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COL

de ce demi-eerc1e . Ces

<o-¡¡iers

font de blande, de ru–

ban, de guirlande,

&c.

Le

collier

en

efclavage;

il

dl

eompoCé d'un tour de

cou

&

de deux ronds par-devant, l'un au-de(fos de l'.u–

tre, qui tombent

&

eouvrent la gorge en partie : au

milieu de ces ronds Cur le tOur du eou, en un nrend

a

qua,re.

Le

eol/i"

ti'

homme,

ell

un ruban noir

&

Cans f390n

ni pli, noilé quelquefois d'un nreud 3 quatre Co us le

memon, quelquefois d'un nreud f: mple, les pendans re–

tombam

&

(e

caeham daos la eheroi(e : ce qu'on nom–

ine

alar<

eollitr

ti

bl'ltlille.

Le

collie,. d'hommt aux amours,

efl un ruban noir

n oüé par'derriere aux denx eoins de la bourCe, a m é d'u–

ne

roCe

limpie, doO! les deu. bours déeoupés COO! fron–

cés

a

un doig' de leur extrémi,é ,

&

formem une

f~ui.lle

de la rore fimo le .

Le

collier d:tt" fwl rang ,

efl I1n tour de eou

~

l'u–

fage des dames , compa re de ruban bouillonné,

&

en

c hou,

&

orné fin le devan, d'un nreud

a

quatre . Vo i–

lit

un échaOlilIon de la folie de nos modes.

COL L

I E R,

(Hift.

mod.)

cet ornemeO!, dans le

fens que nous lui donnons iei, ne Cert que pour les or–

¿res militaires, auxquels

00

I'accorde cornmc une mar–

que de diHinélion

&

de l'honneur qu'ils ont d·'etre ad–

m is dans leur ordre. C 'efl. fouvent une ehaín'e d'or

é–

maillée a vee plulieurs ehittres, au bout de laquelle pend

une croix ou une atltre marque de leur ordre.

Le

colli" de I'ordro de la ¡"rretiere

eontille en plu.–

tieurs

S S

entreme lóes de ro(os émaillées de rouge , (ur

une jarretiere bleue, au bout de hquclle pend un S . G eor–

ges .

Poy

J

A R R E T I E R

¡¡ .

Le

eolli" dI< Saint- Efprit

efl compoCé de trophécs

<¡'armes eipacées de ft eurs-de-Iys d' or calltonnées

de

Ram,

mes

&

de

la leme

f1

eouronllée , paree que. e'ell la

1eme initiale du nom de Henri

111.

inrHtuteur de eet

ordre;

&

~u

bas une croix

3

huit pointes, Cur laquelle

en une co lom be ou Caim-Erprit .

f/oyez

O

R

D

R.E DU

SAINT-EsPR'T .

L e

eollitr d, I' ordre de S . M iehel

efl formé par des

coquilles d'or, liées d'aiguillettes de Co ie :\ bouts ferrés

d'or. L e roi

Fran~()is

1.

ehangea ces aiguillenes en eor–

delieres ou ehaineltes d'or : au bas de ce

<o{lier

~fl

re–

p réCenté !'arehange S . M ichel .

Maximilien

3

été

le premier empereur

qOt

air m is un

eollier d'ordre

uutour de fe s armes , étant devenu chef

de eelui de la

toif on :

uCage que pralÍquent m ainte nam

ceux qui. Com déeorés de quelque ordre de ehevalerie,

l'exeeption des p, 6lats commandeu" dans I'ordre du,

S .

ECpri" qui ne menent autOur de leurs arm es. qu'un

cord')n ou ruban bleu d'oó pend la eroi·. de l'ordre ,

&

n 'arborenr pas l<l marque de I'ordre de S . M ichel ; auffi

ne

prenncnt-i ls

p3S

le

riere

de

commandcllrs dtl oYJdre-s

du R oi,

au Iíeu que les chevaliers Ce qua!ifient du ti–

tre de

,hevaliers des ordres du R Qi .

Ordre du eollier. Chev aliers d" c./lier

ou

de S . Mare,

ou

de la médaille;

o rdre de ehevalerie dons la républi–

que de

V

eniCe. Mais ces chevalitrs n'ont point d'ha–

bit partieulier;

&

eomme e'efl le doge

&

le Cénat qui

le eonferent, ils portent Ceulement par din inélion la chal–

De

que le doge leu r a donnée : elle leur pend au cou,

&

Ce trouve terminée par une médaillc> o,]

el!-

,.epréCen–

té le lion volant de la répuh!iq ue , qu'ils

001

tiré du

fymbo le de I'évangélirte S. Marc, qu'i ls o nt pris pour

patron.

(G)

(a)

COL L I

E R

D' e'T Al,

t

M ar>. )

e'efl un bout· de g roC–

fe ca rde Cemblable

a

I'étai. L'uCage du

eo/liero d'étai

en

d 'embrarrer le haut de I'étrave,

&

d'aller Ce joindre au

grand étai, oa il en tenu par une ride.

( 2 )

COL L I

E R S DE D E' F E N S E , (

M arine )

ce COnt plu–

fteurs cordes tortillées en rond comm e un

co/lier ,

qu'on

a

a

I'avanr

&

Cur le e61é des ehaloupes , ou autres pe–

t its bátim ens , pom leur Cervir de défenfe

&

les garan–

t ir du ehoe eontre les autres bi lÍmens.

Poyez

P lanche·

XP!.

Marine, jig.

lett.

",

&

fig .

4.

lete . n, o , r .

(2)

e

o

L L l E R D U T

o

N,

(Marin.. ) eolli, r de ehOle-.

'luet

c'efl un !ien de fer fait ell demi-cercle, qui conJoin–

remem avec le

t011

&

le ehouquet, ren

ii

tenir les mft lS.

de perroquet

&

de hune : quelql1cfois ce lien. el! fa it d' une

pieee de bois ; a10" on lu; do nne d'épairre\U' de haut en–

bas, les trois cinquiemes de I'épaiaeur du ehouquet . (

2)

C o

r.

L' e

R

de

bumi,

e

B 01le. )

m orceal1 qui comient

le premier

&

le Ceeond travers aver la jo iie.

<::

o

L L

I

E R

de eheval, ( B 01lrrel.

&

Sell.)

harnois

oe bois couvert de cu ir

&

rembourré,

qo'oll

Jn~[

au

.:ou des chevau x de tirage) afiu que lei ca rde. des

trait~

T ome lIJ.

COL

$31

qui s'y a!tachent, ne les blefTcnt po[nt .

Voye ..

la fig.

l .

d"

BOflrre/i~r.

.

e

o

r.

L 1 E R A' LAR E I N E,

lerme

de B ourferie;

c'eft

un

co/lier

de fer cou"ert de ve lours , qui embrarro le

eou des enfans .

11

en garni d,'une branche de

ter

&

eou–

verte, qui de(eend Cous le menton,

&

vient te 6xer Cur

le bord de leur corP!: ce

eolli"

leur tient la teté droite.

COL L'

E R,

(Péehe)

e'en ainli qu'on appelle (ur le5

rivieres, la carde qui part du b0ut du filel appellé

ver–

'lJetlX

1

&

qu'on 3uache

a

)'extrémilé d'un pieu qui

1

cn–

foneé dans la var.... tiem eetle partie du verveux au fond

de la riviere. Ainl!

pOllr

placer un

V!:fv eux,

on a dcux

pieu=<, I'un pCiJur la tete, I'autre pour la queue .

f/oy<z

V

E R V E U X.

On Cupplée quelquefois au pieu do

la

queue

&

au

col/ier

par le poids d'une pierre .

e

o

L L 1 E R

dt limier

ou

B

o

T TE,

(Ve" erie)

e' di

I'a!laehe de cuir qu'oo lui parTe au cou , guand on le me–

ne al1

buis.

C OL L

1E R E

S,

r.

f.

(C ommerce de bois)

ce (ont

des chantier.s qui Cervent de

fondemenc

aux trains ; ils ont

a

lem extrémité des coches , dans lclQuelles on p3rre le.

eCiJupl iere~ .

Po)'ez

C o

U l'

1.

I E R E S

&

T

R

A I

N S .

CO LLIN A

011

C O LL i\ TIN /\,f.

m. ( M)'–

eholog

)

M erre q'Ji pré lidoit au x. momagncs

&

aux , a l–

I¿es ;

c'etl

de fon cul re

qu~ou

fui( v('nir le verhc

co/ere .

• C OL L l N E,

C.

f.

( H ift.

"nc . )

une des quarre

parties de R o me. El le éloit amli appellée, paree que

des fepI collincs

renfermées

dans cen e ville,

jI Y en

3 Vlli,

cinq

daos

ceHe partie;. favoir

la

viQ1ioaJe ,

la

quirinale ,

la Cal mai<e, la mutiale,

&

la latiale .

11 Y

avoit au fli

la

tribu

eolline.

La porte litl1ée au pié de la quir:nale,

s'appelloit la

porte coll;'le

OU la

porte dI< fd ;

pasce que

les S abins qui apportoient

le

Cel • R o me , entroienr par

€etl(! porte : c'éroit- Ia

qU'OA

enterroi( les

.velb.lt

s .

L.a

(Q"

i.ne

des jardins fm une pedte mo nragnc

~

rell

a

felmée dans R o me pa,

1\

uré';en . Ce ux qui . Ipiroicnt

aux charges Ce m ontroient-Ia • la vOe du peu ple , .vant

que de defcendre dans le cl10mp de

M ar> .

CO L L l

Q

U A T I

F , adj.

(Medec ine)

Ce dit des

m aladi"s, de poiColIs de tome e(pece , dlllll I'eft;'t dans

le eorps humain ell de faire pere re aux humeu rs leur

contillance naturelle , en y p'i'dui(ant une grande dill;,–

ludon,

une décom pofi Iion de leurs p:u des imt<grantc\ ;

d',,-ti réCulte

une

fQ rtc

d'a hératio n appe lléc

collit¡UatloI1.

Ainfi

0 11

dil d'unc

fi~vre

d(1nr

I·efh.~t

eO de

Jt..tter

en

fo nte les bumeu rs ,

qu'cl lc

en

collif/ttati'lle:

aillfi

le

vt:uia

du Cnpel)t des Indes appellé

h.emoyrous ,

dollt r elh'r

di

le ",eme, peur elre dit

eollíquarif:

de lllt me

le~

filb-,

llanee) alkaJÍnes,

le

mercure,

& c.

pris

inlérieur~mt:n[,

atl point de produire lo dirro lution du long , doivent e lre'

, egardés co mme des poi(ons

eolli'l"aeifs .

On applique auffi ce terme

. 1IX

(y m promes de m ala–

dies , prorluit par la colligualion : ainC! un dil de la d;ar–

rhée , de la Cueur,

& ..

qu'clles

(Oll!

eblü'l" ati'VeI,

lorl:'

qu'el les COO! des évacuatiom d 'humeurs gui Ce fOIll par

une Cuite de la difro lutioll générale de leur malle.

Po)'.

COLL I QlI A T I ON.

CO L L l

Q

U A T

l O

N,

r.

f. ..

n~" ,

eolliq1ldtio,

(M. decim)

ce terme eU employé pOllr lignifi er I'e(pete

d'ilHemr érie des bUlHeurs

arl.imales ,

qll-i conli flt!

da\l$

une

grande dillollltion

&

une dúompo titioQ

pre(qu~

tOlale

de leurs parties intégran

t.es

; enCorte que la malle. gu'elles

COlllpofem,

paroh avoir entierement perdu la

con tinnnce

&

la (enaeilé qui IQi efl néce!laire, pour ';tre retellue

dans

le

corps

&

n'etre

m ire

en

moUVetTIl:11t

que cOtlfor ...

mémeoc. ame

lois de I'cecono m ie de In

\l ie

fa ine.

La

eo/Ji'lttation

efl cjiliérente, Celon

ia

difierenre nao,

ture du>

vice

dOlllinant

des hum cllrs qui

tombc:oc

en

fonte: ain li on oppelle

eolli'l" ation aeid,-,

c~lIe

dans la–

quelle

il

(e foir un meelange info rOle de quel ques ,g ru–

meaUN de füng , avee une Iy m phe deve,me

aq ueu l~

&,

acefcente : on nommc

ca fliquaeion alJ.·aüftenu

pU:rJd~ ,

eelle qui e fl le produit de eertaines 6cvres malIgnes ;

col/i'luafion

á,re ,

m u,.;atit¡ue,

eelle

<Iui

s'obr~rv e dal~s

I'.hydropi(ie , le rcorbut;

colij'lftation

arre ,

hlu/eufo!,

b, ..

Ilellfe ,

cdle qu.i réru lte des

fkYr~s :lr~enrc:!t ,

&c.

L es cauCes diverlcs de 13

eoll/qttatlOn

des hUOleurs

fOIH , l 0 le mouvement 3nimal

excdrif,

les

eXc:rdces

violcns, qui ne font

pa~ im média~em,.e n[ fl'livi~

de fue urs :

2°.

I'efret t.rop 10llg-tems

eOntlll~e

des remedes apé.

ritifs fondans' te ls que les maollaux, les

mer~uriels:

3°.

I~s

poiCo n; qu i o nt une qllalité pu:fTamment di!Tol–

Vante; tels que la mor(ure

d~

«:rpent des In? es. "ppdl¿

htCmorrolH

le virus fcoroutlque

l

la

pUlréf3él.1tJ1l

prc.,l"

doite par

I~

rphacele ,

IX

par certaines maladies m Ali–

gnes , pefHle,,'¡c lle; . S311 vage ,

patholof.ia

m.tb.odica ..

La

<olliqHa".n .

des h\l,lJleurs prod\1lt

le,

efiets [UI-

X

~"

2.

van5.