COM
faire lorfque le jeu efl fauI ou qu'il y
:l
quelque carte re–
tournée.
U on joüoit quelquefois ce jeu ju fqu'a ce qu'un joüeur
de la compagnie eut perdu Con enjeu ; ce qui faiCoit du–
rel' la partie fon long-tems,
&
d'autres fois la faiCoit tinir
fur le champ, [elon le malheur d'un joüeur, ou le bon–
heur de tous.
C O M
M E R
C
E R,
n"gocier, trafiquer , exercer
, le commerce.
VOY'"
COMMERCE.
e
o
M M R R
e
E
R
pour argent,
:lU
jeu de
commerce
1
c'efl prendre une carte de la banque, en payam un je–
tan au banquier.
C o
M M
E R
e
E R
J
la ba/1f{ue
,
c'efl acheter la pre–
m iere carte du talan POUt un Jeton qu'on donne 3U ban–
quier.
C o
M M
I!
R
e
E
R
tro< potlr troe,
c'efl demander une
carte
iI
celui qui efl • fa droite pour une autre qu'on
lui donne, fans qu'il puíae rlen exiger pour cet échan–
ge. Chacun peut
eor"mer<er tro< pOllr troe,
Celan Ca pla–
ce
&
ron rang, jufqu'a ce que quelqu'un ait trouvé
dans le Jeu des autres ce qu'
iI
cherchoit pour faire le
{jen .
C O M M E
R
C
y ,
(Giograph. mod.)
petite ville de
France, au duché de Bar, avec titre de principauté, fur
la MeuCe.
L OI1J(.
23. If.
lat.
48.
iD.
C O M M E R
E
ACCOMMODEZ-MOI,
('Jeu de)
ce jeu ain o appellé parce que toute I'habileté
' du joüeur efl de chercher a accommoder Con jeu , a beau–
coup de rapport • celui du commerce,
&
ne laiae pas
d'etre
am~Cam,
quoiqu'a en juger par Con nom il ne Coit
guere Joué que par les petites gens .
• ,9n Ce Cert d'un jeu de carteS tout emier. On peut
y
Jouer Cept ou huit perConnes. Chacun prend autam de
jetons que 1'0n veut,
&
donr on a déterminé la valeur .
On met peu ou beaucoup au jeu, Celan que I'on
a
in–
temion de perdre ou de gagner de méme . Celui a qui il
efl échu de faire, ayam melé
&
fait couper
a
I'ordinai–
re, donne trois carres
achaque
joüeur, toutes enfemble
ou Céparémem. Les cartes ainfi difiribuées on ne [on–
ge plus qu" tirer au poim, :. la Cequence,
&
au tricon ,
la Cequence emportam le poim ,
&
le tricon la Cequence
&
le poi
m .
Le plus fort gagne le plus foible,
&
s'ils
fom égaux, c'efl celui qui ell le plus proehe de celui qui
a mélé
a
droite . L'as vaut om:e au jeu
&
efl la pre–
miere de toutes les cartes .
V.
TRI
e
°
N,
S
E
Q
u
E
N–
CE
&
POINT.
Celui qui
ga~ne
la partie par le poim ne tire que la
poule; celui qUI gagne par une fequence, gagne un je–
ton de chaque joüeur avec la poule,
&
celui qui ga–
gne avec tricon en gagne deul< outre la poule.
Souvem les joüeurs ne trouvem poim • s',ccommo–
der des la premiere donne, malgré tous les échanges qu'
ils ayent pu faire
&
pour lors celui qui a fait prend
le talon
&
donne' ulle carte • chaque joüeur, qui lui
en rend une autre
a
la place, en
commen~ant
par la
droite
&
menam to\ljours les cartes échangées Cous le
ralon , mais
iI
fau~
que touS les joUeurs y confemem,
tinon I'on refaiv
Quand--oll.-ll'"re<;u ceUe earte du talon, on fait I'échan–
ge eamme
auparavant,
en s'accornmodant \'un l'autre
JuCqu'a ce qu' un des joüeurs ait fait Con jeu. Si les
joüeurs ne s'accornmodoient paint encore,
00
pourroit
donoer une feconde carte, ce qui pourtant
n'ar~ive
gue·
re, non plUi qne de faire plus de deux donnes a ce Jeu.
Celui qui donne mal n'efl tenu que de réfaire. y orC–
que le jeu ell reconnu faux , le coup efl nul, mais les
précedens Com boos;
&
fi mome le eoup
011
I'on s'ap–
per<;oit que le jeu efl ineomplet étoit tini,
&
que quel–
qu'un eut gagné, le eoup Ceroit eflimé valide.
C O M M
E
T
A
G
E, (
Cordaie)
réunioll de plu–
{jeurs tils ou eordons par le tortillement .
V oy.
C o
M–
ME TTRE
&
CORDER tE .
*
COMMETT RE,
(Gramm . )
a plufieurs ti·
gnitications; il efi
Cynony.me•
faire
;
iI
marque feulement
plus de mauvaife imention: je dis
mall'lJaife ,
paree qu'a–
lors il ne Ce prend qu'en mauvaife part, au lieu que
fai –
re
Ce prend en bonne
&
en mauvaiCe; on dit
faire une
honne aélíon
,
faire une mall:vaife aélion:
mais
00
ne
dít poim
eommettre une bonne aaion:
exemple ,
'lfJelle
alIion a'lJez-votu commife .'
.
.
I
C O
M M
E
T
T
R
E
fon fief, ('Jurifprud.)
dans certal–
nes coíltumes c'ell le contirquer, ou pour mieux dire en–
eoudr la confifcation.
Voyez j'ancitnne coutltme d' A·
mien$ , arto
27.
Bar
1
arto
lO.
Troyes,
39.
Chaumone,
Ilrt.
24; celle d'
ArtoiJ,
~rt.
21.
die
co'f'l1met'lrt
&
for–
fair e . (A)
e
o
M M E T T RE,
en termes de C()mmeTrt,
c'eft con-
.',
COM
/ier quelque chore
a
la conduite,
a
la prudenee
a
la
fidélité d'une perConne . Un marehand
<ommet
a
cd
f.m–
me,
a
Con
gar~on
le Coin de la b,outique.
C o
M"
E
T T
R
E
fignitie aum
.mploya '{ue''f'''fln
a
q.uelq~e
nég.oce.\
~
quelque entrepriC<!.<' manufaélure,
&e.
amo
1
on dit, J
~I
eommlS !el/e perfol1ne
pour le recou–
vremem des [ommes , qui me Com dues.
Diaionn. d.
eomm.
&
de Trev.
C O
M M E
T T
RE,
ell une des opérations principales
de la
Corderie;
c' efl ce\le par laquelle on réunit en–
lemble , 3U moyen du tortillemenr , des ti Is pour faire
des licelles, des torons pour faire des 3umeres, des
cordons, pour faire des grelins .
Vo)'.
/'
ar/iel.
C o R
D';;–
RIE.
*
C
O
M MIL
1
T O N ,
r.
m. (
Hifl. ano.
)
Coldat
d'íÍne méme centurie. L es généraux s'en rervoiem va–
lonriers ;
iI
revrent
a
DOtre
camarade.
Quand ils vou–
loiem Ótev
a
ce mot I'air de familiarilé ,
&
lui faire pren–
dre un calaétere de dignilé, d'honneur,
&
de r.ligion,
ils y ajoutoiem I'épithctc de
facratu;,
qui rappellolt au
Coldat Con fermem. Ceux qui aurom jené les yeuI rur
I'ouvrage original que M . le maréehal de Saxe a laiffé
faus le titre de
mes ré'lltrieJ,
remirent
tome l'impo¡–
tance de ces rea ourees
fi
petites en apparence.
COMM IN ATO IRE, adj .
( 'Jttrifprud.)
Ce dit
de certaines peines ou clauCes pénales apporées dans les
.éles
&
comrats , dans les tellamens, dans les lemes
de chancellerie, dans les jugemens , COlltre ceUI qui con–
treviendronr
a
quelque c\auCe ou diCpolí tion , lefquclles
peines ne Com pas Iléanmoins encourues de plein droit,
&
ne s'exécUtent pas toíljours
11
la rigueur . Les c1.u–
fes pénales .ppoCées dans les aél.s
Com
ordinairement
reputées
comminatoirer,
3.
moins que la partie iméref–
Cée ne prouve en jufiice qu'elle a roufrert un préjudice
rée! par l' inexéeUtion de la convention de la part de
I'obligé ; car en général ces Cortes de c1auCes ne doi–
vem tenir lieu que de dommages
&
intér"ls; il dépend
done de la prudenee du juge de voir s'il y a Jieu d'en
.djuger,
&
s'ils ne doivem pas
~lre
moderés, nonobfiane
qu'ils fuU'ent lixés par l' aae
a
une Comme plus forte_
D ans les lemes de chapcell. rie, telles que les ordon–
nances, édits, déclarations,
&
autres lemes patel1tes
&
commimons, les peiDes ne Cont pas touJ ours repulées
comminatoires;
par exemple
1
qunnd le Roí prononce la
peine de nollité, la peine
.en
ordinairement de rigueur,
(¡
ce n'ell dans cerlains édits budaux
ou
la nu\lité peur
Ce réparer en f.1tisfairam au droit pécuniaire qui ell de,:
mais les peines pécuniaires, telles que du double, !ri–
pie
&
quadruple droit, ne Com ordinairemen! réputées
que
eommi"atoire¡;
il depend du Roi,
&
meme du
fermier, de les rememe ou modérer. Les peines pro–
noneécs par les reglemens en matiere de poliee, Cone
auffi ordinairement reputécs
comminatoi,.cI,
c'efi-a-dire
qu'elJes ne Cont pas encourues de plein droit; le regle–
ment prononce oldinairement la peine la pi us rigoureu–
Ce dans la vile d'arreter la Iicence; mais 10rlqu'i1 s'agie
de (avoir ti elle ell encourue, on peut la rememe ou
la
odérer, cela dépend de la prudenee du juge .
D ans les jugemens rendus, Coit en malÍere civüe ou
criminelle, lorrqu'il y a quelque diCpofition qui ordon–
ne
a
une partie de faire quel'!,ue chofe dallS un cenain
tems
~
peine de
d~ehéance
de qnelque droit, cetre di- '
fporition nJefi replltée que
comminatoire,
c'el1-a-dire
que celui qui n'a ras exéeuté le Jugement dans le lems
y porté, n'ell pas pbur cela décht. de fOil droit,
a
moins qu''¡ I'échéance I'autre partie n'ait ob!enu un ju–
gemem qui ¡'ordonne ainti , ou que le premier jugemeoe
ne POnat
1),1
c1auCe \lU'
en vert" dI< prlfent j ugement ,
eX-
Cans qu'i1 en fUt beroin d'autre, la partie demeure–
roie déehíle,
&,.
(Á)
C O
M
M I N G E,
r.
f.
(Ártillerie)
.rpece de mor–
tier plus gros que les moniers ordinaires ,
&
qui
jwc
de. bombes dom le poids
va
jurqu"
f OO
Iivres.
(Q)
C o
'1 M
I N
G E S,
( le) Géog. modo
pays de France,
borné par la GuaCcogne, le CouCeram, !a Catalogne
&
le Bigorre
<
Saint·Bertrand en ell la capllale.
C
O
M M
1
S,
r.
m.
(Gramm.
&
'J"rifp.)
Ce prend
e~
général pour celui qui ell propoCé par un. autre ponr
falte en
Con
Iieu
I!i.
place qudque chore; II en parlé
de ces Canes de
oomm;;
ou prépoCés dans les lois Ro–
maines: le
commit
du propriélaire d'uo navire eH np–
pellé
exereitor'
le
eommi;
on faaeur d'un marchand
f~~
terre efl ap'pellé
in/títor,
~e inflito~iá
&
exer~ito
Y/a aélione.
Vaye'/.
au
(od~ , ~t'lJ.
11/..
tlt .
lS..
411
dtgeft.
Jiv .
XIV
tito
3.
&
a"x Inflltltt. /tv.
IV
tlt.
7.
~.
2 .
V,oyez.
M
A N D A
T, M
A N
DA TAl
RE,
PRO
e u
R
A–
Tlp N.
(A)
COM-