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COL
vans. Si les foras de 13 " ie foot eneoro .flez eon(j–
dérables, elle relld tres-abondante
&
cxeeffive I'exeré–
don de la tranlpiration de la Cueur, des urines,
&
de
tous les exerémens liquides; d'ou Cuivellt la foiblelfe,
la fOíf>
la
féeherelTe de toue
Ito
eorps> la maigreur, le
lllaraCme: fi les forees de la vie fout eonfidérablement
dim inuées dans le tems que fe rait la fome des humeurs,
touces ces é\/acuations ne peuvcnt pas avoir lieu; la ¡na·
eiere rene dans le eorps, il s'eo forme des amas, des
extravafations , des hydropifies de tontes les efpeees .
Ainli la
col/i,/(a,iQn
peut ctre fuivie de
cache~ie
feche
&
de eaehéxie humidc .
L a eonfomption li eommune parmi les Anglois , dit
M. Vanf-vieten, elt I'effet d'u ne ,'éritable
eol/iqtltteion
eaufée par la natu re de l' air
&
des alimens dom ils
uCcnt,
&
par le tempéramcm; d'ou réfultent des hu–
meurs trOp fluides, dilToutes , fuCeeptibles de fonir aifé–
mene de leurs eondui,,; des eorps rendus délieats , foi–
bies, qui > s'ils ne s'affermilfent pas par l' exereiee, Ce
fondene entierement en Cueurs noaurnes Cur-rout , ou fe
l'éColvem en falivation
&
en eraehats. Ces malades ne
penvent pas etre guéris, que leur r.'0g ne Coit eondenfé ;
ce qui ne peut etre fait que par le mouvemene du eorps,
e'clt-n-dire par I'exereiee reglé ; fans ce moyen, I'ula–
gc du lait, la diete blanehe ineralfante, ne produiCent
a'leun bon elfet, mais e'en le eomble de l'erreur que
d'employer dans ce eas des remedes dilfolvans.
L orfqu'i1 fe tiltre une grande quantité de bile ql1i elt
ponée
&
Ce mele dans le fang> ou qu'elle y refiue du
foie" comme dans la j.unelfe, (j la maladie dure
lon~Icms, il en réCulle une diffolulion totale> une vraie
<.IIt–
quation
des humeurs par l'effe! de ce récrément , qui
en elt le dilfol Vant naturel
&
néeeffaire, en tam qu'i l
s'oppofe feulamem
a
leur eohélion par fa qualité péné–
trante; mais qui divife
&
diffoul leurs molécules, les
difpofe ;\ la pUlréfaélion, eomme un poifon, des <¡u'il
clt trop abondaO! ou qu' il devient !rop aaif: l' iaere
elt prefque touJours fuiv i de l'hydropir.e.
D ans le fcorbue putride, le fang ell
~um
tellement
dilfous par l'effet de I'aerimonie muriatique dominante,
qu'il ne peut pas etre retenu dans les va¡lfcaux qui lui
[00!
propres; enrone qu'tI s' extravafe ailémene, palfe
dans d'autres vaiffeaux d'un genre diflerent, produil des
taches> des ecehymoCes, 0\1 des h¿morrhagies eontidé–
rabies.
Le fang de eeux qui étoicnt infeaés de la pelle qui
regooie dans la ville de Breda> pendam qu' elle étoit
:lffiégée, paroilfoit Iivide, étoit de mauvaife odeur,
&
n' avoie point de conliltance, Vandermye,
de morbiJ
BredanÍJ.
La diflo lution du fang étoit aum treS-mar–
quée dans la pelte de Marfeille, par les éV3eualions fré–
quehtes
&
abondantes qui Ce faiCoieO! de ce fluide, par
eoutes les voies naturclles ,
&
par rouverture des bu–
baos,
&c.
que l'on avoic peine
ii
arreter .
R~'ltei/ d~
mimoiru Jltr
c~tte
pefle
t
imprimé en
1744;
a
la
teee
duquel elt un favam difeours de M . Senae > premier
medeein du Roi.
Voyez
fur la
<0l/;'1"ati07l ,
Ces diff€renres efpeees, leurs
lignes diagnoflies,
&
prognonies ,
&
leurs enraaeres; le
nouveau
traieé
del
ftc'VrtJ continlteJ
de
M .
Quefnay,
premier medeein ordinaire du Roi en furv ivance.
170-
Jez
.
H
U
~1
E U R ' .
S
A N G ,
B
1 LE,
F
1E V RE
heéli,!" e ,
~ol/:qlla"ve,
malIgne,
P
E S TE, D l A R R
H
E' E,
S
u–
EUR, DI ABET ES, CONSOMPT I ON, HYDROP I–
S 1E,
&e. C'J dettx areideJ fone de M .
D'A U M O N T.
CO L LI S ION ,
en
M é<haniqlle ,
ell la mems:
ehoCe que
<hoe. Voyez
C
H
o e .
- -C O L LIT J G A N S, adj , pris fublt,
(']IIriJprud,)
font eeux qui plaidem I'un eootre l'autre. On dit eom–
lnunémem que
¡l1tN" JltOS
litigantes
tertillI
gattdet,
e'elt-ó-dire que fouvent un tiers [urv iene
&
les mel d'ae·
eord> en obtenane l' I¡éritage ou bénéfiee que les deux
autres re eomeltoient réciproquement.
( 11 )
COL LO,
(Glog . mod.)
ville
&
pOrt d' Afrique ,
fur les cenes de Barbarie, au royaume de Tunis.
CO LLOCATJON, f. f,
('Jurifpr.)elt
le rang
que I'on donne aux eréanciers dans l'ordre du prix d'un
bien vendu par deeret . Pour etre eolloqué dans un or–
dre, il faue rapporter la groaé de l'obligation;
&
fi I'on
n e rapporte qu'une Ceconde groíI'e, on n'elt eolloqué
que du jour de eeue gro(fe: l'uCage elt néanmoins con–
traire au parlemene de N ormandie .
Voyez
GRO S
S E,
En Artois , ou
il
n'y a poim d'ordre propremeot dit,
les
<ol/o<aeionJ
Ce fom dans le eahier de diltribution .
00
colloque
~u
premier rang les eré.neiers privilé,
giés , ehaeun fuivam I'ordre de leur privilége; eoCuite
le1
hypothéc.ires , chacun fe Ion J'ordre de leur hypo-
COL
theque;
&
en6n les chiroj?¡raphaires,
&
ces derniert' vien–
nem par eontribution entre eux au
Cou
la Ji" re, lorfque
le fonds n'elt pas Cuffifant po ur les payer.
On diningue
les <ol/ocationJ
otiles ou en ordre mi–
le> de eelles qui ne le lont pas : les premieres font
eelles qui proeurene au eréaneie!' eolloqué Con paye–
mene; les autres [Ollt celles fur leCquellcs le fonds man-
qR.
•
On diningue auffi la
eo/locaeion
en ordre, de eelle
qui fe fait Ceulement en fouCordre : la premiere fe faie
au pr06t du eréaocier de la partie fai tie; la [eeonde [e
fai t au profit d'un eréancier de eelui qui elt oppoCant
dans I'ordre, L es
co/lo<al;onJ
en CouCordre Ce fom en–
tre elles dans le meme rang que eelles de I'ordre.
/T.
ORDRE
&
SOUSORDRE, O PPOS ANS.
Quelquefois par le terme de
eo/Joeaeio
n ,
00 emend
le montant des [omrnes que le eréancier eolloqué a droit
de lOueher , [uivam le rang de Ca
eol/oeaeion
. Quand l'ordre elt fait , les eréanciers premiers col–
loqués , dollt les
col/ocaeiom
ne [om pas eontenées.
peuveut demander
a
eD toucher le momant, fans pren–
dre aueune part aux eomenations d'entre les autres op–
pofans .
Mais aucun eréancier, quoique utilernem eolloqué
&
pour fommes non eomellées , ne peut demander
a
eou–
eher les deniers de fa
<ol/ocacion>
qu 'il n'ait affirmé de–
vam le juge que.. la forome pour laquelle
iI
a été col- ,
loqué, t.n.e en principal, intérets que frais, lui elt bien
&
légitirnement due, qu'il n'en a rien eouché,
&
qu'
iI
ne pre te Con Dom direaemeLH ni indireaemem,
a
celui doo t le bien a été vendu par deeret,
lJ
Y a plu(jeurs eas ou I'on ne peue toucher le mon–
tan! des
<ol/ocationJ,
fans avoir donoé caution : favoir
l°
lorfque e'elt dans I'ordre du prix d'un office fail a–
vam le [eeau des provilioos;
dlclaration d"
27,
']lIil–
let
'703: 2.0 lorfque le juge ordonne le pay.ment de
la
colloeacion
par provilion :
3°
lorf'lue l'ordre ell faie
par une fentenee qui n'clt exéeutoire qu'eo donnant cau–
don .
Suivam l'uCage eommun,
iI
f.,u t que l'ordre foit a–
chevé avam que les eréanciers> oti lemem eolloqués,
puifTem Ce faire payer de leurs
eol/ocaeiom :
eepcndant
en quelquos endroits, eomme en Norm.ndie, les eréan–
eiers peuvent [e faire payer 11 meCure qu'ils fOllt col–
loqués.
V oyez le tra;'¡ de la 'Ven'e deJ immwblcJ Ear
duret, de
M . d'Herieourt ,
f.
196. "47. 2.82.
&
283.
(.11)
C O
E L
O e
A T
IO N,
( ']lIriJprIU¡. )
ell 3uffi IIne voie
de pourCuite u(jtée en Provence au lieu des Cai(jes ré–
elles
&
deerets que 1'00 D'y pratique poinr . L es eréan–
eiers qui veulent Ce faire payer fur les biens de leuri
débiteurs, vienDem par
eol/o~ati."
fur ces bicns, e'elt–
il-dire qu'on leur en adjuge pour la valeur des fomrnei
qui leur foo t dOes fur le pié de I'eltimadon faite par
des officiers qu'on appelle
eft;maeeurJ ,
Cet ufage a été
confirmé pour la Provence par L ouis
XllJ.
lequel a
ordonné l'exeeution du ltatut de cene proviDee> qui dé–
fend de procéder par deeree fur les biens qui y fon t
litués, quand meme on proeéderoit eo venu de juge–
mens
&
"rr~rs
émaoés des cribunaux de quelque autre
province ou les deerNs font en ufage. L a déclaration
du
20
Mars 1706, porte auffi que les exéeotions fur
les biens immeubles de Provence ne pourront .ttre fai–
tes que pa" la voie ordioaire de la
col/ocaeion.
Voy,
le eraie¿ de la venee du ;l1JmellblcJ par duret de
M.
d'H erieourr ,
<h.
j .
n.
tO.
(11)
CO L L
U
R I ON>
'Voyez
P I
E-G
R
J
E
e
HE.
CO L L
U
S ION ,
f.
f.
(']urifprrrd.)
elt UDe in–
tell igenee [eerete qui regoe emre deux paniei au pré–
judiee d'un tiers ; cene intelligenee clt une vérirabl e
fraude qui n'elt jamais permife ;
&
que l'on ne man–
que jamais de réprimer 10rCqu'elle elt prouvée. Aiuli
daos un aae foit authemique ou privé, il Y a
col/"jior.
lorfqoe les parties fom quelque vente ou autre eooven–
tion (jmulée. Dans les aéles jodiciaires il y a
col/"jion ,
lorfque deux parties qui feignem d'étre oppoCées> par–
feot des
jug~mens
.de. eoneen; ge qui en prohibé
C~r
tout en matlere erlmtnelle
a
eaufe de l'intéret pubhe ,
qui demande que les délits ne demeureoc poine impu–
nis. I I Y a ao eode un titre,
dc eol/"jipl1e detegendJ,
qui clt le
eie,
20
dI! liv.
17/1.
( 11)
*
COL L
U
T H I E N S,
f.
m. pI. (
Hifl.
mi.
)
hérétiques qui parorem dans l'Eglife au quarrieme lie–
c1e ; ils furem ainli appelJés de CoHuthos pretre d'A–
lexandrie, qui fcandalifé de la eondefcendanee que Caioc
A lexandre patriarche de cene viHe eut dam les
~om
meneemeDS pour Arius qu'il efpéroit ramener par la dou-
ceur,