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COM

La nominaeron du

command

doie eere tlaite

~our

I

t

m eme prix, charges, elau!<s,

&

condieions, autremem

ce Ceroit une reyente qui

produiroic

de nouvcaux droits

feigneuriaux .

11

fau e aum que lors de la nominaeion les chofos

foicnt cotieres , c'cfl-a-dire que

l'acquércur

n'aic

pas fajt

. éte de propriéeaire en

Con

nom, par exemple, qu'il ne

1e Coie pos faie recevoir en foi

&

hommage,

&

payé les

droies .

.

Si le

command

ou ami nommcí n'ayane pos dooné de

pouvoir pour acquérir , rduCoie d'accopeer I'acquiútlon,

le

prclnier

acquéreur

demeureroic

propriétaire ,

f.1ns

que

pour cela

iI

[Oe dtl doubles droies.

Vo)'a:. l. tr. des jieIs

J.

Guyot,

tome

l/l.

ch. jt'.

id'.

3.

&

la prati,!/u

du terriers de

M .

de Freminville,

tome l. p. 290.

(A )

C

O

M~'

A N D S,

(grands , hallts,

011

petits) J"rifpr.

fone les illJonétions ou commandemens que les fccré–

taires

&

Cer!:eas fo;;, de I'ordonnance de ju(lice

&

par

fOil mandemem , pour faire délivrer la pOaemOD.

11

en e(l parJ<i au (lyle de L iége ,

&

6 11

la coQtume de

N amur

artie .

16.

&

dans les cOllcumes de fiefs de ce

comeé .

(A)

COMMANDANT,

r.

m.

( Hifl . '1'od.

&

Art

m ilit . )

Ce nom pris en général (jgnioe

un offieitr mi.

Jitaire

qui a autoricé fut une

nrln4'e ,

un

corps

de trou·

pes ,

&

eam Cur les officiers que fur les Coldaes.

En le re(lreigoam

uo fens plus pareiculier, il (jgni–

tic daos les traupes de Fmllce

IfH

oJ/ieier 'fui

commll'J–

.le en chef

fl

tout un batai"o".

Chaque bae.illon a un

eomt1~at:dant,

qui

en

ordinairement

le

plus

ancien

c:1pi–

taine ou le capieaine des grenadiers de ce meme boeail–

Jon. (

Q. )

C O

IVJ

M A N D A

TAl

R E

ore

C O M M

E

N–

D

i\

T A l RE, Cub(l. maCc. Celte derlliere oreogmphe

c(l phlS ordinaire. On 'appelle de ce- nom

en

J

ttrifpru,

.tm«

un ecelc!liallique Céculier qui c(l pourva par le

pape

a

tiere de con)mende d'U\1 bénéfice régulier , tel

qu 'on

:lbb:lye

00

un

prieuré ,

:lvec le

droit de prot1 ter

des fruie du béné6ce eam qu'il en fem polTelTeur. L a

q ll.lité de

eommendataire

e(l oppoCée

a

celle de

titu–

/aire.

Le bé ,éficier eituJ.ire e(l celui qui e(l pourvQ

en

tirre

du

bénéficc; le

commendnta;rc

cn

celui qui

en

en

pour\'u en commcndc feu lemene .

11 Y

a des .bbés

&

des prieurs

commendtltllirtl.

t\

1

'égard des éveclles

&

cures , on ne peue pas les conférer en commende.

L e concile d'

Ai~

eenu en t 58f, veue que les bénéfi–

c iers

commnldtlttlireJ

tiennent

un milicu

enrre la vie des

r éguliers

&

celle des eCclé(ja(liques Céculiers, eam dans

Jc ur vetemcn t que daos Icur ..oourriture

&

Icurs Ineu–

bies: iJ veue qu'i1s poreem la confure plus grande que

les féculiers; qu'ils faITene an emion que I'admini(lraeion

des bieus des mona(lcres ne leur a pas éeé confiée pou r

v ivre dans le luxe, dans la prodigalieé, ni pour enrichir

l curs familles; mais pour en

faite

un

picl1x

ur.1ge ,

co n, –

m e d'un bien dotlt ils n'one pas la propri¿eé ,

&

done

ils doivene relldre compee

iI

D ieu.

Biblioth. callon.

au

moe

abbi.

L es abbés

commendataires

fom con (jdérés dans I'E–

¡¡Jire comme cOn(lieués en dignieé,

&

comme de vcais

prélaes; ils prennem polTeffion <le leurs égltfes abbaeia–

les,

b3ifeu~t

¡'au tel, louchent les

Iiv res

&

ornemcns ,

prenncllt .'

éan.ce

au chreur en leur prem iere place; ils

peuvem

~ere

Juges d¿légués,

&

one Céance dnns Jes con–

ciles

&

autres 3(Jeml¡lées. D ans les abba

es

qui om–

I;rritoire

.&

ju:.

i.Cd

,iétion, il> eKercem la juriCdi8ion Cpi–

fltuelle: .Is Jou.,lene des mémes honneurs que les ab.

lIés eitulaires, excepeé qu'i1s ne poreem poine la croix

petlorale. l Is une cang au·de(fus de eous les prélaes in–

férieurs, m eme titul.ires;

&

10rCqu'ils décedcm , leur

églife en dite

,'acant•.

Suivan e la dirpohlion de plu(jeors conciles depuis le

concile de Treme , les .bbé

comm<ndatairu

Com te–

nus de fe fuire promouvoir

i

I'ordre de prctrife dans

J'an de leurs pro\'i(jons, faute dequoi au boue de deul

:lOS

Ieues bén¿tices fom d¿elarés vacans

&

impéeraoles.

Mais plulieurs obtiennem ere cour de Rome des diCpen–

fes

d. non promo."ndo ;

ces difpenCe< nc Con! que pour

u n eems, mais elles Ce réieerem plu(jeurs foi .

L es

abbés

eommmdatairu ,

quand

m~me

ils feroien e

cardinau" n'om poine le droie de vi(jee ni de corre–

a ion fur les religieux de leur abbaye: ils peuvene néan–

m oios di,rpoCer dcs places monachales dans les mOlla–

a",.s

qUl ne Com pos en conarégaeion ,

:i

moins que les

religieux ne Ju(litiem d'un of;ge

&

pollemon contraire;

&

dans les mona(leros meme on le< abbés

comma.da–

IRircJ

one céd¿

'UI

religieux le droir de Dornmer aOI

COM

pla~es

" onachales , ils peuvene obliger les

Cup~rieurs

d'y

metere un cc"ain no mbre de religicux. l is peuvem aum

nommer aux bénéfices dépendan> de leur abbaye,

&

3UX

offices de ju(lice, pouevu que la Jullice Coir dans

leur lor .

11

faue appliquer toue ce qu i viene d'eere die des ab-

bés

aux

prieurs

commendatf1ircr ,

qui foot ('oJets nux

m €mes regles ,

&

joüi(fene des memes droits emane qu' ./

ils peuvene appartenir • la qua lit" de prieur .

Les religieu x om leur menre conventuelle féparée de

celle

oc I'abb¿

00

pricur

commendata;re:

fi

leur

part

conli(le en une pen(jon, i1s

10 m

eottJours res;íls ;\ de–

mandcr

un parcage en l1aturc.

Les

comm~n{/lltn¡rCJ

nc

pcuvent,

en raveur

des

reli–

gieux, diminucr les droies de leur béné6ce, au préjudi–

ce

de leurs

fucce(feurs.

f/o)'~:¿ I~

t rnitl dn

mat;~r~J

b¡,'¡¡' de

Fue e,

li'/J. l . ch. des abb.

&

li'/J.

n .

&

ch.

ij, de la di"ir des binó¡'

&

le tr. d. I'abbi commen–

dato

/Y'r de Bois·franc.

(A )

C

O

M M

A N

D E

011

C O M M

E N

DE,

(Mat.

h¡,,¡jie .

)

(jgllifie

garde-dlpót. DOII""

'In

blnljiu eM

commmd"

c'e(l donner en garde

11

un C¿culier un bé–

nétice réguJier, lequel ne peue

~ere

conféré en eiere qu':\

un

r¿gulicr, fu ivant

13

regle

f~Cttlaria J~cfllnribIU, r~g1t­

I(lria

"~I¡/m'ib""

qui étoie la diCcipline obCervée dans les

premier' (jeeles de l'EgliCe.

Quelques-u ns rapportene l'éeablilTemem des

eommen–

des

Ur nins

11.

d'aucres

iI

C lemenc

V.

d'aucres en–

COre

a

L éOL!

IV.

mais l' uCage en parole encore plus an- ,

cien .

En offee on voie que des le

rems

du eroi(jeme conci–

le d'Orlé"ns , eenu Cous Childebere en 538, les éveques

dOlwoiene

a

des clercs Céculicrs Jes mona(leres qui

é–

coienc dans leues diocefes , de méme qu' i1s Ieur don–

noi<ne d.s c;pres

&

des chapelles ,

&

que l'éveque avoie

le

pouvoir

de conrervtr

!lU

clerc qu'il avoit mis

:i

l:l

l~te

d'un

m Ol1atlere,

la part qu'iI n'avoit daos les

re–

venus de l'églife féculiere

11

laquel)e

iI

"toie ateaché,

ou de l'obliger

:l

fe contenter de ce qu'il pourroie a–

voir du mona(lere.

S . Grégoire le graod qui fiégeoie fur la fin du (jxie–

me ueele , admetroie qu'i1

y

a

des cas ou la charieé ,

qui e(l .u-dcITUS des regles, aueoriCe l'u Cage de donner

des mona(leres en

eommmde

d

des clercs féculicrs : Pau–

lin éveSquc de T our en Sicile

l

s·étant

retiré en S icile,

ce Caine pontifc lui dOllna

lo

condujee d'un mona(lere,

c omn\c le

defiroir

I'¿vcque du lieu .

Du eems de Cloeaire , S. L ego r éeam archidiacre de

Poitiers , eu e par J'ordre de fon éveque I'admini(lraeion

de I'abbayc

de

S, M aixenc , qu'i1 gouverna pendant

fix

3ns.

On voie par-ll que le pape n'écoie pas le Ceul qui con–

~

ra, des bénéfices réguliers en

eommmdc,

que les

é–

vé'4uCS en

con{eroient

:mffi

fous le

l1u! me

liHe .

l.es

prince donneretlt meme les abbayes ;\ des Ia"!cs :

C harle Martel maire du palais fue le premier qui di–

'i>ol"

ainfi des .bbayes, de meme que des dixmes, en

fa "eur des prinee,

&

feij¡neurs , pour les récompenfer

de

lo

dépenCe qo'ils avo,ene fai ee dans

la

gucere contre

les Sarralins. C'c(l de-la que vinrene les noms

d'ab·

btlteJ

MillteI

,

ou

abhi-comiteJ:

ceux-ci établicroient un

d,.oyeo ou prieur l'0ur gouverner des moines. Ces eCpe–

ces de

(o)nm~nde.s

la"iques conrinuerent faus les

roís ,

Jeues entans,

&

Coos leurs CuccelTeors, joCqu'. Hugues

Capee, qui rélablie les éléétions dans les égliCes

&

mona(leres ,

&

re(lilua autata qu'il fue poffible les reve–

IIUS

qui avoiene éeé pris por les deeniers rois de la race

Carlovingienlle.

Pour ce qui e(l des

eommen,)"

ecc1é(ja(liques, elles

n'one Jamais "té praeiquées parmi nous pour les évechés

ni pOllr Jes cures , mais rculemem pour le, 3bbayes

&

les priellré. , eont fimples qoe conven(uels.

L e

com",mdes

ccel élialliqtres ne forene imroduiees

que pour I'urilit¿ de l'EgliCe , c'e(l pourquoi le comme_D–

d3t3ire n':1\'oit pas la

Joüi(faoce,

rnais reu1cmc:nt 1'3dmi–

nirlr3tiun des fruits: d'abord la

comnundr

ne duroie qoe

jufqu"

In

provilion; 'ofoite 00 la donna pour un ecms

limit", qudquefois a(fez long. L e pape d¿fcndit aUI é·

vcqllcs de donner un bénCtice en

commmde

poor plus

de

lix

mo's: mais la loi ne fue poine pour le législareur;

I ,papes onnoient en

eommelld.

JoCqu'a ce que le com–

mendaea:re cúe acquis les qualités nécelTaires . En6n en

13fo le< papes, fans permeUre aux évéques de donoer

ell

,."""",d.

poor plus <le

"x

mois, en donoerenc

vie.

Di[cip. d.

Fropaolo

D.

J

48.

T~nt

q.,e les papes

&

'les évc:ques en conférane des

¿nénces

réguliers en

cQmmtnd~,

DtOnt

ea en "'í'te que le

" ien