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55

2

COM

mm,

Commet, ou

mlmuJ,

chaume . Ce tenne en gé–

néral déliglle la forme des couvenures de tOmcs les

.fpeces de batimens civils

&

mil itaires : o n les appelle

~um

eDie,

du L ltin

t tllllm ,

f:lit

de

ttg~r(',

couvrir.

.ordinairo ment la conllruaion des

&ombl<l

d i de char–

peme recouv.n e de cui\'Ce , de plo mb, d':rdoifc, de

tulle,

& c.

( Voy'~

CU I VRE,

PLOM D,

AltDol–

sr,:,

T.u I

LE,

& c.

) . leur hauteur dépend de I'ufage

¡ntérieur qu'on en veut faire ,

&

de l'impon.nee du

ba–

timent dans lequel

ces

fones d'ouvrages entrenr pour

quelque chofe quant

a

la déeorntion des

f.~.des ,

fdon

qu'ils les terminent avec plós ou moins de fucces.

Dans le deroier roeele on regardoit comme un genre

de beauté dans nos éd i6ces, de faire des

combl<J

d'ulle

é lévation e"'traordinaire, tels qu'il s'en voit aux cha–

teaux de Verfailles du cÓté de l'entrée, de Meudon ,

de M lifons ,

&c.

&

3 P aris aux palais de Tuileries

&

du Lu xembourg; aujourd'hui au contraire 1'0n regarde

comme une beauté réelle

<le

mafquer les eouvertures

par de< baluflrades , 3 l'imitation des bátimens d' h alie,

tels que fe vo yenr,

a

Verfail les la nouvelle

fa~ade

du

cÓté des jardins, le palais Bourbon

a

Paris , l'hÓtel de

LafTay,

&c.

Ce qui eH cenain , e'efl que l.

nécemt~

d'éeouler les eau. du ciel doit déterminer leur hauteur'

relalÍvement

11

leur )argeur, afin de leur procurer une

p. me eonvenable

11

cene oécem té. Cene pente doit

I!tre déterm iné. felon la température du c1 imat ou I'on

balÍt ; de Corte que dans le nord I'on peut faire leur

hauteur égale 3 leur bofe, .fi n d'éeouler plus prompte–

m em les neiges qui y font abondames: dans les pays

ehauds au eomraire, leur hauteur peut

~tre

réduite au

quart de leur bafe;

&

dans le pays tempérés , tels que

la France , le tiers o u la moitié au plus Cuffit pour Ce

préferver de I'intempéríe des faifons.

Sous le nom de

combles ,

I'on eomprend aum les dó–

mes de for me quadral1gu lllire

&

cireulaire qui terminent

fes

pril1cipa~

avanl-eorps dos fa9ades, tels que li: re–

morquent ceux des chateaux des Tuíleries

&

de l. Meut–

te, les

<ombles

a

l'impérinle, en plate-forme,

& c.

Dans les

combles

les plus ordinaires 011 ell compte

de [rois efpeces: Cavoir, les

combles

a

deux égoO ts for–

més d'u n triangle ifocele, les

combles

brifés ou man–

fardes , dom la partie fu péríeure efl formée d'un trian–

gle ifoeeJe,

&

I'infórieure d'un tropé"l.oide ; les

combl<l

en terralfes Com fórmés Ceulement par un tropé1.o'dc.

( P )

e

o

M 8 LE,

terme de M.fllrmr,

utité Cur-tout daos

le commerce des grains. 11 Ce dit de ce qu i refle en–

fal té au-delTus des bords de la me(ure

apr~s

que le me–

CUreur

1'0

remplie.

11 Y

a

deux manieres de mefurer;

Pune ' :\ mefu re

combl. ,

&

I'autre

3

mefure rafe. L a

m t Cu;e

comble

efl qualld o n donne

a

1

'.eheteur ce qoi

rene au-de/fus des bords avee la mefuré meme;

&

la

m efure rofe, quand avant de la délivrer le vendeur la

racle BVee un morceau de bois qu'on appelle

rado;re

&

aillturs

rouleafl,

Il

en fait IOmber ce qui efl au-def–

fos des bord .

11 Y

a des grains

&

des légumes qui fe

v enden

t

3 mefure rafe,

&

d'autres 3 rncrure

comblc.

L e eharbon , le plhre , la ehallx fe vendem

:i

meCure

eombl• .

f/oy'~

M

E S

\J

R E

&

M

E S U R E R •

D il1ionn.

dll C omm. D isb.

&

T rlv.

C

o

M B l. E,

pié

eombl•. V oy.

P I E'.

e

o

!oo'1 8 LE,

ce fom,

che~

ler

f/aflHierl,

tous les

intervalles

~

Jo ur ou pleins qu'i1 y a entre les fai tes

d'un o uvrage .

C O

M

B L

E R ,

v. aa. e'efl remplir aotaot qu'iI cn

pomole.

,

e o

M B

L E T TE,

C

f.

(V",cri• . )

c'efl ainti qu'oo

.ppelle la t'cnte du milieu du pié do cerf .

CO · BOURGEOIS,

f.

m .( Comm. de m cr)

e'efl eelui 'lui • pan avee

UI1

autre

~

la propri¿[é d'uo

v, i(feau, O dit plos commun€ment

co-bollrgcoi!. Voy.

C o - B o

U R G E

O I

&

B

o

U R G

e

o I .

D dI.

d"

e omm .

&

Tuv. (G )

C O

M

B

R I L L E

S,

(Giog. mod.)

petit diflria

eo Franee, dans le Limo!io.

e

O

M

B R

I

E RE, Cub. f.

( P icb.)

6 1et

a

pr<ndre

de grands po'lTons , tels que les thons, d'uúge fur le.

elites de Proveoce .

Poyc~

ti

l'a,.,,,I.

T

n

O

s,

fa p¿-

che .

.

O

!

BU G

E R

dcs f«sail/a,

e' efl Its remplir

d'cau IlOur les en imbiber avam que de les faire ler–

, ir .

( Z )

C 01\1 B U

TI

O ,rubo

f.

( Cbi".ie

&

P byfi'llte)

les Chimill.,. employent ce mot poor exprimer la d -

co mpofition qu'ils operent daos les corps io6ammables,

lorfqu'ih les elpOCent

I'.aion du feu daos les vajC-

COM

Ceaus ouverts ou

a

I'air libre, enCorte que ce corp. brQ –

lent récllemem, e'en-a-dire e/fuient la denrua ion .b–

Colue de leurs príncipes inRalllmables;

&

le dégagemenr

du feu qui coneouroit par

un~

combinaifon réeUe

a

la

formation de ces príncipes,

&

qui eonflitue aprcs ce dé–

Kagement l' alilllcnt du reu ou

la

"raie matiere de l.

Oamme.

et elfet de la

combllflion

la fait dilférer elTcmielle–

ment des opérations qui s' xéeUtent par le moyen du

feu dans les vaifreaul< fern és, dans leCquels

la

produ–

a ion de la Ramme n'a jamais I:eu, ni par eonféquent

le dégagement abfolu

&

la dimpntiou du phlogifl ique o u

du feu combiné.

V oya.

C

l\

t. C I

S A T

I ON, D I

S

T I

L –

LA T

IO N,

F

L.l\

M" E,

F

E U .

(b)

e

o

M B U S T I ON,

tCFme de

J'

ancic"nc

AJ1ro"omi~:

.quand une planet" efl en eonjonaion avee le folei l ,

&

que les centres de ces aflres Cout éloignc!s

I

'un de

l'autre de m oins que la Comme de leurs demi-diame–

tres , on dit que la planete efl en

combllf1iqIJ.

Ce mo r

viel1t du L atin

cumbltrere,

brt'Uer

1

paree qu'unc plane–

te qui efl en eet état doit pnroitre pa/ftr fur le difque

du Coleil ou derriere le eorps de eet aOre,

&

par eon–

f'équem fe plonger, pour ainro dire, dans fes rayons,

&

en etre eomme brulée .

Suiv.nt

Argolus une planete efl en

epmbllfli.",

quand

elle n'efl pas éloignée du foleil de plus de huit degrés

trente m inutes,

a

l'orient ou

a

P occiden t . On ne Ce

Cert plus de ce mot , qui n'a été inventé que par les

Aflrologues .

H arr;s

&

Chamb" s . ( O)

C O M CHE',

( Glog. mod. )

~rnnde

ville d'Afie, au

ro].au me de Perfe, fur la route d' lfpahan

a

Ormus.

C O

M

E,

( Glog. moá. )

ville d' It.lie, au duché de

M il~n ,

dans le Comafque, Cur un lae de meme nom.

C O M E'D l E,

r.

f.

(Bcl/.s - L ctlrcs)

e'efl l' imi–

ution des tl)a'llrS mife! en aél:ion: imiuuion

des

mreurs,

en quoi elle diflere de la lragédie

&

du pocme héroi–

que : imiradon en

aaíon,

en quoi elle

diff~(e

du

poe–

me didaaiquc moral

&

du timple dialogue .

Elle dilfere pnrtieulieremcnl de la trngédie dans fon

príncipe, dans fes moyens

&

dans

f.~

fin. L a fentibi–

lité humaine efl le príncipe d'ou part la tragédie : le

o

pathétique en efl le moyen ; l 'horreur des grands erí–

mes

&

I'amollr des Cublimes vertus fom les fi", qu'elle

fe propofe . L a malice natUrelle aut hommcs efl le prin–

cipe de la

comédi. .

N ous voyons les défauts de nos

fcmb lables avie une eomplaifanee melée de mépris, lorf–

que ces défauts nc fom ni a/fez

afflige.ns

pour exciter

la eompamon, ni arrez révohans pour donner de la

haine, ni a/fez dangereux pour infpirer de l'elfroi . Ces

images no us fom fouríre,

ro

elles font peimes avec fineC–

le: el les nous fom ríre, ro les traits de eeUe malig ne joie ,

aum frappans qu'inarrcndus, font aiguifés par la furpri–

fe . De Cette difpolition • faifir le rídícule ,

la

comldi~

tire fa force

&

fes moyens .

1/

elit été fans dou le plu.

avaOlageuI de chaoger en nous cene complaifance vi–

eieufe en une p;tié philorc'phique; mais on a trouvé plu$

facile

&

plus fOr de faire fervir la ma Iiee hu maine

a

corriger les

autres

vices

de I'hom:miré

l

a-pcu-prcs com–

me 011 em ploye les poimes du diamaot • polir le dio –

mam méme . C'efl

l~

I'oblet ou la fin de la.

comid" .

Mal-a-propos I'a-t-on

diflin~uée

de la trag€die p3r la

qualité des perfonoages : le rOl de Thebes ,

&

J

upiler

lui-méme , Com des perfoonages eomiques dans l' Am–

phytrion;

&

SpartaCu5, de la

m~me

eondition que So–

fie, Ceroit un perfonoage tragiqoe

a

la lete de res con–

juré. . Le degré des pamons oc 'difliogue pas mieuI la

eomld;e

de la tragédi.. L e defefpoir de

l'

Avare lorf–

qú'il a perdu fa ca(Jene, ne le cede en rien au defef–

poir de Philotea.

3

qui on eoleve les Beches d'Her–

cule"! D es malheurs , des périls, des Centimens ellra–

ordinaires caraaériCent l. tragédie; des imér':ts

&

des

earaaeres communs conflituent la

<omldi• .

L 'uue peint

les

hommes comme ils om été quelquefois; l' .utre,

comme i1s ont coOtume d'erre. L a tra¡:édie eH un ta–

bleau d'hifloire, la

c. mIJi.

efl

00

ponralt ; non le por–

trait d'un Ceul homme, eomme la fatyre, milis d'unc

efpece d'hommes r€pandus daos la Coeil!té, dollt le. roÍ(

les plus marqués COut réunis dans uoe

m~me

figure.

En6n le vice n'appsrtiem

~

la

(Qmidi.,

qu'aulant qu'¡¡

en ridieole

&

méprifable . Des que le vice efl odieux,

il efl du re(Jon de la tra¡;édie; e'efl ainti que

ioli~re

:1

f~it

de l'[mpofleur uo

perroona~e

comique dan.

T

I.,.–

fflf~ ,

&

hakefpear un perfoooage tragiqoe dms

Glo–

«{Ir. .

i Moliere a rtndu

Tart~fe

odieOI

30

r<

aa. ,

e'en comme R oolfeao le remarqoe,

par la ,,¡..jfisi d.

aOllll,r

le

J~r1ti,r

conp

J~ p""~411

a

Ion

feTfonnQI~.

On demande

ti

la

eomldi.

efl un poéme; qu<flion

aulJi