53Ó
COL
Lá calle
.gil
plus ou moins promptément, fel on qu'
iI
fait plus ou moins froid,
{j
elle manque fon elfer, on
ell
nlJoOte une demi-dofe.
e
o L LE",
all jeu de billard,
e'eCl faire coueher la
bille • la bande, de fa.yon qu'ou ne puilf" pas la joücr
ailemenr .
I/.oy .
B
I
L LAR
D.
•
e
aL L
ER
A
G
E,
C.
m.
(']"rifpr.)
I!coil un droit
que l'on payoit anciennemem pour meme le vin en cou–
Je, e'eCl·a-ciire eu perce .
11
en
par lé du droir de tirage
&
col/erage
dO pour le vin, au livre de l'éehevinnge
dé Paris,
chapo
j7J.
(A)
O L L E
r,
c.
m . ce lerme a un grana nombre d'ae–
cepliollS
di!l~renles
ptiCes, pour la pI Opon, de la panie
de 1l0rre Corps qu'oll appelle le
col,
de fa forme, de
fa
poli
don ,
&c.
Ainfi on appelle,
e
o L L E T,
el< /lrehiteE/lIre,
la partie la plus élroile,
pat laquelle une marche louruante tient au noyau d'uo
e[calicr.
(P)
e
o
r.
LE T,
(/lrtill.
&
Fond. )
la patlie du canon
eoml'tife entre l'alhagale
&
le bourreler.
VOye,,- I'orei–
de
eA
NO N.
e o L L E T,
en
Boeani'1l1e,
la liai[on, ou la ("ouron–
ne, ou rendroil de l'arbre 011 fiuir la racioe,
&
011 com–
m eoce la rige .
JI fe dit auffi de l'endroille plus élevé de la lige d'u–
ne Beur.
e
o
L LE T,
(Botti,,)
la pattie de la bOlle qui cor–
rerpood au la1011 .
e
o L LE T
de vea", (Bolteherie)
morceau qui con–
tient le quarré, le bOUl faigneux,
&
la poitriue.
e
o
L
LE
T,
ehez les ChandelierJ
&
la Ciriers,
la
panie de cocon qui patO\1
11
I'oxrrémilé des tlambeaux,
des bougies, des chandelles,
&
e.
e
o
L LE
T,
( C harr.)
fe dit de la panie antétienre d'un
tombereau, qui s'éleve au-dellus des girans.
Voy. la diE/o
de Comm.
&
de 'Irlv.
e o L LE T ,
en
terma de Chaffe
, uo peti[ fi lel de
corde ou de nl-de-laiton, tendu dans des haies ou paC–
roges ¿troi[s, avec un nn:!nd coul30[, dans lequel les
Hevres, les lapins,
&
autte gibier fe ptenoem
&
s'é–
!tanglenl quand ils y palfcnr.
Ou uo file[ cómpoCé de trois crins de cheval en nll'ud
coulant , que l'on [el1d dans les haies aux p.Oées, ou
dáns la campagne, dans lequel les oiCeau, en palfal11 re
prennell[ par le cou ou par les panes.
Oll uo nceud coulam de grolfe cotde ou de gros fi 1-
de-fa, qu'on lend [ur la paffée d'un cerf, d'Ull loup,
d 'un [anglier, ou lel autre animal . Le bOUl deCliné
a
ferrer ce nceud coulant, e(l attaché
JI
I'extrémité d'un
arbriffeau vigoureul: cet arhrilfeau e(l courbé de force,
de man·ere que ron cxtrémité eCl ramenée dans une ell–
coche faite au corps d'un autre arbrilleau voifiu, Ool el–
le tient li legetemeol, que I'animal ne peul paffer fans I'en
fuire échapper, en heurtant quelque corps qui correfpond
a
['encoche
& •
I'útrémité de l'arbri[Jeau courbé ,
&
doO[ le déplacemem rend ra liberté
¡¡
I'arbrilfeau, qui
en fe reOit11311t avec violcllce ,
rerre
le
nccud
coulant
fur l'al1im.l.
Voyez,
dans nos
Planches
de
Chaffe,
cel–
te efpece de piége _
e
o
L L E T
O"
e
O L
LE
T
t
N
de bufie , (Manege)
ell
une peau de buRe prépatée, fo rmanr une erpece de juClc–
au-cotpS fans manches : c'e(l un velement pour les ca–
valiers, qui leur [en d'ornemen l
&
de défen(e .
DiE/.
de 'Jrlv.
e
o L LE T
D'~'
r
A
t ,
(Marine)
c'e(l ainfi qu'on ap–
pelle un tour que fait I'étai rUt le Ion du mh. L e
eol–
lee
d'leai
re place au-deffus de tOUS les haubans,
&
il
paOe entre les deux barres de hune d'avint.
(Z)
e
o
L LE
T,
tn termes d'Orfevre en grofferie,
c'efl
UDe petite partie ronde
&
concave, qui ell au-deffus
&
au-deO-ous du Ilceud d'une éguierre, ou telle autre piece
d'ortévrerfe .
O L L
I!
T
,
en terma d'Orfe'lJrc,
c'ell un cercle creux
en forme de
eo/let,
qui ame un chandclier ou telle au–
tre piece) foit dans fon baffiller, roir dans fa monture
&
daos Ion pié.
Voyer.
B
A S S I N
f.
T,
M
o
N
TU RE,
&
P I E'.
COL L E T,
(Sermria
) l'endroit d'une pOlllure, le
plus voifin du rcpli o':' le gond eCl
re~u .
ee terme a eocore dans le
m~me
aC! d'autres acce–
ptions; il Ce donne dans certaines occafions a des mor–
ceaux de fer en viroles ou anneaux, defiinés
11
entbr~C
fer d'3ulres pieces ,
& •
les fortifier .
e
o
L
J.
E
T
S
Otl
TI
R A N
S,
(Manll[aél.
In
foie) Voy .
I'article
l'
E T I
r
E-T
I
RE·.
e
o L L E T S, (
'Jail/eur
) daos un habillemcnl, lel qu'
COL
un
maDte~u,
une re dingote, un furrout, une chemi[e,
&c.
c'e(l la partie la plus haute, celle qui embraOe le
cou: ceue partie eCl plus ou moins large, [elon la na-
ture de l'habillemem.
_
e
o L L E T S,
('To"y"",r)
on appelle ainli les deux
pieccs de cuivre ou d'élain, cllIre lerquelles les louri!–
lons d'un .xe lournclll.
V oy.
T o U
R
A'
L U
N
ET T.E.
e
o L LE
r
de hotte , (VannÍtr.)
c'ell la partie fupé–
rieure du dos, qui COUVre le cou
&
la léte de celui qui
la porte.
COL
L
E T :;,
(Verrerie)
c'eCl ain(j qu'on appelle les
portions de verre qui rellem attachécs aux c3l)nes, apres
qu'ol1 a ttavni:lé .
e
O L L E T A G E,
f.
m.
(']uriJpr.)
écoil un oom
que I'on donnoit allciennemem aux taille" aides,
&
[ublides que I'on leve Cur le
peup.le.I/oye"-
Monllrcler,
vol.
l .
cha/,o Ixxviij.
(/1)
e
O L L E T E· , adj.
en termes de Blafon,
le dil des
animaux qui ont un collier.
Thierri, d'nur
:1
!rois tetes de lév rier d'argent,
eol–
letées
de gueules.
e
o
L L E TE R .
( Chandelier) Col/eter
les chandel–
les c'e(l
¡¡
la dern'ert fois qu'on les plonge, les def("en–
dre dans le [uif jurqu" qu'iI [oir parvenu
il
I'cndroit de
la boucle que la meche fOlme
¡¡
I'ex trémité de la chan–
delle,
&
lailTer prendre le [uif rur ulle panie de ceue
boucle, pour qu·elle re(le ouvertc,
&
qu'~tant
en[uifée,
elle prenn. facilement la premierc fois qu'on I'.l¡umera;
ce qui ne réuffil pas ordillairemem, la flomme du co–
con [eul ne [uffi r.m pas pour fondre le fuif.
V.
e
H A N–
DE LLE.
eOLLETEUR,
f.
m.
( C haffe)
celui qui s'en–
tend
a
tendre les collets.
I/oyer.
e o L
L F
T .
e o
L L E'T 1
Q
u
ES, adj .
en Medecine,
ce [Ont
des remedes qui réunilfem ou qui collel1l enCemble les
parties Céparées, ou les levres d'üne plaie, ou d'u n ul–
cere,
&
qui les rétablilfem por ce moycn dans leur u–
nion n.turelle.
1/.
l\
G G
L UT I A
N
T,
P
L
A
l E,
&e.
Ce mor vient du Grec
~
.o" ...."'T1Ur ,
ce qui a la vertu de
co/ler enfomble;
de
xoU,(:t. ,
,olle.
L es
eollltl'1ltes
((lO I
plus defficcatifs que les rarcoti–
ques,
&
moins qúe les épulotiques. On met au nombre
des
collltiqtles
la litbarge, I'aloe" la myrrhe,
&c.
Ce
mor ert trcs -peu d'ulage.
Chamb.,·s.
e O L L E
U
R, r. m . on donnoil autrefois ce noin
aux Cartonniers.
I/o)'ez I'article
e
A R
T o
N.
11
eCl en–
care d'u[age dans quelques aueliers. Les diffétentcs ma.
nceuvtes ronl diflribuées
3
ditférchs ouvricrs,
&
on I'a–
élion de celller efl une de ces !nanceuvres. Ainfi dan
s
la fsbriqne du papier , iI
Y
a le,
collwrJ.
11
en eCl de
meme de plulieurs aU lfts.
e
o L L E U R, (
Manll[ d'ollrdiffage)
c'eH ainli qu'on
appelle celui <jui donu. l'appte,· aux chaines; quand el–
les en onl beroin.
e o
L L
lE R,
f.
m . drnemem que les femmes por–
lem au cou, qui conlHle en un ou plufieurs rangs de
perles ou pierres précieurts percées
&
enfil~es.
ee rOnl
les L apidaires
&
les J ouailliers qui vendent les
, olliers
de
perles,
&
autres pertes fines;
&
les Paten6triets 'lui fonl
&
venden! ceux de pierres f.uffes.
OUlre les
eollien
de pierres fines, les dames en por–
leOl aulD de perles fsuffes, qui pour leur éclat
&
leur
eall, imiteOl parfaitement les perles fines.
I/oyez.
P
É
R–
L E S F A U S S E S.
Voyer. la ftg.
7.
Planc.
/J.
de I·E–
maillettr en perles [",,¡Fes.
L'ulage des
colliers
che." les Gtecs
&
chelo les Ro–
mains, e(l de la premiere antiquité: on en melloit nu
cou des déeffes; les femmes en ponoiel1t en oroement–
on en offroit aux dieux; c'étoit une récompen[e mili:
taire; il
Y
en avoit d'or, d'argem, de pierrerie ; les peu–
pies de la Grande-Bretagne en ponoient d'ivoire; on en
melloil aux erclaves avec une ¡n[cription, pour qu'oo
le; arredll s'ils s'enfuyoienl.
N
os marchandes de mode donnem le nom de
colli.r,
3
uo autre ornemeol .de cou, compofé quelquefois d'un
[eul tuban, ou d'un uffu de crin garoi de ruban , de blon–
de, de [ouci d'hannelon,
&e.
Tout
collier,
comme le.
aUlteS pieces d'une parure, doit lui etre al1arti par la fa–
~on
&
par la matiere. L es
eollius
onl des noms dé–
pendans de leurs formes ,
&
le moindre changemenr dans
Ja forme ruffit pour changer le nom. AinG
iI
y a le
C ollier
ti
la
dallphil1e;
e'en
un
tour de cou
1
noüé
por derriere avec un ruban, f?arni par-devant d'un oceud
de ruban
a
quatre, d'un delTIl-cercle attaehé rou le men–
Ion,
&
de deux peodans, dOI1l deux bouts s'allachenr
aUlOur, a cl'Jlé de ceux du demi-cercle,
&
les dcu:t
autres lombenr dans la gor¡:e en fe croirao! an-dt'ffous
de