COM
méme on trouve dés camét. re , leI que celui de
Sh,-;–
ga"i,
&
des fitUalioos lelles que celle de
l'ourc<aug>Jae
entre le, deul
m~decins,
qui décelent le gralld mai tre.
Le
comi'l/" baf,
ainli nom:11é parce qu'il imlle les
meeurs du bas peuple, peuI avoir, comme les tableaux
Flamands, le mérfle du cOlod" de la vérité
&.
de
la
gnYelé. 11 a aulli la tine(fe
&
Ces graces;
&
il ne faut
¡>as le '(wnfondre avec le
eomi'lue l,rojJi, r:
celui-ci Gon,
lille dans la
mlZ//iere;
ce n'eH
POlll['
un genre
a
pan,
e'el! un défaut
de
lOu. les genres. Les amours d'une
bourgcoirc
&
I'ivrelfe d'un marquis , peuvelll etre du
comi'llte grojJicr ,
comme IOUl ce qui blelJe le goO r
&
les mrrur . L e
,omi'lue baf
,¡¡,
colltrsire d l ruCceptiblc
de
dél lcatt<n~
&
d'honncleté;
iI
de" nc meme une noo·
"elle force au
(or"iqllC bO:!TgtoÍf
&
uu
comi'llte noblt,
'1orCq,"t contralle avec eux. M oliere en fouroit mille
cxemples ,
Voya,
dans le
D'pi: amQureux,
la brouilk–
rie
&
la récollcilialioo entre
Ma~burinc
&
GroJ·Re",!,
0\1
roO! peims daos la limplicitci villageoilie les mcmes
m ouvemens de dépit
&
les
m~mes
relours de leodreC–
re , qui vicnncne de
[e
palier da
115
la Icene de deux a·
mans. J\1oliere,
a
la véri¡é, mele quelquefois le
<omi–
'1""
grojJicr
~vec
le
baI eomi'!". .
D~ns
la Ccene que
IInus avons citée,
voilJ
~o"
demi-eme d'épingl<f de
P "rÍf,
eC!
du
comi'lue baf. Je v01ldroÍ5 bien a"jJi t.
rc"dre ton potagc,
dI
du
eom;'/"' grofoer.
La
pailZ.
,·.mp"e ,
el! un (rait de génie . Ces lo rtes de [cenes rom
comllle des miroirs
0\1
la lIature, aillcurs peinee avec le
colnris de I',rt,
le
répcte daos [OUle lO. limplicité. Le
!ccret de ces miroirs reroit-il pcrdu depuis Moliere? (1
a tiré des contranes encore plus fOrls du melange des
comi'l" eJ .
c'cn 'ainli qlle dans le
Fcftin-dc- Pierre,
il
nOU5 pciut la cn,dulilé de dcux pelilos "illageoires ,
&
/'cur fn cili¡é
a
Ce lailfcr I"duire par un rcéléral done la
magnifi cenae les ébloui¡, C'ell ,inli que dan le
&""M
gCUlJ
gouilhommc,
la gromerelé de Nicole jene un
1l0UVC'll ridicll le Cur les pré,cnlions impertinentes
&
1
'é–
ducation forrée de M. ) oJrdail1, C'eíl .inli que dans
l'E, olc def femma
I'imbécill ilé d'Alain
&
de George¡–
le
Ii
bien nuancée avec I'ingénuilé d'Agncs concourl
a
faire réumr les emreprires de l'amanl,
&
a
faire échoücr
les pr¿eaulioos du jaloux,
Qu'on nous pardonoe de tirer tous oos exemples de
Moliere; ri Mel1.l1dre
&
Térencc
revcnoi~nr
su mon–
de, its é[l1dieroient ce: gr::md
1l1:litre)
&
n'étudieroicnt
que lui.
Cet areiele
.jl
de
M . de Marmonlel.
C O M
1R ,
C.
m . pI.
(1.. illir.)
farc;eurs la plü–
pare Proyen'Yaux, rachkIH mulique, joi,iant des .il1llru–
men ,
&.
d¿bilam les ouvragcs des tro ubadours: il; fue–
ct:Jerell! en france aux hillrioos, ou
00
leur donoa eo–
core Les noms de
eontefln, jongleuTI, mI/flirt, plaiJan–
tjnJ , ptlnlomimeJ,
&c.
C O M I TE,
r.
m ,
C
Marine )
officier de galere qui
commande
In
ehiourmc,
&
qui a le Coio de faire ,-am.r
les for'iatL
Voyez. M arine , PI.
l/.
lett.
Z,
Le
,omi–
te
eo [ooétion lur une galere
a
la Tame.
(Z)
( 1)
.
MI TE'
du Parla",mt ,
C
JllriJpr .)
el1 I'a[–
(emblée des commiflaire, nommés par le parlement pour
examiner d'abord entre ellx quelqu'afiaire publique ou
de
In
compnglli~,
&
en rendre compte enloite
á
(OUI le
parlement
all"mb~é.
V o)'ez.
C o
M M! S S A , R
E.
D U
PARLEMI!NT
&
PARLEMENT.
(11)
C O
M
l 'rT A
N ,
(G /og.
ml't!.)
itle de
l'A~érique
feplcntriooalc daos la nouvdle .t.rpagoe, provlllce de
Chiapa,
C
MMA,
r.
m.
terme de Gram.
&
d' / mpr.
Ce
mot
d\
Grec,
1I.óp.JAfI..
,
ft
y¡UU
1
lI1Ci/i,m.
Quintilicn,
,'er,
le
commenCemellt du
"J.
jv. dll liv.
I~.
tait
~len
tiun de incíCes
&
deS lIlembres de
1;1
pérlode ,
/her{a
'l"t1..'
a4!t.U.(I..~!L, m~mbrfl
9u.e
Itc:i).d..
L es ¡odre font un
1;'11
p:lrllcl qui entre dan lo compolition da reos tO¡al
de 1,1 p.!riode, ou d'un rncmbre de période.
V oyeZ–
C
o
N T R U
e
T ION
&
P
E' R 10
o
E.
O n dunne aum le nom
d'ineif.
aux diyers
ren~ p~r
liculier du nyle coupé :
7'"r",,,c cft morl; la v /éluuc
J'nrrlU' la fo rtl/ne ebanec/c;
e'e!! ce que C icéron .ap–
pelle
iucifim dicerc.
C ic.
orat. cbap. Ixvj.
&
Ixvl).
On appelle oulft
eomm"
une ((me de ponétuation qui
fe marque avec les deux poims; c'en de tOutes les pon–
étualÍan celle qui aprcs le point iodique une plUS for–
le
I~paralioo ,
L e ficur L eroi , ce fameu s pro¡e de Poi-
(1)
L
Mc.aiQnu
qui
~ot\.rctnoieDt
les difF¿rcnfeJ. Vro\'inc de l'A-
fr¡qu~
.l\oi\!:'t Je JifRr.:no. nom'i;
lc:~ proyin~
(cont lire"
rl!J5
a –
rGr¿~S
lU
inC'Uuions
d , llnb
re".
~t'Oient
goul,'crotts
~r
des Of-
COM
567
liérs, daos ron trailé de l'orlllgraphe qni viem d 'avoi.
I'honntur d'l'tre augmenté par M . RtnauI;
le
licur Le–
roi, di;-je, ruOliellt qlle la ponétualion des d U1 poiot
duit erre appel lée
eomma,
&
quc ccux qui dooncllt
e~
norn au poil)l- virgule rom dans I'erreur . Apparemmcot
1'lIlage a varié ; car Manin F ertel, R ichek ¡,
&
le di–
étionnaire de Trévollx édition de
1721 ,
difem que le
.omma
en la pooétuarion qui Ce mar'lue avcc U" point
&
uoe virgllle: le ficur L eroi roíltient au eon"air. que
malgré le rcnrimeot de ces au¡eurs , la ponétnalioll dn
poinr-virgulc en appellée
pelit-que
par ,ous les
1
mpri–
meurs; poree qu'cn clfct ce ligoe fen
¡,
ahreger la pñr–
lieule Laline
'l/te,
quandl 3 la fuile d:un mot, elle 'Igni–
tie
&:
par excmple,
i{la']; hominc{'1; ¿eoh;
au lieu de
il/a'!t'" hom;;1Cf'lu" ¿cuFt¡1le .
lei il oe s agit que d'ull
falr; on n'a qu':i conCu lrer les Imprimeurs; oinli le pro–
le de Poj¡iers p,ourrOlt bien avoir rairon. N ous verrollS
a/l
mot
O
R T
o
G R A P H E
s'il
ell aulft heureux quand
, iI
s'agit de rairoonemem.
(Ji)
C O
M M A,
!.rme de
lVlujilJ1tc ,
en uo pelit intcrval –
le qn i re trouve en quelque cas , entre deux Cons pro–
duils Cous le m eme nom par des progremon difiereo'
les.
.
On dil1iogue trois erpeces de
eomma :
1°.
le mineur ,
donl la railon el! de
202;
ii
2048;
ce qui en la quall–
lilé dOn!
k
ji
die[e, que donne
la
qua¡rk me quin ,e de
fol
diefe pti, cornme lierce maJeu re de
mi,
en
rurpo(]e
par
1'1,&
nalurel 'lui 1ui correfllood. Ce
eomma
ell la
dlffércnec du lemí-lOn moyen au remi-lOn maJeur.
2°.
L e
eOmm&; maj",r
en celui qui fe Iroll ye entre
le
mi
produit
par
la
progremon \riple comme quatrie–
me quinte en
comn'leur;~nt
par
uf; ,
&
le meme
mi
ou
Ca
réplique ¡;onridéré comme ¡ierce majeure
de
cet
lit:
la rairon en dI de
80
a
S
t.
C'ell le
eomma
o rdillaire,
&
il.- ,efl "¡a difie rence du ton majeur au ton mlhcur.
3°.
lOntio le
~o>i!ma
maxime
f< qu'on appclle
e.mma
de Pythagore,
a
ron rapporl de
;1,'2.'88
i
f3 [
141;
&
il el! 1'\:Xcc du
fi
die re produit (1ar la progrelftun tri–
pie , comme dou1.iemc quimc de I'/n, "lbr le meme
tte–
élevé au degré corrcfp ndallt.
Voye..
T
E M
P~¡"R
A-
M~NT . (S)
,
C O M M
N D,
f. m .
(J"rifpmd.
)
'ce terme fi–
gnifie quelquefois celÚl qui foil dan> Utl. eontrat d'ncqui–
lition voJoll t:lire ,
roi(
dans
une
aJJudjc~u
on par
decrc r,
d éclare qu' j¡ aóhelc pour lui ou pour uo ami
t i,.
ou "
I'élire,
&
qll'iI nommera d.lls la {ilite. Ce meme lcr ·
me
commanri
{jgoi ñ~
plus Couvent celui qui a dOllné
charge
ii
un nurre d'aequérir pOllr lui.
C ene maniere d' aequérir ea f"re commuoe eo Anjou
&
au Maine. L es
coOwm~s
.dt: Péronnc, Cambrai
&
Artois, en parlelll nommémcOl;
&:
elle ell
p~rmile
dans
¡oures les .autres coútumes qui De le prohibclH pas ex–
pre(fémenc .
La déclaralion de ce que
1
'on nchele pour foi ou
pour uo autre, oit elre faite dans le COntral m.,ll\c , fi
c'eO une vente volon(aire.
A I'égard des venles par decrcI , comme I'adjudica–
laire o'ell pos tenu de figner l'adJudicalion avec
fon~
procureur, on liem que s'il ne l'a
pa
fignée, '
il peut
eo conlignBnt' aans les délais porté; par les reglemens,
c'ell-o-dire dans la huiraine oa quinzaíoc au plus, fuire
fa
déclaratioll dc
eommand ,
c'ell-~
-dire que I'adjudica–
lion en pOllr lui ou poor ron ami élu Oll
a
élire ; ce
que
la
coOtll me d' Allvergnc appelle
aeheter pOTlr Joi
ou
pOI/r fu" mia1lx:
ce
micr.x
{ignifie le droit que I'arqué–
reUr le rél'crvc de ch,:,itir un
eommand
ou amI pour
acquéreur en Ca place.
}\ I'¿gard du tcms dans lequel
I'a~quéreur
.ou adju:
dicalairc doi¡ nommcr le
eommañd,
c'ell-3-drre I'aml
pour lequel il a fait I'acquilition , les cOlirumes ne Cont
pa uniformes; quelques-unes vculent que eecre déclara–
,ion foil fuite dans qu.rante jours, telle que Péronne,
arlic.
8S.
celle d' Amieos accorde un an,
artÍ< .
33·
&
34.
ce1le d' Areois ne fixe poinr le temS : don, eelle de
Cambrai il n'y n que quarante JOurs pou.r les tiefs,
&
un an p ur les nutres hérí,oges: le délal de qunraOle
jours parolt le plus convenablC; '
. ,
.
,
11
el! indiflérent que I'aequereur ou
adjudlc~lalte
311
conGgné de res deniers ou de ceux de Coo ami , ponr–
vii
qu'en conlignant
il
ail fait
h
déclar3IÍon de
~om-
1ntl1Id.
La
ficiL~rs ~filit1ir~ .
qui
S'2ppc110·t
e.mi,,,
~i ",iljr~Ti,.
(
HiJ1. d,
I'.A...
c.d. du
IIt!C7;!:.
FA:
116.
r.!.
XXI.)
(Yl