534-
COL
COL
o
GN
E,
( EleElorat de)
pays o(Jet grand
el'
Al–
lemagne , borné ou nord par les duchés de Cleves
&
de Gueldres,
ii
I'oriem par celui de Berg
&
1'(lcélp–
rat de Treve" nu couchant par le duché de Juliers.
L e Rhin qui arrofe ce pays , le rend
tres· commer~an l.
L 'éleéleor de
Cologne
en archicancelier de l' empereur
poor l' h alie; mais ce n'en qu' un litre qoi n' emrnine
aucone fonél'on; on litre plus réel pour loi , c'cfl celui
de duc de W dlphalic .
CO L O M A
Y,
(Ciog. mod.)
petite viIle de Po–
logne dans la R ume rouge , fur la Pruth .
L ong . 44.
lat.
'18. 4f.
CO LOM
B
Ott
C O LM
Olt
CO LMKI S (CON–
GREGA TlON
DE
S . ) Hifl. eceUf
e'efl le nom d' une
eongrégation de ehanoin<s réguliers, qui éroit d' une
grande étendue
&
eomporée de cem monaneres répan–
dus dans les ¡les d'Angleterre . Elle avoit été établie par
S.
Colomb, Colm
ou
Colmkis,
Ir1~ndois
de nation, qui
vivoil dans le vj . fiecle,
&
qu'ou appelle auffi
S.
Co–
lumban,
mais qu'il ne f.u t pos eonfondre avee un au–
rre S. Columbon, fon eompatriote
&
fon eomempo–
rain, fondateur
&
premier abbé de Luxeuil en Fran–
ehe-Corn té.
Le principal monnnere ou chef de l'ordre done noos
parlons, étoit leloD quelques-uns
a
Armagh, fui vam d'au–
tres
a
Loudondery; d'amres enfin prétendent qu' il é–
roir dans l'ile de H i ou Lon , qu'on appelle maintenant
Yeolmkil,
au nord de l' [rlande,
J
quelquc din.n ee de
l' Eeolfe.
On voit eneore une regle en vers, qu'on eroit avoir
iré dié'rée par
S.
C
olomb
:\
fes chanoines.
V oyez
R E'–
GLF .
(G)( . )
COL O
!VI
B A Y E,
m
ArchiteElttre. V oyez
P
A N
D E
BO.S
&
C OLO ,1BE.
COL O M BE, ( f.
'Voyez
P. G
E
O N.
JI
Y
a quel–
ques oifeaux qui pon ent le nom de
eolombe ,
qui fom
la
eolomb.
de la Chine, la
eolombe
de Portugal, la
eo–
lombe
de Groenland,
&c.
ecllc-ci e(l ecpendallt abfo–
lurnem différente des pigeons , ear e'el! un oifeau 'qua-
\ tique.
Voya. !'hifl. nato des oifeaux gravé. par
Albill,
&
!'Ornith. d.
W illughby.
(1)
(2)
" COL O
M
BE,
(Mythol.)
e'ell I'oifeau de Vénos;
elle le portoit
il
la main ; elle I'attachoit
ii
fon ehar ;
elle prenoit fa forme. Jupiter fllt nourri par des
<ol.m–
ber,
fable dont I'origine relfemble
iI
eelle de beaueoup
d'autres; elle viellt de ce qu'en Phénicien le mot
eo–
lombe
figni6e
pritre
ou
ettret• .
L es habitans d'Afcalon
refpeétoient cet oifeau au point de n'ofer ni le tuer ni
l e
t~anger .
Les Alfyriens eroyoiem que Sémiramis s'é–
toit envolée . u ciel en
eolombe.
11 e(l fait memioll de
deux
eolombeJ
fameufes; I'une fe rendit
11
D odone, ou
elle donna la vertu de , endre des oracles
a
un ch.!ne
de prédileétion; I'autre s'eo .lla en L ybie, ou elle f"
pla~a
emre les eorneS d'un bélier d'ou elle publ ia fes
proph<ties. Cel le-ci étoit blanche, I'autre éroit d' or .
L a
eolombe
d'or, qui dOllooit le don de prophétic aux
arbres, ne le perdit pos pour cela; elle étoit perchée
fu r un ehene; on lui faerifioit ;
00
la eonfultoit,
&
fes
prCtres
vivoienr
dans l'abondanee . Ce fut elle qui all–
Don~a
a
H ereule fa fin malheureufe. L a
eolombe
étoit
le feul oifeau
qu'o~
laifsat vivre aox environs du tem–
ple de Delphes .
COL
°
M BE,
(Ordre de/a)
J ean de Canille, premier
du nom , l'inl!itua 3 Ségovie en
' 379;
ou, felon d'.u ·
tres, Henri
lll.
fon fils eo
1399.
L es chevaliers por–
toieot uoe ehalne d' or avee une
eolomb.
émaillée de
blaoe, les yeux
&
le bee de gueules: eet ordre dura
peu .
.
COL
°
M
BE,
en Areh,teEl"re ,
efl un vieux mot qui
fignifioit autrefois toure folive pofée débout daos les
pans de bois
&
c1oifons, d'ou I'on a
f.itcelui de
eo–
lombage.
COL
°
M
BE,
ehez les L ayetiers,
e(l un in(lrumem
en forme de baoc, pereé
ii
jour eomme le rabot,
&
garni d'un fer tranehant deCliné 3 drelfer le bois.
V.
D
R E S S E R .
Voy . ftg .
1.
PI.
d" L ayettier.
e
o
L
o
M
BE, oUlil
dt
Glloinitr
~11
gro! ollvragu.
Cetre
eolomb.
eCl faite comrne la
eolombe
des Laye–
tiers,
&
fert aux Guainiers en gros ouvrnges pOur unir
(1)
O~
l'
Ao~or
de
ttt
:luide
:1
I!crü
e,I,m',
i1
dt:voit II!crire plus
correacrtlenr.
S.inl C.I. m&."
Ce
S:1tm ne:
fut
nOD
plus
roodatcur
d't,",
Couvcnt
~e
Chanoines
Regulier.s.
mais 6m!1le moine . Le P.
lda.blll~n,
en a In(eré U "le dan, le
pr~miC'r
Vol. des aaes des Sainu
'encdta¡ns .
&:
les PP.
BoJbndiftes .
( M )
(.) Arcbycu «Jeb,e PbiJoroph. Py,b'gorici•• de
lo
.ilte d. Taren_
COL
&
rabO!« les bords des planches dont i1s fon!
de~
cailfes.
VOJcz !'article prlciden'.
C OL O"
o
E,
( T onneli,r.)
efpeee de grande varlo–
pe renverfée, dont le fe< a trois pouces de large
&
le
bois quatre pi¿s de loug: clle efl foutenue fur trois piés
de bois; les Tonneliers s'en fervem pour pratiquer des
joinrs aUI bois qu'ils employent .
COL O
M B I!, (
Sainte) Giog. modo
petite ville de
France dans le Fore'" fur le Rhone.
• CO LOM B [ E R,
r.
m.
( OEeo"". ruflit¡.)
en–
droit ou I'on tiem des pigeons; e'e(l un pavillon rond
ou quarré garni de boulins .
JI
faut le placer au milieu
00
dans un angle de la baITe·eour; le planeher
&
le
pl~fond
doivem
en etre bien joints, pour en éearter les
rats
&
autres animaux :
il
faut qu' il foit blane en-de–
dans, paree que les pigeons aiment cetre eouleur ; que
la fenétre foit
a
eouliüe pour l'ouvrir
&
la fermer d'en–
bas, foir
&
matin,
p~r
le moyen d'uoe eorde
&
d'u–
ne poulie ,
&
qu'elle eoit tournée au midi; les boolins
feront ou des pOIS ou des féparations faites de tufe ou
de torehis; on les fera grands; le dernier rang d'en-bas
fera
3
quatre piés de terre ou environ; le dernier d'en–
haut
ii
trois piés du falte; on pratiquera au-bas de eha–
que bouliu une avance fur laquelle le pigeon puilfe fe
repofer .
COL o
M B I
E R S ,
(JtlriJp . )
les lois R omaines n'om
poim de difpofition au fujet des
eolomb;'r! ,
ni pour fi–
xer le nombre des pigeons.
11
étoit libre
a
chacull d'a–
voir un ou · plufieurs
eolombiers
en telle forme qu'il ju–
geoit a-propos,
&
d'
Y
avoir aum tel nombre de pi–
geons que bon lui fembloit . Les lois R omaines avoient
feulemeut décidé par rappon aux pigeons, que leur na–
turel
en
fauvage,
&
qu'ils appartiennent
3
eelui qui en
efl propriétaire tam qu'ils om confervé
l'habitu~e
de re–
venir
ii
la maifon; que s'ils eerdem cetre habltude, a–
lors ils appaniennem au premier oeeupall t . 1I étoit Réan–
moins défendu de les tuer lorfqu'ils fom aUI ehamps
pour
y
ehorcher leur nourriture, ou de les prendre par
des embuches ,
&
eeux qui y contrevenoieut éroiem cou–
pables de vol .
ff.
10.
ti,.
2.
1.8.
§. ' .
En France
011
a pou(Jé beaueoup plus loin l'atren–
tion fur les
eolombi.rs&
fur les pigeons; e' e(l p,?ur–
quoi
iI
faut examiner
a
quelles perfonnes il e(\ permis
d'avoir des
eolombi.rs&
en quelle forme; quelle quan–
tiré de pigeons
iI
efl permis d'avoir;
ti
les pigeons ren–
fermés dans un
eolombier
font meubl es ou immeubles;
enfin les peines dont doivcm atre puois eeu x qui pren–
nem ou tuent les pigcons.
11 efl défendu d'abord dans toutes les villes d'avoir
des pigeons foit privés ou fuyards,
&
cela pour la fa–
lubrité de l'air ; c'efl évidemmem par ee motif que la
coOtume de Melun,
arto
340. di, que nul ne peut nour–
rir pigeon patés
&
nnn-patés dedans la ville de Melun :
eelle d'Etampes ,
artie.
192. défcnd de nourrir dans eet–
te ville des pigeons privés,
a
peine de eent fols pari–
fis d'amende . Quelques autres eoOtumes, eomme eelle
de
Nivernoi~
elj.
X .
arto
18. défendenr de Ilourrir dans
les villes ditté'rens
a~imaux
qu'elles nommem ;
&
quoi–
qu'elles ne parleO! pas des pigcons, la prohibition a été
étendue
ii
ces animaux . Charles V. par des lemes-pa–
temes
d"
29.
Aolit
1368. défendir exprelfémcm
a
tou–
tes perfonnes de nourrir des
pigeon~
dans la viile
&
faubourgs de París;
&
la méme défcnre fO l renouvel–
lée par une ordonnanee du pre"Ót de Paris ,
dtl
4.
A–
vril
•
fOl..
fur le requifitoire des avocats
&
procureurs
du roi,
a
peine de confifcation
&
d'amende arbitraire.
trait. de la poliee , tomo
l .
p.
751.
D ans les campagnes il dI permis
a
toutes fortes de
perronnes d'avoir oes pigeons privés, pourvil qu'on les
tienne enfermés daos une ehambre ou volet,
&
qu'ils
n'.illem poiD! aux ehamps; ear de eerte maniere ils ne
enufent aucun dommage
a
perfonne .
A l'égard des pigeons bizets ou fuyard, qui vom aux
ehamps, quelques-uns ont prétendu que, fuivanr le droil
naturel, qui permet
a
chaeun de faire dans fon fonds
ce qu'il lui plai t,
jI
éroit libre aum d'y faire édiñer tel
,.Iombier
que I'on Juge a-propos ; que la nourriture des
pigeons ne fait poinr de rort allx biens de la terre,
'Vi-
8111 ,ol"mparl¡m j"1IO(1I111
~xiftimat!lr,
(4".[anO,11
/1".
gllft·
tt:
dans
le ROy3ume de Naples dan.J la Tecre d'Otr:mlC. entre an..
Iru ¡nnorion,
qui marquoit
(CJ
(oblirues connoilfances
des
Mathé–
m;niquu. il forma un chef·d'CJ:uues
de ml!chaniqoc
<¡Di
I!(oit
Une
colombe de boi,
fi
:arrillerneor
tr.,uil1~c
qu'clle "oloit
pen~nt
Un
lema
limitl!
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apcc:s quoi clle pcrdoh (on
mODvement .
ja.{qi!Y¡\ ce
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la
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mr
reQ]oDt~e
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