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532

COL

vans. Si les foras de 13 " ie foot eneoro .flez eon(j–

dérables, elle relld tres-abondante

&

cxeeffive I'exeré–

don de la tranlpiration de la Cueur, des urines,

&

de

tous les exerémens liquides; d'ou Cuivellt la foiblelfe,

la fOíf>

la

féeherelTe de toue

Ito

eorps> la maigreur, le

lllaraCme: fi les forees de la vie fout eonfidérablement

dim inuées dans le tems que fe rait la fome des humeurs,

touces ces é\/acuations ne peuvcnt pas avoir lieu; la ¡na·

eiere rene dans le eorps, il s'eo forme des amas, des

extravafations , des hydropifies de tontes les efpeees .

Ainli la

col/i,/(a,iQn

peut ctre fuivie de

cache~ie

feche

&

de eaehéxie humidc .

L a eonfomption li eommune parmi les Anglois , dit

M. Vanf-vieten, elt I'effet d'u ne ,'éritable

eol/iqtltteion

eaufée par la natu re de l' air

&

des alimens dom ils

uCcnt,

&

par le tempéramcm; d'ou réfultent des hu–

meurs trOp fluides, dilToutes , fuCeeptibles de fonir aifé–

mene de leurs eondui,,; des eorps rendus délieats , foi–

bies, qui > s'ils ne s'affermilfent pas par l' exereiee, Ce

fondene entierement en Cueurs noaurnes Cur-rout , ou fe

l'éColvem en falivation

&

en eraehats. Ces malades ne

penvent pas etre guéris, que leur r.'0g ne Coit eondenfé ;

ce qui ne peut etre fait que par le mouvemene du eorps,

e'clt-n-dire par I'exereiee reglé ; fans ce moyen, I'ula–

gc du lait, la diete blanehe ineralfante, ne produiCent

a'leun bon elfet, mais e'en le eomble de l'erreur que

d'employer dans ce eas des remedes dilfolvans.

L orfqu'i1 fe tiltre une grande quantité de bile ql1i elt

ponée

&

Ce mele dans le fang> ou qu'elle y refiue du

foie" comme dans la j.unelfe, (j la maladie dure

lon~Icms, il en réCulle une diffolulion totale> une vraie

<.IIt–

quation

des humeurs par l'effe! de ce récrément , qui

en elt le dilfol Vant naturel

&

néeeffaire, en tam qu'i l

s'oppofe feulamem

a

leur eohélion par fa qualité péné–

trante; mais qui divife

&

diffoul leurs molécules, les

difpofe ;\ la pUlréfaélion, eomme un poifon, des <¡u'il

clt trop abondaO! ou qu' il devient !rop aaif: l' iaere

elt prefque touJours fuiv i de l'hydropir.e.

D ans le fcorbue putride, le fang ell

~um

tellement

dilfous par l'effet de I'aerimonie muriatique dominante,

qu'il ne peut pas etre retenu dans les va¡lfcaux qui lui

[00!

propres; enrone qu'tI s' extravafe ailémene, palfe

dans d'autres vaiffeaux d'un genre diflerent, produil des

taches> des ecehymoCes, 0\1 des h¿morrhagies eontidé–

rabies.

Le fang de eeux qui étoicnt infeaés de la pelle qui

regooie dans la ville de Breda> pendam qu' elle étoit

:lffiégée, paroilfoit Iivide, étoit de mauvaife odeur,

&

n' avoie point de conliltance, Vandermye,

de morbiJ

BredanÍJ.

La diflo lution du fang étoit aum treS-mar–

quée dans la pelte de Marfeille, par les éV3eualions fré–

quehtes

&

abondantes qui Ce faiCoieO! de ce fluide, par

eoutes les voies naturclles ,

&

par rouverture des bu–

baos,

&c.

que l'on avoic peine

ii

arreter .

R~'ltei/ d~

mimoiru Jltr

c~tte

pefle

t

imprimé en

1744;

a

la

teee

duquel elt un favam difeours de M . Senae > premier

medeein du Roi.

Voyez

fur la

<0l/;'1"ati07l ,

Ces diff€renres efpeees, leurs

lignes diagnoflies,

&

prognonies ,

&

leurs enraaeres; le

nouveau

traieé

del

ftc'VrtJ continlteJ

de

M .

Quefnay,

premier medeein ordinaire du Roi en furv ivance.

170-

Jez

.

H

U

~1

E U R ' .

S

A N G ,

B

1 LE,

F

1E V RE

heéli,!" e ,

~ol/:qlla"ve,

malIgne,

P

E S TE, D l A R R

H

E' E,

S

u–

EUR, DI ABET ES, CONSOMPT I ON, HYDROP I–

S 1E,

&e. C'J dettx areideJ fone de M .

D'A U M O N T.

CO L LI S ION ,

en

M é<haniqlle ,

ell la mems:

ehoCe que

<hoe. Voyez

C

H

o e .

- -C O L LIT J G A N S, adj , pris fublt,

(']IIriJprud,)

font eeux qui plaidem I'un eootre l'autre. On dit eom–

lnunémem que

¡l1tN" JltOS

litigantes

tertillI

gattdet,

e'elt-ó-dire que fouvent un tiers [urv iene

&

les mel d'ae·

eord> en obtenane l' I¡éritage ou bénéfiee que les deux

autres re eomeltoient réciproquement.

( 11 )

COL LO,

(Glog . mod.)

ville

&

pOrt d' Afrique ,

fur les cenes de Barbarie, au royaume de Tunis.

CO LLOCATJON, f. f,

('Jurifpr.)elt

le rang

que I'on donne aux eréanciers dans l'ordre du prix d'un

bien vendu par deeret . Pour etre eolloqué dans un or–

dre, il faue rapporter la groaé de l'obligation;

&

fi I'on

n e rapporte qu'une Ceconde groíI'e, on n'elt eolloqué

que du jour de eeue gro(fe: l'uCage elt néanmoins con–

traire au parlemene de N ormandie .

Voyez

GRO S

S E,

En Artois , ou

il

n'y a poim d'ordre propremeot dit,

les

<ol/o<aeionJ

Ce fom dans le eahier de diltribution .

00

colloque

~u

premier rang les eré.neiers privilé,

giés , ehaeun fuivam I'ordre de leur privilége; eoCuite

le1

hypothéc.ires , chacun fe Ion J'ordre de leur hypo-

COL

theque;

&

en6n les chiroj?¡raphaires,

&

ces derniert' vien–

nem par eontribution entre eux au

Cou

la Ji" re, lorfque

le fonds n'elt pas Cuffifant po ur les payer.

On diningue

les <ol/ocationJ

otiles ou en ordre mi–

le> de eelles qui ne le lont pas : les premieres font

eelles qui proeurene au eréaneie!' eolloqué Con paye–

mene; les autres [Ollt celles fur leCquellcs le fonds man-

qR.

On diningue auffi la

eo/locaeion

en ordre, de eelle

qui fe fait Ceulement en fouCordre : la premiere fe faie

au pr06t du eréaocier de la partie fai tie; la [eeonde [e

fai t au profit d'un eréancier de eelui qui elt oppoCant

dans I'ordre, L es

co/lo<al;onJ

en CouCordre Ce fom en–

tre elles dans le meme rang que eelles de I'ordre.

/T.

ORDRE

&

SOUSORDRE, O PPOS ANS.

Quelquefois par le terme de

eo/Joeaeio

n ,

00 emend

le montant des [omrnes que le eréancier eolloqué a droit

de lOueher , [uivam le rang de Ca

eol/oeaeion

. Quand l'ordre elt fait , les eréanciers premiers col–

loqués , dollt les

col/ocaeiom

ne [om pas eontenées.

peuveut demander

a

eD toucher le momant, fans pren–

dre aueune part aux eomenations d'entre les autres op–

pofans .

Mais aucun eréancier, quoique utilernem eolloqué

&

pour fommes non eomellées , ne peut demander

a

eou–

eher les deniers de fa

<ol/ocacion>

qu 'il n'ait affirmé de–

vam le juge que.. la forome pour laquelle

iI

a été col- ,

loqué, t.n.e en principal, intérets que frais, lui elt bien

&

légitirnement due, qu'il n'en a rien eouché,

&

qu'

iI

ne pre te Con Dom direaemeLH ni indireaemem,

a

celui doo t le bien a été vendu par deeret,

lJ

Y a plu(jeurs eas ou I'on ne peue toucher le mon–

tan! des

<ol/ocationJ,

fans avoir donoé caution : favoir

lorfque e'elt dans I'ordre du prix d'un office fail a–

vam le [eeau des provilioos;

dlclaration d"

27,

']lIil–

let

'703: 2.0 lorfque le juge ordonne le pay.ment de

la

colloeacion

par provilion :

lorf'lue l'ordre ell faie

par une fentenee qui n'clt exéeutoire qu'eo donnant cau–

don .

Suivam l'uCage eommun,

iI

f.,u t que l'ordre foit a–

chevé avam que les eréanciers> oti lemem eolloqués,

puifTem Ce faire payer de leurs

eol/ocaeiom :

eepcndant

en quelquos endroits, eomme en Norm.ndie, les eréan–

eiers peuvent [e faire payer 11 meCure qu'ils fOllt col–

loqués.

V oyez le tra;'¡ de la 'Ven'e deJ immwblcJ Ear

duret, de

M . d'Herieourt ,

f.

196. "47. 2.82.

&

283.

(.11)

C O

E L

O e

A T

IO N,

( ']lIriJprIU¡. )

ell 3uffi IIne voie

de pourCuite u(jtée en Provence au lieu des Cai(jes ré–

elles

&

deerets que 1'00 D'y pratique poinr . L es eréan–

eiers qui veulent Ce faire payer fur les biens de leuri

débiteurs, vienDem par

eol/o~ati."

fur ces bicns, e'elt–

il-dire qu'on leur en adjuge pour la valeur des fomrnei

qui leur foo t dOes fur le pié de I'eltimadon faite par

des officiers qu'on appelle

eft;maeeurJ ,

Cet ufage a été

confirmé pour la Provence par L ouis

XllJ.

lequel a

ordonné l'exeeution du ltatut de cene proviDee> qui dé–

fend de procéder par deeree fur les biens qui y fon t

litués, quand meme on proeéderoit eo venu de juge–

mens

&

"rr~rs

émaoés des cribunaux de quelque autre

province ou les deerNs font en ufage. L a déclaration

du

20

Mars 1706, porte auffi que les exéeotions fur

les biens immeubles de Provence ne pourront .ttre fai–

tes que pa" la voie ordioaire de la

col/ocaeion.

Voy,

le eraie¿ de la venee du ;l1JmellblcJ par duret de

M.

d'H erieourr ,

<h.

j .

n.

tO.

(11)

CO L L

U

R I ON>

'Voyez

P I

E-G

R

J

E

e

HE.

CO L L

U

S ION ,

f.

f.

(']urifprrrd.)

elt UDe in–

tell igenee [eerete qui regoe emre deux paniei au pré–

judiee d'un tiers ; cene intelligenee clt une vérirabl e

fraude qui n'elt jamais permife ;

&

que l'on ne man–

que jamais de réprimer 10rCqu'elle elt prouvée. Aiuli

daos un aae foit authemique ou privé, il Y a

col/"jior.

lorfqoe les parties fom quelque vente ou autre eooven–

tion (jmulée. Dans les aéles jodiciaires il y a

col/"jion ,

lorfque deux parties qui feignem d'étre oppoCées> par–

feot des

jug~mens

.de. eoneen; ge qui en prohibé

C~r­

tout en matlere erlmtnelle

a

eaufe de l'intéret pubhe ,

qui demande que les délits ne demeureoc poine impu–

nis. I I Y a ao eode un titre,

dc eol/"jipl1e detegendJ,

qui clt le

eie,

20

dI! liv.

17/1.

( 11)

*

COL L

U

T H I E N S,

f.

m. pI. (

Hifl.

mi.

)

hérétiques qui parorem dans l'Eglife au quarrieme lie–

c1e ; ils furem ainli appelJés de CoHuthos pretre d'A–

lexandrie, qui fcandalifé de la eondefcendanee que Caioc

A lexandre patriarche de cene viHe eut dam les

~om­

meneemeDS pour Arius qu'il efpéroit ramener par la dou-

ceur,