•
COM
enmni qu'tl en pourroie etre de
m~me
des
conuta,
&
qu'on en a pris pour de diltérences pluóeurs qui n'élOi–
cm que les
m~mes.
La grande obJettion qu'on faie contre le relOUr des
eomn CI ,
c'cn la rareté de leurs apparilions par r3pport
.u nombre de révoll1!ions qu 'on leur CuppoCe.
En ' 702 on vie
11
Rome une
comeu ,
ou plue!)1 la
queue d'uue
comete,
yue
l.VI.
C.mni prir pour
In
mc·
me que eelle qui fut obfervée par Afinole ,
&
qui nvoie
reparu depuis en 1663, enCorre que Ca rcvolOlioll Ceroie
de 3-l ans; mai, il parole bien ¿trange qu 'une
comete
qui a une révohuion
f1
courre,
&
ql1i
rf..!vient par con-
1cquenc
ti
fOllVCIlt,
fe m ontre
ccpcndrmt
ti
rn.rement.
Dans le mois d':\ ,'ril de !a
Ill~rllc
année
J
702, MM.
Bianchini
&
M ar31di o!>lcrvcrcllt une
comete,
qu'ils r<–
gardcrelll comme la meme que celle de ,664, tallt par
rapporr
JI
lim Ilh)UVemem qu'l Ca v,ee!fe
&
:i
Ca dire–
éboll . NI. de la H ire voulue que cetre
comete
cut quel–
que rehtion
a
une autre qu'il avoil obferv ée en 1693,
&
que M. Unnilli rappone :, eelle de 16» . Dan, celte
li.rppolitiol1
In périodc de
eeHe
comele
reroit de 43
mois;
I
&
le nombre des ,évo lulions qu'elle auroír eues de I:.u–
née r652 :i l',"née 1693 , feroir de yuator'l.e.
Mais on ne peut luppofer que
d.nsUll
lems ou le
del en obfcrv é
Ii
tbigncuC;,mene, un aClre fll qunlorze
ré,'ol utions
¡'lllS
qu'oll s'en
apper~ OI ,
&
fUr-lOllt nn a–
Ore dOIH les appafilions feroiene de plus d'un IOoi ,
&
fouvenl
dég'Sé~s
des crépuCeules .
C'dl pour eerte mifon\ que M. C.mni en eres-rerer'
vé dans I'alrerlion du rerour des
comcteJ;
il regarde ces
aClrcs eomme des planeles, :i
Jo
vérilé,
m.isfu]<'tles
l\
beal!coup d'in égularités.
M . de 10 H ire fJir lIne objeélion gé11érafe e'lntre le
fy.Cleme emier des
cometa,
qui lembleroit r<rrancher ces
all res du nombre des pl.lletes; e'cll , que par In diípo-
11r:ioll
donnc:!t:
néceO:,iremcnr
:i
kur
(ou rS
1
elles devroicl1c
pnroi rre
3Um
peti{(s au co mmencernCl\t
qu':i
la
ñn ,
&
augmenler Julqu'u ce qu'elles arriven t
a
leur plus gr>n–
de proximité de la [erre , au du-moins que s'il ne Icur
arrive d'l!rre oHervées que lorrqu'elles fonr d'""e eer–
uine
grandeur,
faute
d'y
3voir
faie
auention
:luparav:ult,
ji
f.udroil au-moins qu ' on les apper,ul
Cou~enl
.vam
qu'elles fl10ctH arrivées 3 leur ptas
gT.nd«elat; ee–
pcndant, ajo Qte-r-it,
aacune
n'a
été
obCcrvéc avunt
dfe–
He arrivét: :\ ce point .
Mais la
(ir" .te
que I'on" vu dans le mois d'Oao–
bre 17'3,
a
une
rJ
gronde dUlallce qn'elle éloir trOP
peliee
&
trOP obícure pour érre 'pper, ue
f:UlS
léleCco–
pe , peul lervir
¡¡
reCuter ceree objcdion
4
a
relablir les
cometeJ
3U rallg
des
plane[cs.
L e doaeur Hailey a donn': une rabie des élemens a–
nronom;ques de loures les
<omet.J
qui om élé obíer–
vées a,'OO quelque foin, P"' le r.éollrs de laquellc on
pourrn
tOuJoors
reconnolere
fi
quelque
cbm t lt'
qu'
011
v ic:ndra
a
obrc::rver ne pourro it pas
erre
que lques-uocs
de eelles qu'il a calculé.s,
&
f, voir por conC'équenr
&
la périodc
& la
polilion de
1'.xe
de ron orhlle.
La
comete
obl"rvé.
etl
r)32 • plulieurs eireonCl.n –
ces qui la doi vene taire croire In meme que ct:lle qui •
~(é
obfe ..vée en ,6CJ7, por Kepler
6z
par Longomon–
tan,
&
que eel le que le
doa.urHalle)' , obl"r"ée en–
fuile en 168,. T ous les ékmeas 'aceordcnr,
&
rien
ne s'oppore aceite opinion que l'inég. lilé des rems
d.es. <'volulions:
m.isfuiv.m le doa cur H.lley
00
pour–
roir espliquer par des eaufes phyliques eclte il1égali(é;
&
l'on en q un excmple dan Sa,urne, done le mou–
,'cme,n el! eellemclIl Iroublé par les aurreS' planeres,
&
prillcip.lemenl par
J
upirer , que fa période v.rie de plu–
{i" lltS
Jour>. Pourqnoi done ne {i'Pporeroie - 011 pas de
p3feilles .Ie"raeion dans le
com<tu,
qui íOn! bea'Ueoup
plus éloignécs 'lue Saturne ,
&
done la vtreO" , avce l.
pllls pelite augmemaeioll, pourroil donner all li u d'une
or~e
e lliplique une orbe p.rabolique?
C e qui confirme le plus eelle ideneilé, e'en l' ap–
parieion d'une aulre
comete
d.osl'élé de '4í6 , qui'"
l. vérirl!
l1 'a
pas ¿ré obrerv"e avee pr"ciliOI1, m. is re
rencontre lellemellt avee les lrois aueres par rappor< d la
période
&
nu < cireonClanees de f. route, que H.lley
roe
f.,ir poinr de diffieuhé d. les r<'gorder eoutes comme
l. memc
.omete,
&
il s'en avanc" juíqu':i prédire le
retour de eeue
( omet e
pour l'anllée 17:5'8.
L a p':riode de eelte
comele
,
Celon M. H. lley, en
de
7 ~
nns
~
,
&
il en •
Mj.
eompeé qu>tre revol u–
lions , fa période íe I"ifanr en beaueoup moios de lems
que celle
d~s
cometes .
L M.chin eroir que celle de
J 737 a une p':riode d'enviroll l 80 . ns , paree qu 'elle lu.
COM
parolt
1:\
m~me'
que celle qui • paru
~n
1
rs6;
"'Yeó!:
Iu 7'r""f"aionJ pbilofor hi'lIlU,
,,0.
446.
!'vI..
blalley •
rcmorqllé de plu qu'i avoil poru quatre folS de fuite
one
comct.~
daos l'imerval1c de
5' f
allS; (ñvoir , nu Illois
de Seplcmbre,
immedi~rement
apre
la.
more de Jul.s
Céfar , enfuile l'an de lefus· ChriC!
nI
fous le cOllfu–
lal de L.mpadius
&
d'Orel!es , puis- .u moi de Fé–
vrier 1106,
&
en dernicr liau fur la fin de I'année 16 o
ce (,V3tH aClrol1ome conJeaure de-la que
1>
période de
la f"meoíe
comete
de 16'30 pourroil bicn éere de
S75'
ans ; e'cO ce que nos defcendans pourronr vérifier .
11
Y • une ehoíe finguliere fur celte période, e'el! qu'eD
remOl1lallr de
Si>
.ns en 57 depuis l'.nn':e de la morr
de Ju los
c ór",
on on el oil que ceHe
comete
a pa–
ru,
0 11
,ombc dalls l'.nnéc du dé'lugc, e'cll ce qui a
fair pellíer
a
\ oVhiClon que le déluge univeríel pourroit
bien avoir {Ié occalionné por l. rencontre ou l'apprn–
che · dc cette
comet e,
qui
re
trou\la app:lremmCIH 310rs
fore pres de la lerre;
&
eelte opinion qlli nu fOlld ne
doi,
~lre
regordée
~ue
eomme une eonjcaure arrez le–
gere, n'. rien en fo, de e ntraire ni
a
la (,ine Philo–
IOthie qui llOllS .ppren<p (qtlelque f)'O eme que l'on íui–
' e) quo l'approcAe d'ulle lelle
comete
eC! eapable de bou–
leverter le globe qne 1I0llS' h.bieons, ni
la foi, qll i
nOU5 apprend que Diell fe ferv ie du délllg pa ur 'Punir
les crim"s)des horn'lles . Car D ieu qui a" oie pré",', de
eou
érernil¿
C~He
p"nitioll, avoie pu difpofer le mou–
vemem de cetlc
comet e
de maniere que par ron 'ppro–
,,,he elle fervlr
?t
ía vengeallee. Whillon eroir eepen-
dam qpe ccue queue de
comete
auroie
f.ir'courir
a
l'ac–
elle
UII
grnlld péril;
mai~
Oieu qui .voil faie conOrui–
re l'orche vidllnie
a
r. eoníerA'alion .
V oya.
le
úlI<mf
f.(,/
e de
'VVhill oll, on les orbiles des 'ditlcrenle<
rn–
,",·teJ
fOIll Imeées ,
6<
ou l'On trollve les périodes de
p(ll~eurs
q I.i fOl1t conn l1es . '
D hcrmlner
le
lin l
&
le
CDII,-J
d'lInl'
comete.
Ob–
retve7.
la
diO.nce d'u"e
~b~te,
deux éloile< fixes done
les 10llg<rudes
&
les latitudes íone connues. Par le mo–
J'cn
de
ces · difi3l1ces ainJi trouvées , cnl.culc
le
Ji~u
de
la
'comete
par la lrigoooméerie, en fui" . nl la mélhode
enfei¡plée "
!'"rtid.
P
r.
A N E TE.
Répél. 11t enfuile ces
obícf"alions
&
ces opérations pend.o pluCieurs jours
eonféeulifs , le eoms de' la
( omete
feta délcrmillé .
.
D éecrmi;¡tl' le cour,¡
di
"nI!
com~te m¡,ha"i'lu~m~,,1
&
f"nI leJ ;l1prmñe11J or"lna;rcJ
.
L'ingénicuf< m rho'
de qut nous allons expliquer, en dtle • Longom
lI–
'atl : elle eonlille :. oqferver, par le íecoutS d'un til,
la
com!'tc
d.n, l'illtcrCeaion des deux ligaes qui palfent
par
dcux étoiles : ce qui eO
for~
faeile
d.nsla praei–
Aue . S"ppolllns , par eX'empk, que le lieu de la
rometl:
f~i,
en
A (PI.
¡(jfron.
fig.
2.3·),' entre les qualre éloi–
les
B,
e,
D.,'
É,
dan l'inrerfeaion de
b
'ligne qui p.C–
feroit pa,'
B
&'
r:r.~
D,
&
de eelle <¡ui Ilaaeroir par
e
&
par
E,.
'
l\
yam pris un globe otl ces quaere étoires íeiem mor–
quécs , on rendr", un til ui p:i!fc por
B
&
par
D ,
&:
un atnre par
D
&
por
E :
le POitH d';nrerfeaion fem
le lieu ·de la
eo ete .
Rép'él:foe cetre OpérRtion pendane
piul; urs jOIlI'S, on .um fur' le globe le eours de la
(0 -
, mt"U
\
qui
re
trouver:t
UI1
gralHl ccrcle, par deuS"
points
dl\quel on
trouver:l~ifémeoe
['inClinnifon
a
I'éeliptique ,
le liell des
nreu~ ;
cn;'obfcnlant
fimpl~ment
le lieu
on un fil tendu (\lr ces deu" poiOls coupe I'éclipliquc.
P r dCICrminer l.
pnr>lIa~e
d'unc
com.ee, voye%;
P
A–
n
¡. I. A E.
• V ilil •-pe u-pres rdUt ce que 1I0ns pou vons dire fUr
le~
N;nC/(J ,
d.nsun ouvroge de
la
oaru,e de eetlli-ci.
T our ce que nou .VOtlS die Cur
la
n.lure
des
orbires
que ces COIP ' dé!lt'Í,vene,
&
fu r leurs mouvemens, peul
Nre
ogard~
eomme vrai géomélriquemem .
11
n'en en
me
me de ICIltS queues,
&
de la nature des p.r–
licure qui. 'es eompofem: nous n'ava ns f.,le qu' e"po–
fer fur
tl.
les cO'!Jeaures les phts probables. Les Qb
thvalions nous .pprendron dans .' ·a fUlle ce 'lu'on doit
Renfer d. leur rel<>!'r _
C
qutdn
pcli~.tI
mQjos
trIfO–
re!', c'eO '1u 'il relbll des <,brervn,i ns que
r"'~"'''''1
cE
riveu l des Orbile<i
-peu-p'es pnroIJoliques, c' eCl-'-
dt..,
qu
peu\'! nt e re tr:Illées comme p.r3boliql1es dan.
la' parti< de l'orbile de b
comete
que 110us pouvons ap–
pereevoir . Si ces orbites fom des el lipíes, le rClour de
la
<omete
en cerraín; fi ce fom des psraboles- ou des
b),l'erboles , e retcmr eCl impomble. Le célebre
l\tI .
New'.
toÍl
[JO'U
"dbnné l. mé,hode de e.leulcr leues mou–
ve! c."' ;
&
ce ptAblemc , l'un des p' us diJlitiles de l' A–
OrOllomic: , en expliqué
for~
au long
a
l. fin du troi–
fieme liv re de fes
pri" cipn.
M . le fonnier , de I' a–
b<ld<'mie royal e des
ci~oces ,
DOUS a aum donné , en
1
43