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COL

!amis, qu'on peu! garder fous cel!e forme dans ulle borr–

fei lle exademellt bo uchée , ou qu'oll peut incorporer avce

de IlOllveau mucilage de gomme .dragam pour en for–

mer de

troclriC~ues

(Vo)'ez

T

R

o

e

R 1 S

Q

UF.)

conno,

dans I'art Cous

le

nom de

trochifqu<J "Ihandal,

du nom

arabe de la

coldq/tinte,

H

n'en pas inotile d'obCervcr que cene derniere opé–

r3fion efl aú· moins Cuperftwe,

&

qo'i1 el1 plus commode

po ur I'artille,

&

peut· etre. plus (Or pOllr le

mal.de,

que

ceue prépar!>Ciol1 Joit eooCervée Cous l. forme de poudre,

pui'fiJu'il faudra bien pu lvérifer le pe,;t troeh'ifque, pour

le me,"r avee J'excipient daos lequel il fera preCC:m,

&

qu'Oll

nI! peut pas fe fl.ler qu'il

Coit

réduit en

poud.re

.uffi

ti,..

par la pulvérir.,tion cHemporaoéc d'une petlte

malfe de

4

ou

r

g rains , que par le tam is tin emplo )'é

dRns la pu Iven[atio n offieitiale ,

&

que par eonféquem

le troehilque pul vérifé fera dillribué moins égalcmen!

dans deux ou trois pilu les, par exemple, que

11

o n em–

ployoi! une poudre plus fubtiJe.

On trouvc dílns les

M l moirt!J de

rncad.

d e! fcicnccs,

IInn /e

l7o l, ulle .nal yfc de la

col0'luinte

par M, Boul–

duc le pere, qui proeéda

11

cet examen par la voie des

menflru., aum bien que par eelle ,de la diflillation,

De huit onees de pulpe de

col0'l"inte

il a retiré par

l'eau [roís Dnces d'extrait, que cec nuteur appelle

extrait

g ommetlx

Cdon le

I3ng.ge

uOtó

d.ns

ce tems-U,

&

de la

m e me quantité de pulpe, par le

moy;.n

de I'cfpril-de-vin,

une demi-once de réline, qu'j¡ appclle

extraie

yljinetlx .

11

efl

a

remarquer que I'efprit-de-vin, n'a pas louehé

3

la pulpe de

r.ol0'l"inte,

qui avoit tr<,s-Ioog-Icms ma–

céré dans de I'eau bouillallte,

&

qu'au contraire J'eau

appliquée

11

cette pu lpe, auparavant macérée dans de

J'elprit-de-vin, en a tiré prcs de deux onees d'euroit,

11

el! elair par eeue analyfe, que J'eau peut fe ehar–

ger de toures- les parties Colubles dans I'cfprit-de-vio,

&

que ce derr!ier menfirue

3U

contraire

o'auaque

que les

p::trtíes de 1:1

colot{ltinte

quí font

vraimclIc rérilleu(es .

L 'exrrait de

col0'l,únte

donné

¡\

la don, de

I D

grains ,

purge .lfez douecment, Cans violenee, fans douleur,

&

en tn€mc-tems trcs-copieuCcrncnt; la ré(ine de

&oloq¡,¡in–

tre

:tu contraire purge

tre --peu ,

excire de

tres-gralldes

dou–

Jeurs dans le ventre; aum efl-elle abfoJumell! exclue de

I'ufag~

médicinal.

La doCe de la

col0'luin..

en Cubaaoce, o u ph1r6t ccl–

le des trochifques alhandal ou de la poudre que nous .–

vons reeomm.ndée

a

leur pJace, el! de

4

on

r

grains

jufqu"

11.

ou

IS' .

Un o u deux grains de "es rroehilques

réduits en poudre tine, donnés avee un abC0rbeni terreUK

pendant dix ou douze matins eonréeutifs, efl

lIn

reme–

de éprouvé conlre l'.flhme.

On donne

lo

col0'l"inte

en déeodion pour un lave–

m em, • la dofe d' un gros ou de deox, dar" I'apople-

x

ie

&:

les autres afledions

ropore~res.

,

La pulpe de

col0'l,tinte

entre dans l. co,!fedron Ha–

mech, les piLl1les de Rudius, I'extrail

pane~lmagogue

de

Crollíl1s I'ong uem d' Anhanil' . L es troehlrques :1lh.n –

dal entr;pt dans les pilules fcetides, eochées

&

de fa–

gapcnum . O otre

~da

i1

ya. un

~I eduaire

qui po rte I.e

nom de la

col''1'l1 nt.,

&

qUI ell eonllu dans les bouti–

ques Cous le o.>rn de

hi<r" diacoloc)'nthidoI,

dom voi–

ci la co mpofhion:

z¡.

fI",,,has .tablque . marrube blane,

Ghama:dris , agaric.,

coloqllinte .,

de chacun dix gros ; opa –

panax, f.gapenl1m, remenee de p. rfil ,arilloloche ronde,

poivre bl:1nc, de chacun cinq gros ;

c:1udlt!.,

fpic3na rd.,

myrrhe, polil1m, r.fran, de ehaeun quatre ¡¡ros ; m iel

é–

cumé , troi. livres:

f~ites

du tout nn ékduatre

CeloJ)

I'art.

Cet éled"aire ell uo puilfant hydragogl1e qu'on pellr

donner dans les eas ou ces remedes follt indiqués , de–

puis deux g ros juCqu'a une Ollce par la bouehe ,

&

de-

puis'; once' ¡ur'!lI" une once

& -;

en lavement .

(b )

CO L O

R

A

T

ION ,

r.

f, COL O R

E R,

(

P harmacie

) .

On

colore,

en Pharmacie, diff¿rcntes pré–

parations, Loit po ur Ieur donner de l'é leganee , Coit pOl1r

les déguifer ou eaeher Ieur compofilioo ; e'efl dans

la

premiere vOe qu'on

(1olore

pluoeurs

ratafi.ts

,

&

Cur-tout

ce ux q u'oll ne rUUrOil avoir parfailemenr limpides

( vo)'.

R

A T A F

J

A T)

;

plulicurs renlcdcs cxtérieurs, ca mine

huiles , onguens,

&

Cur-tour eeu! qui Com deO inés

a

I'embcllilfement du co rps, eomme la poml11ade pOur les

Je vres qu'on

colore

:1VCC )'

orc:1nette., la poudre dentri–

tique qu'on

colore

avec la cochenil1c ou le carmin .

L e peu de cinnabre qui cmre dans la poudre rempé-

(1 )

M- le

Cornea

de C:tylus-

tl3"' fd

éclairciffcmens fur

quelques

1'3(–

{a~c,

de fliDe. qul conccrncut.. les Art, dc!peudans du dcífcin . nous

COL

rante de S,tahl

i

&

dans quelques

.~trc!s

pOl1dres tougies

par ce I11lOér'I, ne paro1t pas avotr élé cmployé dans

leur compofition dans la vOe d'en .ugmeoter l. vertu,

mais plC"Ót dans celle de mafquer les ingrédicns.

C'el! apparemment paree que quelques medecins OÜ

le publie

011t

imaginé que I'huile ou I'onguent rafa! de–

voil avoir la eouleor des rof., av ec lerquelles on les

prépare,

&

qu'il • été faeile de les contenter

:l.

ce! é –

gard, que les Apo tieaires fe Cont mis dans I'ufage de

colorer

av.c I'oreanette

ces

prépar.tions, daos lerquelles

il ne ¡ralfe prefque rien de

1:1

parrie co loraote des POCes,

L .

coloration

des m atieres reches, eomme des poudres ,

Ce fail par un limpie ¡n€lange; !'nais celle áes pr6pora–

tions liquides ou m oll es fe fait par la dillolution de dif–

féremes parties colo r:lntes : e'el! sino que la parlie co–

lorante de I'oreapelte fo luble daos toutes les Cubflanees

huilcufes palfe dans I'onguem ou dans L'huile rof.t dont

nous venoos de parler; que l. fécule ou partie colorante

verte des plantes

colore

certains emplatres

&

onguens,

tels que

I'empl~ tre

de' cig ue, I'ooguent mart,iatum,

&c,

L.

colorll, ion

Ce fait .um quelquefois pnr ccue adion

des acides

&

des alkalis, pa r Jaquelle i1s exa'tent certai–

nes eouleurs végétales, ou les eh.ngent

m~me

entiere–

ment; e'eO: ainCi qu'on exalte la conleur de la conferve

de roCes ruuges par quelques goultes d'acide vitriolique.

celle de l'infufion de rhubarbe par I'addition d'une Irc,–

petite qusntilé d'alkali tixe; qU'on pourroit donoer un

Jlllep rouge préparé a-vee

le

fyrop de violeues rougi par

deux ou trois gounes d'acide ,

&c,

(b)

e

O

LO

R B A S 1E N S.

I/ov.

COL A R

n

A

s

I E N S.

COL O R

E',

adj . (

]"rijpr,:d. )

Ce dit d'uo titre qui

paroilfoi! valable ,

&

qui néanmoins par I'évenement ne

I'efl pas : comme quand un partieulier a aequis de celui

qu'¡¡ eroyoit élle propriélaire, il o'a qu'un titre

coloré:

msis ce titre joím

a

une po(feilloo de dix ans entre pré–

CellS

&

vingt ans entre abfens, rofE! pour preCerire,

P.

P

Il E S

e

R

I

P T

IO N

&

TI

T RE ,

(A)

.<;:

O LO

R E

R,

terme de Marr¡ueterie

&

de Mmu;–

ferte de p'"cage,

c'ea

do nner de la couleur aux pierres

&

aux bois qu'on employe d. ns ces Cortes d'ouvr.ges

fui~an[

les teintes

done

I'ouvrier a befoin, ou pour

fe~

clatrs ou pour res ombres .

Voye:z:.

M

A R

Q

u

E TER lE

& .

P. I

E C E S DI! R A P POR T,

I/o)'ez a".!Ji

V

E R N 15 .

Dtl'ltonn. de Trév.

. C?

O LO

R 1S,

r.

m .

( Peinture)

,

Le terme

e.loril

en

dlflll1gué du mot de

co,II",r :

.Ia couleur

ea

ce qoi rend

Jes obJets Cenobles

¡\

Ja vue,

&

Je

coloris

ea I'art d'i–

miter les coolenrs des objets nalUrels relati vemem • leut

pofition.

P~r r~/nti'llement

a

lertr pofieion,

j'enterls

I~

f_"on dont lis COIl! frappés par la lumiere, ce qu'ils pa–

roifT'ent perdre ou aecquérir de leurs couleurs locales

par ['effe! que prodllir fur

cOK

l'. <frion de I'air qui Je;

emoure,

&

la réllexion des corps !luí les eovironoen!

&

enfi n l'éJoignemen! dans le'luel ils Lont de

1'0011'

ca;

I'air qui efl entre nou"

&

Jes o bjets nous les fait p;rol–

tre de

cantear nloins

entj~re ,

a

proponían qu'ils

fOllt

éloignés de nous. Les lumier«s

&

Jes om bres Com beau–

eoup m oios Cen(ibles dans les objets éloignés que dans

ceu:.: qui Con! proehes ,

L , partie du

coloriI

qui compreod oum .eelle du e1air–

obfeur, efl ulle des plus eil" lItielles de la Pcinture,

&

d'autant plus reeommaudable, qu'oo ne peut que la per–

fcélio nner par I'étllde mais non I'aequérir, Inutilemem

un tahleau réu niroit-il toutes les autres partíes de la Peio–

IUre, s'il efl médioerernent

colorié

il ne produira jamais

qu 'uu médioere ettt:t;

&

quand bien les autres parties

feroient (oibles, la fédudion fera toujours infaillible o

le

coloriI

y efl au Couverain degré .

I/o)'e::.

de P iles

&

le

DiE/.

de Peine,

Quoiquc le terme de

coloril

s'éleude fur rOUS les objets,

on I'employe plus généralement fur les earnarions, par

la

rairon qu'étant plus fenlibles que rOutes Jes .utres par–

lies , on difl itlgue plus aifémem les reintes, .Jes demi-tein–

tes, le trav.i1 de la peau , Ja fonte du pinee.u, enfin

toU I ce qu'exige cette grande partie de I'art, Le

c. lbriT

':toit connu

&

pratiqué avant Homere;

vo)'ez

fa defcri–

ption du boucl ier d'A ehille : on y voyoit , dil-il, un

13-

boureur; Je cOUlre de Ja eharrae feodoir la terre,

&

a

meCure qu'il av.n"oit , la rerre de jaune qu'elle étoil

Cem–

bloil devenir noire;

&

ailleurs

iJ

peint

u~e

vigne d 'o r ,

donr les rai(jns annol190ient leur maturité par une teinte

de noir,

&

des Iions qui s'abreu veor du fang noiratre

d 'un laureau.

(R )

(1)

Ca-

parle des principes de 13 pcinturc. 00

commen~a.

dít._il . par de lim..

pie.

lraies tirés de la forme de l'Ombce do l'homme ..On

exprima.

on,