55°
COM
ques écrivai ns de l'églife L atine, qui de[approuvoient
cet uc..ge ,
&
ql1C
M .
S imon a fai t imprimer
a
Pan¡
en Grcc
&
en
Latín ,
avec des rem.rql1es.
( G)
C O M
A ,
(.Med. prali?
)
efpeee d' •freél ion fopo–
reufe, que les aneiens Ont fubd ivi fée en
coma vigil,
&
en
coma fo mno/mtum.
Les autres affeélions du
me–
me genr< , que: I'ex.élitude de I'éeole
a
érigées en au·
r3m
de
maladies dillinéles ,
&
dOlH on nous
a
donné
des hilloires
&
des
traih:mens
particuliers, COItt le
ca·
rtu,
la lé thargie , l' apoplexie: mais il VOl1 t beaueoup
m iellx , avcc ks medecins exaEts , ne les
regard.crque
eomme les différens degrés d'u nc méme maladle , du
fommeil cOlm e nature.
I/oy'z
S o
P
o
II
E
U
S
II (
A
F–
F EC TIO N) .
(b)
C o
M
A A
U R
E A, f.
f. (
Hifi. nato bot o
)
genre de
plante qui porte des teteS éea¡lIeures
&
inégales , qui
contiennenr des Reurs monopétales en Beuroll. propre–
premen r dits. L es embryons deviennem des remences,
qui fon t terminées par des éeailles ou de petites mem–
br.nes: ces remenees mt" iOent elltre les éeailles qui fom
fur la couehe. Ponredera,
di[J. ol!. I/oycz
P
L
A NTE.
(l )
C O M
A
C H I O , (
G/og. modo
)
petire ville d' lta–
Jie al! Ferrarois , dans l'érar de
l'
Eglifc.
L ongit. 29.
~f·
I"t.
44· 4f·
C O M
A
G E N E, f.
f.
(Géog. ane.)
eontrée de la
Syrie , voir,ne de l'El1phrate: ce qui
1'0
fai t appeller
jJ.,,–
phrat",r,.
El le étoit bornée d' un e6té par le monr
A mman , de I'autre Dar l'Euphrate ,
&
refferrée par der–
riere par le mOlH Taurus: au relle ces limites ne COut
pa, bien certaines. L a capit11c de eetre eontrée ou de
ce rOy3ume) portoit
le meme
nom,
felon quelques
au·
tres; d'autres dilem que e'émir Samofate, aujourd'hui
Siempfar, patrie de L ucien.
C O M
t\
N A ,
(G/og. mod.)
ville de l' Amérique
m éridionale fur la e6te des Caraques, dans la T err.–
F erme.
COMANE,
r.
f.
( G/og. ane.
&
mod.)
nom
propre de ville: il y avoit une
Com me
dans les vallées
de l' Antitaurus; une dans
¡'Armél'lic tn ineure,
QIU
fe–
Ion d'autres dans la Cnppadoce : on
l'
appelloit
Coma-
7Je
la
P Or/lit/fU;
une Hoilieme
dans la Taprob:me ;
une
quatri,me en Phrygie; une einquieme en Pyr,die . Col–
le de l' Antiraurus s'.ppelle aujourd'hui
Com
ou
Tabach –
z nn;
celle de l' Arméníe mint:ure
en
al) conflucnr du
J ar
&
de l' lris,
&
s'appelle
Arminiacha . I/oy. le Trlv.
&
In
ft1"rtini~re .
~
C O M A N ( E ,
( G/og. mod.)
pays d' Ar,e borné par
la Oler Carpienne,
lo
Cireaffie, la
M~lCovie ,
& la G éor–
.gie. L es habitans en r.lOr M Jhométans,
&
Cous la pro–
leélion du roi de Perfe .
C O
M
A R O l D
E
S , (
H ifo. nato bot.)
génre de
plante dollt les fleurs fom eomporél:s de cinq pétales
difpofées en rOfe ,
&
Cuurenue, par un ealiee déeoupé :
cerre Heur a des é..m·nes
&
des rommets; Ca parrie
intérieur.!
en
garnie de pluHeur embryon , dollt cha–
con a une trompe
1
&
devient une fcmence nue . Pon–
redera ,
an,h. lib.
11 1.
Voye'"
P
L
A NTE .
( 1 )
C O
M A
R
Q
U E ,
r.
f. juOiees Cubalteroes de Por–
tl1gal, qui y Conr au nombre de viogt - quatre ,
&
qui
om beaueol1p de rapport
av«
nos bailliages de Franee.
Po)'ez l. dill d. T ré".
&
le Qf,ien d, la N.//vill".
(; O
'1
A T E
U X ,
adj .
en M ,d"in"
fe dit de ce
qui produit ou annonee le coma.
17oy<z
C o
M
A .
CO M BA T, f. m.
(Art. milit.)
Ce
dir en géné–
rol d'une querelle ou d'un différend qui fe décide par
la voie des armes.
Voy""-
G
u
E
R
RE,
&c.
D ans une armée, les auteu(s to nr une diainélioo
-
entre un
combat
&
une bataille; cet[e derniere exprime
I'.aion
géllér.lede toute l'armé., au líeu que le
eom–
bat
lIe ligni6. qu'une eíearmouehe partieuliere ou l'a–
élion d'ulle limpie partie de l' artnée, de forte_que le
&ombat
ea propremenr uue partie d'une bataille.
(Q)
C o
M B
AT
N
A
V A L,
(Marine)
e'ea la reneOntre
d' un ou plufieurs vaiOeaux ennemis qui fe eaconeor
&
fe barrent. On le dir égalemem des armées na vales
&
des ereadres qui Ce livrem un
combat. I/oyez
O
R D
R E
DE B A T A • L LE.
(2)
C o
M B A
T,
(Hift. mod.)
ou
comba' fing" lier
figni–
tie une épreuve formelle entre deu! champions, qui
fe fuifoit par l'épée ou par le
b~ton
pour décider quel–
que caufe ou quelque dinérend doureuI .
C etre maniere de proeéder étoit autrefois fort "Ordi–
na.ire,
&
nvoit Iieu
non-feulemeot
en
matiere crimioel–
le, mais eneOre dans les cauCes civiles: elle étoir fon–
dée
~ur
cene préComption, que Dieu n' accorderoir la
yiélOlre qu';l celui qui auroir le meilleur droit .
I/oy,,,,
DO.EL_
C OM
On trouve que eerre erpeee de
combat
n'ea pas moin,
ancien que le regne d'Othon . Le dernier que
l'
on ait
admis en Angleterre, Ce paffa la r,xieme année du re–
gne de Charles
1.
emre D anal d lord Rhée ou Rey,
&
D avid Ramfey, éeuyer, dans la ehambre peinre .
On peut voir ce qui fe rrouve
a
ce Cujel dans le
cO\lrumier de N ormandie,
on
la ctrémonie de ce
com–
bat
ea déerite . L ' aceufateur étoit obligé de proterler
avee fermenr de la vérité de fon aeel1!átion; l'accuCé
lui donnoit le démemi, alors ehaeon j etroit fon gage
du
combat,
&
l'
on eonOituoit les parties prifonnieres
juCqu'au jOl1r duo
eombat . I/oy"'-
C
H
A
M PI
o N.
L es hilloriens nous apprennem q u' Alph.onfe, roi de
C. nille, defiranr abo lir la lithurgie MoCarabique
&
in–
troduire l'oiliee R omain, eomme le peuple s'y oppo–
(oir, il fu t eonvenu de termiller le dilférend par la \'oie
do
combat,
&
d'en remeure la caufe
ii
la décifioo du
eiel .
Phil;ppe le Bel, en
1303,
avoir défendu ces
com–
bats:
malgré cetre défenfe le roi Henri )). permir en
fa préCence le
combat
de Jarnae
&
la Chaleigneraye ;
mais depuis ces duels OlH été toralement prohibés , par–
ee qu'il étoit trcs-poffible que le eoupable demeurac
vainqueur.
Ce terme de
eombat
exprime auffi les jeux folenmels
des allciens Grecs
&
R omains; tels éroiem les jeux O lym–
piques, les jeu" P ythiens, l Hh miens
&
N éméens,
lu–
di ¡(¿¡iaei, Circ"'fes,
&c.
I/oy<z
aux articles qui leur
fonr propres , eomme aux mots O
L Y M
P
I
Q
U
E S,
1-
S
T
11
M•
t:'
N ,
& e.
Les
eombats
que l'on y eélébroit
étoiem la eo urfe, la lutre, le
combat
¡¡
eoups de poing ,
le ceae. Les eombanans, que I'on appelloir
atMetes,
faifoienr une profeffion partieuliere, mais fervile;
&
des
leur jenndfe il s'aeeoutumoient
á
une nourriture groC–
r,ere,
ii
un régime fort févére, ils ne buvoienr point
de "in,
&
fe privoicnt du cornmerce des fcmmes. L eu[
travail, comme tout le rene de leur vie, fe faifoj[ ré–
gulieremcot .
VOYe.z.
A
T H 1 .. E T F. ,
G
LA
n
J
A
r
E
u
R,
&c. Ch"mbus
&
T r/v. (G)
• C o
M B A T D U P
o
N T DE
P'S
E,
( Hift. mod. )
a
la fai nt Amoine un qllartier du c6té du ponr détie un
quarticr de l'autre eÓlé; les eombaunns s'appellenr les
Gllelfes
&
les
Gib,/i71S
;
ils Com diviCés aomme uuc ar–
mée, en trollpe qui a fes offieiers ; ehaque Coldar ell
armé de euiralfe
&
de earque , avee nne malfue de
bois en forme de palene. L e pont eH féparé en deux
par une barricade; les troupes s'avancent vers le poot
érendarts déployés; on donne le figtlal; la barriere s'ou–
vre ; alors les eombarrans s'avaneenr
&
fe frappem a–
vee leurs ma(fues,
&
taehcnt
3
gagner le rerrdn les
uns Cur les autres .
11 Y
en
a
d'armés de croes, avec
lerquels i1s aeeroehenr leurs amagoniaes
&
les rirem de
leur e/lté; eelui qui
ea
aecroehé
&
riré ea fair prifon–
oier: d'autres s'élallcem; d'autres montent fur les pa–
rapets , d'oú i1s rom précipités dans la rivicre:
le
com–
bat
dure jufqu" ce que 1'un des partis Coir ehaOe hors
du ponr . Le parti vaineo met b3S les armes & fe ca–
che; I"amre marche triom phanl . C e
combat
ne
finit
g uere fans accident . L es vainqueurs
(Out
lnaiucs du
quartier vaineu. I1 fe fait beaueoup de pari,.
C OM BAT · A' -PL A1SANCE.
( H ifI. mod. )
L es
combats-J-pldif.nce
étoiem des tournoi, qui Ce faiCoient
autrefois dans les oeear,ons d' une réjouiffinee publique ,
ou
i
('honneur des Couverains, ou pour Coíl tenir la
beauté
&
le mérite d'une maitrelfe,
&
Cur-tout au rap–
pOrt de la Colombiere
( T
hl.at. J'''onnwr
&
d,
eh,–
valeri" ch.
j.
) , "
pour Ce garamir de I'oiliveté, la,
" quelle nos ancetres avoieot en r, grande horreur, que
" nous lifons mUJours a.u eommeoccment des deferi–
" ptions de leurs eorreprtfes , que c'étoit principalement
" pour la fuir de toute leur pui(fanee , comme la prin–
" cipale ennemie de leurs eceUrS généreux ".
Articl,
de M .
l.
eh,vali"
DE
J
A U C O U R T .
C O'M
n
AT DE
F
J
El', (
)lIriJprud.
)
ell
la
eome–
Oation qui fe meut entre deu x Ceigneurs de 6ef, qui
pré.endenr rcfpeétivemem la mou vanee d'un mome hé–
ritage, foit en tief ou en een»ve .
I/oyez
F
I
e
F.
(A)
CO M B A TT A NT,
r.
m . e'ea un terme
Hiral–
di'l'"
qui fe dit de deux aoimaux , lioos ou fangliers,
que
1'00
porte rur un écuo-on d'armoiries, dans I'alti–
tude de
combattan¡,
drelfés Cur les piés de derriere
&
alfroorés ,
00
les faces tournées ('ooe cootre l'aurre.
( 1/)
COMBIN A IS ON, f. f.
(Math/mae. )
ne de–
vroit Ce dire propremenr que de l'a(Jemblage de plu–
li~urs
cboCes deux
a
deu~;
mais
0 0
l'applique dans les
Ma-