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COL

Jes amena en !"rallee avec !a couronl1e de Navarre ; ils

élOient

Ces

Cecrélaires 10rCqu'i1 n'élOit cncore que roi de

Navarre.

Le "xieme

&

dernier, appollé

du lJuatrt-viltgt!,

fut

eréé

11

deux fois por L ouis Xl V. favoir, quaralllc-lix en

16ff,

&

Irellle-qualre en

16n.

.) Ces fix

eollége!

différens om depuis été réunis en un

feul

&

meme

eo/Ug.,

qu'oo appelle

le

/!,rand eollEg.

lit!

fterltaira dtl roi,

qui ont tous le

m~ me

lilre.

Le

p, tit eolllg<

efl compoCé des Cccrétaires du roi

élablis pn!s des cours

&

pelites chaocelleries .

Voy.

S E–

e R E'T Al R

E

S D U R Ol.

( 11)

COL LE·G

E,

eo parlan! de l' A lIemagnc, Ce dit d'u–

'ne

célebre divilion de tous les étals qui compoCenl le

eorps Gcrmanique eo Irois ordres ou c1afTes, qu'oo oom·

me le

eoll/g. dtI l/eElturJ,

le

eOllé/!', de! prince!,

&

le

eollig. de! villu Iibn-J

o u

impEria/tI .

Les deux

premiers corps ne formoienr d'abord qu' une Ceule

&

me–

me aITemblée , Coit pour l'éleéHon de I'empereur, Coit

pour les aUlres délibératioos . M ais les éleaeurs s·élant

ioCeofiblement arrogés le droit d'elire Ceuls I'empereur,

&

de teoir leurs cooférences

11

pan, tanl dans celle oc–

cafioo que pour les aulres afla ires de I'empire, malgré

les prolellalioos des autres prioces

&

des villes impéria–

les , cela til prendre aum

a

ces prioees

&

i1

ces villes

la

réColution de s'aITembler en eorps Céparés ;

&

de-la

efl venue la ditlioaioo des trois

eolllge!,

qui fut

re~Oe

&

établie dans la diete de Francfo rt en t

S80.

Mais les

villes impériales COn! les derllieres qui Ont fail un

eol–

lig.

partieulier : leurs priv iléges oéaomoins [0111 bien

moios eonfidérables que eeux des deux premiees eorps

ou

eOlligu .

Q uand les deux premiees

eollége!

éroieO!

d'aecord, le

eo/lig.

des dlles Ce trouvoit obligé de eou–

fentir fans autre délibératioo . M .is eet ordre a ehangé ;

" le

eolllge

des villes impériales s·oppofe

a

I'avis uua–

Dime des deu" aulres

eolllge!,

pour loes 00 députe vers

I'empereur, pour le prier d'induire les villes

a

doouer

leur eonfeotcment

a

¡'avis des

deu~

autres

eolllge!

[u–

périeues .

L e

eolllg.

éI.éI

"ral

efl compo[é des prinees éleaeues,

qui COI1l Irois eeeléliailiques; Cavoir, I'éleéleur de Ma–

yenee, I'éleaeur de T reves,

&

I·élea eur de Cologne,

IOUS trois archeveques,

&

de eioq féculiers , qui

«)~t

le roi de Bnhome, le duc de Baviere, réleaeur de Sa–

~e,

eelui de Brandebourg,

&

le palatín du Rhin, aux–

quels I'empereur Lénpold ajOllta uo fi xieme eu fa veur

du duc de BruoCwik·Hanovre, doO[ la mai[on oceupe

aujourd'huj le trÓne d' Aoglelerre. L'éleaeur de Ma–

yence liem le d!rea oire, ou efl dire.a<ur de ce

e .." lg.,

c'ell-a-dire qu':1 y propofe les maueres

&

reeuel lle les

voix. Les éleaeurs peuveOl y a(jjller par cll x-memes

ou par leues ambaITadeurs; quam

a

leurs autres préro–

gatives,

vny'Z

E L E

e

T

E U R .

Le

eolll[,. del priltetl

compreod tOUS les autres prio–

ces d'Allemagne, Coit eecléliafliques, eomme areheve–

ques éveques, abbés, prevÓts ,

&

autres prélats prin–

ces·

'Coit

[éeuliers, comme ducs , marquis , la'ldgraves ,

burgraves,

&

autres prinees .

11

eomprend au!Ji

I~s

ab–

bés , abbefres, les aUlres prélals

&

les comtes qUI font

membres relevaos immédiatement de I"empereur ou de

¡'empire,

&

qui F0llt

oOI~-feuleme[1[

eompris dans

I~

ma–

tricule de I'emp"e, mals encore comrrbuem

11

[es né–

cemté¡ [uivaOl la taNe ponée par ceue

matricul~ ;

ear

il y

a

plufieurs ftigoeurs qui ont conCerv é le tllre de

prinees de I'empire, comme les areheveques. de UeCan–

~on

&

de Cambrai, Caos avoir ni fúnee ni

.1ulfra~e

aux

dietes: mais I'év':']ue de Strasbourg , quolque (ous la

domioation de France,

a

eoufervé fon raog

3

la diete

de I'empire.

11

doit ceue prérogative panieuliere au fe u

empercur C harles V

1.

ce qui fut oégoeié par le

1:'

vanl

M .

SehreI'ftio, profefTeur d'Hilloire

&

de Belles·lemes

a

Strasbourg. L e direaoire des prinees efl tenu al ter–

nativement par I'arehiduc d'Autriche

&

par I'arehev,:–

que de Saltzbourg.

L e Iroifieme

collé. ,

efl eelui des villes imp¿ria les ,

ainÍl nommécs

parc~

qu·elles [om états immédiats

&

indépendans de toute autre puiITanee que de r em pereur

&

de l'Empire . D epuis le traité de W eflphalie elles

om voix délibérative

&

décifi ve eomme les den

x

au–

tres

eol/égtl .

L'

Allemagoe avoir autrefo;s quatre-vingl–

quarre ou qU'lre-vingt-cinq. vi!les

~ui jo~¡lToiem

de ce

droit · ce nombre ell rédult

a

eovrron elOquallte; leur

dirca'oire efl teou

&

exereé par le premier magiflrat de

la ville impériale 00 la diete efl eo nvoquée;

&

fi e! le

Jle ,'aITemble pas d. os uoe ville imp¿riale, les pre!!'le–

Tes villes de bal\s foot exereer le direa"ire alternatlve–

mem par un [yndie ou par un avocar . Heilf.

¡'ijloi"

¡.

/', mpirt, I.m. 111. (G)

( Q)

COL

525

e

o

t L

E'G

I!

DI! S

I ON, 011

n u C LE

R

GE' DE

L

o

N D R

E.

s:

c'é (ojr de tems

imm~ morial

une

mairon

religieul' nommée laol61

pri' Hrl ,

&

lalltÓI

hñpit,,/ .

A

fa deflruait,>o , areiv':e la tren l,-uoieme aonée d'H ellri

V II I.

on I'appelloit

I'hópital d'E h)"»

,

du nom d'uo mer–

cier qui I'avo;t foodé en

' 3' 9.

PI éfemement ce

« lIég•

ell eompofé du

eol/Eg. du clergé de L ondres ,

qui lu: a

étl! ioeorporé en 1631

a

la

requete du doaeur W ilhe ,

en qualité de prélidem des m,·mbres du

col/Ige de Sio" ,

&

d'uo hÓpital fondé po ur dix pauvres hmnmts

&

au–

taot de femmes .

Les officiees de ce

coll/g.

Com le prér,deot, deux do–

yens ,

&

qU.lre aITelfeuc>; ils

(0 01

é¡Os touS les aos par–

mi les curés

&

vicaires de Loodre ,

&

[0 0[

CUJets

a

la

vilite de I'é,·eque. ,l is om uoe belle bibliorheq ue fondée

par

iII .

Simfon: elle efl principalement dcflioée

a

¡'u–

fage du clcrgé de L ondres , Can

5

en exeepter eepeodan r

les autres étudians. l is ont au(jj une elalfe avee des

ehambres pour les étudians; mais elles foO[ oecupées

communémellt par les mini(!I., des paroilfes voifi'les.

Chambers .

C OL L E'GE D

E

S D o

e

T

E

U

R

S E

N

D

R

o r T DE

L o

N

D

R

E S, o rdioaireme11l appell é

daElors eommons ,

a été rondé par le doacur H arvey doyen de la cour

des Arches, en faveur des prof"lT"ues de Droit civil é–

lablis

a

Londres , aum-bien que pour le juge de la cour

de> Arches de Caotorbery , le jugc ce I'amirauté , de

In eour de la prérogative .

& e.

&

autres d"acues eo

Droit. lis viveot touS, tan! pour le loge mem que poor

13 nourrilure,

a

la

maniere des

collégeJ ,

c'e(l-a-díre

en

eommun , ce qui fait qU'Ol\ les appelle

doElors eommom.

Leur maifon ayam été brQlée dans le geaod io«ndie

de 166t, ils demeurcreut ;

E xettr·houfe-in the Strand ,

ju[qu'¡¡ ce que leur

eo/lig.

fut rebati

a

leUts dépells ,

&

avee magnifi cooee .

Ce

eolllg'

a

trente proeurcllrs qui Ce

eh~rgeot

de tou–

tes les eau les des étudiaos .

Voyez.

PRO

e u

R E U R .

COLLE'G E D E S H l! RAUTS

D'ARMJ:.~ ;

c'efl

uoe compagnie élablie par des pateJl!cs du roi R ichard

111.

qui leur a do nné plulicues priviléges, comme d'c!–

Ire exempts de fublidcs , de péages, d'o ffiecs ,

&e.

V.

HE'RAUT .

lis om eu uoe

Ceeoo~e

palente fous le roi Edouard

VI.

&

une maifol1

proche celle des

doél~lIrJ

comm(ms ,

que le

comple

de D erby avoit fait

b~cir

fDus le

reglle

d'H enri

VII.

leur fut doonée par le due de N0!fo

k

fous le rcgne de la reine Marie. Ceue maifon a été

nouvellemeot reba tie .

C elte compagnie

:r

trois ollieiers appellés

roi d·"rlntS "

regeJ. nrmormn IInglieóyum;

rix.

héraults

&

qU3tr..:

pour–

fu ivans .

Vo)'eZ-

R Ol n 'AR MEs, H I:.'RAUT D'A R–

ME S

&

PO UR S l:I VAN D· ARME S .

(G)

Cham–

b,,! .

C OL LE'G E D

E

S M A R

e

H

A

N

D S ; c'efl ainfi que

1'00 oomme dans pre[que lOutes les vill es anCéatiques

un Iieu o u place publique , ou s'aITem blenl ordinaire–

ment les

mareh~nds

&

n~goeiaos

pour traiter

d<s

atlai–

res de leur eommerce . C'ea ce qu'oo appelle ailleurs

bo"r[e,

&

a

Lyon

pla« d" ehal1g. . V oy.

B

o U R S E,

P

L

A

e

E D

U

e

H

A

N

G E

&.

A

N

~

E'A T I

Q

u

E

S.

On appelle aum " Londres

eol/ige ,

un endroit 00

s'aITembleO[ ceu x qui fOlH de la loeiélé royale·. Les

Anglois 00[ Joim

11

ce mot de

eolllg.

celui de

Gro–

ham,

nom de ce fJ meux mareh, nd Anglois, que la

rcine Elir.,beth cmploya en qllalilé de réli"em daos les

Pays-bas ,

&

[ur-lOut

a

Anvers ; pnur

k .

aB"ires du né–

goce,

&

auquel on érigea de IhItoes en 1564

&

eo

1566 daos la place d, la bourfe

&

dan. ce

collrg"

qui

a tOúJours été appellé depuis

Groham eol/Ige,

en eoo–

fid é,ation de ce que Gresham avoit tail tl<urir en A o–

gleteree le commeree

&

les m311utir<'tures .

Di{l.

d.

C.mm

.

Voy'z

C 'OLLJ:.'G E D E GRESHAM.

ColI/ge

Í1goific 3Um en quelques endroitS la. m.l'.me

chofe que

( Om11lUnollt¡

c'eH-a-dire

un corps d

arllfans

de eertains métiers , un'is cnfemble fous UllO meme di–

feiplioe

&

[ous les memes olliciees.

N ous avons emprunlé ce

ter~e

d.e s L atiqs , ehez qlli

eol/.gium

avoi,

b

meme fignlbeaUon daos les ans

&

rnéri~rs qu~a

parmi nouS

le

n:'0t de

., om'!1ll.nau/¡,

..

c<"m ..

me

i!

paroit

par plulieurs

anclennes

tn fcnptlons,

ou I uLl

trOuve le

eol/Ig. do Marchand! ,

le

col/EX' des Forge–

r?nJ,

le

eolllge

d~! .BoHI"n/!,~rs,

le

eol/ég. de! Bate–

h,,!.

Voye",

l"ailllq,u.1 CXpllqlllt

du

P. M Oll lfaucon .

L es H ollandoi, nommcm .11t1i

eol/¡go

le, dirtérellteS

ctY.tmbres de

leur amirtluté ,

¿tabtics d.I''lc;

q1letquC)-unes

Ile leurs princip.les

villes;

favoir,

i

Amllecdarn, ROI–

tec-

.,