S7Z
,COM
&
aux Cecoodes
v~pres,
&
par une colleae, une (eerc–
te,
&
une poa -communion
a
la metre.
Voyez
B R E–
V
I A I RE ,
F
E' R l E, A
s
T
I E
N
NI!,
V
E R
S E T,
& e.
COM .M .ENCER un cheval,
( Manége)
c 'en lui
apprendre fes premieres IC(jons de M anége. Pour
com–
mencer
un cheval fougueux, il fam lui mettre uo ca–
,'e<;on
&
le menre aurour du pilier .
V.
C A
V
E
cr
o
N ,
P
I
L I I! R. 00 allache le cheval
a
vec une grande cor–
de ou long qu'on tiem autour du pilier, pour le dé–
Douer, le dégourdir,
&
lui aíTouplir le corps.
Voy.
A
s–
s
O
u
P
L IR . JI f3ur le troler
¡¡
l'enlOur fans perfonne
deUu s, pour lui apprendre
:i
füir la chambriere ,
&
a
De pas ga)opper
¡,
faux ni deluni .
Voy .
C
FJ
A
M B
R
I E–
RE,
G
A LO
P P
E R . On pem le monter enfuite uu t'?U!
du pil ier
&
le faire marcher en avaot, fans qu'iI pUlne
Ce cabrer ni s'arreter pour faire des comretems ; car la
peur de la chambriere pré viendra touS les defordres ,
&
I'emp€chera de s'arrEter. Dans les manéges qui u'om
poim de pilier, un homme tiem le bout de la longe,
&
fe met au milieu du terrein. On dit che val
eomm,n–
el
\
achemi,,¿, aehev/ ,
pour marquer un cheval , qu'oo
eommence
a
drelfer , celui qui ea déj?l mout é , rompu
& dégourdi,
&
celui qui ea drctré &
con~rmé
dans
le Manége.
(V)
C O M M E N S AL, adj . c'ea ain(j qu'on défigne
ceüx des officiers du Roi qui fom de Cervice,
&
qui
om bouche en cour pendant ce tems.
.
COMMENSi\UX DE LA MAISON DU
ROl, DEL A RE I NE,
1)
E
S
E N
F
ANS
&
PE–
TI T
S-E
N F A N S DE
F
R A N CE,
(']uri(prud. )
&
au–
tres princes qui om une maifon couchée fur I'état du
R oi, jouilfent de plufieurs priviléges.
l°.
Par I'édit de Juillet
16n,
leurs charges om été
exemptécs de tous privilége¡
&
hypotheques,
&
de IOUS
partages
&
rapports dans les fucccrnons, ce qui a été
confirmé par édit du mois de Janvier
1678,
&
po r deux
arrets dtj confeil du
13
AoOt
1665'
&
17
Oé'tobre
1679,
qui déclarem en outre que les gages
&
émolumens de
ces charges ne fom pas Jaililfables.
2,0 .
Ces officiers
&
Icurs vcuvcs duram leur viduité ,
COnt exempts de toutes comributions pour vivres, mu–
nitions,
&
conduites de gens de guerre ; tail1es , aides ,
gros, quatrienf!:, huitieme, dixieme,
&
app~titrement
de
vin; de guct, gardes .des porte.s
&
murallles., P? nts ,
palfages, travers , détrollS, fournllures,
&
com.nbutlons;
d'étapes , logemem de gens 'de guerre, charrOls
&
che–
vaux d'artil)erie, ban
&
arriere-ban, Couchet, traites fo–
raines, péages, palfages,
&
de toutes chofes de Icur
cru ; franc-6efs,
&
autres fubfides , contributions
&
fub–
vemlons quelconques.
M ais par un arret de la cour des
~ides
du l O M ai
1607 ,
leur exemption
a
été renrainte aux impotitions qui
ex illoieot lors de la conceflion;
00
les a déc!a",s fu–
jCtS aux réparations des chemins , fortificatioos des vil –
les,
pones,
chauffées ,
&
autres ou vrages publics;
3 U
droit d'appétitremcnt de pinte, traitcs
&
impolitions fo–
raines pou r marchandifes qui ne fom de leur cru,
&
a
tomes criées
&
levées de deniers auxquelles leurs pré –
décelfeurs om comribué .
3°.
l is fom exempts de tmelle.
4°.
lis
peuv~nt
faire valoir par leurs mains uoe fer–
me 'de deux charrues, fans
p~yer
de taille ,
5'0.
Pour joüir des t!xe l1lptions de taille ;
iI
faur que
le
eommenfa1lx
ayem au moins
60
liv. de gages,
&
qu'
ils fervem aél:uellement; néanmoins les officiers des rept
ofEces de
la
malfnn du R oi en Joui(fem, quoiq ue leurs
gages Coient moindres de
6.:>
li v. C eux qui n'om poin t
de dignité auaché
a
leur ofEce, peuvent meme faire
tra~c
de marchaudifes
I
mais non
p~s
tenir ferme d'au–
trul .
. 6°.
Les
commen{a1lx
ne peuvem ctre difpenfés du
Cervice que pour caufe de maladie certi6ée par les mé–
decíns
&
par le juge
&
procureur du R oi de leur de–
meure, par aél:e jlgoé du greffier qui fera lignifi é aux
habitaos du lieu de leur domicile ,
a
I'i(fue de la grand'
m eire u
1)
jour de fc tPo ou dimanche ,
&
a
leur procu–
reur fyndic ,
&
encore au fubllitur du procureur géné–
ral en I'éleaion.
7°.
Ceux qui, au bout de vingt-cinq ans de ferv ice ,
obtie.onent des leures de vétérance dilmem regillrées,
commuent
a
joüir de tous les priviléges .
8'í'.
!.-es
eommenfallx
titulaires ou vétérans ne jouif–
rem de I'exemption des tai\les qu'au nombre de hui[,
dans les paroilfes 011 le principal de la taille ell de
900
Iiv.
&
au-delfus,
&
qllatre re\llemeO( dans les lieux 011
la taille ea moindre . CeuI qui fom établis les prcmiers
jouilTent des priviléges; les furnuméraires eo jouiífeot
11
COM
leur tour ;
les
veuves ne fOn! pas
~ompriCes
dans ce
nombre dc huit ou quatre .
9°.
Faute de payer leur capitation, ils fOn! déchils
de tous Icurs priviléges.
1 0°.
C eus qui om des bénéfices .com difpehfés d'y
rétider I'endam qu'ils rervem :lupres do Prince.
Il 0.
Les
commazfau.x
<lm
la
prérénnce dans les cé–
rémonies fur IOUS les officiers mome royaux,
&
auttes
perfonnes done I'é[at el! inférieur
a
celui
des
eommen–
fa" x:
par exemple, les écuyers ordinaires du Roi om
rang apres les confeillers des bnilJiages royaux,
&
avant
les
otEeiers des éleél:iolls
&
greniers en fel,
&
autres
inférieurs en ordre .
V oy.
1,
code des p rivill;r,es; le
mi–
morial alphabéti'luc des taillcs
aux mOls
C omme"Jfmx;
le dillio"". des arrEts
nu m c2me art icl e; le
trait l da
matieres bénlfieiales
de Fuet,
liv. /1/ . ch.
4.
( A )
C o
M M
E NS A U
X
des Iv;'I"'s,
(
']urifprud.)
fu i–
Vant
la difpofition du Droit canonique, 10m cxempts
de la réfidcnce
a
Icurs bénéfices,
&
gagncm les gros
fruits; mais ce privilége ne s'étend
qu' ~
deux chanoi–
ncs,
Coit
de la cathédrale ou d'une collégia le.
cap. ad
alld.
15'.
x. de elerie. non refid.
F uet,
des mato bt,,/f.
liv.
11/.
ch .
4.-
(A )
C O M M E
N
S U
R A B
LE, adj. Les quantités
commenfurables, en M athbmnt.
fom celles qui om quel–
que, partie aliquotc commune , ou qui peuvem eh re me–
furées par quelque mefure commune, 1nns laifler aucun
reae dans I'unc ni dans I'autre.
Voyez
M E S U R E
&
lNcoMMENsuRA n LE .
A
infi un pié
&
un autre fom
commcnfurables,
par–
ce qu'il
y
a unc troilieme <¡uamité qui peut les mefu–
rer I'un
&
I'uutre exaél:emem; Cavoir un pouce, lequel
pris douze fois fair un pié ,
&
pris quarame-quarre fois
donne une aune.
V oy.z
Q
u
A
N
T 1 T
E' .
L es quancités
eommcnf urables
10m I'une , I'autre com–
me I'unité
ca
a
un nombre enrier ralionel, ou comme
un nombre emicr rationel el!
:i
un autre tnder rationel .
E n effet, puifque les quamités
eomm<>lf"rablcs
om une
partie commune qui les mefure exaélcmem, elles con–
tiennent done exaétclnent ceue partie : Pune, un cerw,in
nombre de fois ; I'autre, un autre nombre de fois; done
clles fom entr'elles comme ces deux nombres.
11
en
en aUlrement dans les incommenfurables .
V.
I
N C
O
M–
M
I!'N
S
1J
R A
n
LE,
N
o
M B
RE,
&
R
A T
t
O N E 1..
Les nombres
eomme"fttrables
ront ccux qui ont quel –
que nutre nombre qui les mefure, ou qui les divire rans
aucun relle .
Voyez
N O
M B
RE .
A infi
6
&
8
fom I'un par rapport
11
I'autre, des
noty1bres
commenf urables ,
parce que
2,
les divife.
C omm.nfurable
en puilfance . On dit que des lignes
droites font
eommen[urables
en puitrance, quand leurs
quarrés COn! mefurés exaaemen! par un mctt'le efpace
o u une nlCtne furface ; ou, ce qui
reviene
nu In eme,
ql1and les quarrés de ces Iigncs om entr'cux un rap–
POrt dc nombre
a
nombre .
Voye,¿
L
I G N
E
&
PU l
S-
SA
NCE.
•
Les nombres fourds
commenfltrablcs,
fom ceu x qui,
éranr réduits
a
le11rs plus petits termes, fon t cntr'cux
comme une quamité ration.lle en
a
une alllre qllanti[é
rationelle.
Voy.
S
o U
11 D .
A in(j
3 '¡ 2
&
2'¡
2,
fon[ des
nombrcs fourd s
eommenf"rables,
paree qll'ils fom cmr'
eUK comme .3
a
2,.
Les nombres
commenf urables
fom propremem les feuIs
&
vrais nombres. En eftet (QUt nombre cnferme I'idée
d'un rappon,
voyez
N o
M B
RE;
&
tout lapport réel
Cntre deux quantités fuppofe une partic al iq\lOle qui leur
foit commune; c'ea ce qui rera plus détaillé
a
I'art.
J
N
C
O
M M
E NS U R A
n
L E.
¡/2
n'ca point un nombre ,
proprcment dit, c'ea une quantité qu i n'cxille poim,
&
qu'il ea impoflible de trouver. L es fraaioos méme ne
rOllt des nombres
eommenfitrables,
que paree quc
ces
fraél:ions reprérentent proprement des nombres enriers.
En elret qu'ea-ce que cette fraél: ion
~?
c'en trois foi¡
le quart d'un tout ,
&
ce quart ea ici pris pour l'uni–
té: iI ea vrai que ce quart luí-méme ea partie d'une
3utre unité dans laquelle il ea comenu qU3tre fois.
Mais cela n'emp':che pas cc "luan d'étre regardé com-
me une feconde unité daos la fraaion
t;
ccla
ea
(j
vrai, qu'on en trouve la preuve dans la dé finiJion m i!–
me des fraa ioos; le dénominateur, dit-on, compte le
nombre des partics dans lefquelles le lOU[ en divifé,
&
le numérateur compte combien on preod de ces par–
ties; ou ce qui ea
la
m2me chofe, combien
de
foi. on
en prend
IIne .
Cette partie el! donc ici une véri¡abl e
(ini:l.
A
pres cela, 00 ne doit pas etre furpris que pour
coIl)-