COL
le venlricules d"JS leur frnol•.
Poya,
S
y
5 T
o
LE,
D,
A T
o
LE,
&
,
R C U
L .~
T ,
o
N •
-C
L )
COL o " "
E .
C
Hydm"I;'{"• . )
00 dillingue dans
¡' Hydnolique deus fOfles
de
,01011"",
la
'0101111'
d'air
&.
celle de I'""u .
L3
co/",,"e
d'nir
en r'lir
meme qui entaure une fon-–
t.óill.; c'en I'almofphere qui nous eovironne jufqu';\ la
plus haUle région de I'air. Le poids de cene almofphe·
r. en égal
l
une
,olonm
d'eau de bafe égale,
&
de
trente-deu, piés de haut, ou
:1
une
(olonn.
de mercure
de villgl-huil pouces de haut
&
de meme bafe, ce que
1'011
connoir par
le barometre.
Une
(olrhm.
d'eau en le Contenu d'un luyau qui monte
J'C3U
d'une riviere ou d'un puits daos un réCervoir, p:u
I~
moyen d'une machine hydraulique: e' en de meme
le
volume d'eau du luyau qui defcend d'un refervoir,
&
qoi :\
13
forrie de I'ajulage lend
i\
regagnte la hauleur
do,a il en parri , en formant un jel - d' eau: ce m':me
JCI-d'eau en ulle védlable
,olonne
d'""u qui rélifle
i\
la
(olomu
d'ni, dan! il en environoé .
Voy.
Al
R
&
A
T–
MO PIIERE.
CK )
•
OLOPHO
E,
r.
f.
( P harm.
&
Arts ml-
,ha". )
prép3lnlioo de eé,ébeothioe qu'on a faie coire daos
de I'cau jofqu'. ce qu'ellc ail pris la coofillaoce oéceC–
f.ire .
, ene préparation ell d'ufage en Médecine;
'/Ioy.
TE'–
REBENTH ' NE .
Les joüeurs d'iollrumens
i\
cardes de boyau s'eo for–
Vent aulli pour froner leurs archels, ou ce qui en fuit la
fooétioo; I'eoduit de
,olophon.
dollt Ce chargent les crins
d,e I'arch e , leS reod
~pres,
&
les foil prend,e plus for–
lemem fur les cardes qui en deviennem plus Cooores Cous
I'arehet .
Les Mulicieos 001 leur
,olophon.
enfermée dans une
peeiee bO!le: quaod leur arch«, ou ce qui lielll lieu d'.r–
ChCI, a befoin d'€tr. frolté, ils ouvrent la hoile,
&
le
¡mercol fonemem
3
plutieurs allées
&
venues fur la
co–
lo"ho".
qui dé.borde la boite.
J'ai die
Ittlr nrchet
ou
ce
9ft; en
tiMt
/it'u,
paree
que les joüeurs de .ielle fe fervem de
,olopbon<
ainli
que les joüeurs de vi/)Ion .
CO L OQU INTE,
r.
f.( Hifl. nato Bot.) , 010-
'y"ehis ,
geore de plante qui difiere des autres cucurb,–
cacées en ce que Ces feuilles COllt profondemene décou–
pées, quc fon fruit ell amer,
&
qu'il n'en pas bon
il
manger. Tournefon,
¡"fi;eut. reí hubo Voy"'-
P
LA N-
TE .
(1 )
.
L . planee de ce genre qui s'appelle
, olo'ynth;s Iru–
Ou rotundo ",inor,
C.
B.
C.
3.
T . Touro.
&c. ,010-
'1uil1te
,)
[rtlit ro"d,
Ce répand Cur la lerre p.r des brall–
ches rudes
&
cannelées. L es feuilles naierene Ceules,
'é–
loignées le unes des .utres, alt.ché.s • de longues
queues; elles font rudes, bl.nehdtres, velues, d¿eou–
pées eomme les feuilles du melon d'eau, mai plus pe–
lice . Aux aierelles de ces feuilles nai(feot des vrilles.
L es Reurs fom jaunes, évafées en cloche , découpées
eo cinq quaniers: les unes fone nériles ,
&
ne porrenl
point fur embryon; les autres Cone fécondes, fOUlenues
fur un calice.
&
un embryon qui fe challge enfuite en
un fruil d'une couleur herbacé. d'abord,
&
jaulI~tre
lorfqu'il ell parfailelnene mOr , d'une odeur fort défa–
gréable
&
d'uo goO r amer. Ce fruit Cous un écorce min–
ce , coriace, renferme une
moclle
blanche divif¿e en
trois parries, doO! chacune coneiem deux loges dans leC–
quelles Ce trouvent de peeiees graines renfermant une
a–
mande blnnehe, huileufe,
&
douce .
La
colo'{"int<
oail dans les ¡¡es de l'Archipel , fur
les cOles marilimes de 1'0rienr,
&
dans le deux Indes
ou il y ell a plufieurs variéeés. Ceux qui Ceroient eurieux
de la eultiver dans oos elimals , doivem en femer les '
graioes daos des lils ehauds de eerre prép.rée ,
&
en di–
riger la culture eomme celle des concombres done on
veO[ hftler la malmité.
r:ar
M.
le
Ch''/Ialier
DE
J
A U–
COURT.
(JOLOQUINTE .
(Mat. nudic.
&
P b"rmac.)
La
col0'l"i"t.
en uo ml'dieament aulli ancien que la M ede–
cinc,
tr~s·eonnu
d'Hippoernte, de Dioli::oridc , de Ga–
Jieo , de Pline, des Gree ,
&
enñn des
Arnbe~.
C'eCl
un purgalif tres-fan
&
Ircs-violem . Tou les Medecios
le reeommandeol pour évaeuer
les
humeurs épaieres
&
vifqueuCes,
&
fur-cout la pieuiec qu'ils croyem que la
'0-
l0'l,,;nte
lire des panies les plus
éloign~es
&
les plu ea–
cho!es. P. Eginet die que
lo
(ulo'{"int.
ne purge pas
taOl
le
C.ngque ks nerfs . On eo reeommaodc l'uf36e daos
le
mal.dies invélt rées
&
opioian-es, que I'agarie
&
le
lurbilh n'ont pu guérir ; dans les maladie des oerfs ,
des anieul ioos, dans los obnruélious des viCceres, dans
T om< l/l.
COL
5+
tes
mi~rainrs
invllérées, daos I'apop IClie, I'tpilepfie
le "eruge, I'allhme, la diffieulté de refpirer', les mOladies
froides des .nicul.tioos, les douleors de la fciacique
&
de la colique vemeufe; I'hydrepifie, la lepre, la g.lIe;
&
e060 dans cous les cas ou
iJ
faut Ce eirer d'un danger
par uo .Ulre, die C. H olliTfan;
&
iI
ajoOle d'apres MaC–
faria, que oous oc guériOons jamai, les graodes mal.–
die , paree que 1I0US oous en "enons 10UjOUrs aUI adou–
ciITans. Geofl'roy,
mato ",.di(.
00 ne fauroit trOp infiller Cur I'imporl.oee de celle
der niere réBexio" : mais elle en d'une opplicaeion Irop
éceodue, pour que nous devioos oous
y
arreeer daos cee
anicle parriculier .
Vo)'<z
R
E M E
IJ
E H E' R
o
I Q
u
E,
m.–
"ieatio
b~ro;ca,
[o/ti
I~
mol
H
E'R O I
Q.
O E;
'VO)'t.t; aNffi
EVACUANT
&
PURCATIF.
Quelques medeeins fans douce de la c1alfe de eeur
qui
négli~em
de s'inllruire de I'aélion des remedes par
I'obfervauoo,
&
qui arrelés par des préjugés invincibles
puifés dans les livres des Ihéorieiens
&
daos les écoles,
Ce
croiroieO! coupables de In plus haule .eémérité, s'ils
ofoicm éprouver I'éoergie des remedes de eelle eCpeee:
des medecios de celte elaere, dis-je, On! vouln eha/fer
lo
col0911inu
de la Mcdecine comme un poifon des plus
funelles; Olais I'expérience
&
I'.ulorieé des praeicieos les
plus confommés doit raerOrer cOOlre eelle vaine terreur;
il oe s'agie que de I'appliquer avec diCcernemem daos
les cas coovenables.
&
ces cas ne COO! pas treS-rores
daos la praeique de 'a Medecine, eomme on peut voir
par
1
't:lluméralion des mal.dies eomenues dans le paITa–
ge de la maeiere médicale de M. Geofl'roy, que nous
vcnons de ,"/,porrer.
A u relle,
,1
Cuffit pour les Médecins de fav oir que
la
(olorll;nt.
en un
pur~qlif
Ires·violeOI pour Ce diriger
1.11lemeIH dans foo admlOillratioo, tam par rappon au:t
cas
oii elle convienl, que par rappo(t
a
fes difl'éremes
dof"
& :i
l. forme fous laquelle ils la doivene preferire.
La d¿coélion de
col0'l,';nt.
&
fon infufion dans
1'''11
ou daos le vin, fom des purgacifs efficaces , mais moios
violens que la
,ol0'lllint.
en fubllance . I\u relle,
iI
eCl
tres-peu de gens pour qui la grande amertume de ce re–
mede: Coit Cupporrable; e'ell pourquoi il vaudroit mieur
en' ce cas employer I'extrait de
,ol0'l"int<
Cous la forme
de pilules.
La
color"itlle,
íoir en fubl13nce,
foie
en exrrair,
ea
Ires-raremem employée
Ce~le;
00 la doone
le
plus fou–
vem melée en pecite dof. avec les aucres purgatifs.
On peuI écabhr en général que fous celle derniere for–
me meme , on oe doil guere l. donncr qu'aux geos ro–
bu ll.s,
&
qui Com dans la fleur de leur age:
iI
fau e s'ab–
Ilenir de donner aux femmes groOes; car 00 préleod qu'
elle en abfolul)'lem mortelle pour le fcetus,
qu.ndme–
me 00 ne I'employeroie qu'en lavemene ou en fuppofi–
toire.
L 'ufage de la
coloi"intc
0'3 que tres-raremenl lieu
dans
les
maladies . igues;
m.isVanhelmont la regarde
comme un des plus grands remedes qu'on puiere emplo-–
yer dans les maladie; chroniques; il la met avee
la
feam–
Olonée
:1
la eeee des autres purgatifs,
&
il obferve avec
raifon que c'ell
:1
ces·
dcux
dro~ues
que doivent lcurs
vertus réd les rouees les préparauons officinales purgati–
ves, dom I'ancienoe ¡:élébrieé Ce Coudent eocore aujourd'
hui
:i
'i
juCle titre; que ce COn! meme ces deux chefs ,
antefignani,
qui ont fui t un nom aux ,"xatifs doux , eom–
me la manoe, la caere, la rhubarbe ,
&,.
Voya.
P
U R–
CA TI F.
L es 'anciens
&
les Douveaux Grees, les Arabes,
&:
quelques-uns de nos aUleurs de Pharmacie qui COO[ ve–
nus apres eux,
001
prepoCé difl'érenres eorreélions de
1:\
(oli'l,únu,
comme de la faire macérer dans des 1r9ueurs
· acides , • .kalioes, CpirirueuCes,
&,.
R iviere la fuifo!t ma:
cérer daos de I·'urine; mais ces efpeces de eorreél,fs qur
chatreor la vertu du remede,
&
preCque eoOjours
:1
un
degré indélerminé, voo[ direélemeO[ conrre le
~UI
qu'oo
fe propofe daos I'adminillralion des remedes vlC;>lens,
&
fourniere", d'ailleurs des médicamens coOjours IDtideles.
1/0)" ~
C
O R R E
e
T I F •
'
La
Ccule eorreélion qui Coie encare
eU
uCage dans nos
boudques,
&
qui ne fournie prop.rement .qu'uo moye\1
pour r¿duire en poudre la
,olo'{,,!nt¿,
qUt,
f.~s
ce Ce–
COurs feroit Ires-dillicile
i\
pulvérlCer; ceHe uOlque eor–
reélio~,
dis-je, conline • ineorporer la pulpe de
,.1 -
'{,,;nt.
mondée de fes femenees
&
cQupée menu avee
une fuffifante Quaoeité de mueilage de gomme adraganl,
¡¡
f.ire Céeher exaélemelll la ma1fe qui en réfulre,
i
la
meHre en poudre,
JI
ineorpore~
celle peu?re une Ceeon–
de fois avec de nooveau mucllage,
iI
falle fécher eeHe
nou"clle maere
&
i
reduire en poudre 6ne ou paITée
••
Zzz
~