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mi "iro au .háttl.&,
daos le
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1'3rlicle
<.mmifTai,o.
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,,[<,vatell" g/ni,allx áu áe-
.,dl ."./."talr<1,
c!loienr des ofliciers c!1.blis p>r c!dil
du moi. de
J.Dy;er 1
JolI
d.nsloure le Jullices roya–
le , pour .yuir inli>cél;on fur
10US
les dccrels volon–
!Jire qui fe feroiem daos leDr relfor<, conferver les
drolls des vendeurs
&.
.CqUé,.DIS des héril3ges
&.
au–
IrfS immeubles decrelés volonr.iremcl1l, &. empckher
que par dul, fraode, cOllurion, ni . ulremem, ces dc–
erelS volom.ires ne devinlfent forcé!. L '.cquéreor qui
pourruiyoit un decret YOlonl.ire, éloit obligé de flire
enregillrer Ca fairie réelle
&.
ron conrl3t d'acquirilion au
bure.u de ces
.0mmifTaír"
, •
vaor de foire procc!der
.0"
crié.! .
n leur donll. des comrOleurs,
&.
on a"ribua
'Ul
IIOS
&.
3Ul' . Ulres des droits rur les deerets,
&.
dif–
féreos priyiléges. M.i. les comrO leors fure nr réonis nox
.0mmlJlair<l
pour 1001" les Jullices de la ville, f.u–
bourg.,
&.
gc!nér.lilé de Paris, par une déclal3tioo du
19
Féyrier
' 709;
&.
par une nutre décl.r.tion du 9
A vril
Cuiv.nl, il fut orJonné que les oflices de
.ommi[
fa;res
des dccrels volom.ires . nciens, allernolit"s,
&.
trielln.u ,
d.nsles cours
&.
JuriCdiélions de la ville,
faubourgs,
&.
llénéralilé de
P.ri, &. ceux de leurs con–
trOleurs , Cerolem
~~ercés
Cous les lilres
d'an,i<lll mi–
' rt,,,n.ltX ,
&
rl'olttrnati[J mi-Jriennaux .
e
oflices de
<ommiJ/;,ir<l
fureOl Cupprimés pour la
Dourgog<le par un édlt du mois de M ai l 708;&.pa.
un .utr. édlt du mois d' AOÍll 17,8, ils fu«m fuppri–
m6 dons 10Ul le relle du royoume .
CN
édil a feule'
mene reCen é l. moilié du droil qui fe payoit pour les
decrclS vololll.ire•.
V.ya.ce qui ell di, de ces oflic.s
dan, le
tra;,1
ár /"
."."tt
do
immmM" par
durel
á.
M.
d'H~ricourt ,
part;r
l .•hap.
drrni.r ,
n .
8.
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RED E
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ti'C I
lo<
E ,
furem
cr~és
por édit de N ovembre 1703 , pour fuire dons. ch.que
diocefc le recouVremenl des décimes: mais por Meta–
talion du
4
M.rs'7<:4, ils fureOl réuois 3UI offices,de
r
ceveurs
gén6r.ul'&.
porticu liers .
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IIrtfprlld. )
fOn! des officiers de robe lon–
gue élablis pour faire certaines innrulUons
&
fonélion
de Jullice &. police, • In décharge des Juges
t.m
ci vils
que criminels , &. de police.
D e lo Mare, en fon
Ir .
ár
la poli«, t. mr " li"fl.
l .
,it . x ij.
fait remonter I'origine de ces ofliciers lUC–
qU'3US lems les plus
recol ~s:
iI
y
OVOil , felon lui, de
femblables ofliciers che... les H ébreux, che? les Grecs,
&. ehe... le Romains; il prélend qoe che? 10US ces pe
0-
pies,
&.
en porliculier che? las Romoins, il
Y
ayoit
deus forres d'ruftcier< principaos élablis .upres des mo–
ginrals,
&
qui e<llloiem en parlicip.tion de leur> fi,ins
&
de leur fon ion ; que les uos. qui Cont lo\iJOUrs
nomm s
aJ/el[orcs magiflrallmm,
étoienl
~lftblis
pour aC·
,jllc:.r le maglllrul
3U
lribunal ,
&
lui donnl!< .vis
&
con·
f.iIdnns le Jugernent &. la
d~cilion
des affuires les plus
impol lante ,
que c'en de-l. que le nom de
••
"fri/l.,
tire fon origine , que les . ulres " Ioient
deflin~ .
?t
vcil–
ler fur le peuple,
a
faire une poslie des inllruébol1s ne!–
celt'\ires,
&.
~
déehlllger les mngillrnts de cenuines foo–
~Ions
.u.xquelles ils ne pouvoient Cuffire ; que ces o tri–
Clers élOICOI prc!poCés pOor fuire les
enqu~les
&. eOl<l1-
dre
les
lémoins ,
&
en géne!ral pour la reeherche des
prcuve ; que c'élOient eox que I'on oppelloit
aJjNlOrrs
1nagt/!.ral Hum, [trflalOrtl
loc;,
cnrtttorn Jlrbis, 1Jitarii
ltlagijlr,'t'"lnJ, Jtfe,!fort!J civitatis,.
ifu.rjitoru,
in'll4iji–
#artJ ,
""J,loru, Jif!uffOJt.u.
11
uJoule qu( les Romaio ayant conquis
les
Guules,
&.
J
'yanl e!tabli le meme ordre '1ue dans I'empire pour
)'. minillration de Ja Jullice , y inllilueren! dts eoque–
teur examinoleurs ; &. que nos rois 3
:UH
troové cel
Q–
f..gc
rJbli dllns les Gsuh.-s . le conferverenl .
• 11
cile un édit de Clol. ire
11.
de J'.n 615",
&.
plu–
lIeurs UUtres ordonnances rendues en différens tems,
&.
qui
fo.ntrlpp rtées daos les C1Ipiluloires,
"ti
il ell parlé
de .C'(s ollickrs,
~ppe.I.lés
m!ffi, Ji[<Hifor<l, illf/Rifitorrs,
LlJ)lftoru, {tN tllcarll (Olnl/_m,
&c.
D~13
il parTe.u d lail des diffüelllcs fonélion de
poliee qui éloiem remplies pu ces officiers, dom les
priDcip>le élOien!, dil-il, de recc,'oir les lois
&
10$ or–
T.",.
11/.
COM
dooolll1<:eS p>e les mains des comtes , peor les &ire
én–
fuile emeodre
obCerver auX ciloyens; de I'eiller )
ce
qoe rien ne filt entrepris, ni aucuns difcour1 lenus con–
u e le ferv ice du roi 00 le bien public; de moinlenir le
boD
ordre
&.
I:l
difcipline en toUles chafes , enfone qoe
les gens de mauvaif. volomé fulfeol CODlenos diOS Icor
devoir, les v.g.bonds ch.rT6, le pao ,'rel prolégés,
&
que les gens de bien vécoOent en COrelé &. en paix;
de rec!>ercher rous les .bus, malverf.tions , &. crimes
qoi fe commeuoieru
d.nsle public;. de fuire arrt!¡er les
coupables, en informer ,
&.
r.ire les ..utres inOruélionll
poor p>rvenir
a
les fuire corriger ou punir ;. d'inrerroger
les malfiliteurs qui éloien! nrretés,
&.
devolent d 'abord
élre conduils deV3nt eUI; d'empl'cher le pOrl des
ar–
mes. défi:ndues,
&.
qu'on n'en
tranfporl~t
3UI
élru~ger5
fans ordre do roi ; de veiller fur les élrangers qUI
or–
rivoieot d.1lS
kO($
déparlemens, en lenir regi/lre, &. .ne
le
y
Coufrrir demeurer que le lem. permis p>r les 10ls
~
d'ayoir I'infpeélion Cur le Commerce, les Arrs
&.
Mé–
liers , poor
y
faire obferver J'or<lre él.bli pa[ les [egle–
mens; viri",r les marchés ,
y
proeurer I'abond:wce des
vivres
&.
'Ulres denre!e5 nécellaires
a
la fublillance des.
ciloyens; emp':cher qu'il ne fe commtl aucune fraude ,
foil eo l. qualilé ou au pril, foil .u poids ou en la
mefure,
&.
Cur-lOO( pour les grains, le pain, le vin ,
&
13
,'ionde; f.ire enrrelenit le pavé,
Deltoy~r
Jes rues ,
rép3rer les grands chemins .
En6n, Celon lui ces
,0mmijJairu
.,'oienr loure I'au–
torilé- des comtes en leur .bCence, &. les repréfenloient
dw toules leurs fonélions : ils teooieDl méme ,
ce
qu'iI dil, leurs .udiences, mais ils ne connoilfoiem '1ue
d.s c)luCes pures perfonneUes, &. jufqu':\ une certame
fomme Ceo lemene .
M .
de la Mare conviene '1ue dons. ce
m~me
le!'ls
Ics comles avoient des confeillers qUI aflillolent au JU–
gcmeol des. .!faires, 2U nombre de Cept ou de doo ...e ,
l¡don I'impofl:wce de la mOliere ; que ceuI - ci fu rent
nommés. en cerr.ins lieuI
[<ahini ,
&. en d'autres
,'a–
.himbNr¡:i,
noms dérivés de la langue Allernande : mais.
Celon IUI, les
eommifTaira
ou enquCleurs éwieot des
officiers différens des conCeillers .
D opuis 1'30
922,
tems 3uquel 6pilfent les c3pilUlai–
res , Jufqu'ou regnc de Philippe I\ugulle, l' él31 fu t
ti
.gité de lIoubles domeOi.qucs ou <fe guerres élral1ge–
re , que 1'.dmini0r3lion de l. j uUicc fU I forr négligée:
les juges élablis par les feígneurs en chon&erenI la for–
me;.
&
M .
de la M are
tie~t
que ce
ne
tUI plus que
dans les vilJes
roy.les~
ou
d.oscelles que no rois don–
noieO! en parl3ge .u" princes de Jeur fang, que l'uCage
des.
••
mmijfqirrJ
eurnin3leurs
&.
des conCeille,s des ma–
gitlr:u.sfUI confervé.
Pour preuve de ce qu'iI .vance , iI cile deux 3uleurs,
fa..oir U ghellus cootemporain d'Henri
!.
qui écrivoil l'an
10 33,
&
Boldrieus foos Philippe
!.
I'an 1039; leCquel,
ropporlen l qoe de leur lems
iI
y
avoi t des ofliciers é–
lablis pour .ider les juges d3lls la reeherche
&
la dé–
couverre de
la
vérilé; que les .ffilires leur éloiem ren–
voyéts pour les inllruire; qu'ils enlendoieot le lc!mpins ,
en rérC!roienl 3UI j uges , 3fJiOoiem eoCuile .vec eux 3U
Jugemem;
&
que par r3ppOrl :\ leurs fonétions ils é–
loien I nommés
in'lllifitorrl
&
a"áitorel.
M. de 13 Mare fURPofe donc comme cerrain que des
le commenccmem de la monarchie il y avoit
~
Paris
des auditeutS ou enquéleurs eumin.leurs ,
&
que
In
fon–
aien
de ces olliciers étoit dillilléle
&.
fép.rée ce celle
dC$ confeillers , qo'il prélend n'avoir él': élablis qu' en
' 327. Mais
DaOS
avons déji obfervé ef-deva?!
O",
moe
e
o
.~M
I
A
¡
R E S A
V
C
11 A T E L E T,
qu II
ti
Y
a
poil1t de preuve cerraine qu'il
y
COI
des
<ommiJ/oiru
en
litre .vam l'al1
'300;
&
1'00 él.blira cí-3prcs
au
m.e
C O
N E
1
L LE R ¡¡ A
V
C
H A T E L E T,
que ceuI -
ci
fOln beaucoup plus :u1cieos que les
enqu~leurs
eumi–
ntlltUcs
.
Il Y
a done lieu de croire que tour ce qui eO dit
dons les .nciens aUleurs des enqueleurs &. CX3minoteurs,
ne doit s'cnrcndre que des arTe/reur ?U confeillers des
Juges, qui réunirToicnt 310rs le fon 100S de eonCeillers
&
celles de
,0mmijJairu
enqueleurs eumin.teurs;
&
que ce ne fut que verS I'an t3= que
h:
fooél ioo de
ces
derniers commen,'
~
erre fép3rée
a
Paris ,
;l
c.ufe
de la grande afRuenec des affaires; que dans les pro–
vinces ces diverfes fonélions demcurerem encore long–
lems unies; e.16n que ri I'on nommoil qoelquefois pooe
fuire les enqueles d'aulres perfooncs. que des confeillers ,
l. fonél ion de ces
<ommijJairrJ
n'étoit qoe mornerua–
Il.ée,&
qoe
ce
n'étoieDl paiot des olliciers ordinaires
Ecee
~
ni