COL
ceur, 6 t fchifme, tint des a(Temblées féparles,
&
ofa
m (:rne ordoooer des pn: tres , fo", préte'te que ce pou–
voir lui étoit
oécelr~ire
pour s'oppofer avec fucces aux
progres de l'Ariaoirme:
i1
ne s'eo liot pas la,
&
I'irré–
gularilé palra biel1-t()t de fa cooduite daos fes feoli–
meos; il préteodit que Dieu o'avoit point
cré~
les mé–
chaos,
&
Qu'il o'étoit poiot l'auteur des maux qui oous
afRigent. O fius le lit coodamoer daos un coocile qu'il
coovoqua:'
A
le"aodrie eo
319.
C OL L
Y RE,
r.
m .
terme de Meduine,
remede
ex
terne de/lioé particulieremeot pour les maladies des
'eux.
l/aya.
<lE /
L .
JI
Y
eo a de liquides
&
de fecs. Les
eollyrn
liqui–
des,
oin"''''/'« '
foot compofés d'eaux & de poudres
ophlhalmiques. comme les eaux de rofe . de plantaio,
de fcoouil, d'eufraife, daos lefquelies
00
ditroU! ou
00
mele de la tUlhie préparée, du vilriol blaoc, ou telle
aUlre poudre cOl1veoable.
I/oy.
O
P H T
ti
A L M /
Q
u
E .
L es recs,
f'I"''''''«,
foO! les Irochifques de rhafis,
le fucre caodi, I'iris, la tUlhie préparée,
&c.
qu' On
Couffle daos I'ceil avee un petit chalumeau .
On donoe le méme 110m
a
des ongueos employés
pour le meme efte t, comme l' ongueot de tuthie, &
pluoeurs autres .
00 le doooe aum, mais impropremeot,
a
quelques
remedes liquides dont on fe fert pour les . ulceres vé–
oériens .
Diélioml. de 'ir,v.
&
Chambers.
Tel e(l le
eollyre
de Lanfranc, doO! voici la com–
polition.
z¡.
du vin
bla~le,
une livre; eaux de
pl~ntaio,
de rofe , de chaque trOIS ooees ; orpiment, deux gros;
"erd-de-gris, un gros; myrrhe, aloes, de chaque deu!
fcrupules: faites du tOut uo
eol/yre
fel oo I'art.
(b)
• COL L
Y R
I DI E
N
S, fub. m.
pi. (
H ifl. ecel.
)
anciens hérétiques qui portoicot
a
la Vierge un hom–
m~ge
ourré
&
fuperll itieux; faim Epiphaoe qui eo fuit
mention , dit que des femmes d'Arabie emélées du Col–
lyridiaoiCine s'alTembloieO! un jour de I'année pour reo ·
dre
a
la Vierge leur culte impertioenc, qui confi(loit prin–
cip~lemeO!
daos I'olfraode d'un gftleau qu'elles mangeoi–
cnt enfuite en fon nom. Le oom
Collyridim
viem du
m ot Grec
eol'1re , ¡etit pain
ou
gtÍtealt.
C.o L
M
A
R,
(G¿og. mod.)
ville coofidérable de
France daos la haute Alface, doO! elle
en
capitale , prcs
de la riviere d'lIl.
L ong.
2
f
d. 2'.
1I". lat.
48d' 1 ' 44".
CO L
M
A
R
S,
(Giog. mod.)
pe<ite ville de
l'
ranCe
eo Pro venee, proche des alpes.
L ong.
24.3°.
lat .
44
10.
CO L
M
O
G
O
R
O
D,
(G¡og. modo
)
ville de I'em–
pire Ruffieo, daos une lIe formée par la D wina.
L ong.
58.
l.f.
lat.
64·
10.
COL N E,
(Glog . mod.)
riviere d'1I.ngleterre dans
la
province
d'Elre~,
qui palre
a
Colche(ler.
• CO L O
B
I
U M,
( H ifl.
,m<.)
habit feoatorial;
c'étoi, uoe efpece de tunique doot 00 nc eonnoit pus
bien la for me,
&
dOD!
iI
e(l alre'l.
r~remem
parlé dans
les auteurS.
( 1)
e
O L O C A S
lE, (
B ot. exot.)
plante étraogere,
cfpece d'arum ou de pié-de-veau.
Peu de fcieoces OO! pl us de befoin de fe préter un
fecours mUluel que I'Hi(loire aocienoe
&
la Botanique,
lorfq ue pour I'imeiligeoce de quantilé
.d'ufas~s
?U my–
fiérieux ou ceconomiques que les Egypllens falfOleO! des
plames de leur pays, ii s'agit de difceroer c.elles qui
1e
trouveO! rcpréfemées. fur les monumens qUl nous en
fellem.
Les amiquaires qui fe font flatés d'y réuffir, en coo–
fu!taO!
Th~ophra(le,
D iofcoride ,
&
Pline, n'en OO! pas
pu juger surclOem; parce qu' nucun de ces naturalines
n'avoit vu ces plant.s dans leur lieu oal31, & que les
defcription qu'iis nous en
001
laillées étaot
tre
-cour–
tes, trcs-imparfaites
&
falls figures, on o'a pas P'I en
faire une julle appliC1ltioo au" parties détachées des pIan–
tes que les fabricateurs de ces mOl1umeos on! voulu re–
préfenter.
C'e(l donc au fol de l'Egypte meme
&
au lit du N il ,
qu'il faut avoir recours pour en <irer les
pi~ces
de com–
par.~i[on
qui leur oot fervi de types. C'e(l {ur la vac de
ces plante , ou rapponé.. feches de ce pays-Ia, ou tran–
fp lantécs daos celui-ci, ou rres-exa8emen! décriles par
ccux de nos meilleurs botnni(les, qui les oot demnées
(1)
(".I.M"ID
en Cree
&110 ..
1'," ..
du vcrbe:
xc"o'/OI
¿;mi,,_".
TAUU"'·
~j,. .
étOlt Dne
efp«e
de runlqae. dont les m;Jncbcs .!tolcnt coupé'':J
..
l.~
F,r,.n'
prcrend
qo'cllc
en :l,'oit.
m:liJ fort coorrcs ..
Les RomalDs
a'en (c:ty
["Crtt
dont
lb (lItetH
hlamb r..lr CireroQ .
20
nppon
de
Se",~
d:'lns
fel nOte4
~
Vi.rgile . O,UU
I~
Code .. de;;.
Th~~o(e
00
appcUe te CQlobiuCD UD
ba.blllcmeL'lt
de
p:ux.
'1_'''.
C,l,.,.r.m.
~
COL
$
3 3
d'apres le naturel, comme I'a fait Profper A 'pin, Que
i'on peut qua1i6er raifoonablement celles qui
0111
fé. vi
d'attribut~
au" dieux,
&
de (ymbole aux rois
&
allx
villes d'Egypte, d,s 1I0ms qui leur coovicnncO! fuivallt
les genres au¡quels elles ont du rapp:H!.
C'ell de certe maniere que s'y fonl pr;, d'habiles gens
pour découvrir la
coloeajie
des ancien ,
&
elre eo é–
tat de ,. ranger fou le genre de plante auquel elle doi!
appanenir .
Comme fa principale qualité fe trouvoi! dans fa raci–
nc dom on fairoit du pain,
&
que
d~
ceue racioe de
laquelle les Arabes foO! eocore commerce,
iI
nalr u–
ne Rem & des feuillcs du genre
d'arrtm,
00 ne dome
plus que ce n'en foi< une efpece;
&
IOU
les botani(lcs
moderoes depuis Fabius Columoa,
&
I'ouv rage de Pro–
fpcr A lpin fur les plames d'EIll'Ptc, fom conn.mment
de cet avis. Le nom vulgairc de
ruleas
ou
roleas
qu'
elle femble avoir reteOU de I'aneien
rolaca/ia ,
doit
en–
core comribuer
a
conñrmer eeue opinion.
Ses feuilles foO! aufli larges que celles d'un chou .
Sa tige en haute de trois
a
qualre piés,
&
grolTc com–
me le pouce . Ses
feu¡¡le~
fOI1l grallde; , rondes, ner–
veufes en-delTous, anach¿es
;l
des queucs longues
&
gro(les, remplies d'uo fuc aqueux
&
vifq ueux. Les Reurs
roO! graodes , amples coml11e celles de I'arum, de cou–
leu r purpurioe, monopétales, de tigure irréguli<re . en
forme d'oreillc
d'~oe .
lI s'élev e de chaque calice. un
pillil qui devient eofuite un fruit prefque rond, qui con–
tient quelques graioes . La racine e(l charoue, bonne
1
manger. Ceue plante nalt dans I'j le de Caodii: ell
E–
gypte,
&
pres d' Alexandrie.
Les antiquaires reconnoitrollt donc aujourd'hui la fleur
de cene piame fur
la
lele de qu<lqu<s Harpoerales &
de quelques figures
panth~es
par fa forme d'oreiile d'ft–
ne ou de coroet , daos laquelle ell placé le fruit ; & il
Y
a toute apparenee qu'elle étnit un (ymbol c de técon–
dité.
I/oy. les mlmoires des Infcríptions, tome
11.
Les cu rieux de nos p.)'s cul tivem la
rolorajie
avee
bcaucoup de peine. lis la plamem daos dcs pOIS plcins
de la meilleure terre qu'il eH poffib(c d'avoie, &Ia
tienneO! touJours daos des ferres fans prefquc I'expolér
;\ I'air qui eodommage prompltmtnt les femlles; rare–
rnent on
13
voie
produire dt:::s Bc:urs . Sa racinc cuiu! a
le goat "pprochau, de cclui de la noifeue . j'ignore
011
nontius
a
pris qu'eile ell d' une qualilé véuélleufc, &
qu'avant que d'etre mangeable, il faut
J;¡
m3cé.<r quel-
qucs jours dans )'eau.
~
.
Ii
e(l cert.aio qu'eo Egypte, eo Syrie, en Caodie, &
aurres rtgioos oriemalcs,
00
en mange fans aucuoe l11a–
~ératioo,
comme Olll fait des oal'elS en A Uemagne. Elle
a, élam crue, UO peu d'am<nume
&
d'acreté vifqueu–
fe;
m.istout cela s'adoudr entierement plt la cuillon .
Du re(le cene plame n'a point de venus medicinale .
L e chou ka
/o.bedes Américaios répond prerque pa, –
faitemeO!
a
la
eoloeajie
d' Egypte; car c'ell aum une
erpece d'arum d'
AlI1ériqu~,
dUIlI les racinC) fOllt Krof–
fes, de cou lcm de chair par-dehors, Jaune,
p.r.Jedan~,
d'one odeu r doucc; fes fcuilies relTcmblem
;l
la grall–
de ferpemine . On rait du
pot.gede fes f<uilles
&
de
fes racines.
Art. de
M.
le Cheva/í"
O E
J
A U C
O \'
R T.
CO L O C HIN A,
(Glog . m.d.)
ville de la Tur–
quie eo Europe, dans la
M
orée, fur un golfe de
m~me 110m.
L ong.
40. H .
lat.
36.
32.
CO L O
e
Z
A,
( G/og . mod. )
ville de la haute H un–
grie . capital
e
du comté de B3th fur le D aoube .
L Ullg.
36 . H ·
lat.
46. B ·
• CO L O
E N
A, furnom de D
i.ne,aiuo appell ée
d'un temple qu'dle avoit daos l'Ali. mineure, pres de
la mer Coloum; on lui célébroit des
1'1:
<s dans Iclque/–
les on faifoit daofer des lioge .
• COL O E
I S, (
1I1ythol.)
furn:>m de D iooe ;
el le étoit adorée fous ce nom par les habita"s de
NI
yr–
rhinume en Attique. On prétend qu'¡¡ lui veoni t dé
Co–
¡'znus,
que quelqocs-uos préterrdeot
3
voir regoé a AtóC–
nes .vam Cecro!,s .
COL O G
E,
(Glog. mod. )
gra,nde ville d'
AIi~-
magne fon commerc;aO!c, capitale de I éleélornt de me ·
me oom; elle el! libre &
impéri.le, IilUé< Cur le Rhio.
L ong.
24. 45.
lat.
50. 50.
Co-
pl••
t....
m v, f1imu.u ..
Les J.nifs :1au ,'cn Cc"ircm . ( Voyez
N,'n –
t-tU
tb,( Onl;.
¡.x.
)
ti
p.1roh que /,
ClIJII'1/I.I1I
n·t!toi,
p~ di~rerlt
de b OaIrn2riqoe
des Oi3cre, : ce <¡D
.:l
~tt
ob(ervt:
r.u
P~pIU ,
Les
m.oia~
:'
J.do–
ptcr~n[
2nffi. Voya
114.,., b;m.
&
Gt.lf.r.
<'.mHr6n.~.
J,
' ..'it.
M,,..ÚJ.
c. , .
(S)