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2
COM
mm,
Commet, ou
mlmuJ,
chaume . Ce tenne en gé–
néral déliglle la forme des couvenures de tOmcs les
.fpeces de batimens civils
&
mil itaires : o n les appelle
~um
eDie,
du L ltin
t tllllm ,
f:lit
de
ttg~r(',
couvrir.
.ordinairo ment la conllruaion des
&ombl<l
d i de char–
peme recouv.n e de cui\'Ce , de plo mb, d':rdoifc, de
tulle,
& c.
( Voy'~
CU I VRE,
PLOM D,
AltDol–
sr,:,
T.u I
LE,
& c.
) . leur hauteur dépend de I'ufage
¡ntérieur qu'on en veut faire ,
&
de l'impon.nee du
ba–
timent dans lequel
ces
fones d'ouvrages entrenr pour
quelque chofe quant
a
la déeorntion des
f.~.des ,
fdon
qu'ils les terminent avec plós ou moins de fucces.
Dans le deroier roeele on regardoit comme un genre
de beauté dans nos éd i6ces, de faire des
combl<J
d'ulle
é lévation e"'traordinaire, tels qu'il s'en voit aux cha–
teaux de Verfailles du cÓté de l'entrée, de Meudon ,
de M lifons ,
&c.
&
3 P aris aux palais de Tuileries
&
du Lu xembourg; aujourd'hui au contraire 1'0n regarde
comme une beauté réelle
<le
mafquer les eouvertures
par de< baluflrades , 3 l'imitation des bátimens d' h alie,
tels que fe vo yenr,
a
Verfail les la nouvelle
fa~ade
du
cÓté des jardins, le palais Bourbon
a
Paris , l'hÓtel de
LafTay,
&c.
Ce qui eH cenain , e'efl que l.
nécemt~
d'éeouler les eau. du ciel doit déterminer leur hauteur'
relalÍvement
11
leur )argeur, afin de leur procurer une
p. me eonvenable
11
cene oécem té. Cene pente doit
I!tre déterm iné. felon la température du c1 imat ou I'on
balÍt ; de Corte que dans le nord I'on peut faire leur
hauteur égale 3 leur bofe, .fi n d'éeouler plus prompte–
m em les neiges qui y font abondames: dans les pays
ehauds au eomraire, leur hauteur peut
~tre
réduite au
quart de leur bafe;
&
dans le pays tempérés , tels que
la France , le tiers o u la moitié au plus Cuffit pour Ce
préferver de I'intempéríe des faifons.
Sous le nom de
combles ,
I'on eomprend aum les dó–
mes de for me quadral1gu lllire
&
cireulaire qui terminent
fes
pril1cipa~
avanl-eorps dos fa9ades, tels que li: re–
morquent ceux des chateaux des Tuíleries
&
de l. Meut–
te, les
<ombles
a
l'impérinle, en plate-forme,
& c.
Dans les
combles
les plus ordinaires 011 ell compte
de [rois efpeces: Cavoir, les
combles
a
deux égoO ts for–
més d'u n triangle ifocele, les
combles
brifés ou man–
fardes , dom la partie fu péríeure efl formée d'un trian–
gle ifoeeJe,
&
I'infórieure d'un tropé"l.oide ; les
combl<l
en terralfes Com fórmés Ceulement par un tropé1.o'dc.
( P )
e
o
M 8 LE,
terme de M.fllrmr,
utité Cur-tout daos
le commerce des grains. 11 Ce dit de ce qu i refle en–
fal té au-delTus des bords de la me(ure
apr~s
que le me–
CUreur
1'0
remplie.
11 Y
a
deux manieres de mefurer;
Pune ' :\ mefu re
combl. ,
&
I'autre
3
mefure rafe. L a
m t Cu;e
comble
efl qualld o n donne
a
1
'.eheteur ce qoi
rene au-de/fus des bords avee la mefuré meme;
&
la
m efure rofe, quand avant de la délivrer le vendeur la
racle BVee un morceau de bois qu'on appelle
rado;re
&
aillturs
rouleafl,
Il
en fait IOmber ce qui efl au-def–
fos des bord .
11 Y
a des grains
&
des légumes qui fe
v enden
t
3 mefure rafe,
&
d'autres 3 rncrure
comblc.
L e eharbon , le plhre , la ehallx fe vendem
:i
meCure
eombl• .
f/oy'~
M
E S
\J
R E
&
M
E S U R E R •
D il1ionn.
dll C omm. D isb.
&
T rlv.
C
o
M B l. E,
pié
eombl•. V oy.
P I E'.
e
o
!oo'1 8 LE,
ce fom,
che~
ler
f/aflHierl,
tous les
intervalles
~
Jo ur ou pleins qu'i1 y a entre les fai tes
d'un o uvrage .
C O
M
B L
E R ,
v. aa. e'efl remplir aotaot qu'iI cn
pomole.
,
e o
M B
L E T TE,
C
f.
(V",cri• . )
c'efl ainti qu'oo
.ppelle la t'cnte du milieu du pié do cerf .
CO · BOURGEOIS,
f.
m .( Comm. de m cr)
e'efl eelui 'lui • pan avee
UI1
autre
~
la propri¿[é d'uo
v, i(feau, O dit plos commun€ment
co-bollrgcoi!. Voy.
C o - B o
U R G E
O I
&
B
o
U R G
e
o I .
D dI.
d"
e omm .
&
Tuv. (G )
C O
M
B
R I L L E
S,
(Giog. mod.)
petit diflria
eo Franee, dans le Limo!io.
e
O
M
B R
I
E RE, Cub. f.
( P icb.)
6 1et
a
pr<ndre
de grands po'lTons , tels que les thons, d'uúge fur le.
elites de Proveoce .
Poyc~
ti
l'a,.,,,I.
T
n
O
s,
fa p¿-
che .
.
O
!
BU G
E R
dcs f«sail/a,
e' efl Its remplir
d'cau IlOur les en imbiber avam que de les faire ler–
, ir .
( Z )
C 01\1 B U
TI
O ,rubo
f.
( Cbi".ie
&
P byfi'llte)
les Chimill.,. employent ce mot poor exprimer la d -
co mpofition qu'ils operent daos les corps io6ammables,
lorfqu'ih les elpOCent
I'.aion du feu daos les vajC-
COM
Ceaus ouverts ou
a
I'air libre, enCorte que ce corp. brQ –
lent récllemem, e'en-a-dire e/fuient la denrua ion .b–
Colue de leurs príncipes inRalllmables;
&
le dégagemenr
du feu qui coneouroit par
un~
combinaifon réeUe
a
la
formation de ces príncipes,
&
qui eonflitue aprcs ce dé–
Kagement l' alilllcnt du reu ou
la
"raie matiere de l.
Oamme.
et elfet de la
combllflion
la fait dilférer elTcmielle–
ment des opérations qui s' xéeUtent par le moyen du
feu dans les vaifreaul< fern és, dans leCquels
la
produ–
a ion de la Ramme n'a jamais I:eu, ni par eonféquent
le dégagement abfolu
&
la dimpntiou du phlogifl ique o u
du feu combiné.
V oya.
C
l\
t. C I
S A T
I ON, D I
S
T I
L –
LA T
IO N,
F
L.l\
M" E,
F
E U .
(b)
e
o
M B U S T I ON,
tCFme de
J'
ancic"nc
AJ1ro"omi~:
.quand une planet" efl en eonjonaion avee le folei l ,
&
que les centres de ces aflres Cout éloignc!s
I
'un de
l'autre de m oins que la Comme de leurs demi-diame–
tres , on dit que la planete efl en
combllf1iqIJ.
Ce mo r
viel1t du L atin
cumbltrere,
brt'Uer
1
paree qu'unc plane–
te qui efl en eet état doit pnroitre pa/ftr fur le difque
du Coleil ou derriere le eorps de eet aOre,
&
par eon–
f'équem fe plonger, pour ainro dire, dans fes rayons,
&
en etre eomme brulée .
Suiv.ntArgolus une planete efl en
epmbllfli.",
quand
elle n'efl pas éloignée du foleil de plus de huit degrés
trente m inutes,
a
l'orient ou
a
P occiden t . On ne Ce
Cert plus de ce mot , qui n'a été inventé que par les
Aflrologues .
H arr;s
&
Chamb" s . ( O)
C O M CHE',
( Glog. mod. )
~rnnde
ville d'Afie, au
ro].au me de Perfe, fur la route d' lfpahan
a
Ormus.
C O
M
E,
( Glog. moá. )
ville d' It.lie, au duché de
M il~n ,
dans le Comafque, Cur un lae de meme nom.
C O M E'D l E,
r.
f.
(Bcl/.s - L ctlrcs)
e'efl l' imi–
ution des tl)a'llrS mife! en aél:ion: imiuuion
des
mreurs,
en quoi elle diflere de la lragédie
&
du pocme héroi–
que : imiradon en
aaíon,
en quoi elle
diff~(e
du
poe–
me didaaiquc moral
&
du timple dialogue .
Elle dilfere pnrtieulieremcnl de la trngédie dans fon
príncipe, dans fes moyens
&
dans
f.~
fin. L a fentibi–
lité humaine efl le príncipe d'ou part la tragédie : le
o
pathétique en efl le moyen ; l 'horreur des grands erí–
mes
&
I'amollr des Cublimes vertus fom les fi", qu'elle
fe propofe . L a malice natUrelle aut hommcs efl le prin–
cipe de la
comédi. .
N ous voyons les défauts de nos
fcmb lables avie une eomplaifanee melée de mépris, lorf–
que ces défauts nc fom ni a/fez
afflige.nspour exciter
la eompamon, ni arrez révohans pour donner de la
haine, ni a/fez dangereux pour infpirer de l'elfroi . Ces
images no us fom fouríre,
ro
elles font peimes avec fineC–
le: el les nous fom ríre, ro les traits de eeUe malig ne joie ,
aum frappans qu'inarrcndus, font aiguifés par la furpri–
fe . De Cette difpolition • faifir le rídícule ,
la
comldi~
tire fa force
&
fes moyens .
1/
elit été fans dou le plu.
avaOlageuI de chaoger en nous cene complaifance vi–
eieufe en une p;tié philorc'phique; mais on a trouvé plu$
facile
&
plus fOr de faire fervir la ma Iiee hu maine
a
corriger les
autres
vices
de I'hom:miré
l
a-pcu-prcs com–
me 011 em ploye les poimes du diamaot • polir le dio –
mam méme . C'efl
l~
I'oblet ou la fin de la.
comid" .
Mal-a-propos I'a-t-on
diflin~uée
de la trag€die p3r la
qualité des perfonoages : le rOl de Thebes ,
&
J
upiler
lui-méme , Com des perfoonages eomiques dans l' Am–
phytrion;
&
SpartaCu5, de la
m~me
eondition que So–
fie, Ceroit un perfonoage tragiqoe
a
la lete de res con–
juré. . Le degré des pamons oc 'difliogue pas mieuI la
eomld;e
de la tragédi.. L e defefpoir de
l'
Avare lorf–
qú'il a perdu fa ca(Jene, ne le cede en rien au defef–
poir de Philotea.
3
qui on eoleve les Beches d'Her–
cule"! D es malheurs , des périls, des Centimens ellra–
ordinaires caraaériCent l. tragédie; des imér':ts
&
des
earaaeres communs conflituent la
<omldi• .
L 'uue peint
les
hommes comme ils om été quelquefois; l' .utre,
comme i1s ont coOtume d'erre. L a tra¡:édie eH un ta–
bleau d'hifloire, la
c. mIJi.
efl
00
ponralt ; non le por–
trait d'un Ceul homme, eomme la fatyre, milis d'unc
efpece d'hommes r€pandus daos la Coeil!té, dollt le. roÍ(
les plus marqués COut réunis dans uoe
m~me
figure.
En6n le vice n'appsrtiem
~
la
(Qmidi.,
qu'aulant qu'¡¡
en ridieole
&
méprifable . Des que le vice efl odieux,
il efl du re(Jon de la tra¡;édie; e'efl ainti que
ioli~re
:1
f~it
de l'[mpofleur uo
perroona~e
comique dan.
T
I.,.–
fflf~ ,
&
hakefpear un perfoooage tragiqoe dms
Glo–
«{Ir. .
i Moliere a rtndu
Tart~fe
odieOI
30
r<
aa. ,
e'en comme R oolfeao le remarqoe,
par la ,,¡..jfisi d.
aOllll,r
le
J~r1ti,r
conp
J~ p""~411
a
Ion
feTfonnQI~.
On demande
ti
la
eomldi.
efl un poéme; qu<flion
aulJi