COM
noiIT30ces du payemeot da double de la reute, faute
p3r I'emphiléote de la payer
&
meme de la pene du
fond s emphiléotique, s'iI 13;ire pafler trois année, faos
payer; mais le droil de
eommiJ
y 3 lieu pour la íéloooie
de l'el11phitéolC, ce qui s'obterv" pré(cnlemem d3ns la
ville, gardiage
&
viguerie de Touloufe, de
m~mc
que
daos le relle du parlemem.
Voya.
Geraud
da droitl
feif;lI. liv.
/J.
ch.
8.
n.
37·
p .
314. Maynard,
liv. l/l .
C'h:
fO. Larochefl.
arrit du
f
Mai
1
f49,
&
la
eolttu–
m.
d. Paril, arto
4~.
(A)
C O
Id Id
1 elt daos la coogrégalion de faim Maur,
ce qu'oo appelle daos d '3,,,,tres ordres
frere don".,
&
qu'on appelloil ancienoement
oblat,
un
13'ic
qui fe don–
ne au couveOl f30S f3i[e de vceux ni preodre I'habil,
fous 13 condilion de reodre quelque fervice
¡\
la mai–
foo,
&
quelquefois d'v p3yer pentioo. C'ell 3inli qu'é–
loil un de Meffieurs Bulteau dans
la
coogrég31ioo de
faiOl M,ur, qui nOus a donné uoe hilloire abregée de
I'ordr" de faiOl Bello1t, I'hietoire moo31Hque d'üriem,
&
quelques autres ouvrages de litléralUre ecc1étiaaique.
(G)
(a)
C
Ü
M M I S E,
f.
f.
(]lIrifim,d.)
eo géoéral ti–
goi6e
eon}i!eatiol1 d'lIn. cho}< a" profie de '1'tel'{"'Ul1;
ce terme vient du Lario
eommiiJum,
qui Jigoi6e
eonji–
fea/ion.
11 Y 3 au digea.,
l.
XXXIX.
le lit. jv.
de
'f'''blietmdil veBigalibul
&
eommiffil:
la loi ij. p3r1e
de m3rehaodifes coofifquées,
merca eommiiJ;' .
Voyez
auffi
la loi
14
&
la loi
16,
§.
8.
&
a" eode liv. IV.
tito
Ixj.
l.
3. Parmi oous le lerme de
eommife
lIe
fe
dir que pour la con6fc31ion d'uu h¿rilage: ceue peioe
ell encourue de ditle'remes manieres, felon la oarure des
hérilages; c'ell pourquoi 00 dill ingue ditféreOles fortes
de
eommiftl,
que nous 31100s expliquer dans les fubdi–
vifioos fuiv3mes.
O" MI S E
A
e T 1
V
E, ell le dwil que 1e fcigoeur
a d'ueer de
eommife
fur I'hérirage de celui qui 3 en–
couru ceUe peine. La
eommi!e paffive
ell l. peine de
l. confi fearion de I
'héril.ge, eocourue par le valTal ou
teoancier qui fe Irouve <lans le cas de la
eommi[e.
COMM JSE BORDELIERE,
ou
d'lI.n
h¡ritag~
te–
n"
en bordelage
ou
bOHrdelage,
en la con6fealÍon de
I'hérilage lenu
a
ce rilre, .u pr06r du feigne", cootre
le
propriétaire, faute par ce dernier de p3y"r pendant
Irois ans la redevanee d(\e au f<Ígoeur pour le bordel3;
ge. Ceue
eommi}e
a lieu dans quclques co(\tumes ou
le
bordel.gcen ufilé;
rell.esque celle de
Niverooi~
,
titre da bordtlagel, are.
V IIJ .
&
celle de BourbonnOls,
titre
xxx.
dtl eai/lel ri.lles, are.
f 02., ou le déf.u r de
payemem dn bordelage peodanl. Irois ans
cOlJréeuti~s,
emporre
eommi["
dans la premlere, la
eommi[e
a Ileu
par le feul Meaur de paycmcm, fans que le fcigneu r foir
oblígé
d'imerpclle~.
le débiteur de payer;
~elle
de 13our–
bonnis eO plus mltlgée,
&
veul que le felgncur, avnO[
de commeme mene le débiteur eo demeure de payer.
Si deux pa;tieuliers polTedeor un héritage en borde–
lage,
iI
ne devroil, fuivam I'équité, y
avol~
que la p3rr
de celui qui ell eo demeur. de payer qUl lomba[ en
commife;
néan~oins
fi le [eigoeur n'a
pa~ c~lOfcn~i
:l
!a
divilion de I'hérttage, la
eommife
ell lolida"e, e eO-a–
dire emporre la to[al iré de I'hérilage .
L e
fel~neur
ne peur rentrer dans I'hérilage par droir
de
..
mmi[e,
faute de
paye~enr
pendal1l troi,. aus, qu'cn
le faifam ordooner par Ju!\¡ce;
&
le [enanCler demeure
en polTeflion jufqu'au jugemcnr.
.
Si le feigocur ne Ce plaim pas, ou qu' I1
remeu~
la
eommi(e ,
ce ne fcra pas pour
~ela
un .
nouv~3u
baJl de
bordelage; e'en toOJoues le memo qUl contiOUC .
Le lenancier peut purgcr fa conmmaec ou
d~meure
de payer en oUraD( de payer les a""rages au fe;gneur ,
pourva q'ue ce foil avam la demande to rmée en JurHce
par le feigneur
a
fio de
eommi!e.
.
Pour empcchtr la
eommife,
il fallt payer en e.ntler
les arrérages qui [om dOs: le payemem d'une partle ne
fu ffiroir )las .
.
.
Si
le lenancier eO ereoocie[ du feigneur bordeher, 11
doit, pour éviler la
eOl1fmife,
demaoder In
c~mp n~a
lion; car en ce C1S elle ne fe fuil pas de picIO
dro~r,
i\
cnufe de la nalure de
la
delle,
&
que le lenanCler
doil reconnol!re le bordelage envers le feigneur.
Au cas que celui-ci refusal le payemem pour ufer de
eommife, le
lenaocier doir. lui fai[e des
ofrre~ rée~les,
&
le faire affigner pour VOlf ordonner la contignauan;
&
lorfqu'dle en. ordonnte,
l'etfe~uer
&
la ¡¡guió..r au
[eigneur.
Le nméliornlions fuites fur l'héritage qui. lombe
c!,
( Mnmi[e,
fuivent le
fond~
f.osque le
felgne~r
fOil
lenu d'en fuire- ra;(oo au leoanci...
I/.ye",
Coqutlle
[ur
COM
583
Ni",,»o;l, 1oc. eit.
&
Defpommes,
arto
f O.
de cel/e
J~
BOltrD01lnolJ.
te
O "
~I
1 E e E
N S
U E
L L E
011
'"
e
E N S
1v E, en
la coofifeation qui fe fuil au pr061 du leigneur direél
d'un
héril.germuri.. tenu de lui en cenlive, pour caufe
de defavcu OU telonnie du ccnlicaire: ecUe:
tone
de
com–
mife
n'3 po> lieu dans le drnil commuu,
fui~ant
leque!
il n'y a que les ticfs qui fOOl fUJets
á
tomber en
rom–
mile,
au prohr du (eigncur; elle en leulement re,ae
dans
qu~lques
colhume , comme
cdle
de
'ormaOlJIC;
voy.
Bafnoge
,[ltr rart. exxv.
de celle eOlh utne:
&
dons
eelles d'Aojau
&
Maine,
'Voy.
Poquel de Livon¡cre,
d.s jiefl, liv.
/J.
eh. ij. [eB .
4.
GU)'OI ,
des jiefs, Ir.
d. la rommifo, pag.
306. elle fe regle en rout comme
la
eommife flodale; 'Voyn
M. de Boutaric, en fOil
1,..
des dr. !eign. parto
111.
ch.
V.
de la eommife da ctn–
ji'VtJ.
COMMISE EMPIUTE'OTtQUE
oll.n
EMPHl–
T
E'O S
E,
qu'on appelle aua;
eommÍJ
OU
droie de eom–
mil,
ell le droil que le bailleur " de reotrer daos I' hé–
rilage par lui dooné
a
litre d'emphitéore, f3ute de paye–
mem de la redevanee pendam uo cenam lems.
Ceue
commife
ea
fondée fur les lois.
feeon.de&
trni–
tieme, au code ,
de
jure
emphy/meico.
L a loi iJ. ouvre
la
eommife-
par le défaur de payement du canoll ou re–
devanee emphyléolique pendalll trois aooées CODléeuti–
ves, qU3nd·
mGme
la condilian. de payer
&
la pdl\c du
défaul de payemom ne feroielll pas écriles au cout/aI.
Godefrny,.
fi.1[
celle loi, obferve qu'il f3110il uo Juge–
mem qui déclarat la
eommi!e
ouvene..
L a loi iiJ. marque un fecond cas, dans lequel iI y
avoit ouvenure
:l
la
eommi!e;
f3voir, 10rfql1e I'emphy–
léote "cnJoir I'héritage
~
un autre fans le confelllcmeot
du baiJleur: mais I'emphytéole 3voir un mol' n p'0ur
éviter eeHe
cflmmifi,
c~¿'roit
lorfqu'il vouloit vendrc
&
qu'iI avoit rai[ le prix, d'allér trOl1ver le baiLleur
&
de
tui ofti-ir
:lUX
memes condirions. Le
bailJeur avoÍ[
dcux
mois pour d¿líbérer
&
dem:lllder la préla[ion. ou pré–
férence; ti le baillel/r laifToit écouler les deux. moi.. t:ms
ufer de fon droir, I'emphytéole pouvOil veodre libre–
menl,
&
le bailleur oc pouvoir refuCer d' admeme le.
no",,'el empnYléote.
L'uf3gc de
la
commifc
ou
&ommiJ emfhye;otir¡lIt
np–
partiem plus aux p3YS de droil écrit qu aux pays cna–
lUmiers , artendu que daos ceux·ci les baux c:mphyréo–
tiques ne
fOil [
ordinaireml!lU que de 99 ans, au Iicu que
la vraie emphytéoCe des pays de. droil ¿cri[ eO perpé–
lUelle .
Cepeodam les parlemens de droil écrir n'ont pas
IOUS
égaLemeot adopté la difpofirion des lois . dOlll on vienr
de parler fur la
eommifo .mphplo,i'lt<e .
MM. Salvaiog
&
Expilly difelll qu'elle n'a plus lieu
eo Daupbiné, meme pour les 6et' , foit f3ute de payc–
mem de
la
redev:lllce, foil pour la veme du foncs faile
f3ns le confentemcnt du oailleur .
11
en en de meme au parlemenl de Touloufe: mais
DefprilTes dil , que ti I'emphytéore , 'obflinoit
iI
ne v()U–
loir poim payer le cens, il feroil évincé de I'hérirage a–
pres
quelques condamnatioos commi1l3toires.
L e
m~me
3,UleUr dil que la
eommife
n'a pas lieu
a
M on lpellier ,
&
que dans le rclle du royaume elle ne
s'obfen'e pas non plus l la rigueur.
CepeLld,nt en Bourgllgne
la
eommi!.
n'a líeu, fuure
de payel11cnt de la redevanee , que quand cela eO . iolí
flipulé dans le baiJ emphYléotique , auqnel cas il fl.'elt
pas befoin d'inlcrpell:lIion de payer : elle y a poreiJ le–
mem Jieu en ca de venle, fans le confenremem du [ei–
goeur, lorfque le
b.iJle porte ex prc(Jément.
l/oye::.
1(1
cabicTS
dt rlformation dt la
cOlitumt.
.
Dans I'emph)'téole d'un
b~n
d'églife, la
cOnJmife
a
lieu por le défuu[ de payemem des arr¿rages pendanr
deux années.
Novel/e vij. ch.
3.
§.
2 .
•
L a
eommife
a auffi Jieu lorfquc l' cmphytt:0[c délt–
riore le fonds, de maniere que la
rellle
ne fon plu af–
rarée: cela s'obferve aux parlemeus de Toulouf"
&
de
D iJon.
L 'emphyérore qui eO évineé
per~
fes
.amélioralio~s
.
Voye",
DefpeiDcs,
tomo l/l. dtl drottl ["gneIlT. ar/,d,
V .
Guyor,
dtl jie!, 10m.
11/.
tiere
dI<
droie de eom–
mife en emphyt'ote.
C O
M
MI S
E F
E'O
D A LE,
ell 13 confifcation du fief
du vaIT31 au profi, du feigneur, auquel
iJ
app3rtiem com–
me ",uni
~
f.,
table .
Sui"anr I'l/fage le plus général, celte
eommif.
a líeu
eo deux cas; favoir pour caufe de
dcf~veu
¡ormel, &
pOl/r caufe de félonnie. •
,
.
.
.
L e. deoir de
rommife ¡ eodale
p:UOll avol1' éte
~Iabh
~
1'10-