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C OM

fe retirer.

Novtll.

;

1.

Cene loi ne s'obCerve point par-

mi nous .

.

11

a

toOjours été défendu

3UX

comldienI

de repréCeo–

icr fm le lhéatre les ecelélianiques

&

les réügieux.

No–

'U</I.

r2.3.

ch. xljv. E t l. mima codo de tpifeop. a"d.

§

omnibllI oltth. de fanEliff. ep.iJeop.

Les

com,dienI

éroienr autrefois regardés comme inf!–

mes

( l.

ji

fratr" eod. ex '{"ih"I ca:ifiI infamia irrogat.

C.

lib.

J

[

cap.

xij. ) ;

&

par cene raiCon on les aré–

gardés comme incap.bles de reudre témoignage.

I/oyez

Perchambaut,

Jttr J'art;'.

If! .

d~

la

coútllm~

de Bre–

ta.s:ne.

L e canon

dejinimuI,

4.

'{1Iefl.

j.

dit qu'un

co–

YI'ZIdien

n'

en

pas rccevable

a

intenter une

3ccufation :

&

le

§.

caufaI (wth.

t!'

mm de apfel. eognof

porte

qu'uo tils qui contee la vo looté de (on pere, s'efi fait

~omldien,

encourt fon iodign:ttion.

Charlemagne, par une ordonnance de l'ao 789, mit

:míli les hifirions au oombre des perConnes inrames,

&

auxquelles il n'étoit pas permis de former aucuue accu–

farion en junice.

Les conciles de M ayeoce, de T ours, de R eims,

&

de Chillons-Cur-Saooe, teous en 8r 3 , défeodirent aux é–

v éques, aux

pr~tres,

&

autres ecclélianiques, d'amfier

a

aucuo Cpeaaele,

11

peiue de CuCpen(jo[l,

&

d'"tre mis

en pénitence;

&

Charlemagne autoriCa certe diCpo rition

par une ordonnallce de la 1l1Cme année.

f/oyez in ca–

pit1l1. tome

l .

col.

2.29.

1

t63.

&

1 170.

M.is

il faut avoüer que la plupart de ces peines om

moins éré prolloncées contre

des

com¿diens

proprement

ditS , que contre des hifiriOllS ou farceurs publics , qui

meloient dans Jeurs jeux tontes Cortes d'obCcénités;

&

que le théatre étam devetlu plus épuré, on a cOIII;:6 une

idéc moins deCavantegeuCc des

com'di,m.

On tient néanmoios toujoues pour certain que les

co–

mldienJ

dérogent; mais il en

fau e

excepter ceux du Roi

qui ne dérogem point, comme iI réCulte d'uoe

décl.ra

rion de Louis

X I I!.

du 16 AvriI 164 r , regiflrée en par–

lemcnt le 24 du

1neme

mois ,

&

d'un

arret

du confeil

du

10

Seplembre 1668., relldu en faveur de Floridor

comldien

du roi, qui étoit gentilhomme; par lequel il lui

fut accordé un an pour rapporler Ces titres de Doblene,

&

cepeadanl défenCes furem faites au traitant de I'inquié–

ter pour la qualité d'écuyer.

Les aaeurs

&

aarices de I'opéra ne dérogent pas 000

plus a" endu que ce Cpeaacle efl établi fous le titre d',,–

~adlmie

rovale de M ufi'lue.

La part -que choque

comEdien

a dans les protits peut

etre failie par

Ces

créanciers .

A rrit

d"

:>.

]"in

1693.

J Ollrn. del

flud.

I1 y a plufieurs reglemens pour la profeíli oo des

co–

mldiem

&

¡lOUr les Cpeaaeles en général, qui COllt r.p–

ponés ou cités daos le

tr. de la pol;ce, t.

l .

liv.

[11.

'lit.

iij.

él

danJ le dillionn. áu arrétf)

au moe

(;omé–

dien.

( A )

C OMENOLITARI,

(LE)

G /og. modo

grand

pay. de la Turquie en Europe, dans la Grece, qui com–

prcnd la TheITa!ie ancienne

&

13 M acédoine.

C O M E TE,

r.

f. (

P hyfi'{.

&

Aflron.)

corps cé–

lene de la natUre des planetes, qui paroit Coudainement

&

diCp.roit de

m~me,

&

qui pendant le rcms de Con ap–

parition Ce

m.ut

daos une orbile de meme nature que

celles de planotes , mais trcs-excentrique.

Voy .

E

r

O

r–

Ll!

&

PLA N ETE.

Les

cometeI

[om dininguée. principalemem des autres

aOres, en ce qu'el les Conr ordinairement accompa"nées

d ' uoe queue ou trainée de lumiere toOjours oppor!.s au

foleil,

&

qui diminue de vivaciré

a

meCure qu'elle s'éloi–

gne du corps de la

comete.

C' en cette trainée de lu–

m iere qui a occafiooné la divifion vulgaire des

comettI

en

comtttS

ti

f{tUlte ,

ti

harbe,

&

ti

che'Velltr e:

mais

cetre div ilion coovient plOtllt aux différen s états d'uoe

me me

comete,

qu'aux phénomeoes dinioaifs de ditlé–

rentes

cometu.

Ainfi 10rCque la

comete

Ce meur

a

I'oriem du foleil

&

s'eo écarte , on dit que la

comete e[f bar/me,

paree

que Ca lumiere va devam elle .

Voya.

13

A R B E.

Quand la

comete

va

:l

I'occidem du Coleil

&

qu'elJe

le

filie,

on

die

que

la eomtU a

f(n~ fJUtU~,

paree que

fa lumiere la Cuit.

E060 quand la

comet.

&

le Coleil Com diarnétrale–

m em orpoCés (la terre étanr entre eux ), la traioée

d e lumiere qui accompagne la

comete,

érant cachée par

le corps de la

comet. ,

e.xcepté les parries les plus el–

térieure. qui débordent on peu l.

comete

&

I'en\·iroo–

ncnt , on dit que

la com.u a nne cbe1J.J"re . V. la fig .

Jo;

P lan<h. aflr.

T

atllTC du <ometu.

L es PhiloCophes Ont été fon

COM

embarrat!és fur la nature des

cometes,

:\

cauCe de la rare–

té de ces anres ,

&

des i;'régularités apparentes de leues

• phénomenes. Avant Arillote on regardoi t les eCpaces

célenes comme remplis d'un nombre infini d'étoiles qui

avoicnt chacune Icur mauvement partic;:ulier,

&

dont la

plt'lpart étoiem trOP éloignées Ol! trop petites pour pou–

"oir

ctre appen,ues;

&

l'

on s'imaginoit

qu'un certain

nombre de ces petites étoiles veoant

11

Ce rencon trer ,

&

a

ne faire pour les yeux qu'ulle Ceule ma(fe, elles for–

moient par ce moyen I'apparence d'uoe

comete,

juCqu'~

ce qu' elles fe Cépar2(fellt pour cominuer leurs cours.

Mais comment fe peut faire la rencontre

&

la réunion

de ces étOiles? comment pem-il en naitre un corps en

forme de queue qui s'oppofe toOjours au Coleil,

&

com–

ment ces étoiles peuvtnt-elles eoCuire Ce Céparer apres

la réunion? c'en ce qui efi difficile

a

concevoir .

Arifiote a aiCémem réfuté cette hyporheCe,

&

lui eo

·a fubnitué une aulre on il préteod que les

cometeI

Cont

des feux p.(fagers, ou des météores compoCés d'exhalai–

Cons élevées au-defiits de la région de I'air dans le !ieu

on, Cuivant Ini, en le feu;

&

il

regardoit dans celle hy–

pOlheCe les

comettI

·comrne beaucoup au-deITous de la

lune.

Cene hypotheCe o'a cependam pas plus de róalité que

la premiere; car

il

en réCulre que la lumicre de la

co–

mete

en indépendante du Coleil ; d'on

iI

s' enCuit évi–

demment que cette lumiere denoit

Ce

répandre de tons

les clltés fans Ce difpoCer en forme de queue, aioli qu'

iI

arrive réellemem: d'ailleurs, les

comet"

COIlt appcr–

<;ues en méme tems des endroits de la terre les plus é–

loignés; elles fon t par conCéquent fort élevées au-deC–

Cus de l'ntmoCphere terrenre, au contraire de ce qui ar–

rive:\ I'égard de quelque météore que ce foit formé dans

notre nir,

a

caufe de Con peu d'élevatioo au-de(fus de

la Curface de la terre.

De plus le peu de parallaxe des

comettI

prouve qu'

elles COnt

a

une plus grande hauteur que la lune. On

peut prendre pour exemple la

com."

de

1

S77:

Tycho

Brahé l'obfervoit 3 Uranibourg,

&

H agecius

a

Prague

en B ohcme, c'eCl-a-dire

a

enviran

J

SO

lieues faus le

meme méridien . Or ils trouverent que la diflance de la

comete

11

la luiCante du vautOur étoit l. meme au me–

Inc

innant: d'ou ils ont conclu que la

(ome'e

n'avoit

point de parallaxe feofible;

&

comme la lune en a uoe

fort conlidérable,

iI

s'eníuit quo certe

comete

étoit fore

au-dela de la Iune par rapport

i\

la terre.

I/oy. ItI inflo

aflr. de

M . le Moonier.

Comme c'efl par le

déf.ut

de parallnxe du mouve–

mel1t diurne qn'o!l efi parvellu

á

prouver que les co–

metes

éroient dans des régions forr au-delfus de la lu–

ne, c'en au cootraire par la quantité oblervée d' une

autre parallaxe, qui efi celle de I'orbe aonuel, qu' on

peur prouver que ces anres deCcendeot dans la régiOD

des planetes. Car les

cometu

qui s'avaocent feloo la

Cuite des tigr]es, nous Cemblenr vers la fin de leurs ap–

paritions, ou rallentir trOP Cenliblemeot leurs mouve–

rncns,

Oll Inéme

rétrograder,

&

ceJa lorfque la terre

ell cntre elles

&

le Coleil . Au contraire elles paroilfco t

fe mou voir erop rapidement,

Ii

la terre efi en oppoli–

tion, c'efl-:t-dire fi elles fe trouvent en conjonaion a–

vec le foleil: or c'en précifémeol ce que ooos obCer–

vons 3

I'~g",d

des planetes. D'un autre clllé celles qu'

on [Iomme

rltrogradtI,

paree qu'elles fe meuvenl en

etrot contre l'ordre des li/lnes, Cembleot plus rapides

\'ers la 60 de leur apparitloo,

Ii

la

terre efi entre ell es

&

le Coleil . Eotio elles paroilfelll ou rallentir treS-Ceo–

liblemcnt leurs coms, ou meme rétrograder ,

Ii

la ter–

re

en dans une fituar ioo oppoCée, c'en-a-dire

Ii

la

co–

mete

paroi t en CODjonaioo avec le Coleil. 11 efi donc

aiCé de voir que la cauCe de ces appareoces en le mou–

vemeot de la terre dans fon orbite, de la meme ma–

niere qu'il arrive :t I'égard des planetes: car Celon qoe

le mou vement de la terre

Ce

fa" daos le meme Ceos ,

ou en comraire

a

celui de la planete, elle paroit tan–

tllt rétrograder, tamllt Ce mou voir trOP leotemem,

6c

avejO trop de rapidiré . New ton,

l . lIl.

Hcvelius qoi a fait

UD

graod uo mbre d' obC.rvations

fur 1es

<omela,

préteod qu'elJes Cortent du foleil, que

ce COOl les elhalaiCons les plus gro!Iieres que produit

eet anre,

&

qu'elles Com de meme nature que les ta–

ches du foleil .

Kepler penCe,

comm~

A rinote, que les

comettI

fOOl

des cxhalaiCoos,

&

eroir qu' elles fom difperCüs Cans

nombre dao, le ciel;

&

que fi elles ne Com pAS rootes

vilibles, c'efi

a

eacCe de leur petitelfe, ou parce qu'

elles fonr long-tems Cous l'horiCoo .

M . is indépeodammem de

la

réfutation prc!cédeote ,

M . New-