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COL

jo

meu)., que

III

dl!pouille

en

dein~ttae:

tell'e

de huit

eenls de terre doit fuflire pour une meule;

&

pour

Iá faire, on forme une terralfe bien feche

&

bien bat–

tue, de vingt

pi~s

quarrés; on

y

mer un lit de pail'

le, fur lequel on atrang'<:

I~

riges la téte eo - dedaos;

on arroodit cette meule des le pié jufqu'" la hauteur

de trois toiCes plus ou mo!\\s , en termlnant eo pain de

fuere,

&

I'on couvre le defl"s pour ctre

a

I'abri de la

plui,e.

Quand les

~ranas

vents la mettent en danger de cul–

buter, 0\1 a foin de

I~étayer .

L e

(ol{llt

repofe ainfi-juCq,,'apres la moilfon, a moíns

que l'on n'ajr lieu de craindre l.'échautfémenr de la grai–

ne;

ce qui pourroir arriver par dts tems rort pluvieux ,

OU

pour I'avoir reeueillie trap vene.

11

ell e!lemiel de ehoirir un beau jour pour défaire

h

meule; m'tis aVant tout on prépare au pie uoe pla–

te-forme barme, aum dure' que les banioes de ¡¡range ;

&

e'ell l3-de(J'us que

1

'on bat

a

meCure que la meule

fe défait, avec la préeautiou de o'eolever les tiges que

dans un drap ,

Di:" qu'on en a battu une eertaine quantité, il faut

retirer avee uo rateau la pai lle écrafée; cela aide

a

biell

bame le relle,

&

fait perdre moios de gro;'le.

Quand tout ell battll" on la uettoye par le moyen

d'un puroir .

IJ

y

eu a, de deu " fone s¡ . L'un ell un grand tani–

bour troüé en rond, pour

y

faire parrer la grlline: c'ell

le premier don! On

re

Cert,

&

on rejette au rebut ce

qui relle

d'n~

le tam bour .

Le fecontl ell aum un tambour dom les trOuS Cont

qn long, pour

y

faire palfer la poumere, eo

y

m ettan!

ce qui a palfé par

le

premier.

En tamiCant, on a loin de retirer vers les bords ce

qui peur rellor de gros mare ,

&

l'on fait toujours la

m~me

ch,oCe jufqd'ª

(a

fin.

La graioe ainft purifiée, 00 la porte dans des racs

au greoier,

&

on,

I'y

gorde comme le blé, juCqu'a ce

qu'oo la vende. Si I'on

y

trouvoi¡ uo peu d'humidité,

iJ

fa"droit la remuer ,

Le plancher du grenier doit ctre d'autant moins ou–

ven, que la graine ell petite . Bien des gens y éten–

dent Ulle grande toile poor l'y

renv~rCer

.

1(

ell ba o d'obCerver qu'e\1e ne proti té pas dans le

grenie,; c'ell pourquoi l' on s'eo défait le plo',Ó' que

ron en

trouve

un

prik .

Tou! ce qui rene de paille coutte ou h9:ehée , on

le doni1e au'

pau~res,

ou bien on le bn'tle fut les

JieuI: c'ell un engrais.

Les tiges banues íiirvent

:l.

échauffer le {'our, ou pour

le feu des paul/res. L es fenniers <lui n'en font pas eet

uCage, les vendent alfeoz. ordinaitelhefit.

IJ

ne faut

a

la gtaine aueuoe fa9011, apres qu' elle

en recueillie: pour la porter au moulill, tous les tem s

font propres quand

íl

y

a

du vent, excepté par les ge–

lées fortes .

Vingt rafieres de graine rendent ánn¡je commune

quatre tonnes d' huíle ,. cha<l,ue tootle

peC~nt

200

tiv.

poids de mare, fans y comprelldrC" la futadle.

1I faut encare obCerver que le marc de I'huile Ce met

a

pro6t: on en fait des tourtcaux, qui entreticnnent le

Iait des vaehes pendant I'hyve,., en les délayanr dans

te boire.

00. s'en fert aum o fumer les terres , eo

le~

rédui–

faot eo poumere .

C'ea

un engrais un peu cher .

Ces tourteaux

Cont

de la figure d'une gauffre de qua–

lorze

~ouees

de long

IX

hui, de large, fur dem i-pou–

ce d'épailfeur: ils doivel1t peCer c.hacun huir livres

&

demie poids de mare, !Clon les

ordonnan~es

de la pro–

vince.

lis fe font

a

la prelfe, que le vent fair agir dans le

moulil1.

Vingt rafit.res de

colral

rapportetlt ordinaircment

HO

·louneaux . D ans. un pays ou l'

QlJ

ne feroir poior cas

des tourte. u",

la

diminution dd profi, Ceroit bien grande ,

COLTI E

á',m vai!!<att,

(

Marine)

c'ell uo re–

trnnchemen.t qui Ce fair au bout du

eh~teau

d'avanr d'uo

vaiffeau,

&

qu¡ defcend fuCque Cur la plate - forme,

Vo)'e:t.

P

lal1che

117.

fig.

1.

nO.. \

28;

barrot á" (olti"

nO.

129

¡

le

marrhe-pié áú coltie,

nO.

13

Q ;

montan'

ti"

(oltie ;

' 31;

li!!< ál< (oltie.

(2)

COL

U

G A \

( G¡og. moá. )

ville

de

l'empire Ruf–

/ien· aux eonfins du duché de Rezao, Cur

la

riviere

d'Oeca.

• e

Ó

L U

M

BAR

lA,

( Hip.

an(.)

c'ell aihfi qu'

on appelloit

d~

trous pratiqués aux flanes des v:1ilfeaux

vers leurs bord.s, par on pafioienr les rames ; ce 110m

COL

'$49

lellr vénoit de leur reffemblance avee I'entrée des bou–

lins ronds des eolombiers,

00 doonoir cocare le méme nom

3

des m aurolée.

de familles de dillioélioo, ou 1'00 avoit pratiqué des

cellules,

&

dans ces eellules des rangées de niches , pla–

cées les unes fur le. aurret, eomme les boulins dans un

colombier. Ces niehes renfebn oienr des uroes ronde,

off.s;;

il

Y

en avoit aum de quarrées, Un

eolumbaria

contenoit Couvent plufieurs uroes.

Voye~

I'II"t , expliq .

COL,

U M N

A, (

G.iog. modo

)

ville de l' empire

Rumen Cur la riviere

d'

Ocea ,

L ong. S8 .

2 .

7at.

H ,

SO.

COL

U M N

E A,

(f!i!l,

nato

601 . )

genre de plan–

te, donr le nom

a

été déri vé de eelui de

F"bim Co–

lonn•.

La Ileut des plantes de ce genre ell monopéta–

le,

&

faÍle en forme de maCque, dont la levre Cupé –

rieure ell un peu vol\tée

&

concave ,

&

l'infi!rieure' ell

¿iviCée en trois parties .

11

fati du calice un piflil qui

e(l

anaché comme uo dou

a

la 'partie pollé';eure de

1'1

fleur,

&

qui devient dans la Cuite un fruit gl.O'buleux

mou

&

rempli de petites Cemences oblt:¡ngues. Plumier,

nova p¡"nt, IImeri<. grner. Voye"

P

L A N TE.

( 1 )

COL

{J

RE,

r.

m. fe dit,

en termes de Glogra'phie

&

d' lIfbtonom ie,

de deux grands cereles, que I'on fup–

paCe s'enrrecouper

a

angles droits aux poles du mon–

de.

Voye~

CE R

e

LE.

L 'uo parre par les points follliciaux, e'ell-a-dire par

les points ou I'écliptique touehe les deu, tropiques;

&

I'autre par les poin!s équ;,wéliaux, c'ell-o-dire par les

points

0\1

I'écliptique ooupe l' équateur: ce

q~,i

a fair

donoer au premier le llom de

(olure

des Colll,ees,

&

au eeood celui de

(oltlre

des équinoKes.

Voye~

S o

L–

STICE

&

EQUINOXE.

L es

col"rd

eo

cou

~a.nt

ainri

l'

équareur, marquent

les quarre CaiCons de

1

année ; car ils diviCent l' éclipti–

que en quatre parties égales,

3

eommencer p'( le point

de l'équinoxe du priotems. C omme ces cereles palfent

par les poles du monde,

iI

ell évidenr qu'ils foO! l'un.

&

I'aurre au nombre des méridiens .

Voy.

S

A , S

o

N S •

AIf relle, ces cercles étoient plus d'uCa:\e dans l' A–

Ilronomie andenoe qu'ils ne font aujourd'hui. CI: n'olÍt.

preCque plus que pa( I' habitude qu' on en fair m ention

dans les ouvroges fur l. fpbere .

(O)

CO L U

T

E A,

(']ard.)

plnure de l'eCpece du ba–

guenaudfer: elle s'élevé

p~u

,

&

d-onne des fleurs de c-ou-.

leur pourpre rri:,-agréables;

r.

feuille petite, d'un verd

p1le,

&

faite en ombelle, ne . rombe point pendanl I'hy–

ver; Con bois ell melangé de verd

&

de rouge,

&

ra

fotme ell pyramida.[e; fa graine en renfermée dans de

grt>lfes gourres .

On

a

Coin de le ferrer peodBnt I'hyver avec les

~u­

t:res arbres qui craigoent le froid.

(K)

COLYBES,

r.

m, plur.

( Hip.

ud~f)

nom que

les Grecs, dans leur lithurgie, ont donné • une 0tfrall–

de de froment

&

de légu\11es cuits, qu'ils

fOil!

en I'hon–

neur des Caints

&

en m émoire des

niort~

.

BalCamon, le

P.

Goa"

&

L éoo Alla!Íus, ollt éttít

fur eette matiere. Voiti

Ce

qu'ils

en

diCent

el!

(ubllan–

ce: les Grecs font bouillir

uo~

certaine quanrltt de

froment,

&

la mettent en petits morceallx Cur

une

af–

liete; ils

y

ajot'ten.~

des pois piles, des noix coupées

en fort perits moreeaux,

&

des pepins

de

rain os : il>i

diviCent le tour en plútieuts eompartimens .feparés par

des [eullles de perfil;

&

c'en

a

cene C0tl1p6!irion qu'

ils donlienr le nom de ....

("~

.

1

Is Ont pour

la

béoédíét\on des

.olybes

une fórmoll!

particuliere, dans laquellt: ils fclür des vreus pour que

D ieu bénilfe ces fruirs

&

ceUK qui eJl tllaogéront; par–

ce qu'ils Con,c offerts

i\

Ca.

glorie

\!n

m émoire de td ou

tel Caint,

&

de quelques fideles décédés . BalCamon ar–

tribue

a

S . Aroanafe l'

inllitu~ion

de eetU: eérémonie:

mais Synaxarii en fise l'origine aU. tems de Julieo

IA–

pollat;

&

dit que ce prince :lyant fait prbfa.ner le palO

&

les autres demées qui Ce vendoient aux marchés de

Conllantinople au commeneemenr du earcme , par le

fang des viandes immolées, le patri"rehe Eudoxe or–

donha aui< Chrériens de ne manger que des

(olyb"

ou

du fromenr cuir

&

que e'ell en mémoire de cec éve–

nemenr qu',;m a' coíltome de bénir

&

de dillribuer les

colybtI

aux /ideies le prethier famedi de careme . AtI

rerte, les

Gree~.

dohnehr encote

1t

eer ur.'ge des inter–

prétarions m)'lliques, dif.'nt que les

(olybts

Conr

de~

fym.

boles éI 'uhe réCurreélion générale,

&

les divers ingré–

diens qu'on

y

m ele avee le fromenr, des figures d',u–

taor de tlitféreotes vertus. C' ell ce qu' 011 peut voir

dans un perit

traité

da

colybts

écrit par G abriel de

Philadelphic, pour ré¡lOndre aux imputations de quel"

ques