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COL

me des eorps laYes, qooique de f.lit ils foienl miue.,

e'eO-a-dire eompo(és d'cccléGaOiques

&

de larques .

L es pi.ces de priocipal ni le bourfes des

eo/lign

ne

fom poim des bénéfiees ; elles ne (001 paim (uJettes a

l. régale .

I/oya,

Chopin,

de far ro polit. lib. l . tito v.

". 9.

&

f"iv.

En quelqucs endroits, les évéques ont un moit d'in–

fpeélion plus ou moill' étendo fur les

eo/légu;

ce qui

kur

a

(ans doute été aioli . eeordé pour la e" nrervation

de la religioo

&

des bonlles mmurs , mois cela dépend

des titres d'établiOemem des

collágn

&

de la polfcmon

ge

I'évéque.

Le réglemeot du chatelet, du

10

M ars

1636 ,

pour

13

poliec de Paris, fail défeores

a

lOUS écoliers de por–

ter épécs , piOolets ou 'UtreS .rmes offenfives ,

&

enJoint

:111X

principaux

&

procureurs des

e. l¡¿gel

011 ils rOnt

10¡:6,

de tenir leurs

,./I/gu

fermé, des cinq heures du

fOIr en hyvcr

&

nellf heures en été; de faire lOutes les

femaines

b

vifite dans lOUtes les ehambres de leurs

, o/l;/(es

pour reeonnoltre ceu

x

qui y reroll! logés , raos

'lu 'ils puifrent y retirer ni loger .utres perfonoes que des

écoliers élUdians aéluellcmem dan, I'univerlité, ou de,

pretres de bonnes mmu"

&

de leur eonnoilfaoee , dom

jls répondrom

&

reront . tenus des délits quj re trouve–

rOI1[ par CUI commis.

D ans les

eol¡¿gel

011

iI

n' y • pas plcin erercice on

loue ordinaircmcm

a

des particulicrs , roit la'lcs ou ec–

c1éfiaOiqucs, les rurplus des logemens 'lui ne (om pas

llécelf.ires pour les bOllrfi<rs .

Mais dans aucun

eo/llge,

roit de plein cl'Crcice ou

autre , il nc doit poim loger ni entrer de femmes ni

filies.

L 'arret du

conr.iI

du

r

N ovembre

1666 ,

qui eon–

ferve aUI officicrs du chate let

la

police

~énérale ~

1'••-

clufiotl de tous autre JUj(es , les aUlunle

~

re tranr–

portrr dans toutes les mailons ,

colllgu ,

&,.

&

dit qu'

ouvcrture leue en

rcm

faite

nonobllanr

(nus pré{cndus

pridlé'ges.

I/oya:. le traill de la P oi. 10m.

l .

p.

t38,

146, t44,

&

161.

CA)

COLLt:'CE VE GRESUAM

ou

COLLE'CE DE

P

11

l L o O

p

nI E,

eO un

eoll/ge

fondé par le cheva–

Jier Thoma Gresham, avee des revenus nmgné' rur 13

bOurre royale . La mnitié de ces revenus Ont été lair–

fts par

le

fondateur au maires

&

aux échevins d< Lon–

dres, nux condítions de choifir qutltre perfonnc!t

Cllp:\–

bies <le ¡¡¡ire des I'yom de Théalogie, de G é >tné–

trie, d'AOronomic

&

de Mufique dans ce

eo/l/ge ,

&

de icur donner

a

chacun, nutre le

lo~emcm,

cinquan–

te Jivles par an. U autre moilié fut laiffée par le m¿–

mo rondaleur nu cqrps des Merciers de LOlldre" puur

choifir trois perronnes eapablcs d'cllrcigner

le

Oroit, In

M éderine

&

la

Rh~torique

rur le m¿me pié

&

fous

ces cunditions, que choque profeffeur donneroit tous

I s jours, execpté le D imanche, deuI le,oos , l' ulle

etl Latin qui re f<foit le matin ,

&

I'au tre en AlIglois

I'aprcs-dinée. La Mufique reule ne devoit etre expli–

qu e qu'ell Ang luis.

C'en d,ms ce

eo¡¡¡g e

que la

Soci~té

Roynle tint fes

nffemblées don le premiers tcm, de ron iolliwtiun fous

harlcs

11.

I/oye%

o e

1 E'T

E' R o

y

LE.

,

L L E'G I

1\

LE,

r.

f.

(]uri[p .)

ou

/glire eol-

I/¡,;,"e ,

eH une églife dellervie par des chnnoille r':eu–

liers ou réguliers, dans laquelle il n'y • point d. liége

pifeopnl ,

a

l. diflerence des églires cnthéJrales 4ui rOIl!

auOi delrervies par des chanoines, lerquels tirent Icur

110m du fiége épifcopal ou chai,e de I'é ve que.

Pour forme, une églire

, o/ligiale,

il

f.lIt

du moios

troi prctres

chanoines .

Can. hoc

f{llfJ'IIIC, lit.

de con–

f uro

iJI.

t.

U ne ':gliCe qui eO en patronage, roil la'je ou ecdé·

liaOique, ne peut

~tre

érigéc en

,ol/égial.

raos le eon–

fentement du patron , parce que ce reroit préJudicier

~

fes droits, anendu que eeUI qui compar.m le ehapitre

ont ordinairemem le pou\'oir d'élire leurs ehefs

leurs

membres,

&

que d'ailleurs ce reroit ehaoger l'

~tat

&

la difcipline de cene églife. i le p3t,on eonr. oloit pu-

T ome

lll.

llfopolb le

(,¡..

~nt

:lutear de

cet

dticle .

n'"it

¡UJ

:an~.,nti

l'u(lge

anCten, qoi

bit

pcrJre d.tru

II

(cnh:

¿tuJe

c.lu

lattn UD (cm'

pr~cicax

que

1

JCUO

en,

rourroteot

omr1oJ'er ptut utilcment

1

.tcqucrir"des

nnoid·.l.nccs

une 'ceraine erodlr"

d cbo{C\ qu"il

leQr

CX)r\YIl!nt

de

r",'oin raaf

i

f

me"rc aa

uno

d.ln

.

un

Ss;:

pta.

mQ.r,

.ag"

epel

it..

l";aprrenJroicn, en

fon

~Q

Je

C1!nl',

(dUf

ai(étnent

"lo'

,11

De, root

~

Grcc:,

&:

d·...utrC.S bngues plu.t JiffidJ que le

brin,

tI'lh

(¡ititTau Q_

.t.n.aJ

,oiQJ

C:Q

fon

pea

de

t

:"

11 cocu'icnJroh

COL

remenr

&

fimplcmem

¡¡

ce que l' égli(e fUt éri"ée en

,./I/giale,

&

qu'jJ ne fe refervat pas expreO'emem le

droit .de prérenter, jJ cn re,oit déchu

;i

I'a eoir, il con–

ferveroit néanmoins touJours les autres deoits honori6-

ques, méme le droit d'obtenir des alimens fur les reve–

ous de l'

~glire

par lui fondée, .u cas ql1'

iI

tombh

dans ('indigettce . C.ael,

mal.

bl" lf. tomo

l .

p.

7,

f8

&

f9 ·

Entre les

eo/l/giales,

plulieurs font de fond.rion ro–

yale, comme les faillles-chapelles; les autres de fonda–

tion eccléfiallique , d'alltrcs cncore 001 été rondées par

des la'jes.

11 Y

a eu autrefois des abbayes qui oot élé féculari–

fées,

&

qui forment pré(cntemeot de limpies

colUgin–

les .

Quelques églifes

eo/l/giales

joüiffent de certains droits

épircopnux; p.r exemple, dans les quatr.

eo/{¡xiales

de

L yon tous les chanoines,

&

m~m e

tOUS les chapelains,

10r(qu'i1s officiem portem l. mitre.

( A)

COL L E'G l A

T

S,

r.

m. pI.

( ]uri[prud. )

que

I'on ne doit pas eonfondre avee les collégiaul, dont

iI

rera parlé ci-apres, en le nom que l' on donne en

quelques .ndroits

a

ceux qui polledent une place daos

un eollége; par elemple, ji

j'

a

iI

Touloure le eollé–

ge de r. im Martíal eompofé de vingt-quatre

eo/ligiats;

C,avoir, qu.tre pretreS

&

viogt écolicrs étudians en

droit, ou d 'autres la't'ques : ces places ne rom p.s

des–

b¿néóces , oon pas

me

me les quatre places presbytéra–

Ics, quoiqu' elles 'yent

annexlIm ojfi,ium ¡pirituale .

I/ole%

Albert

en fes arries,

l.tI

.

R.

,bap. x.xxvÍlj.

&

13

RocheHavin ,

liv.

l .

lit.

34.

arrit

2 .

(A )

CO L L E 'G

1 U X,

r.

m.

pI.

( ]u,·iJerud. )

d l

le titre que l' on dODne dans eertaines égl iles

:1

eeux

des chapelains qui formem un collége emr' eux, y a–

ynllt quelquefois dans la meme églife d' autres chape–

lains qui ne formen t poiOl de collége,

&

que I'on ap–

pelle

"on-eoIUgiaux . I/oye%

COL

L E'G

E .

CA)

CO L L E'G I E N S; c' eO le nom d'une certaine

reae ou parti, qui s'etl formé des Arminiens

&

d~s

A–

nabaptilles dans la H ollnnde. lis ool été. ainli appellés

)larce qu'i1s s'alfemblem en partieulier lOuS les premiers

D imanches de chaque mois ,

&

que chacllo • la liber–

té dan ces allemblées de parler, d'expliquer l'

~erilu­

re, de prier

&

de ch3nter .

T"oult ces

col/¡giellJ

font Sociniens ou Ariens " lis ne

communicm JR.mais dans leur collége; mais ils s'allem–

blcm deu. fois I'an de tOute

la

H ollande • R iusbourg .

qui eO un village enviran

iI

deu. Iieues de L eyde, oii

ils fom la communion. lis 0'001 poim de miniOres par–

ticuliers pour la dooller; mais celu i qui re met le pre–

mier

;i

la table la donne,

&

I'on y re,oit indiflcr<m–

meO! tout le monde fans examiner de quelle feéle on

el1.

lis oc ' donnem le bapteme qu'en plongeant tout le

carps dans I'eau .

Dil!. Tre'/). Morlry ,

&

Chambers.

(G)

,

CO L L E R, v. aél. e'eO unir des corps par l' io–

terpolition de la col1e.

t'oye~

I'article

COL

LE .

CO L

L E R

eO (ynooyme

i

appriter.

V.ye%

A

p–

P R

t1

T.I

Col/u

le

vin,

c'eO I'éclaircir ; eette opérntion (e fait

en MM

&

en

vril, hu it jours ou environ

av.nt

que

de meme eo bouleilles. Pour cet effet prene? de la

eo.le

de p,ilfoo l. plus blanche ,

~

- peu - prcs roirante–

trois

~rains

par pieee; faites-Ia dilfoudre dans de I'eau

nu dans du v:n, ou dans de 'I'e(prit - de - vin, ou daDs

de I'eau-de-vie ; manie?-Ia afin de la b;en divirer ; par–

fe? ce qu'il

y

eo aura de délayé; rem¡toiC1.

&

p~If<7.;

quand elle fera toute délayée, filtrez -la eocore a t.'a–

vers un Iioge; prenC't autant de pintes de cette roluuon

que .vous aure? de tOnneaUI

a

eolter;

jette1.-la dans cet–

te quantité dans le tooneau ' remue'/. le vin avec un

b~ton

pendant trois ou quatre 'minutes .pres I'y

a~oi~

Jet–

tée

&

votre vin rera éc1airci au bout de tro15 Jours

au plQtard ,

IJ

Y en a qui fom treroper

b

calle de poif–

foo daos de

l'

eau

la

fondenr rur le feu ,

&

en for–

meO! une

boullett~

qu'i1s jcneDt

da.os

le tonoeau .

Xx x

~

alot! de

pronorñonoer

ItlH'S

~rudn

a

lcur foibleffe. en lean

don..

n30t

p"'ogrelIiyemcOt let

~tuJes

.le pur

toecbanirme

de

memoire.

:lv.ant

cdles

qui

aerct'nt I'cfprit._

&:

en(aite qa.anJ

Ic:t

fibrc.t do cc.r–

"UD Oot

lcur

conlifl.tn

,1_

roencet

~Or.3ue,

8(

uides. oa

<¡ai

De 8.auent que

p.tt

l'atilih!

qui

en

pen

rc{a.lter,

dC"'rroient

lean 6-

U'C

permifi . Ce:te maniere (eloi, b raiea"e.

&:

je ne

~

e

pu

'ia:

j'.auui aa:;mt de:

p~'ll{aJu

que :

JeéUszr.. .

(D)