60+
COM
pénétrabi)ilé,
&
en général par la Ceule eITenee des
corps~
par exemple, deux corps égaux
&
Cemblaóles Cans reC–
faTI, venan! fe frapper direétcmeot avec des vitelfes é–
gales, c'dl une fuite néceanir. de leur impénétrabilité
qu'Hs rel!em en repos .
11
en el! de m¿me,
ti
les maC–
fes de ces corps fonl en miCon inverfe de leurs v\teffes.
Or
Ii
d'aprcs ce príncipe, on peut déterminer généra–
Jement les lois de la
,ommTlnha~io'l
dI/,
mouvement,
ne
fera-I-il pas bien vrailfemblable que ces lois
Co.lHcelles
que le
Cr¿~teur
a dtl établir par préférence, pUlCquc ces
lois Ceroien¡ fondées fur des prineipes aum úmples qu'on
pourroil le délirer,
&
liées en quelque maniere a une
propriété des corps aum elfemielle que l'impénétrabilité?
00
peuI voir ce raifoonemenl plus dév eloppé dans l'ar–
ticle P E
R
e o s
SION.
Lois de J'1 ro",'m",ifae 'OfJ da ¡no",,,e,,,me.
Dans la
fuite de cet anicle nous appellerons
",ouvement d'l'"
rorps,
ou
degr{ de m01l'vement,
UD nombre qui exprí–
me
le produit de la malfe de ce corps par Ca viteOe;
&
en effet, il el! évident que le mouvemenr d'un corps
el! d'autam plus grand que fa maOe el! plus graode ,
&
que Ca vite!Te el! plus grande; puifque plus fa malfe
&
fa vitelfe Can! grandes, plus il a de panie, qui fe meu-
vent,
el¡
plus chacune de ces panies a de vllelfe .
.
Si
IlO
corps qui fe meut frappe un autre corps
déJ~
en mouvemenl,
&
qui Ce meuve dans l:N)1eme direétion,
le premier augmemera la vilelfe du fecorld, mais perdra
moins de Ca vitefle propre, que
(i
ce dernier !l.voil été
abColumeol en
repo~.
Par exemple,
Ii
uo corps en mouvemen! triple d'uo
autre corps en repos, le frappe avec
32d
de mou.yemeor,
ji
lui communiquera
8
d
de fon mouvemem
y
&
n'en gar–
dera que
24 :
Ii
¡'autre corps avoit eu déj a
4 d
de mou–
vemem, le premier oe lui en auroit communiqué que
5',
&
en auroil garl1l!'
27,
puiCque ces
Sd
auroiem été fuf–
ftCans par rapport
a
l'inégalilé de ces corps, pour
les
fai–
re cominuer
¡\
Ce mouvoir avec la meme v¡telfe. En ef–
fel dans le premier cas, les mouvemens apres le choc
étaor
8
&
24,
&
res, malfes
1
&
3,
les viteiTes Ceront
8
&
8,
c'el!-a-dire égales; & dans le fecond cas,
01)
rrouvera de meme que les vitelfes feront
9
&
9·
On peut déterminer de la meme maniere les autres
lois de la
(ommunic~tion
dI/.
mOltVement,
pOllr
les corps
parfaitement durs
&
dellitués de
toute
élaflicilé. Mais
tous
le~
eorps durs que nous connoilfons érant en me–
me lems élafliques, cette propriété rond les lois de la
&ommlinifaeiofJ d" mouvement
fon dilféremes,
&
beau–
eoup plus
compliqué~s.
Voy .
E'L
A
STIC
I
T E'
&
P
¡;:
~.
CUSSION.
Toul corps qui en rencontre un autre, perd nécelfai–
Temem une partie plus ou moins grande du mouvemenl
'lu'il a au momcllt de la rencontre. Aina un corps qui
a
déja perdu une partie de fon mouvement par la ren–
contre d'un autre corps, en perdra encare davantage par
la
renconlre d'un fecond, d'un troiaeme. C'el! pour cet–
te raiCon qu'un corps qui fe meut dans un Buide, perd
continuellement de
r.~
v¡telfe, p'lrce qu'iI rencontre con–
tinue11emem des corpuCeules auxquels il en communiquc
IlOe partie .
D'ou
il
s'enfuit
rO.
que
(j
deuI corps homogenes de
différcntes malfes, Ce meuveot eo ligoe droite dans un
fluide avec la meme vlte(fe, le plUs graod conCervera
plus long-tems
Con
mou vemenl que le plus petit : car
les vitelfes étant égales par
la
fuppolition, les mouvc–
mens de ces corps (cm comme leurs ma(fes, & chacun
communique de fon mouvemem aux corps qui l'envi–
ronnenr, & qui touchenr Ca furface en raiCon de la grao–
deur de cerre meme furface. Or quoique le plus grand
corps ait plus de furCace abColument que le plus petit,
ji
en a moins
iI
proponion, c0'1lme nous l'al1ons prou–
ver; donc iI perdra achaque ioflaDI moins de Con mou–
vemeot que le plus pelil .
Suppofons, par exemple, que le cbté d'un cube
/1
foit de deux piés ,
&
cclui d'un cube
B
d'un pié; les
furfaces feront comme 4 a un,
&
les maffes comme/
8 a un; c'el! pourquoi
(j
ces corps Ce meuvent avec la
meme vlteae, le cube
A
aura huil fois plus de mouve–
m"nt que le cube
B :
donc, a6n que chacun parvienne
;10
repos en meme lems, le cube
1I
doit perdre " cha–
que momem huit fois plus de Coo mouvemem que le
cube
B :
mais cela el! impoffible
i
car leurs furfaces é–
tant l'une
a
l'autre eomme 4 '
1,
le corps
/1
ne doil
perdre que quatre fois plus de mouvement que le corps
B,
er¡ Cuppofant (ce qui n'el! pas fort éloigné du vrai )
que la quamité de mOUvcment perdue el! proportion–
/lelle
1\
la furface: c'el! pourquoi quand le cube
B
de-
COM
viendra parfaitemenr en repos ,
/1
aura encare UDe gran–
de partie de Con mouvemenl .
.2°.
De·la nous voyons la raiCon pourquoi un corps
fon long, comme un dard, lancé fel oo
r.~
longueur, de–
meure en mouvement beaucoup plus long-tem" que
qualld il ell
lanc~
tranCverCalemeot; car quand il efl lao–
cé fuivant
Ca
longu.c\lr, il
1
encontre dans Ca dircétioll
un plus petit nombre de corps auxquels il el! oblig¿ de
communiquer fon mouvemem, que quand il el! lancé
tranCverraleme/u . Dans le premier cas,
iI
ne choque
que fon peu de corpuCcules par Ca poiOle ;
&
dans le
fecood cas, il choque tous les corpuCcules qui fonl di–
fpoCés fuivam fa longueur.
3°.
D~-Ii
il fuit qu'uo corps qui fe meut preCquc en–
licremenl fur lui-meme, de forte qu'H communiquc peu
de fon mouvemem aux corps environnans, doit conCer–
ver fon mouvement pendallt un long tems.. 'el! poor
cetre raiCon qu'une boule de l.iton palie, d'uo demi–
pié de diametre, portée fur un . xe délié & poli ,
&
ayaDt
re~u
unc alfez petite impultion, tourneen Cur
elle–
meme pendam uo lems ¡:onlidérable .
17o)'e..
R
E'S
1-
¡¡TANC!!,
&f.
Au rel!e, quoique l'expérience & le raiConnement
DOUS ayem inl!ruits fur
le~
lois de la
fommllnicaeion du
mo"vemene,
naos n'en
Commes
pas plus éclairés
Cur
le
príncipe métaphylique de cette
fommunifflliofJ .
Nous
ignorons par quelle v<rtu un oorps part'ge, po", aintl
dire, avec
UD
aune le
mouvement
qu'il a; le: mouve–
mem n'étant rien de réel en lui-méme, mais une lim–
pIe maniere
d'etre
du corps, done la
commtmication
eft
auffi difficile
¡,
'comprendre que le Cerait celle du repos
d'un corps
a
un autre corps . Plut;eurs philoCophes one
imaginé les mots de
forfe,
de
PlliJ!ance , d'aflion ,
&c.
qui 001 embrouillé cetre mariere au líeu de 1'<'e1aircir.
YÓ)'e<.
fes moes.
Tenons Dous-en donc uu fillJplc fait,
& avoüons de bonne foi notre ignorance fur la cauC.:
premiere.
( O )
C o
M M
U
N '
C
A
T , ON
D" D '
o
M
E
S,
('['hloJ.
)
ter–
me conCacré parmi les Thé'ologiens en Iraitanr du my–
flere de l' lncarn"ion, pour exprimer I'uppl icario'n d'uo
attribut d'une des deux natures en JeCus-Chril! " I'autrc
nature .
La
&Ommlll1;eat;on
d'idiomes
en
fondée
fUf
J'nnion
hypoflatique ?es deux nalures
en
]efus-Chril!. C'el! par
&ommll?i&ation
d'idiomes
qu'on
dit
~u
..e
Die"
a fo:tffert,
que
D .." efl· more,
&c. choCes qUl a
la
rigueur ne Ce
peuvem dire que de la nature humainc, & fi gnifient que
Di", cfl more
quant
:l
Con humanité,
qu'il a fOllffert
leo tam qu'homme ; car, difem les Théologiens, le, dé–
nominations qui Iigni6ent les
natllrcs
ou les
propriétú
de fJaellre ,
fom de. dénominations de
f/lppiftea,
c'ert–
a-dire de perConnes . Or comme il n'y a ell JeCus-Chritl
qu'une feule ,perConne, qui ell eelle du Verbe, c'efl
a
cette perConne qu'iI faut attribuer les dénomlnations des
deux natures,
&
des leurs propriétés . Mais on ne fau–
roit par la
fo¡nmltni.aeion d'idiomes
attribuer
11
J. C. ce
qui (eroit Cuppo{er qu'jl oe Ceroit Ipns D ieu; car ce fe–
roit détruire I'union hyponatique, qui eH le fondemem
de 13
commttnicaúoJl
d'idiomeJ .
Aillfi 1'011 nc laoroit
dire que
J.
C. foit un pur homme, qu'il foit failliblc ,
f,:ff.
Les Ne(loriens rejettoient cette
communication d'jdio–
mes,
ne pOUV3m fouffrir qu'on
die
que
D iclI Il?!oie
fo,iffere, qU'iJ éeoit more:
aum admetroiem-ils dans J fus-
Ghril! deux perfonnes.
Voy,..
N EST o
R I E N •
Les Luthériens fom tombés dans I'ex"s oppoCé, en
pouflant
la
fomm,mi<aeion d'idiomcs ,
&
en préteodant
que JeCu s-Chrirt, noo-Cculement en tam qu'il efl une des
trois perfonnes divincs, &
a
raifon de fa divinité, mais
encare en taor qu'hOlhme,
&
a
raiCon de
Con
humani–
té, el! immonel, immenCe.
17oyc..
U
n
I
Q
u
t S
T
E
S
&
UB'QUtTE'.
(G)
COMMUNICATtO N ,
( B cJJu Jete.)
figure de
rhétorique par laquelle l'orateur, mr de
la
bonté de fa
cauCe ou a!feétant de l'ctre, s'en rappon e Cur quelque
point
a
la décifion des juges , des lluditeurs,
m~me
:l
celle de fon advcrfaire . Cicéron l'employe Couvem ainli
dans l'oraiCon POU[ L igar;us;
R!,'en pcnfe..-vou"
dit-il
a
CéCar,
cro)'n-7Jo,,, 'flte jc fois fore embarraJ!é
.;
di ·
fendre Ligaril"? POla fe mblc-t-iJ 'fue je foil ,mi'f"c–
mene o."'pl de fa juflijifaeion?
ce qu'¡¡ die apres avoir
pouilé vivement
Con
accufateur Tuberon . Et dans cel–
le pour Caius Rabirius, il s'adre!Te ainli
a
L abienus COIl
adverfaire :
"
Q¿¡.'cuffic ~-'lJoi{J
fll it
dans une ouafio tJ afiffi
¿¡¡¡cate,
'DO/U
'luí prÍteJ la [rtite PrI,.
J,hbd /,
tandis
'lIU
la ruren,.
&
la
mécha¡¡el?lé
de Suturnin
'lJOIIJ
apptI–
loiml d'l/n fóté
(1"
<apitole ,
&
'JI/e d'"n (lltlre lu (Ol1ful>
,m-