des

oreilles ' le vOlntlfemeot bJlleux, 1llfue IIlVolontalre des

déJeaio'ns, Cont les effels de cel aecident

~r\¡nitif.

Dans

ce eas

00

n'a de relfouree que daos les fa;goée, ;.on les

a fouveot failes avee [ucees de deux heures en tleux heu–

res pour proeurer la réfolulion du fang épan"hé . Lorf–

qud la perte de eonnoilfaoee & I'affoupifft menl font des

aceidens eonCéeulifs, ils indiquent I'opéralion du I,épan,

quaod meme il n'y auroit point de fraaure , parG¡: 'qu'

ils [ont I'effet d'uo épaoehement qui s'en fait o la lon–

gue , ou le produit d'uoe [uppuralion qui n'a pi,. elre un

. rymptome primitif. On a víl des pcr[oones fr<lppées lé-

gerement

¡¡

la . tete, élourdies (eu lemem par le eoup.;

on

a

va dis-Je ,

ces

p"fooncs mounr plufieurs mOls

apres par' des aecidens furvenus peu de jours avant leut

mort. On a trouvé

l

I'ouverture un épaoehemelll de

fang ou un abees daos que!ques eoios du eerveau .

11

Y a

apparence que cela u'arrive que paree que les vaif–

fcaux qui

001

fouffert du coup éroient

fi

fio s , qu'¡¡

a

fallu un tcms arrez loog pour qu'¡¡ puiffe s'éehapper

u~e

quamilé de liqueur [u ffifaote pour produire des aecidens

&, eaufer la morl .

De pareils exemples doi"ent faire recourir " la faignée

& auX remedes généraux dans les plus petits coups qu'on

rec;:oit

a

la tere, pour prévenir les. aeeidens

f.un

e.fles ,

qui ne font que Irop [ouveot la fU lte de lla néghgen–

ce de ces moyens .

Voyez

T

R E'P.A N.

On trouve daos le premier volume des mémoires de

l'aeadémie royale de ehirurgie, un précis des. obrerva–

tions envoyées

a

ewe aeadémie, [ur lefquellcs M ..

Q~ef­

nay afondé plulieurs dogmes qui regardeot l' apphea–

tion du Irépao daos les cas douteux . Les ég,!,ds das

a

la

commotion

y

foot expofés dans roue leur Jour; &

'on

t~ ehe

&e déeouvrir les cas un

iI

faut preod re ron

parti ponr ou conlre I'opération

dll

tt~pan,

d'apres

I~

T ome

llI.

COM

593

bl!>ns

&

mauvais fueees délermioés par les c;rconfl:lO–

ces ou les partieularilés qui paroilfenr en faire difl iaguea

1 .. eaufe.

(Y)

e

°

M M U T

IO N, (

P hyfi'l" )

ce mot s'emploie aum

aujourd'hui, en

par~aru

de ce que I'on rdlem, ou que

l'oDn c!prouve en fruCant uoe expérienee de I'é learieilé

qui de-Ja

meme a

pris le nom

d'expérience de la cora!

moti"".;

elle s'appelle eneore

le coup [oudroyant

.

1/0-

y ez ce moe,

f:ll'arei</~

ELECTRleITE'.

(T)

e o

M

M

o

T E, f.

f.

(Hip.

mod. }

éroil UII lerme

ancie~nemenl

ufité daos la provinee de G alles , qui

6-

goifie ua demi_huodred, e'cfl-o-.dire, einqual1le villagcs ;

ear

h,mdred

fignifie

cene.

AUlrefois la provinee de Galles éroit diviféc en nois

provinees, ehaeune de(quelles élOit divi(ée eo eaUlreds.

ou hundreds ,

ce

qui

ca

la meme chofe,

~

ehaque hun–

dred ou eaulred en deux

commoteI.

Sylveflre Girard dit eependant daos ron

¡tin/reire ,

que l.

commote

n'efl qu'uu quart de huodred .

Chflmb.

e

o

M

M U E R

(Jltrifp. )

lignifie

changer Ime pei ,

ne en une altere ,

ce que le prinee feul peul faire .

1/0-

yez ú -aprh

e o

M M U T

A

T

ION DE PE

1

NE .

( A)

e

o

M

M U

N ,

adj..

en terma de Grammaire

,

[o

dit du genre par rapport aux ooms, & fe dil de la

(j–

gnificalion o l'égard des

verb.es

.

Pour bien emendre ce que les Grammairiens appel–

lent

ge"r.c eommlln ,

il faut--obferver que les individu$:

de chaque e!peee d'aoimal [om div iles eo. deux ordrc$;

I'ordre des males & I'ordre des fe melles . Uo 110m

ell:

dit elre du geore

mafettlin

dans les animaux , quand

il.

efl dit de 1'lOdividu de I'ordre des. mlJes; au cOlllraire

iI

ell: du ¡¡enre

fémilÚn

quaod ¡¡

ea

de I'ordre de, fe–

melles: alOli

eo~

efl du genre ma[eulio, &

potlle

efl dUo

fem ioio.

A' I'égard de< noms d'elres ioanimés, lels que (oleil

~

luoe , terre ,

crc.

ces

Cortes de ooms n'oOl poine de gen–

fe propremeot dit. CependaOl on dit que (bici! en du.

genre mafeu!in,

&

que luoe di du. femioin, ce qui oc

"eut di,e aulre chofe, finon que lorfqu'un v.oudra.jpin–

dre UII adjeaif ' foleil, l'ufage veut en Eranee que des

deu! termioaifons de I'adjeaif on ehoíCiJfe ecUe qui ell:

déjo eon[aerée aux ooms fubflantifs des mul es dans I'or–

dre des animaux; ainú o n dir3

bealt jO/eil ,

comme

on

dit

beau cOi,

& l'oo dira

belle IlIne

comme on dil

be/–

le

pou/~.

J

'ai

dit

en Frmue ;

C3r en

1\

Ilemagne

1

par

exemp!e,

f oleiJ

efl du genre feminiu ; ce qui fail voir

que eelle forte du genre efl puremem arbitroi,e , & dé ·

peod uniquemenr du choix aveugle que l'uf.1ge

a

fait

de la termioaifon mafculine de l'adJeél if ou de la fe mi–

nine, en adaplall! I'une

p"111\~

que l'aUlre

it

tel un lel

nom o

A I'égard du genre

comm un,

on dit qu:un oom

cQ

de

ce

genre, e'efl-o-dire de eClle el affc ou [orte, lor[–

qu'il y

a.

une lermioaifon qui eonvient égalemem au ma-,

le

&

a

la- femelle;'ainú

auteuT

en

du genre

commun ;

00

dit d'uoe dame qu'elle efl

fllleer:X

d!Ull tel ou vrage:

natre

qu.í

en

du

genre

commun ;

0 11

dit

ten hom1i'U qui,

&e.

une [emme 'lui,

&c.

Fidele , ¡ag e ,

foOl

des

adJe–

a ifs du genre

(o"!mlm. ; tln amallt fidele

,

une [ emm e

fidele.

Eo Lalin

e.iVil,

fe dil égalemeot d'uo eitayen & d'une,

eitoyenoe.

Con;lIx,

[e dit du mari & auffi de la fem-,

me .

ParplI,

fe

dit du

per.e

& [e dil lUa; de la mere.

BOl,

fe dit égalemeot du bceuf & de la vaehe .

C aniJ ,

du chien OIL d<: la ehieone..

Fe/el,

íi:

dit d'un chal OIL

d'une ehare .

Aioli I'on dit de tous ces noms-Ia" qu'ils [Oll! du

genre

comm fl.n .

ObfeJvc1. que

homo

efl un nom

(Omm lm,

qualll o la.

lignifiealion, e'efl-.-dire qu'il. fignifi e égl lemell!.

I'hom–

m e

ou la

f emYtZe '

mais on ne dira pas en L 3l1n

mala

l

homo,

pour dire

~ne

mlchanee [emme ;

ai~fi

hom o

el1 d.u

gcnre ma[eul io par rappOrt

~

la eonfl rua,on grammall–

cale. c"efl aino qu'en

Fran~ois

pcrfonne

el1 , du

&clI~e

feminio eo eonflrnaioo; quoique par rapporc

a

la hgOl–

tieadon ce mot déligne égalcmellt un homroe ou une.

fcmme.

~

I'égard des verbes ,

0 1]

a~pe~le

verbCI eo"'.ml!l1I'

ceux qui, Cous une

m~me term~l1al rOn

,

0111

la Ilglll fi–

cation aai.e & la pa fli ve , ce qUl Ce eOlllloit par les ad–

joims.

170)'.

la '{"atrieme lijh d. la m éthode de

P.

R.

p.

462

des dépooells qui [e prennent paffivemel1l .

11 Y

a appar'ence que ces

v~rbes

o nt eu autrefois la ter,mi,nai–

fon aaive &

1,

paffi ve : en effet

011

trouvc

(rl mma–

n:,

crimino,

&

" '¡minar; , crimiIJor,

b'amer .

1;:0

Grec, les verbes qui [ous une mel1}e lerminaiCoo.

F ff f

onl