COM
Montpelli¿r; ces.
(o",manderi·"
font de nais titres de
bénéfices
perpéto~ls
&
110n révoc2bles par le grana–
maí tre ni par le s autres Copérieors maj.eors; elles
ne
peuvem etre conférées en
eommende,
e'
ea
-
ii -
dire
a
des CécliJiers, pas meme
ii
des cardinaux, mais doivent
érre remplies par. les religieox profés du meme ordre .
Arrit du grand-confeil, d"
r
4-
Mai
1720. Ces bénéfi–
ces
exigen~
une adminiaration paConnelle., une réliden–
Ce
aauelle
&
un vreu panicuJier dans la perConne du
pourvll, qu'on appelle le
va", d'hofpttalité,
&.
qoi ell
Je quatrieme que les religieux de cet ordre fom obli–
gés de profeO""er. Ceux qui font pourvlls de ces
COM–
manderies
font ob ligés de faire les fonélions curiales
dans lems hópitaux,
&
d'adminiarer le fpirituel com–
me le tempore! : i1s ne gagnent poiO! toUS
les
f,uits
eomme les autres. commandeurs
&
commendataires,
mais ne prenoent qoe
viE!um
&
vefoil"m,
&
appliqnem
le Corplus an (oulagement des pauvres.
JI
Y
a aum des
commanderies
régulieres dans l'ordre
de S. Antoine de Viennois , qui fom éleaives, confir–
matives,
&
ne Cont pas fujeues
ii
la nomination du
Roi .
Arree d" confejl dIe
9
Septembre
1
f 8j'.
.'
~es
eommanderies
Céculieres Cont celles qui Cont
é–
tabltes en faveur de cenains ordres militaires, dom quel–
ques·uns foO! en meme tems réguliers
&
ho(pitaliers,
lels que celui de S . Lazare, celui de Mal te ,
&.
aUr
tres.; ces
commanderies
ne Com poi
m
de vrais bénéfi,.
ces, mais !eulement le droit de jouir des revenus d'un
bénéfice que l'on confere
a
des la'lc; qui
COnt
cheva·
Jiers profés du meme ordre.
11 Y
a des
eommand,,;es
de rigueur que les plus anciens chevaliers obtiennent
il
leur rang ;
&
d'autres de grace, que le grand. maltre
confece. Dans l'ordre de Malte
iI
y a plufieurs (ortes
de
commanderies;
iI
Y
en
a.
d'affeélées
a
des religieu1<
du meme ordre, d'sutres aux ehapelaills, d' autres aux
chevaliers, d'autres aux freres Cervans .
Daos les ordres du S. E(prit
&
de
s..
Lonis, les
grands offieiers appellés
eommandeurs·
ne le (on! que
de nom, n'y ayant· aucune
c()mmand~ri-e
attllchée :}, leur
dignité, mais
(eul~ment
des pentions.
(A)
C O M M A N D E U R ,
r.
m.
(Hifl¡.
mod. )
on
donne ce 110m
a
eelui qui a· été-
pou~v;l1
d' une comman–
<lerie .
C
0 M M A
Nn
E
u
R,
(Comm.)
nom que les Hollan–
dois donnent ordinairelnenr
aUJ
chefs des comp[oirs qu'
ils out dans les Jndes, en Per(e,
&
aut.eslieuK. de
]'Oriem ou ils 001 poné leur cornmerce .
DiE!;onn. de
e omm .
&
de Trev.
.
C
O·M
M A N D E U R,
( Comm.)
eft
aum le nom
'In'
on donne dans les "les
Fran~o;Cos
de l' Amériq ue ,
a
eelui qui a inCpetl:ion fur le détail d'une habitation en
général
~
ou d'une (uererie en partieuliet.
Poyez
H 'A –
BITATtON
&
SUCRE .
Quelques
h~bitans
veulent que leur
commandeur
Coit
un
blanc , d'autres le. choifilJent parmi les noirs .
Les fonaions du
eommandeur
fonr d'ctre t<Hljours
avec les negres fans les abandonner jamais ; de prerrer
le travail
&
d':\.Voir l'ceil
a
ce qu'il (oie bien fait; d'em–
pecher le deCordre
&
les querelles trcs-fréquentes, fur·
tout parmi les négrerres; de vifiter ceux qui trayaillent
dans les bois; d'éveiller les negrés, de les faire amfler
a
la priere Coir
&
matin
&
au catéchiCmc; qui s'y fait,
de les conduire
a
la meO""e f"tes
&
D imanehes.; de voir
fi
Icors maiCons
Cont
propres
&
leurs jardins. hien en-
. tretenu s; d'appaiCer les différends, qui nairrell! dans· les
m énages; de faire conduire les malades
a
I'infirmerie;
d'emp~cher
les negres é traoger.s de Ce retirer dans les
cares de l'habitation; eofin de dooner avis au maltre
de tOUt ce qui
Ce
paO""e.
DiE!. de Comm.
COMMANDITE,
C. f.
(Comm.)
e'ell une fo–
ciété de
eom.meree,
dans laquelle une panie des ioté–
relrés n'étam point dénommés dans la rairon ou figna–
ture, n'ea engagée
&
folidaire avec les autres iméref–
fés que juCqu'a la fomme portée par l'aae de fociét': .
C'en propremem cene fdlriétion' qui forme la
~omma,....
dite;
car un particulier peut fair.e avec un autre une
fociété générale de pertes
&
de protits, fans que fon
110m paroiO""e,. voyez Soel.¡¡'TE'; cela ne Ce pratique
pas ordinairemem, mais aucune loi lIe le défend.
II ea du bon ordre que ceue efpece de fociété fóit
enregiarée au greffe du conCulat eomme la fociété col–
leaive;
I'édie de
r673 ,
art jv.
le preCerit; cependant
l'inexécution de ceue formalité n' annulle poiru l' aae
en lut·meme, relalÍvement aux aOoeiés ou
ii
leurs a–
yans cauCe.
JI
Ceroit fans doute
a
fouhaiter paur la con·
fianee publique, que toutes les fociétés quelconques
furrent enregiarées, mais le moyen de nullilé feroit
T ome
lIl.
COM
$71
trop violen! .
&
reudr oit les propriétés trop incenaioes .
Ceue fociété, non plus que les autres, n'ea point cen–
fée continuée fi elle ne l'ca par écrit .
Ceue forme
ea
fort ur.tée en ¡talie
&
dans les pays
abondans en argent : c'ef\. communément eelle dOn! on
fe fen pour établir des faaeur; dans
110
pays étranger .
Un négociant prudent s'informe e-'aaement des chan–
gemens qui CUFviennent dans les arrociations de
Ces
cor–
refpondans; car
iJ
arri\Ie
fou.vent Cilu'un rieRe
comman–
dit"ir(
retire fes fonds tout-it-coup,
&
qo' il ea fuill¡
d'un autre qui n'ea pas en état de Coutenir les memes
. mrepriCes.
Voyez le parf<tlit négoeiant
,
&
le
diE!ionn..
d" Comm.. Art. de
M..
V. D .
.F.
C O
M
M A
N
DO,
(CIJmm .)
terme originairement
Iralien , mais uuté dan
s
les provinees de Franee les
plus vOlfines de l' llalie . On s'on fere dans les.
é~
ritu.es mercantiles pour fignifier
or.d"
ou
commande,
c'ell–
a-dire la cornmiffion .qu'un né.gociant dOllne a Con eom–
mimonnaire.
Voy.
ORDR .S,
COM~t ANnE, COM~
MI SS ION,
&e.
D i'll. de
C.mm.C
O
M M
A
NI,
(Géog. motj... )
petit royaume d'
A-
frique, Cur la cÓle de Guioée.
.
C
O
M M A S S E " f. m.
(Commerce
).
petite mon;
noie qui (e fabrique,
&
qui a cours
¡¡
Mocha . Elle
vaut environ trois Col$ deQx dc;f\Íers , argent de ¡:';ran,ce .
• e
O
M
M E
ti
T ,
f. m.
(Hifl..
an• . )
permiflion .;'
un (o Idat de s'abrenter de Ca Jégion pendan! un eertain
te~s
: Elle étoit aecordée par le tribun ou Con vice–
.g.érent, ou par I'empereur . On donno)t ,aum le meme
nom de
comméat, comm'/at1l.J
ou de
tatflplus,
3UX
vivres
de I'ar.t"llée,. :l
la
tlOte qui' les portois., Cur-toul'
d'Egy~
pre
&
d' Afrique;
il
défignoÍ! 3Um une
e.mpagnie de
'l)(J.yageflrJ.
e
o
M M EL 1
N
A
,
(Hifl.
nato
Bo~. )
genr.e dI!
plante dollt le nom a été dérivé de celui de Jean COffi;–
melin (éna,eur d'Amaerdam,
&
de G afpar Commelin
médecin de la meme ville. La tleur des plantes de ce
genrc ell compo(ée de deux péta les fitués d'un meme
c6té,
&
pofés Cur un ealÍ€e
11
quatLe fcuilles;
iI
s'é"
kve du milieu de ce calice Ull pilljl . qui devieO! dans
la, fuite un froi t membraneux
a
trois..coques, ou. diviCé
en trois logos qui renferrneO! chacuoe une femenee ron–
de . On peut ajoOtet aux caraéleres de ce genre, que
plur.curS. neurs
[Oll~.
rl(f.emblées dans un meme endroit
en forme de conque. Plumier,
nova plant. .IImer. ge–
·ner.
Voyez
PLANTE.
( 1 )
C O
M
M E M O
RA 1
S
O N,
cfl le
110m
d' une fe..–
te que nous appl!lIons le
jours da mores,
&
q.lli
(e
cé–
lebre le
2
Novembrc. en mimoire de touS les fide.l es
trépaO""és. Elle fu t inaituée dans le .onz ieme fieele
p.arfaiO! Odilon abbé de eluny.
VeJez
F
ET
F.
(G)
CO MM EM O
RA
TI F, adj. figne .
(Med.)
L es
fignes
eomm¿mJJratifs
ou at)amneaiques nous apprennent
co
qui s'ea paaé aV5tH la maladic,
&
re tirem de tOut
ce qui I'a précédée : Ca.voir, de la maniere de vivre dI'
malade,. do. pays qu'il a habité, de
L,
conaitution .de
Ces
pere
&
mere, des maladies auxquelles
iI
a été fu–
jet, ou de celles qu'il a comraélées;
&
s'il s'al.lit d'l\:
ne plaie, de la por.tion do. blerré au tems de fa blcC–
fore, de la fituation de la perronne ou de la chofe qui
I'a bleflée, de la gofleur
&
de la figure de I'inilrument
qui a fait la plaie, qu'oo.
a
foin de comparer avec
l.
plaie meme,
&c.
Ces fignes conduieem .
iI
une connoiaallee plus rare
de la.
m31adie~
de fe.s caufes, de l'irruo qu'elle peut a,
voir.,
&
nous indiquent eonjointemeot
3V~C
les diagno–
(fíes
ii
employer les re\l1ede.s convcnables, Les
(igne~
commlmoratifs
en M·edecine revienncnt
a
c.e qu'ou
nOln–
me
indices
en ma.tiere de Droit ;. mais avec ceue
~if,
férence qu'il s ne pcuvetH jamais que porter la lumlerc
dans l'erprit du medeein,
&
que les indices·
peu."~m
cruellemem égarer le juge: témoin en Franee
!a
[GJae
affaire do. lieur·d'Anglade
&
de Ca femme; tém?tn celle
du, pauvre L ebrun ..
Areicle de M . le Chevalter
n .E
J
A .U
eo
U R T.
C O M M E M O.R A T
J
O N,
í.
f. \
Hifl. mi.
&
Théol.)
Couvenir que l'on a de quelqu'un, ce qu'on fait
en l'honneur de fa mémoire.
Voyez
IV!
o N
U M
E NT .
C'ea une coGtume parmi les Catholiques R omains,
qu.e ceux qui meurent
~Ol1t
quelquefois des legs
ii
l'.é–
glt(e,
ii
la
charg~
de d!fe t3llt
d~
merres,
&
de fatre
eommémoration
d'eux dans les prteres.
Voyez
O BIT,
L1NNIVER SA I RE .
Comm.bn.oratio"
Ce dit encore particulierement de la
ménJOire qu'on fait dans la récitation du brevia¡rc, d'un
Caim ou quelquefois de la férie, par une antieone, un
vcrCet, une olaifon a\lx premieres vi:pres, aus l:¡udes,
Ccce
2>
&.
aux