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COM
&
de la chofe eornmandée , comme dans eelle-cí.,
'Voi–
el
.lef commandemmf de J)ieu
;
&
du droit de
com–
Jl)aoder
&
de fe faire obéir, comme dans ceUe-ci,
I~
rQ; Ilti a conftl le cOmme"dement de fet armlu. I/oyez,
¡¡U3nt aceite derniete acception,
J'artíele
C o
M M
A
N–
D .~
NT .
e
o
M M A N D E M E N
T,
en termc de
For~ific(leion ,
e'eC! une éminence ou une élevation de terre qui
a
la
vue fur .quelque polle ou fur quelque place forte.
On diC!ingue trois fones de
command~mel1f :
10 le
f omman¡iement
de front; c'ell une hauteur oppofée a la
face du polle, qu'elle bat par le front,
voy.
F
R
o
N T :
2 0 le
comma1}dp>I1m"
de tevers, qui peut battre un
poC!e ou une place par-deniere; 3
P
le
comma"dement
d'enti lad
e ,
ou le
commandemmt
de courtine; c'ell uue
hauteur qui peut battre d'un feul eoup tóute 13 longueur
d'une ligne droite.
Poyez
E
N F
1
L A
DE.
Le
commllnd
e
me1lt
ell ftmple lorfque la hauteur qui
eommande ell élevée de
9
piés plus que le terrain com–
m andé.
II
ell doubJe 10rfqu'el1.e ell élevée de dix-huit
piés; triple quand eae l'eC! de 27 ,
&
ain ft de Cuite en
pren3m toiljours 9 piés pour UD
commandement.
C omme les
co>nmandemen¡
dans les environs des pla–
ces, pourroient fervir trcs-avaotegeuCeplem
11
l'en'V!mi
pour en foudroyer les ouvrages; on unit autant qu'il eC!
poffi ble le terrein autour des places
a
la dillance de 1000
ou 1200 ¡oífes, qu'on peut confidercr comlne
la
portée
ordinaire du canon . On ne fouffre dans cet eCpace ni
arbres, Di hau¡eurs , ni -Ghemins creux 0\1 'l'ennemi puif–
[e fe aaoher; 10rCqu'il s'en trouve on les fait combler .
, On
~re.
les hauteurs , ftnon on s'en falfil par
~elque
ouvrage ou quelque pieee de fortification., ou bien 1'00
c ou.vre les endroi¡s commandés par de traverfes .
Voy.
TR AvERs Es .
( Q)
,
e
o
M M
A
N
o
E
M E N T ,
(Jttrífpmdence)
ftgni6 e en
gépéral une injonélioo faite
a
qucl'ju'un de Ja pa,r du
roj ou de la jullice ,
•
Ar"ét
én
commanllement,
en
un
ar:r~[
du coofeil d'eo–
/laur,
<¡~i
eJl fisné en
eO':'»JandemeÍtt
par un fecré'raire
d'é¡at .
.
JI
y
a
aum d', utres dépeehes que les fecrétaires d'é-
. tat ftgnent en
comma"dement,
relles que les lemes pa–
tentes portam reglemerit général , les lemes de cacher ,
les brevets
&
dons du R oi ,
&
les provílions; les prin–
ces ont des
f ecritaircJ del
&ommandcmens,
dont les
fonélions fom (le c<fntre - ligner
&
de feell er
leu~~
or–
donoaneos, ¡nandemens, commi, IDns ., prov¡ftons d'of–
nees
&
de béoéfiees ,
e
o
M M
A
N
o
E M
E
1<
T ,
en ter"'e de P ral;'!
le,
ell
un aéle extrajudiciaire fait par un huiffier 'ou Cergent,
en vertl¡ d'un jugement ou d'uoe obligadon en forme
ex éeutolre, par lequel eet officier interpene quelqu' un
de faire, donner ou
pay.erquelgue
enoCe.
L e
com–
mandement
differe d' une
1
limpIe fommatian en ce que
celie-ci peut
~tre
faite fans titre exéeutoire,
&
m~me
fans
~itre ;
au lieu que le
commandement
oe peur
erre
fait qu'en verlu d'un titre paré, dont I' huiffier doit
~lre porteur . Quolque ce
commty1dement
fe faITe
,¡
la
requete d'une partie, il eC! tOíljours dit que
e'
eC!
de
p ar
le R oi
&
jtJ/lice ,
yarce qu'il n'y
a
'lue le Roi
&
la
jufliee au nom deCquels 00 puilTe u er de eoDtminte.
Toure exécution que I'on veut fai re fur la perConne
ou Cur les bietls d'un débiteu[ doit etre préct"dee d'un
~o>l1mandement
de payel',
a
peioe de nullité;
iI
fnut ..,
q u'il y ait du, moins un jour d'intervalle entre le
com–
mandement
&
la CaiGe, ou l'emprifonnemem.
D ans l'uC3ge eommun un fimple
commandonent,
non
fuivi d' affignation, fnterrompt 1 preCcription pendant
30 ans, parce que ce n'ell qu'
ú
aéle e" trajudici3ire
qui ne tombe pofnt en 'péremption ; 1nais au parlemem
de Bordeaux le
cdmmandement
eC! Cujet
~
la péremption
de meme que les aurre5 Jl.rocédures, c'eC! pourquoi on
le renouvelJe ¡OUS leS trois nns,
&
iI
n'interrompt point
la preCcription tre¡ueoaire , Lapeyrere,
letl. P .
'b.
87.
C 'eC! auffi IIne juriCprudence partícuJiere
¡¡
ce parle–
m ent, qu' un ftmple
com/11an¡lement
fait eourir les in–
térers , au líeu qu ailleurs il faut une demande judiciai–
re.
I/.yez
Bretonnier
en Jon , emeil de ,!1Ieft;ont,
'nu
mot
intérét.
b lratif commandement
,
ell ceJui qui a t'té préce–
dé d'un autre
commandcme"t;
c'efi ordinairement eeluí
qui précede imrnédiatement la faifie-exécutÍon, Caifte–
réelle ou empriConnement: on fait néanrnoins quelque–
fois plufieurs irératifs
fomm"ndemen f,
mais deux
com–
mandemem
fuffiCent pour en venir aux contraintes; ta–
voir, le premler qui doit pr¿eeder de 24 henres,
&
!'itératif
commandement
qui fe fait lors
de~
contraintes ,
COM
C oinmandemen, recordé ,
ell eelui pOllr lequel I'huif–
fler ou Cergent ell
3fl.i
(lé de dellx records ou témoins
qui fognenr avec lui le
eommandemml.
Celle formalité
qui s'obfervoit au trefois dans touS les exploits,
a
été
abrogée par l'ordenn.nce de 1667; mais elle a été con–
fervée pnur certains exploits, du nombre deCquels fom
les
commandemms
qui précedent une r:,ifie-réelle.
1/0J.
la dé,laration dtt
21
Marf
1671,
&
I'alle de noto"e–
té du chátete:, d"
23
M ai
1699.
( /1)
COMM ANDE R ,
( G ramm.)
v.•él. qui
a
pI
u–
fteurs acceptions ditleremes , <ju'on peur voir
"tlX
flrti–
.eles-
C
a
M
M/A
N]) E M E N
S.
C a
M M A N
D ERA'
L "
R a o
TE ;
(Mari»e)
e'ell
donner la route,
&
preferire eelle que doivem tenir
les váilTeaux.
"
Daos une armée navale c'ell 1'3miral quí
commande
la mme qu'il faut faire; daos une efeadre e'efl le eom–
mandant ; d3ns un vailTeau de guerre c' ell le capitai–
ne; dans un vailTeau marchaud e'ell le pilore.
(Z)
. COMMlANDERIE,
f.
F.
( H ifl. mod.)
c(pece
de bé'né6 ce defl iné pOÚT récompenfer les ferv ices de
quelque membre d' un ordre militaire.
I/oyea
CHE
V
A-
L J E R.
•
11
Y
a
des
"o",manderi"
regulieres obtenues par l'an–
denneté
&
par le mérite; il
Y
en a d'autres de graee
aecC!lrdées par la volonté du grand-ma'tre .
l/ay.
C o
M–
M A N ]) E R 1 E,
('},!Yí(pr.)
11 en a .uffi pour les religieux des ordres de
S.
Ber- ,
nard
&
<le
S.
Antoine . Les [Oís de Franee out cOn–
verti plufteurs hÓpitaux de lépreux en
comma"d"i..
de
I'ordre de
S.
La",are .
I/oy.
LE'PREo }! ,
S.
LAZA–
RE.
Je ne cS'mpare point les
commanderief
avee les prieu–
rés, paree que ces derrniers fe peuverh réligner , nu lTIoins
qUl, ce n.e foienr des prieurés de oornll13tion royale;
JD3is de quélque 'narure que foit une
comman4cr;~,
elle
ne (auroi t élre réfignée. Ce font dOlle des bie)ls affe–
élés pour l'entretien du ehevalier
&
pour . le ferviee de
l'ordre,
11 Y
a des
commanderiet
dans l' ordre de Malte
de
différentes eCpeces; les unes pour les cheval i.. s, 1
es
au–
tres pour les eh.pelains , · d'amres enfin pour les freres
ferv3Ds
~
L e nom de
commm¡aeur
donné
a
ceux qui porré–
dent les bénétiees appellés
commanderies,
répood aflb.
bien au nom' de
pr",pojit1lf,
dooné
i\
ceuX 'luí 3voÍent
íofpeaion (ur les moines des lieux éla1gnés du mona–
llere princi
1,
&
dont l' adrpiniC!ration étoit appcllée
obeditntia,
parce qu' elles dépenaoient entieremet\t de
l'abbé qui 'eur avoit donné la commiffiotl . Les
<um–
ma/1deries
limpies de M ahe Com de meme plutÓt des
fermes de l' ordte que des béo'1'6 ees . Ils paye'lt une
.rente ou tribut appellé
refponjio/1
,
aU tréCor ebmmun de
I'ordre . D ans l' rdre du
S.
ECprir , les prélats qui en
font revetoS ronr nomrnés
commandeflrs de I'ordre du .
Bfprit,
&
les gr3nds officiers' fOil! 1¡ ualillés de
comman–
dnlrs deI
ordr~s dl~
R bi,
comme les
chev!lHrrs
fonr
nom–
rnés
fi mplement
ch~'lJ(lliers
des ordrn dI/
ROl :
m:1is ce
ti~re
de
command",,'
D'
emporte avec foi nul bé!1étiee.
Beori
1I
1.
avoit delTein d'affigner un titre de énélid ou
commander;e
3
chaque chevalier; m3is les 3Waires dont
il fut aceablé apres I';nflitution de cet ortlre,
&
Ca mOr[
fa tale arrivée en 1589 ," empecherem - la réu ffi te de ce
celTein. Par provifion
il
affeaa une foOlme peur chaque
chevalier 'PU commandeur,
&
aujourd'hui· l'on taxc auffi
;l
quelque (omme la pli'l'art des eharges du royaume
pour le meme fujet,
&
ces fommes parrieulieres le por–
tem ehet les tréforiers du mar¡:: d'or, qui fom les to n–
aion~
des tréCoriers pour les ordres du Roi .
1I
n'
en
eH
pas de méme d3ns les orares milítaire$ en Efpagne ,
0\1 les commandeurs JoiiilTent réellemenr d'ull revenu
I'lus ou m oins fort , atraché aUI
commanderÍ<s
dom le
R oí en qualité de
. grand-mai~re
les a gratifiés.
L es
commandertes
des trOlS' ordres
d'
ECpagne font
des conquetes que les ehevaliers de ces ordres ont fai–
tes fur Jes iotide les,
&
ees
c"",manderies
font difteren–
tes Celon Ja nalUre
&
la valeur du terrein qui fur eon–
quis par ces chev.licrs.
( G)
(a)
C O
M
,r
N
D E
R 1
E,
('}ttrifpmde1t(e)
dans I'origine
n'étoit qu' une limpie adminillration des revenus d' un
énétice que I'on donnoit en
commeltde
ou dépÓt .
PréCentement
il
y en a de deux foftes; les unes,
qu'on appelle
régttlieref;
d'aotres, qu'on appe!(e
flcu–
lieres.
L es
commanderief
régulieres Com celles qui font
érablies dans certains ordres religieus en faveur, pour
etre conférées
a
des religieux du
m~me
ordrc. 11
Y
en
a
daos l'ordre régulier
&
hofpiraJier du
S.
Efprit de
Monr-