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COL

pendoes

3

(on eou dSlls uoe manDe, de petiteJ

&

me–

nucs mercerids , comme cOllteaOx, peignes

1

cifeaux,

&c.

e

o

L POR T

E.

R ,

en termeJ

(J,

L ibrairie,

c'dl por–

ter des livres dans le, maifoos pour les y vendre; c'o(1

au /Ii vendre dans les rues des feuill es volantes

0 0

pa–

piers publics , comme

arr~ts,

Centences,

ga~eltes,

lote–

rie,

&e. l/oyez

COLPOR TE URS .

CO L P

ü

R

T

E U R ,

C.

m. c'é!Oit anciennemen!

des gens de ma¡¡vaifc fui qui rodoient de vil te en vil–

Je , veudan<

&

aehetan! de la vaillelle de cuivre , d'é,aio ,

&

nutres f<m Jables marchandiCes, qu'on

ne

doi, ven–

dre <ju'en plein marché. C'e(l

eu.ce

leos que 'ce mo t e(l

employé dans des re¡¡lemens de la vingt-cinquieme au–

u.e d'H <ori

VIII .

chapo

vi.

&

par d'3utres de

1a

tren–

te-troi lkme .nnée du regne du meme prince,

ehap.

jv.

e'<(l ce qu'on appelle ell Fraoce

porJe-ballo, eOllrer,rs,

nurce/ot.l ,

ou

brocanteurJ

.

N ous nommons aujourd'hui

"Iport,"rs,

des gens qui

fon, métier de porter dans les maiCons des marchandi–

res , comme é!Offes, pomm!!de , linge ,

& r.

Ou de

p.eits mareha"dJ

qui les criellt dans les rues;

011

les appelle ainli , parce qu'Hs portem

&

¿talcut ce

qu'iJ

00[

J

vendre dans une petite manne ou caereHe

pendue

¡,

leur cou, avec une large courroie de euir,

ou une fangle.

Ou des gens qoi fOn! rné,ier de porter des livres

dans le mai(ooi, ou de vendre d.s papiers publks daos

les rues. Comme ce font pour I'ordinaire ces fOrles de

gens qui foO[ le commerce des livres ou papiers volans

1Ion autoriCés , leur é,at

a

Paris a au iré l'aHention du

gouvernement: leur nombre en ñxé; leurs noms doi–

vent litre enregitlrés

a

la ehambrc royale

&

Cy"dicale

de la L ibrairic.

Poyn

COL POR T

E

U R S

(1"rilpr.)

COL \' o

R

T

E

U R S,

(1

/lri/pmd.)

dans les allcien–

nes ordonnances fout nornmés comporteurs ,

q:lía fe.

cum

porta",

les choCes qu'ils vendem par la v¡[le. O"

rrouve plulieurs ordonna{1ces qlli

le~

me'cent dans la

meme

eI.fr

.

que les menu-fene

(lri.rs

, c'etl-a·dir. les

petits marehands qui elpofem des donn!es

:l

vendre leu–

Jement Cur U\le

fen~tre.

Le

commerce des un,

&

des

:turres élaO[ peu eonliJérablé, ils é(oiem exempts de .cer–

tai"es impolitlon . L es !cmes de Philippe VI. du

17

Février

1319,

difenc que menus feneftriers, petits como

porteurs aval la ville de Paris , ne Ceron! lenus de rien

payer de I'impor,tion qui t!toic établie fur les mar ehan–

d ifes

&

de"ré<!s qui Ce vendem

:l

Paris ,

~'ils

ne veodent

en un jour dix fous de denr!!"es; que s'ils les vendem,

jls f¿rom lenus de payer;

&

qUe s'ils vendem au-def–

fous, ill ne fcrom tenus de cien payer. L es leures du

R oi, du

'3

mai ,

7f1 ,

portem la me me chofe,

iI

l'oc–

calion d' un. nouvelle aide ou impofitioo aecordé. au

roi par la vil le de París.

Les revendeufes, petits-merciers,

&

autrcs qui por–

tem daus les rJes des marchaodifes vieilles ou neUves

a

veodre, étoiem autrefois tous compris fo\ls ce terme

de

rolpore."rs.

En ccms de eomagion, les

eolporU"rJ

&

revendeu–

fes ne peuvenc vendre ni porter par la ville aueuocs

hardes , habits ,

lin~es

, ni eutres meubles , fur peine de

la hart . 11 c(l détendu

á

toutes perfonnes ,

m~me

aux

Fripiers, d'en acheler fur peine d'amende

&

de puni–

tion eorporelle .

Ordomld'tc. de polia

ti"

30

Oltobre

~S96.

7'r. de la poliee,

10m.

l.

pago

6S9.

L es

rolportmrs

'lui vendem des livres dans les mai–

fans ,

&

les imprimés qUi fe eriem dans les rues , lelS

que les ordoonanees, éJi" , déclaralions, arretS de ré–

gl emens , Cemenees de poli e, condamnations

á

morc

&

aOlre' ehoCes qui do;' ent etre rendus publiques

ven~

dtnt Quffi d'autres imprimés qui oe font faits qu; pour

amu er le peuple : ceux qui s'adonnem

a

ce mélÍer

001

ponr , e' eff", utle anache de la poliee ,

&

portent

:l'

leur

habit utle piece de cuivre qui annonee leur état . L 'ar–

r @t du eOtlCeil du 4 M ai

1669,

faic MfcnCe

1t

tous

col–

porteurJ

de vendre, ni colporter ou "fficher aucunes

feu illn

&

placards , fans permiffion du lieutenam de po–

l iee;

&

l'ordonnance de pulice du ' 7 M"i ]680 leur

réit.re

les memes défen

Ces

par rapport aux

afliche~.

P.

le

fr. de la po/ice, tomo

l .

pago

283.

&

284.

On I ermel que/quefois aUI

colportertrs

de vendre cer–

taines picees, qu'on leur délCmd néanmoins de crier pour

é viter le grand éelat qu'elles ponrroiem faire parmi le

bas peuple . 11 ne leur e(l pas permis d'annoncer les pie–

ces

qu'ils ve ndem fous uo autre titre que celui qu'eH-es

pO~leO[ ,

ou de la maniere qui leur e(l preferite ;

&

ils

dOtvent fe conformer eo tout aux ordres de la police .

( A )

COL

R

A 1 N E,

( CI"g.

mod,)

vilIe d'ldande daos

COL

la provinee d'Ulnef, au eomté de Londoodcrry, (ur

la riviere de Banoe.

• COL S A T,

f.

m.

( Agrieultur.)

efpeee de chou

fauvage qui

De

pomme POilll,

&

dom la graiue fournit

de I'liuile .

La plus naire, la plus feche, la plus pleine,

&

qui

parolt la plus ODaUeUCe eo I'écrafant, e(l la mcilloure

pour le moulio, elle peut etre femée avee de moindrcs

qualités .

Elle e(l fouvent melée par le défaut de maturité éga–

le,

&

l'on dilliogue la moios mOré

iI

[a couleur un

peo rouge .

00

amibue ceue inégalité aux vers qui fe jeuent

dans

\es

racines des jeunes plantes ;

iI

faut y regarder

quapd on les tcaofplame,

&

rebuter celles qui en [out

anaquées: le ver doit fe trouver dans le nroud .

Son prix varie, felon l'aboodaoee ou la diCene,

i1

dé–

pend auffi des reeherches que I'on

en

fuic plus ou moios

grandes, felon la réu fli te des huiles de noix

&

autres,

dons les pays qui en tirem.

.

00

pourroit l'apprétier

¡,

7

liv.

10

r.

la mucre, an–

née commune , depuis diK ans, elle en VaUt aujourd'hui

/2 :

elle pourroit monter juCqu'a

16

liv . par eXtraordi–

naire.

La rauere e(l une meCure qui doit eomenir a-peu-pres

eem livres poids de marc, la grain. ¿tam bien feche,

deux rafieras fom un fae de ce pays,

&

Ilx

avotS fout

une rafiere .

11 en faut une livre pour femcr un cent de trrre, qui

faic vingt-deux toifes qua"e piés huit pouces quarr':s ,

C'e(l fur celte mefure que I'on fe détcrminera,

&

fur

laquelle on peut employer les plus grandes terreins.

L a terre legere efr la meilleure, p0urvtl qu'elle n'ait

pas moi"s d'uo pié de bao food,

&

qu'elle ne foic po,

pierreuCe .

Celle 011 I'on feme n'en pas eelle 011 I'on

pl.me

.

00

doit préparer la premiere en la fumallt; quatre

chane'ées de fumier Cuffirollt, chacun. peut pofer envi–

ran

1400

liv.

L e fumier bien étendu, on

y

paere lo herfe pour fai–

re

prendre nourriture

a

la terre; on laboore peu-opres

deux ou trois fois , feloo qu'elle e(l chargée d'ordure,

elltin on I'applanit en

y

ramenam de nounou l. 'herfe

pour reccvoir la femence dom une !ivre Cur un cent

de

leHe produira dequoi plamor une piece de

300,

Si-,ót apres la moilfon, on fume

&

on prépare, eom–

me nous avons dit, la terre deClinée

3

plaotOf,

Au Curplus, tout le moode fait que I'on fume

plu~

ou moins, feloo la chaleur des terre, .

11

faU(

que la terre

Coil

repoCte.

Ou feme ven le

~o

de Juillet, vioille ou nouvelle

femence, pourvtl qu'elle foit dile? bOOl'te,

&

l'on plan-

te au commenceOlent d'Oaobre.

.

Quand la terce e(l enfemenc!!e,

il

n'ell plus quellion

qn.e de laierer creílre les plantes, qui d0ivem élre fuffi–

fammeot montées

a

la

60

de

Septembc~,

On les deplaote pour lors par un beau jour; on re–

bute les véreuCes

&

les languiDantes,

&

on les tranCpor–

te fut l'autre terre préparée comme

iI

a é,é dit : on y

fait des tm us avec un plantoir,

a

la di(lance d. demi–

pié en ligne perpendiculaire ,

&

d'un pié en ligne hori–

fomale: ehaque trou

re~oit

fa plame, qll' un homme ref–

Cerre avec le pié

a

mecure qu'un enfam

I~

place.

Tous les huit piés , on rait une rigole eo talud d'un

pié d'ouverture,

&

autanc de prprondeur; on en jene

la rerre 11 droite

&

¡¡

gauehe, fur la di(lance d'un pié

qu'on a laieré pour cela emre chaque planee: c'e(l ce

qu'on appelle

ruo,wrir.

Cela fe faie pour I'écoulement

des eaux,

&

pour

g~ramir

de la gelée.

11

n'y a plus d'autre

fa~on

:1

donner,

a

moins que

d'arracher les mauvaifes herbes, s'il en poueroit

aere~

pour élouffer.

11

n'y a 4ue des évenemens extraordinaires qu i puif–

fem [lUire au

eolfat

dans coutes les Caifons; IOUS les

tems lui fom propres,

fl

l' on en excepte les gelées

IrOp fortes

&

IOrdives , les grands orages, la g,,!le,

&

les grands brouillards, dans le tem, de Ca matunté.

011

fait la récolte

3

la fin de Juin, quand la graine

e(l prcte

¡,

épiler;

&

pour éviter eet accident, on fe

garde de la laiOer trap mCtrir pour reeneillir .

On fcíe avee la faucille,

&

l' on couéhe les tigel

fur terre comme le blé; 00 les y laiere pendam deux

beauI jours : u la pluie oc perrnet páS de les relever

apres ce

tems ,

il faut attendré .

On les releve dans un drap,

&

00

les porte au !ieu

préparé pour faire la meule fur la méme piece de ter–

re, afio de De

pu

perdre Ja graine;

00

y fait autom

.

de