COM
ce,
&
de cambien elle étoit de points;
&
ainli des .u–
Ires cemuries; qnand il y a"oit égaHté de voix pour
&
COlme,
&
que par conféquem la différence éroit nulle
on n':mnonc;oit poiO[ cene 'centuric ; on la paffoit
f.1n~
m ot dire, excepté dans les affaires capitales ou qualld
iJ
s'agilloit d'emploi; alors on faifoir tirer
~u
fon les
candid.ts. Pour le confular, il falloir a"oir non-feulc–
mem l',"amage des f"trrages fu r
Ces
compétiteurs mais
réunir plus de la moitié des Cuffrages de
chaqu~
cell–
rurie. Quand I'éleaion ¿toir " . lable, oelui qui tenoir
les
,(¡micc~
diroit :
quad mihi, mngiflratJ!if{ltc meo , po–
pulo, /,I//"9t1c R omante belte '!tquc fe /iciter eveniat
1
L . Mnra!nam
c01iflllem
renllntlO.
Ceb fait les
comí.
' &ts
fe fépa roient; on accompas noit I'élu
jufq~e
che7. lui
avec des acclamations,
&
I'on rendoit les memos bon–
'neurs
á
celui qui Con oit de charge.
CO~lCes c.lIrllla~re!;
le peu"le y étoit dillribué par
eemunes; on y éllfolt les con luls . {..es premiers Ce rin–
rem en ',+f par Sp. Lucretius, imerrex pour lors, &
ony nOmma conCu ls M. Jun. Brutos
&
Tarquinius Col–
-lnlll1US.
On
crea
fauvent
un
interrex
pOllr
prélider
a
ces
comica ,
quand I'éleétion des conCu ls ne
Ce
pouvoit faire
au tems marqué . L'itúerrex Cous I(quel l'éleaion des
confuls fe
commen~oit,
n'cn voyoit pas c rdinairement
la conclufion, Con regne n'étant que de cioq jours. On
en créolt un fecond . C e fut dans la Cuite ;\ uo exeon–
fuI
11.
tenir les
comice! conji'¡ai,.es.
Au défau t d'excon–
fuI, on faiCoit un diétateur . lis fe tenoient
a
la fio du
mois de Juillet, ou au cOll1mencement d'
AO\Ir.
L orC–
'lile I;s (éances ,étaient imerrompues, I'éleétion duroit
Julqu au mOls d Oélobre. Cepcndam les caodidats au
eonCulat s'.appelloit.
cOi'Jjith
d¡/i~nés
'.
conJufes
dejignati~
~
la fonébon des dlétaleurs ne fí mlfolt qu'au premier Jan–
Vler,
&
avant qu'on
cut
fixé
le
premier Jnllvier, qu'au
co~nmencement ~e
Mars . A 10rS les cooCuls déligoés en–
trOJcnt en exerclce.
C
omice!
di"
crtriata;
alfemblées ou le peurle Óloit di–
finbué dans
Ces
treote curies,
&
ou 1'00 terminoir les
aff.1ires Celan le plus grand nombre de voix des curies.
00 en rait remonter I'origine jufque fous R omulus. On
dit qu'¡¡ la mort d'uD roi, 00
en
élifoit un 3utre par cu–
cies: c'étoit alors un
iLHerrex
qui tenoir les
c(¡mices;
daos
la Cu ite ce furem les ccnCuls, les préteurs, les diét.teurs,
les
llHerrcK ,
les fouvt::rains pontifcs , auxqucls ccpendant
les
hluoriens
n'auribuent .pas ce droit
ullnnimement .
On
délibéra dans 'ces
comicer
des lois & des aft'ires capi–
tales des citoyens; 00 y procéda
a
I'éleétion des pre–
m iers magHlrats, juCqu'á ce que Servius Tullius inl1itua
les
comlces
dits
centuriata,
&
Y transfér3. les
affaires
les
plus importantes. L es augures
y
éloient appellés, paree
qu'i1s ne fe teooieO( jamais fans les avoir confultés. On
y
décidoit de ce qui concerne le eommandcment des ar–
mées, les forces des armées , des légions qu'on aceor–
deroit auX conCuls, du !(ouvernement des provinces, &
aGtres artaires relatives
a
la police
&
a
la guerre.
C'é–
toit eoeore dans ces alfemblées que fe f.iCoiem les a–
doptions, les tellamens , I'éleétion des
fiamines,
&c. el–
les n'étaiem compoCées que des habitans de R ome , par–
ee qu'il n'y avoit qu'eux qui fulfen t diviCés cn curies;
le marohé Romaio en étoit le lieu. On
y
éloit convo–
qué par des crieurs. Celui qni y préndoit , propoCoit
l'aftáire; puis
il
aJolltoit:
ji
j tn.
vobiJ v idettlr, quirites,
dijieditc in c"rias
&
ji1fragi1lm inite
; chacun Ce ran–
geoit dans Ca curie; on tiroi! au Con le rang des cu–
ries; elles donnoient leurs Cuffrages, qu'on ne prcnoit que
juCqu'a ce qu'il y eut fd7.e euries d'un meme avis. L es
délibéralÍons étoieot précédées par dcs aur ures,
&
elles
n'avoient lieu qu'en cas qu'il ne s'opposa t rien de Icur
pan . L orCqu'on eut infiitué les
comica
dits
trib"tia,
les
droits des
comices
di"
c1triata
fe rédnifiren t
a
Ii
peu de
ehoCc, que les trente Iiéteurs des curies s'alfemblerem
feu ls
&
déciderem des atf.1ires pour IcCquelles on
l
voit
~uparavant
convoqué les curies. Au reO
e
i1s ne Ce lin–
IeOt j3mais qu'aux jours comitbux, fans égard pour la
faifo n .
Comices
dils
pontificia:
le peuple y étoit par tribus.;
On éliloit un Couverain pomife; on tiroit le ran¡¡ des tri–
bus au Con; I'unaoimité de dix-fept triblls fuffiCoit
pou~
¡'élcétion . Ce fut un pomife
~ui
les eonvoqua,
&.
qUl
les tint jufqu'a ce que ce droit ellt été traosféré aux
conCuls par la loi D omitieooe .
.
C omiccs
dits
pnctoriA:
le peuple
y
étoit par eentune,
on
y
éliCoit les préleurs; ils étoienr tenu' par un con–
fuI . Comme il
y
avoit quelquefois jufqu'a di, prélcurs
~
nommer, & qlle le nombre des candidats étoit
gr~nd ,
les féanccs duroient fi 10ng-tenlS qu'on divifoit l'élcétlOn,
ir
qu'on différoit celle de qudques
prét~urs .
Ces
( OYI1I -
.-
COM
S6S
ttJ
fe tenoient un, dCl1x, rrois jours)
&
rarement plus
t:lrd, aprcs les
comiceJ confu/airn.
. Comiccs
di"
proconJularia
&
proprd!toria:
le peuple
y
étoit par rribus; on y éliloit les procooCuls
&
le.
propréteurs, lorrque les ca; l'ex igeoient, eomme plufieurs
gouvernemens de prov ince.
¡¡
rernplir, plufieurs gucrres
a
conduirc, une feu
I~
guerrc
OLY
un feu I gouvernement,
auquel les deux
conlul~
ou préteurs prétendoient en
me–
me tcms . Quant
11
la maniere de les teoir,
voyn
les
comi·oes
dits
centt,riata.
Comiccs
dils
'1" a:[loria;
le peuple y fu t par curies;
0"–
y
él ut les qudleurs jufqu';l ce que ce droit fut trallsfé–
r.é
:1UX
comices
par
tribus .
l is ,étoient renus p:lr
un
con–
fuI; on y procédoit par curies daos le marché R omaio,
& par tribus dans le champ de Mars.
eomicts
dits
Jacerdot1lm:
le peuple
y
étoit par tribus;
011
Y
éliCoit les prctres; le con Cul y préfi doit .
e
omicts
dirs
trib,,11itia :
ils fe tenoient par tribus; 00
y
éliCoit les tribuns militaircs . lis commellcerent en
393 ;
les uns étoienr au choi, du peuple, les autres au choix
du général ,
&
on les diOinguoit des premie" par le oom
de
tribuni rufuli .
11
oe fou t pas contondre c<s
comices
ni avec ceus ou l'on éliCoit les tribuns militaires
con–
fttlar; poteflate,
ceux-ci
éroient par
cemuries;
ni avec
ceux ou l'on créoit les u ibuns du pel1ple. Quoique le
peuple y f(\t par tribus, ils n'étoient poim tenus par
Ull
conCul , mais par un rribun .
Comices
dits
tribllta ;
afiemblées on le peuple étoie
di viCé en res trenre-cioq-tribus; i1s commencerent en
263,
dans l'affaire dc Marcius Coriolan,
&
la loi
Pllblilia
les
amorifa en
28 2.
D ans les
comi"I
pnr cenruries, tour dé–
pendoit, comme
011
a vu
1
de
la
premiere
clalfe;
dalls
ceux-ci,
:1U
cotllraire,
c'étoit le
peuple
emier
qui
déci–
doit. L es
capite-cenji
ou
proletarii,
ou ceus de
la
Ii–
xiemc c1affe, pouvoient aurant que ceUI de la premi<:–
re . On y élifoit rous les
magiOr.tscompris Cous la dé–
nominaríon de
mag iftratus tlrbani minores ordinarjj;
f.voir les édiles curules & plébéiens, les tribullS du peu–
pIe, les quefieurs, les triumvirs dils
capitales,
les triu m–
virs noélurnes , les triumvirs dits
moneta/es;
les
magi–
Orats
dits
urbani minores
extrao~'dinarii ,
ccmme
Il' S
pré–
fets des vivres , les duumvirs dits
navales,
les queOeurs
du parricide, les infpeéteurs des rues & ehemios , les
quinquevirs
mllris e"rriblt{
9.uerrficiendis ,
les u iumvirs
ou quinqucvirs dits
mtnfarti;
les magitlr:lts dirs
provin–
ciales ordillarji
1
con me
les proconful s, propréteurs ,
&
proqueltcurs; les
traginrats
dits
provinciales
extraordi~
narji ,
corome les
triurnvirs, les quinqucvirs ou
reptem–
virs
colonilC dt dltctltdlC
(lile
ngris dividlt11dis ,
quelques–
uns
des
tribuns mil ilaires qu'on appelloit par cene rai–
fOil
tribtmi comitiati,
& les pretreS des collégcs. O n
y
faifoit auffi les lois appellées
pllbifcitc!;
on y jugcoie
les ciwyens,
mais
non pour csute capitale;
ils pouvQicnt
y elre condamnés :\ l'amende ou a I'exil; on y décer–
noit le lriomphe;
0 11
Y
traitoit des pr iviléges des cilOyens,
des alliaoces, de I'exemption de la loi ,
&c.
lis étoient
tenus par les diélateurs, \es eonfuls , les tribuns militai–
res
conft'¡ari pO(e[lAte,
les préleurs,
&
les tribuns du
peuplc, avec eelle difte rence que ces derniers ne pouvoi–
em que décider des affaires ,
&
qu'il appanenoit aux pre–
miers
a
pourvoir aux dignilés., Ces a[Jemblées Ce pou–
voient fair. r.1ns le confollt,' ment du C¿nat,
&
les augu–
res
I\e
pouvoient ni les
emp~cher,
ni les retarder . On
y élifoil les magil1rRIS dans le champ de Mars; 011
Y
expédioit les autres aftaires, ou au capitale, ou dans le
marché R omain . lis, Ce tenoient les jours comitiaux ; 011
n'alfembloit que dix-Cept tribus pour l'éleétion d'un pr€–
Ire;
&
celui qui en avoit neuf pour lui, étoit nommé .
Ces
(omico
par tribus oc méritoieOl,
a
propre,?~11I
par–
ler, que le oom de
concilia plebis;
auculI parr!clen n'.y
alliiloit, n'étant p:,im formés du peuple eo entler, mals
fel11emCIIl du commull du peuple,
pleb! . Hed.
/ex.
• C O
M I
e
E,
( H i(f. anc. )
cndroit de R ome d".lIs la
viij. régiol\, al1 pié du mOIll PalnlÍn , vers le .
c~pltole ,
proche le marché R omain, ou Ce tenOlt Ordlll:llrement
les comices par curics; il n'émir , felon mute apparence ,
fermé
~ue
d'un mur percé de
d~uI
porres,
p~r un~
def–
quelles une curie Corroit, tandls que la cune Cu¡vame
emroit par I'autre Cclon I'ordre gardé dons les
ovitia
ou
f'l'ta
a1) champ de Mars..
1I
ne fut cOl1vert . qu'en
H,.
On y li t aum des portlques; .on .y éleva, des
ila~
tues ; e'émit-la qu'étoit le
pTlteal ItbQntf,
011 I aUlel ou
les magillrats prétoitlH
~ermeOl;
le
ligl1l~r
Cauvage fous
lequel la louve avolt alallé
Remu~.&
Romulus.; la gran–
de pierre noire que R omulus chOl la de fon vivan: pour
fa rombe
&(.
011
Y
punilToit les malfaiteurs; 011
Y
fouet–
toit :\ mOrt ceUI Qui a"oient corrompu des veUales ; il
fe