COM
fillerie,
Cont des officiees qui eommandeut les ¿quipa–
ges de l'anilleeie en l'abCeoee des Iieutenans,
&
qui doi–
v eue etce peéCens , tQus les mouvemens qu i fe fon e dans
les ac[enaux, Leurs principaux foins Com :
D e voir fi les aemes de guerreo COC! bien c1aiees
&
bien
entretenl1es ;
Si les maga"ns Cont bien ferm ¿s de portes
&
de fe–
netees '
S'jJ 'ne manque (jen aux affues des pieces ,
&
fi l'on
pourroit s'eu Ct:rvirt\ians le befoin;
Si les aemes pour les pieces [one en bon éeat;
Si les pieees ne [om point engoegées ou chambeées;
S'il,y a [uffifammem de poudre dans la place pour fa
défenle en cas d'auaque; en6n
iI
doie examinee fi eou–
tes les chofes qui eoncernent I'artillerie fom en bon é –
tae
&
en quantité fu ffiCan te,
JI
doit avoír une cié du magafin ; le gouveeneuc une
Qut~7;
le conteó leue, s'il y en a un dans la place , la
teOllleme;
&
le gaede-magafin la quateieme, lis, ne doi–
veO!
p~s
emeee dans le magalin
I~,
uns fans les, autees,
.Ap~cs
les
commilJaircl provinciarlx
íl
y
a les
com–
miffaJres o,dinaires,
qui om les meme, fonaions
&
qu 'on eépand indifteremmem dans les places
&
daos' les,
équipages ,
JI Y
a aum des
commiffaires extr.aor,dinaircs,
qui fec–
, vem de meme ,
( Q)
C.o M
~I
1,5 S A I R
E G
E' NE' R A L D
E
S
F
o N
T
I! S, en
un tltee, qUI, dans
l'Areil/erie ,
en o[dinaieement la eé–
eompenre des anciens
&
habiles fondeurs . 11 dépend"
aum-blen que les appointemens
&
les peiviléges qui s'y
a!taehent , de la puee volonté du geand-maltee,
(Q)
COMM I 55AIRI! GE'NE'RALDE LA eAVALE–
R
I.E, eH un officiee, qui en le eeoilieme de la cava–
lerte n'ayant au-delrus de lui que le mel1re·de-camp gé–
oéeal
,&
le eolonel gélJéeal. L a peincipale fonaion du
commiffalre
génlral
d 1:
de tenir un é(at de
la cavalerie
d'en laiee la cevue loefqu'il lui plalt; de cendee eompt;'
au ROl de la foece des eegimens "
&
de la. conduite des
officlers.
11
cornmalldc! ordinairement
la cavalerie
daos
l'aemée , oti iL fen avee la
m~me
au[Orilé' que Je eo lo–
neJ g¿oéeaJ
&
le. menee-de-camp, généraJ; il a les me–
mes honncues
&
les meme. appointemens
d~
eampagne.
Ceue ehaege vaue li , mille' Jiv. pae nn faos Je caluel.
11
a un eégimem qui lui el1 affcélé fous le nom de
ré-·
g lmene
de
commi./Taire généraJ.
( Q)
C O
M M I
S S A
I R" O E
S G UE R R
E
S, fOllt des of–
fl ciees chaegés de la condujte, poJiee
&
dircipline des
Iroupes,
&
de leue faire obi"evee les oedonaallets mili–
taiee•. lis peuvem peocéd<r eontre eeux qui eonteevÍ<ll–
nem aUK ordollaances, pae inteediéliou d'officiers, ae–
réls d'appoimcmeos,
&
me me des peCrOLlIl<S, ruivant
l'exigence des ca': ces imeediaions
&
arretS des pee–
fonu<s ne peuvelle étce levées,falls oedre de So MaJellé .
J
ls maeehem en eouee oeealion
a
la gauehe du eom–
m aadant de la teoupe dont i1s ont l. eonduile
&
po–
lice. D ans uae place de guerre ils maeehem apees le
Ii<uteoallt de
eoi,
&
eo fon abfence :tpres celui qui eom-·
mallde dans la place .
Ceux qui Cont employés daos les aemées ont le dé–
lail des hópilaux , du pain, de la viande,
&c.,
fous les.
oedees de I'imendaot, lis fOn! les ia ventaiees dl! gcain
qui re teO,uve dans les IituX voilins de l'aemée ,
&
ils
Ont
l~
eonduite des eonvois qui fe fOn! par voituce.
M .
D herteourt,
I/em. de I'art milit.
(Q.l
C O MM
I
S S Al
R
E
G
E'N
[!' R
A L
O
E S.
V
I
V
R E S,
e'ell
a
l'aemée. eelui qui ell ehaegé de [Out ce qui eon–
cerne la fub lillance des eeoupes .
JI
doit faiee les maga–
lins\dans les lieux. les plus eonvenables, poue etee pret
3 (,uee fes fouenituces locs de !'ouvertuee de la eampa–
gne .
JI
peend l'oedee' du généeal poue la maech.e des
eonvois: il fait faiee la dinributiotl du pain de munition
pae des eommis qui rom
a
la fu it" des eailfons , ou dans
les villes , lelquels eommis eiennene des cegillees de ce
qu 'ilS déli veent aux maJoes ou aux aides-maJoes des eé–
gimens, fuivane la revOe. des.
c.mmiffaires.
L e pain de
municion doit peree teois livees; il ¡i::rl pouc deu. joues.
11
a deuK eiees de froment
&
un tiees de feigle, dont on
tiee trois ' liv ees de fon
&
quinze Iivces de farine qU'Orll
pereie avee dix Jivces d'eau.
(Q)
C o MMI S S Al" E D E S M o N
T
R E S ,
(Marine.,.
olUciee dont la fonaion ell de faiee des eev ues rur les
vaiÚe.uxH ollandois, ao. d¿faut d' un conreillec de l'a–
mieaulé,
On appelle eneoee en Hollande,
commiffaire des ports ,
eeux qui 001 l'iDfpeéliol> fue [Oue ce qui elltee ou Ion
des
POrtS
des Pays-bas;
&
commiffaircl
del
'Vente!,
ceux
qu i ont loio d'annoneer les vemes dcs ehofes eon6fquées,
c'lc
d'y
veiller .
Chambers ,
COM
C o
M M
I S
S A
I R E
G
S' NE'R AL D E S R
E
v
u
E
S,
(Are milit. )
en, en Angleterre, celui qui fe fait een–
dre un eomple exaél de l'état de ehaque eégimel1l; les
palTe en eevue; pecnd foin que les esvaliees foiem bien
moncés ,
&
que tOutes les. eeoupes foiene bien armées
&
bien. équipées.
¡bid.
N a os n'avons point en Feanee de paeeil officiee, iI
n'y a que le eommiO'aire génér31 de la eavalerie, qui
a
bien les memes fOllaions, mais pour
la.
eavalerie feule–
m ent,
Poye%.
R
s
v
U E.
e
Q)
COMMI5SAIRE DE LA Clt'AMBRE DES As–
S U
R
A NCE S: Oll nomme ainli en H olland.,. des juges
eommis. pou. eeglee les alfaiees de la
ehambc~
des alfu–
cances, élablie o Amlleedam en
( f98,
Ces Juges font
au nombre de teois, qui' doivent juger confoemément
aux et'g,le01ens llalués touchant le faie des .alfueaoees
1
par–
liculieeement fue ce qui eegalde les avaCles, .dom li s oe
peuven~
chaegee les alfueeues au-dela de ce qu i ell poeeé
dans ces. réglemens. lis onl néan moins le pouvoie de
condamnee aux. dépens .
D ill, de e omm. Poye%.
C
H
A
M –
BRE DES AS5URANCES.
C OMMLS S A (
R:
E
S D E
S
M A N
U F
A e
T
v
R
E S : ce
f",nt eeux qui
fon~
commis de la part du R oi o París
&
dans les. peovihces pour tenie la main
3
l'exécutioD
des eéglemeos
concee~am'
la fabeique des
ét?~es
&
des
toiles , lis Com plus eoonus. fous le Ilom , d
,"!p
eU• urt
der man1lfalltlTes. Poyn,
1
N S P E
e
T E U R S .,
Id_ ibid.
C O " M
I
SS A I R E S D ES
P
A U
V.
R E S, (
H
ifl.
mod
,)
bouegeois chaegé de eeeueillie les deniées de la. laxe pour
les pauvees. Celte taxe fe faie tous les ans,
¡¡
un bu–
rea¡¡ géhéeal, Chaque' parojlT'e
a
Con
commiffatre
_
JI
~i\:
le dillributeur d'une partie- des aUmÓ)1eS de ee,ue parc>lr–
fe .
n
a Coh1, quand un pauvrc meurt ,. de, falee vendee
les meubles
&
d'en poner. les deniees au buroau, On
donne le titre
de-
comnrijJaire
duo
gralJd
bllr~ati
des pau–
-vres,..
a
ceux qui
OOl.
vO;X
a8ive
&
paffive
~
ce
burtau.
L e commicrariat des pauvres condua
3U
tare de f!lar–
guilliee;
&
le commilTariat du geand bureao. condUJt
~
la dieeélion d'hópiral..
'
... C O M M 15 5
J
O N,
f.
f.
(Gramm, )
fe die
(o
d'un' oedee qu'ull fupérieue dans une mairoo , donne
3
UD
in fée;'ue .. pour etee exécueé au-dehocs;.
2~
de la ehae–
ge de quelque achat ,. ou d' une autee
affal~e-
legerc;,
&
de pareille· nature, donnée
a
quelqu'un
qUl
vem bu::u 11
peendee;
3°
d'un cmploi ou confiant ou
p~¡ragee,
auquel
on a 'Haché des devoies.
&
des émolumens.
P.
C o
M–
M I
s,
&
les
nrtic./n jili'lJlZns .
*
C O
~"'I' I
S
S
LO
N,~
( Hift.
0I1C.)
d'on oous avon.
faic nocre' verbe·
comm~ttre; c'~coic
che?
les anciens l'a...
aion, de meme pubJiquement aux prifes deuK gladiaeeues ,
deuK. lutteurs, deux poeees,
&c.
pour difpueer le pcix de
l'habileté .
C O,M
M I
S S ION,
(J~rifp, )
en
UI~ mandeme~~
par le–
queL le Roi ou quelqu'un
de
fes oflietees de Julhce, eom·
met un juge OU autee officier de jufiice, pour fai",
q~elque
fonaion qui a rapport
:l
I'adminillration de la Julbee,
Q uel'quefois le . ,.eemé de
commiiJio11'
re .peend poue la
fonélioo. m eme qm en dél éguée
a,
cempile .
•
T ome
commiJIion
en général doie. ctee pae
é~:lt ;
au–
erement celui qui
I'a·
donnée pourrolt la defavouer ..
Le commillaire ,. e'ell-o-dir'e celui qui ell
eomm~s
,.
poue le fair dont il s'agie . doie avant d'y peocédee falee
appoeoit: de fa
commiiJion,
&
en faiee m ention, dans l'a–
ae .
1:.oefqu'une
comm-ijJion
ell adeelfée au,
lie~tenanl -
gé–
néeal d'un liége " ou, au Iieutenant pa,etlcuhee.
&
pee–
mie~
des- eonfeillees. fue ces cequis, l .cxéeutl?n de la
commiiJion
app3Ctient d'aboed <1U
peem~ee
offi cJee ,
&
~
fon défaur au fecond;
&
ainli [uecelllvement.
~ux
au-
eees " fu
iv.nt,l'oedee- du eableau .
.'
Si la
commiJIion
ell adeelT'ée au peemlee hUlffi.. 011
feegent" eoyal IU[ ce eequis , toUI huiffiee
011
feegen t de
eette qualilé' peut la mem e
a
exéeutlon .
Mais. loefqu'elle en adeelT'ée
ii
un Juge nommémcnt,
il. ne- peut délé)(,uee ni el1 eommeme uo., autee
a
la pla–
ce: un autee- officiee du liége ne peut fe
~haegee
pour
lui de l'exéeution, li ce n'en en eas d'ableDce ou au-
tee légitime empeehell1ellt ,
,
,
n y
a plulieues roeteS de
commJlfons,
qUl, fO!,1
I~
plOpaer dilli'nguécs pae
quc,lq~e
épltheee
paClleuiJe~e
,.
nous allons. expliquee Jes pnnelpales dans les fubd lvl–
fions fuivantes .
C o MMI S S I ON
attribut'7Je. de jurifdillion,
en cel–
le qui eenvoye le jugemem d' une colltollatioll de\'ant
quelqu'un foit qu'il n'eilt en .ueune fa,on le
cae.ae–
r e de jug;, ou qu'il oe fu t pas le juge oaturcl de I'af–
faire.
Le