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570

COM

&

de la chofe eornmandée , comme dans eelle-cí.,

'Voi–

el

.lef commandemmf de J)ieu

;

&

du droit de

com–

Jl)aoder

&

de fe faire obéir, comme dans ceUe-ci,

I~

rQ; Ilti a conftl le cOmme"dement de fet armlu. I/oyez,

¡¡U3nt aceite derniete acception,

J'artíele

C o

M M

A

N–

D .~

NT .

e

o

M M A N D E M E N

T,

en termc de

For~ific(leion ,

e'eC! une éminence ou une élevation de terre qui

a

la

vue fur .quelque polle ou fur quelque place forte.

On diC!ingue trois fones de

command~mel1f :

10 le

f omman¡iement

de front; c'ell une hauteur oppofée a la

face du polle, qu'elle bat par le front,

voy.

F

R

o

N T :

2 0 le

comma1}dp>I1m"

de tevers, qui peut battre un

poC!e ou une place par-deniere; 3

P

le

comma"dement

d'enti lad

e ,

ou le

commandemmt

de courtine; c'ell uue

hauteur qui peut battre d'un feul eoup tóute 13 longueur

d'une ligne droite.

Poyez

E

N F

1

L A

DE.

Le

commllnd

e

me1lt

ell ftmple lorfque la hauteur qui

eommande ell élevée de

9

piés plus que le terrain com–

m andé.

II

ell doubJe 10rfqu'el1.e ell élevée de dix-huit

piés; triple quand eae l'eC! de 27 ,

&

ain ft de Cuite en

pren3m toiljours 9 piés pour UD

commandement.

C omme les

co>nmandemen¡

dans les environs des pla–

ces, pourroient fervir trcs-avaotegeuCeplem

11

l'en'V!mi

pour en foudroyer les ouvrages; on unit autant qu'il eC!

poffi ble le terrein autour des places

a

la dillance de 1000

ou 1200 ¡oífes, qu'on peut confidercr comlne

la

portée

ordinaire du canon . On ne fouffre dans cet eCpace ni

arbres, Di hau¡eurs , ni -Ghemins creux 0\1 'l'ennemi puif–

[e fe aaoher; 10rCqu'il s'en trouve on les fait combler .

, On

~re.

les hauteurs , ftnon on s'en falfil par

~elque

ouvrage ou quelque pieee de fortification., ou bien 1'00

c ou.vre les endroi¡s commandés par de traverfes .

Voy.

TR AvERs Es .

( Q)

,

e

o

M M

A

N

o

E

M E N T ,

(Jttrífpmdence)

ftgni6 e en

gépéral une injonélioo faite

a

qucl'ju'un de Ja pa,r du

roj ou de la jullice ,

Ar"ét

én

commanllement,

en

un

ar:r~[

du coofeil d'eo–

/laur,

<¡~i

eJl fisné en

eO':'»JandemeÍtt

par un fecré'raire

d'é¡at .

.

JI

y

a

aum d', utres dépeehes que les fecrétaires d'é-

. tat ftgnent en

comma"dement,

relles que les lemes pa–

tentes portam reglemerit général , les lemes de cacher ,

les brevets

&

dons du R oi ,

&

les provílions; les prin–

ces ont des

f ecritaircJ del

&ommandcmens,

dont les

fonélions fom (le c<fntre - ligner

&

de feell er

leu~~

or–

donoaneos, ¡nandemens, commi, IDns ., prov¡ftons d'of–

nees

&

de béoéfiees ,

e

o

M M

A

N

o

E M

E

1<

T ,

en ter"'e de P ral;'!

le,

ell

un aéle extrajudiciaire fait par un huiffier 'ou Cergent,

en vertl¡ d'un jugement ou d'uoe obligadon en forme

ex éeutolre, par lequel eet officier interpene quelqu' un

de faire, donner ou

pay.er

quelgue

enoCe.

L e

com–

mandement

differe d' une

1

limpIe fommatian en ce que

celie-ci peut

~tre

faite fans titre exéeutoire,

&

m~me

fans

~itre ;

au lieu que le

commandement

oe peur

erre

fait qu'en verlu d'un titre paré, dont I' huiffier doit

~lre porteur . Quolque ce

commty1dement

fe faITe

la

requete d'une partie, il eC! tOíljours dit que

e'

eC!

de

p ar

le R oi

&

jtJ/lice ,

yarce qu'il n'y

a

'lue le Roi

&

la

jufliee au nom deCquels 00 puilTe u er de eoDtminte.

Toure exécution que I'on veut fai re fur la perConne

ou Cur les bietls d'un débiteu[ doit etre préct"dee d'un

~o>l1mandement

de payel',

a

peioe de nullité;

iI

fnut ..,

q u'il y ait du, moins un jour d'intervalle entre le

com–

mandement

&

la CaiGe, ou l'emprifonnemem.

D ans l'uC3ge eommun un fimple

commandonent,

non

fuivi d' affignation, fnterrompt 1 preCcription pendant

30 ans, parce que ce n'ell qu'

ú

aéle e" trajudici3ire

qui ne tombe pofnt en 'péremption ; 1nais au parlemem

de Bordeaux le

cdmmandement

eC! Cujet

~

la péremption

de meme que les aurre5 Jl.rocédures, c'eC! pourquoi on

le renouvelJe ¡OUS leS trois nns,

&

iI

n'interrompt point

la preCcription tre¡ueoaire , Lapeyrere,

letl. P .

'b.

87.

C 'eC! auffi IIne juriCprudence partícuJiere

¡¡

ce parle–

m ent, qu' un ftmple

com/11an¡lement

fait eourir les in–

térers , au líeu qu ailleurs il faut une demande judiciai–

re.

I/.yez

Bretonnier

en Jon , emeil de ,!1Ieft;ont,

'nu

mot

intérét.

b lratif commandement

,

ell ceJui qui a t'té préce–

dé d'un autre

commandcme"t;

c'efi ordinairement eeluí

qui précede imrnédiatement la faifie-exécutÍon, Caifte–

réelle ou empriConnement: on fait néanrnoins quelque–

fois plufieurs irératifs

fomm"ndemen f,

mais deux

com–

mandemem

fuffiCent pour en venir aux contraintes; ta–

voir, le premler qui doit pr¿eeder de 24 henres,

&

!'itératif

commandement

qui fe fait lors

de~

contraintes ,

COM

C oinmandemen, recordé ,

ell eelui pOllr lequel I'huif–

fler ou Cergent ell

3fl.i

(lé de dellx records ou témoins

qui fognenr avec lui le

eommandemml.

Celle formalité

qui s'obfervoit au trefois dans touS les exploits,

a

été

abrogée par l'ordenn.nce de 1667; mais elle a été con–

fervée pnur certains exploits, du nombre deCquels fom

les

commandemms

qui précedent une r:,ifie-réelle.

1/0J.

la dé,laration dtt

21

Marf

1671,

&

I'alle de noto"e–

té du chátete:, d"

23

M ai

1699.

( /1)

COMM ANDE R ,

( G ramm.)

v.•él. qui

a

pI

u–

fteurs acceptions ditleremes , <ju'on peur voir

"tlX

flrti–

.eles-

C

a

M

M/A

N]) E M E N

S.

C a

M M A N

D ERA'

L "

R a o

TE ;

(Mari»e)

e'ell

donner la route,

&

preferire eelle que doivem tenir

les váilTeaux.

"

Daos une armée navale c'ell 1'3miral quí

commande

la mme qu'il faut faire; daos une efeadre e'efl le eom–

mandant ; d3ns un vailTeau de guerre c' ell le capitai–

ne; dans un vailTeau marchaud e'ell le pilore.

(Z)

. COMMlANDERIE,

f.

F.

( H ifl. mod.)

c(pece

de bé'né6 ce defl iné pOÚT récompenfer les ferv ices de

quelque membre d' un ordre militaire.

I/oyea

CHE

V

A-

L J E R.

11

Y

a

des

"o",manderi"

regulieres obtenues par l'an–

denneté

&

par le mérite; il

Y

en a d'autres de graee

aecC!lrdées par la volonté du grand-ma'tre .

l/ay.

C o

M–

M A N ]) E R 1 E,

('},!Yí(pr.)

11 en a .uffi pour les religieux des ordres de

S.

Ber- ,

nard

&

<le

S.

Antoine . Les [Oís de Franee out cOn–

verti plufteurs hÓpitaux de lépreux en

comma"d"i..

de

I'ordre de

S.

La",are .

I/oy.

LE'PREo }! ,

S.

LAZA–

RE.

Je ne cS'mpare point les

commanderief

avee les prieu–

rés, paree que ces derrniers fe peuverh réligner , nu lTIoins

qUl, ce n.e foienr des prieurés de oornll13tion royale;

JD3is de quélque 'narure que foit une

comman4cr;~,

elle

ne (auroi t élre réfignée. Ce font dOlle des bie)ls affe–

élés pour l'entretien du ehevalier

&

pour . le ferviee de

l'ordre,

11 Y

a des

commanderiet

dans l' ordre de Malte

de

différentes eCpeces; les unes pour les cheval i.. s, 1

es

au–

tres pour les eh.pelains , · d'amres enfin pour les freres

ferv3Ds

~

L e nom de

commm¡aeur

donné

a

ceux qui porré–

dent les bénétiees appellés

commanderies,

répood aflb.

bien au nom' de

pr",pojit1lf,

dooné

i\

ceuX 'luí 3voÍent

íofpeaion (ur les moines des lieux éla1gnés du mona–

llere princi

1,

&

dont l' adrpiniC!ration étoit appcllée

obeditntia,

parce qu' elles dépenaoient entieremet\t de

l'abbé qui 'eur avoit donné la commiffiotl . Les

<um–

ma/1deries

limpies de M ahe Com de meme plutÓt des

fermes de l' ordte que des béo'1'6 ees . Ils paye'lt une

.rente ou tribut appellé

refponjio/1

,

aU tréCor ebmmun de

I'ordre . D ans l' rdre du

S.

ECprir , les prélats qui en

font revetoS ronr nomrnés

commandeflrs de I'ordre du .

Bfprit,

&

les gr3nds officiers' fOil! 1¡ ualillés de

comman–

dnlrs deI

ordr~s dl~

R bi,

comme les

chev!lHrrs

fonr

nom–

rnés

fi mplement

ch~'lJ(lliers

des ordrn dI/

ROl :

m:1is ce

ti~re

de

command",,'

D'

emporte avec foi nul bé!1étiee.

Beori

1I

1.

avoit delTein d'affigner un titre de énélid ou

commander;e

3

chaque chevalier; m3is les 3Waires dont

il fut aceablé apres I';nflitution de cet ortlre,

&

Ca mOr[

fa tale arrivée en 1589 ," empecherem - la réu ffi te de ce

celTein. Par provifion

il

affeaa une foOlme peur chaque

chevalier 'PU commandeur,

&

aujourd'hui· l'on taxc auffi

;l

quelque (omme la pli'l'art des eharges du royaume

pour le meme fujet,

&

ces fommes parrieulieres le por–

tem ehet les tréforiers du mar¡:: d'or, qui fom les to n–

aion~

des tréCoriers pour les ordres du Roi .

1I

n'

en

eH

pas de méme d3ns les orares milítaire$ en Efpagne ,

0\1 les commandeurs JoiiilTent réellemenr d'ull revenu

I'lus ou m oins fort , atraché aUI

commanderÍ<s

dom le

R oí en qualité de

. grand-mai~re

les a gratifiés.

L es

commandertes

des trOlS' ordres

d'

ECpagne font

des conquetes que les ehevaliers de ces ordres ont fai–

tes fur Jes iotide les,

&

ees

c"",manderies

font difteren–

tes Celon Ja nalUre

&

la valeur du terrein qui fur eon–

quis par ces chev.licrs.

( G)

(a)

C O

M

,r

N

D E

R 1

E,

('}ttrifpmde1t(e)

dans I'origine

n'étoit qu' une limpie adminillration des revenus d' un

énétice que I'on donnoit en

commeltde

ou dépÓt .

PréCentement

il

y en a de deux foftes; les unes,

qu'on appelle

régttlieref;

d'aotres, qu'on appe!(e

flcu–

lieres.

L es

commanderief

régulieres Com celles qui font

érablies dans certains ordres religieus en faveur, pour

etre conférées

a

des religieux du

m~me

ordrc. 11

Y

en

a

daos l'ordre régulier

&

hofpiraJier du

S.

Efprit de

Monr-