COM
pricc des Joiieurs
1
ql1i
nJoúcctlt
des
conoidol1
3U
jeu,
en
rEtr:1.achcnt, ou
les
altcrcnt.
C O IV! E T E' , aJI .
terme de 8/flfo,,:
on dit
face co–
meele,
pour dirc qu'elle a un
rayon ondoyant ,
rel que
eelui de la comete caudée. Les
pa/s cometb
different
des fiamboyans, en ce: que les
cometEs
fom
m OUV:lns
dll chef,
&
les Rambayans de la poi",e en haut.
(f/)
.. C O
M E U S ,
(Mvtb . )
Cumom d'Apollon (ous le- .
q ue!
iI
étoit adoré, eleucie , d'o,}
6
ltatue fut por–
tée
ii
R ome ,
&
placé. d.\Ils le temple d' ApoUon-Pa–
bti n . On dit que les C,)ldats qui prirem Seleucie s'é–
t.m mis :. chercber dans le temple d' Apollon
C ome
liS
des thréCors qu'ils y CuppoCoien[ cachés,
iI
Corrit par u–
ne onvcrture qu'ils avoient f.'\irc, une v:lpeu r empoifon–
oée qui répandi[ la pene depuis cene vill e juCquo Cur
les bords du Rhin; c'cfl-a-dire que ce pillage & cene
pelle ( li elle efl vraie) arriveren[ en meme tcms ,
&
que le peuple touJours Cupernitieux
&
roiConnan[
á
Ca
maniere ordi naire
1
regnrda I'un de ces év enemeos com–
m e la cauCe de I'autre.
Apol/on-C omms ,
c'efl - a - dire
Apol/on
.;
he/fe cbeve–
/lIre:
l'idéc poétique de dooner
11
Apollon une belle
ehevelure blonde , viem Celon tOute apparellce, de la
maniere éparfe dont on voit Ces rayons 10rCqu'ils tom–
bent obliguemem Cur une foret épai(fe,
&
qu'ils paOent
entre les f<uilles des arhres comme de lo ngs tilots lu–
m :neux
&
blonds. L es N aucratic ns e¿lébroient
f.,
f¿te
en
hao;[ blanc.
*
C O
M
I
e
E
S,
C.
m. pI.
( H ifl.
flI1C.
)
c'efl aino
qu'on appelloit les aiTemblées du peuple R
om.in, qui
avoiem I'0ur objet les aftáircs de l' état ,
comlt ;".
EI–
le3 é!Oiem convoquées
&
dirigées ou par un des deux
confuls , ou
da
liS
la vacance du conCulat, par l' inter–
rex, par un prétcur, un
difraccur,
un rribun du
peu–
pie, un fouverain pomife, ce qui n'étoit pas ordinaire,
un dé.:emvir, ou un édile.
Les
comÍ&cs
fe renaiene ou
pOllr
t'éleélion d'un m::t–
giClrar, ou pour quelquc innovatian daos les loís, ou
pour une réColution de guerre, l'addiaion d'un gouver–
nement, la dépofi lion d'un général , le jugement d' un
ci!Oyen. On s'a(fcmbloi[ o u_ dans le champ de i\1ars,
Ol1
dans le marché, ou
!lU
capitolc. L es citoyens ha–
bitans de R ome
&
les étrangcrs y émien[ indi!linéle–
ln":llt
admis:
iI
n'y :\\'oir poine
de
comic~J
les
jours
de
fClt:S ,
les jours de foires, ni les jours malheureux . 011
ne comptoit daos
I'nllnéc::
que 184 jours de
comices.
lis
éroit:nr rernís quand i1 tonnoit ou
faifait
mauvais tems ;
lorrque les augures ne pouvoicnt ou commencer
OU COI1-"
tio uer leurs obCervations. La liherté des aaemblées Ro–
m aines fut trés-genée Cous Jules
CéC",
moins Cous Au–
gufle, plus ou moins dans la Cuite, Celon le earnaere
des empereurs.
L a dillinaion des
(OWI;Ces
Cuivit la diflribution du peu–
pie R omain . L e peuple Romain étoi[ diviré en cen–
turies,
en
curics,
&
en
tribus:
JI
y
eut done
1
fur-tour
dans les commencemens
1
les
ccmices
appellés
comitin.
tributa ,
les
curiara,
&
les
ccntu1'iaea.
l is
prirt:lH
au (Ji
des noms ditte rens, ruivant les mngitlralures ausquelles
il falloit pourvoir;
&
iI
Y
eu t les
comh.s
dlts
con[,,–
laria,
lt!s
prteto,-ia,
les
<cdilitia , cenforin., pontificia
p rtlconfldaria,., p1'op"teloria
1
&
tribllnltia,
fans
comple;
d'aUl.res
comICes
dOIH
I'objct
écaot
partielllier,
le
nom
)'élOlt auffi , tels que les
ca/"tfl.
C ora;ces
dits
d!d;/;lÍa,
arremblées on I'on éliCoit les
édi les curules
&
plébéiens; elles étoient quelquefois eon–
voquées par .les
.tri~uns,
quelquefois par les édiles; le
peupk y élOlt dlflrtbué por tribus.
C om;ces
dilS
(a/fltfl;
le peuple y étoit diflribué par
curies
,?U
pa~ ce~lUries
. C'étoit un Iiacur qui appelloit
les cunes; c
étolt un
cornlCen
qui appelloit les eemu–
ries;
ell~s ~loient
demandées. par le eollége de pretres;
on y él¡COlt. dans les
e~murtes
un
rex facr;ficu /m,
&
dans les curtes un
jlflmme;
on n'appelloit que dix-Cept
tribus: ce n'étoient donc pas proprement des a(femblées
qu'on
PU[
aopeller
comitia ,
mais
confilia
;
on
y
faifoit
les "él.s appollés
adrogations ,
ou
fldopt;ons
de ceu x
qui
éloiem leurs maltres,
fui juris;
on
y
pa(foit
les
teflamens appellés de ce 1I0m,
teftament" CfI/flta'
on y
agitoit de la
cér~monie
appellée
deteftatio fncroru:"
ou
de l'accompli(fement des legs deflinés aux ehoCes' Ca–
crées, Celon quelgucs-uns, Ol! de la conCécration des
édiBces, Celon d'sutres .
C om;ces
dits
cmfor;fI ,
aOemblées ou I'on éliCoit les
cenCeurs : le peuplc y élOit ditlribué par centuties; un
?es
<:,o~Culs
y prér.doit ; le cenreur élu entroit en eharge
]mmedtatemel1l apres l'éleaion • moins qu'il n'y eu t
<¡uelque cauCe de nullité .
'
COM
C omías
dits
emt"r;alfl,
a(femblies
on
le peuple
i–
toit diilribué en
]93
centuries; o n y. décidoit les affai–
res
i
la
pluralité
des
voix
des
centu~les;
o!", en faltore--–
momer I'in nitution juCque Cous le rOl Servms Tulltus;
on y "IiCoit, au tcms de la république, les conCuls, les
prélcurs , les eenfeurs, les procoDfuls, le
re~
fluyorltm;
on y délibéroit des lois, des traités de pa.. , des dé–
c1nrations de
guerre,
du jugemenr
d'un~
cit.oyen
in cri–
mine
p~rdllell,071is. L~s
eonfuls
y
p.réhdole~t.;
.en
leu~
abrcncc
c'étoient
les
dlétateurs,
les
trlbuns mtlltalres qUl
avoient puio-ance conCulaire, les décemvirs ?ppellés
/e–
g ;blls fc rihendis,
I'ioterrex; 00
les
anoon,o!t
9?
peup~e
par des crieurs, ou par des affiches o u publtcatlons fal–
tes dans trois marchés eonCécutifs; Oll ne les tenoit point
dalls la ville, parce qu'uoe partie du peuple s' y trou–
voj[
en armes, c'étoit au ch:lmp de Mars; quaod les
quefleurs ou tribuns du peuple préodoiem,
iI
ne s'agir–
Coit que du jugemem d' un eitoyen: eependam
iI
falloit
que le
comtce
f('ir
autoriré par
le
confentcment
d'uo con–
Cul. L orCque I'objet de I',(femblée étoit ou
1:\
publica–
tion d'nDe
loi,
ou
le
jugement
d'un
citoyen,
elle o'a–
voit point de jour Bxe; s'il s'agi(foit de l'éleaion d'un
magiflrat,
ell~
Ce faiCoit néc.(fairemem avatH que le tems
de la fonaion de eette magiflrsture
f(\[
expiré .
11
n'y
eut cependant de jour fix c qu'en
600:
on prit le pre–
mier Janvier .
li
falloit touJours I'agrément du Cénat;
&
il dépendoit de lui d'iníirmer ou de eontirmet la dé–
Itbération du
« mi«.
Ces ,éles de dcCpotiCme déplai–
Coient
fiU
peuple;
&
Quiotus Publius Phi lo parvint , pour
les réprimer,
JI
faire propo(er au peurle les Cujets de
délibérnlion ,
&
les Cetll imens du Céna[, par le Cénat
iname; ce qu'on appelloit
flutora
fía; .
Le peuple de–
vint ainfi juge des d¿l ibérations du Cénat, au lieu que
le Cénat avoit été juCqu'alors juge des oennes . Quand
le Cénnt
vouloir
des
comica,
on
les
publioir,
comme
nous
avons dit ;
le jour
vellu , on
conful toir les augu–
res,
on
facrifioit ;
&
s'il
ne furV'cnoic aucun
obClacle,
le
préodent conduiCoit le peuple au champ de Mars :
1:1
ji pro–
poCoit le fUJet de la dé"libération,
&
I'avis du Cén.t,
&
di-
fa ir
nu peuple:
1'0$0
'UOS ,
quirites , velitiJ , j llbeatif,
&c.
....
AuffitÓt chaque cltoyen
Ce
rnngeóit dans Ca elao-<
&
dans
1a
cClllurie; 011 commenc;oit
:l
prende!!
les voix
par
la
pre–
micre ela(fe, & dans eet[e eI.ere par les dix-huit cen–
turies des chevaliers; on
pa(foit
enfuitc
aux
quatrc-vingt¡
cemuries re{lantes .
Quand
le
confentemcnt éroit
unn–
nime, l'aftaire étoit preCque terminée . S i les Centimens
étoient partagés, on prenoi[ les voi. de
In
C.conde c1aC–
Ce;
en cas de parlage des voix, on prenoit celles de la
ttoifieme ;
&
ainri de Cuite juCqu'! la qualre-vingts-dix–
Cept, En cas d'égalité de voix dans les cioq premieres
cla(fes ou dans les
192
'centuries qui les compoCoienr,
la oxieme elaíre décidoit .
00
alloit rarement j uCqu';l
la quatrieme ou cinquieme c1ao-e.
So us la république , on menoit mus les noms des een–
turies
daos un
vaiCfc3lJ ,
&
1'0n en
droit
au Con
le
rang
de vOter.
La
premiere
centurie
(irée,
s'appelloir
cen–
turia prtt!rogat;va.
Les
autres
centuries adhéroienr or–
dioairemem
a
foo
avis,
&
ceUe
ceoturie
a
¡'avis
de
ce–
lui qui votoit le premier . L es eandidats ne négligeoient
done
p3S
de s'alTarer
de
cene premieee
voix.
L es cen–
luries qui
donnoient
leurs voix aprcs la
premiere,
fe ..
Ion que
le
Cort
~n
avoit ordonné, s'appelloientjllre
'Vo–
caed!.
11
iml'ortoit encore bea'Jcoup de s'almrer de la
yoix
du
premier de chaque
jllre Vocata.
Ces
comías
par curies repréCentercnt dans la Cuite
les
,omi~ts
par tribus;
au
lieu
qu'anciennement
on
n'en–
troit point en eharge; Cans avoir élé élu par les
co–
micts
appellés
tributaria
&
centllriata.
Alors le peu–
pie votoit
ii
haute vois ; COmme cela n'étoit pas Cans
ineollvénient,
iI
fU!
atr~té
en
6 11,
Cur les repréCenla–
tions du tribun Gabinius, que les vois
Ce
prendroicnt
autremem . On cmploya des tablenes. S'il s'ag;(foit de
lois,
iI
Y
avoit deOus la tablette les lem es
1/.
R .
lit;
rogas ,
ou la leme
A. flnt;'!"o .
Pour I'éleélion d'un ma–
ginrat , on mettoit Cur la tablene la premiere lettre de
Con nom . On dirlribuoit de ces tableltes au peuple par
les diribiteurs; puis
la cenrurie
dice
prterogat;va,
appel–
lée par un erieur, approchoit
&
entroit dans une en–
eeinre; on en recevoit les [ables Cur le pont
a
meCure
qu'elle pao-oit ; on les jenoit dans des umes gardées par
les
mftodes,
pour empéeher la fmude : quand les tablettes
étoienr toUt.s
re~ues,
les
mllodes
ou ¡¡ardiens les ti–
roient des urnes , & réparoiem· eelles qUl étoiem pour
&
conrre,
ce qui
s'appelloit
dir¡m~r~
jiiffragia
; ils tnar–
quoiem les ruftrages par différence, par le moyeo de
poinrs,
d'oll I'on
a fait
omne
t /llie pllnélllm .
On
30-
non,oit au peuple le c6té pour lequel étoit la di!féren-
ce,