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520

COL

froidir; enCuite on le coupc par tranches ,

i)c

on le met

fécher Cur des cordes entrelacées comme un filet, afin

qu'elle puiffe Cécher de(fus comme deffous. Ceue

col/e

fert beaucoup

iI

la Pcimure; on en fail auffi de la

co/–

/e

"

bouehe

pour coller le papier, en la faíCan t refon–

dre ,

&

Y nJoütalll un peu d'cau

&

quatre Ollces de Cu–

cre-candí

par

Iivre de

col/e.

COL L

E D

E

e

A "

T .

L n calle de ga;lt

Ce

f.,it

a

vcc

des rogllures de gants blancs bíen lrempés dan

s de

I'cau

&

bouillis: on cn fait auffi avec les rognures de parche–

min .

!I

f:lOt pour que ces deux

col/es

Coient boones ,

qu'elles ayem la confilhnce de ge\ée tremblantc

10rC–

qu'c lles CaD( refroídies .

COL L E

A M 1

EL, en une eCpece de

calle

en uCage

parmi les D oreurs. On la fait en m¿lant du miel :\Vec

de I'eau de

col/e

&

un peu de vinaigre qui Cen

a

faire

couler le mie l. On délrempe le

tOlll

enCemble; on en

fait une couche qui rene groae

&

gluante

a

cauCe du miel

qui aCpire I'or,

&

s'auache fortement au corps Cur le–

quel on le met .

Ou prenez. de la gomme arabique, du miel

&

du vi–

naigre; failes di(foudre la gomme dans de I'eau bouil–

Jame ; ajoulez. les deux autres ingrédiens,

&

col1ez.

COL LE

])'0

R

L~'

A N

S : prenez de la

calle

de poiC–

fon blanche; détrempez-b dans de I'eau de chaux bien

elaire; au bOUI de vingl-qllalre heures d'infufion tire1- vo–

lre

col/e ,

failes- Ia bouillir dans I'cau commune,

&

vous

en Cervez.,

COL L

E A P

t ER RE: prenez. du marbre réduit en

poudre, de b

colle-for&<,

de la poix.; melez

&

ajoOte1-

quelque couleur qui convienne

ii

l'uCage que vous en

voulez. faire. Ceue

calle

Cert

a

réjoindre les marbres

ca(Tés ou écorchés .

C o

!.

L E

D E

por S S o

N ,

en une erpece de

col/e

fai–

te avec les parties mucilagilleures d'un gros poiffon qui

fe trouve trcs-communément dans les mers de

M oCco–

vie . L es Angloi,

&

les H ollandois qui en fOil! Ceuls le

commerce, vont la chercher au pOrt d' A rchangel,

&

e'en: d'eux que naus la tirons.

Les nUleurs ne

Cont

point d'accord Cur la forme ni

fur l'cCpcce de ce poi(fon

11

y en a qui l'appel1enr

h,,–

fo

ou

exoJlil:

mais i1s convicnnent tous que les M o–

fcovites prennent Ca péau , Ces nageoires,

&

Ces parties

nerveuCes

&

mucilagineuCes,

&

qu'apres les avoir cou–

pées

&

f.,it bouillir á petit-feu jufqu'a confitlance

de

ge~

Ic!"e, i1s I'étendent de I'épaiffeur d'une feuille de papier,

&

en formelH des pains ou cordons tels que nous les

recevons de H ollande,

La

co lle de poiffon ,

pour étre bonne, doit etre blan–

che, bien tr3nCparente,

&

Cans aucune odeur .

L es Ou vriers en Coie,

&

principalement les R ubaniers ,

s'en Cervent pour lunrer leurs ouvrages: on en blanchir

les

gaz.es

,

lit

les Cabaretiers en fom uCage pour

écl.ir

cir Jeurs vios

.

11

Y

a encore une autre

e_IIe de poiJ!on

qu'on tire de

H ollande

&

d'A ngleterre en pedts livres; mais on pré·

tend que ce n'en que le rebut

&

la partie la moins pu–

re de

la

coll, de J?oiJ!on

de MoCcovie .

La

calle de polfon

entre dans quelques emplft tres dé–

crits dans des anciens dirpellfaires . Pour s'en Cervir, il

f.,ur

la b3ttre, la lai(fer amol1ir dans le vill3igre, y ajou–

ter de I'eau commune, la faire bouillir, y meler un

peu de chaux d'étain, bien remuer,

&

s'en lervir le

plus chaud qu'oll pourra . .

Pour rendre la

colle de poiffon

tres-forte, on la choi–

fira blallche

&

elaire, on I'amincira

&

défera

a

coups de

m entall , 00

la

coupera

en petits

morce3UX ) 00 IneUra

ces morceaux dans un vaiaeau de fayance

cou étroit,

o n les eouvrira de bonne eau-de-vie , on placera le vaiC–

feau dans un

PO(

de terre plcin d'eau, qu'on tiendra fur

un feu doux juCqu':} ce que les morceaux Coiem fondus;

on les lai(fera refroidir,

&

i1s Ceront préparés. Pour s'en

ferv ir, il faudrn y ajouter un peu d'eau-de-vie , falre

rech.uffcr

&

eoller fur le champ.

C OL L

~

v erre

:

prenez. des lima<;ons, cxpoCez-les

au COleil , recevez. dans un n iffeau la tiqueur qui en di–

(\jllera, extrayez. le lait du tithymalc; mele',

~e

lait

&

le Cuc de lima<;on, collez.,

&

expoCez. au Colell les ver–

res collés,

L e, Relicurs les Chapeliers,

&

d'autres ouvriers ont

leur

,olle ,

/loye~-en

les compojieionJ allx artie/es

C

H A –

P E A

u,

&

atteres .

COL

LE,

( G¡og. mod.)

petite ville d'ltalie au grand

duehé de T oCcane, dans le Floremin.

L ong.

28. 4f.

lato

43·

24·

COL LE, (

G/ag. modo

)

ville d'ltalie en T oCcane

COL

dans le F lorentin, fur les confins du Siennois, pres

di

la riviere d'Elra .

COL

l. E,

(In) G¡.g.

riviere de France en Champa–

gne, qui Ce Jctte dans la Maroe pres d. ChAlollS.

COL

l. E

ti

chevII/, (Manége )

e'en la meme choCe

que

e/Ollt!. 1/0ye2:.

C

L

o

U E'.

.

COL

L

E

e

TE,

C.

f.

en Latin

col/ella,

(

'JuriJpr. )

dans les anciens titres

&

aureurs lignifie tant6t la

perce–

peio"

&

rceouvremEnt

qui le fait des tributs

&

impofi–

tions qui ,fe levent fur cenaines prrConnes, tam6t

I'im–

pofieio"

mémo qui Ce leve Cur ces ped onoes: c'el1 en ce

dcrnier Cens qu'i1 en ell parlé dans Othon de Frifin¡;e,

lib.

/l.

de grJt. Frideriei impero cap. xj. Rex

eoe.

ex"cit" collellam jieri jllffit .

M auhieu París ,

I'an

T

24f ,

dit au ffi en parlanr de Cainr L ouis;

juffit q,u'fdam

colldlas

&

ea/lins, tam in ,/trO '{uam in pop,,/o, fie–

Ti gravioru.

On en trouvera encote d'auu es exemples

dans re

g/offnire

de Dllcange ,

~u

mot

col/ella.

Chcl–

les R omains, la

eollelle

des lributs ou i mpOlitiol1s n'é–

toit point conlidérée comme un emploi ignoble: c'en ce

qui réfu lte de la

/oi x.

au code

de exellfat. mlln.

la–

quelle ayant détaillé touS les emplois qui étoicnt répu–

·ttS bas

&

Cordides, n'y a point compris la

collelle

des

lribut ; elle

~toit

meme déiérée aux décurions , qui é–

toient les principaux des "illes , comme on voi, en la /.

xvij.

§.

exigwdi

ff.

ad m'tnicip.

& /.

vij. rod. de (n–

rrof. ece/ef.

1I n'en en pas de

m~me

panni nous . Q uoi–

que la

collelle

des tai\les

&

,utrcs impolitions n'ait rien

de deshonoram , elle en miCe au nombre des emploi,

inférieurs dom les nobles

&

privilégiés COI\! exempts ,

comme nous le dirons ci-aprcs

ii

I'artie/e de /a

e

o L–

LEC T E

d" fe/

&

des eail/es

,

qui Com prélenremenc

les Ceuls imp61s dont la

col/elle

ou recouvrement Ce

faffe par le mini nere de collcéreurs propremcnt dits.

l/oye;¿ ci-aprh les fubdivijions des différentcs Jortes de

COLLECTES,

&

de

C OLLECTEURS.

( A)

CO L L

E

e

T E

D

E S A

M E N D

E S ,

R

E S

T

1

T

U–

T I o

N

S,

&c.

en le recou"rement qui Ce f.,ir des amen–

des

&

autres peines pécuniaires prononcées contre les

délinquans. En maticre

d'ea"x

&

forélS

,

ceue

eo/hlle

fe fait par des Cergens des eaux

&

fOrelS, appellós

fer–

gens-col/ell~"rs.

L 'ordonnaoce de

1669,

,iere des cha[–

fes, arto xl.

dit que la

collelle

des amendes adJugées cs

capitaineries des cha(fes, Cera faite par les C.rgens-col–

lea eurs des amendcs des tieux, leCquels fournironr cha–

que année un ét,t de leur reeeue

&

dépenfe au grand–

mai(r~ .

L'artide dern;er du tltre de la péchc ,

porte

que 10uteS les amendes Jugées pour miran dcs riv ieres

navigables

&

Bortables,

&

pour toutes les eaux du R oi,

ferom

re~Oes

a

Con profit par le Cergent-colkaeur des

amendes dans chaque maltrile ou déparrement; qu'il en

Cera uCé comme pour celles des foré,ts du R oi,

&

que ce

qui lui en reviendra , Cera payé

~s

maills du rcceveur ,

&

par cclui-ci au receveur génér,ll . L e litre Cuivant,

qui en des peines, amen des, re¡¡iturion ,

&c.

conrient

pluneurs diCpofitions Cur la

col/~ll"

des amendes prollon –

cées pour toutes Cortes de d¿lits en fai t d'eaux

&

fo–

rets; favoir,

que les amendes

nc

reront

point atfc.'rmécs,

mais levées

5U

profi t du R oi par les Cergells-colleacurs

des mnitrifes,

&

par eox payécs ::tu=< receveurs; que les

r61es des amendes Ceront mis

&

laia"s es mains des (er–

geos-colleaenrs de chaque maltriCe , pour en faire le re–

COU\'fcment

&

en compler; que les collea"urs des

a–

mendes Cerom tenus d'émarger les r61es de ce qu'i1s re–

cevronr,

&

d'en donller quittancc Cur peine de reniru–

rion du quadruple; que le col\eéreur demeurera refpon–

r.,ble des amendes, renitutions,

&e.

faute par lui dans

les trois mois apres qu'ils lui auront été délivrés, de

julli6cr dcs exploits de perquifition d'inColvabitité des dé- ·

biteurs,

&

de diligellces fuffif"u tes; que ces cxploits Ce–

rClnt auenés des curés ou vicaires , ou du juge des Iieux ;

que les co lleéreurs nc Ccronr poilH déchargés de

h

colle–

Eh

qu'apr~s

avoir foumi chaque année un état au grnnd–

maltre de leur receue

&

diligence,

&

qu'il n'y ait eu

un jugement qui pn(fe les parties en non-valeur: quand

il y a appel du jugemem portanr amende , la

coI/dIe

de

I'amende ne Ce fait

qu'~pres

le jugement de I'appel. Les

Cergens-colleéleurs 'om une cenaine remiCe Cur les ameo–

des.

I/oyez. f ordonnanre des eaTlx

&

foréls.

11

Y

a on des huiffiers du bureau des finances

~e

Pa–

ris, qui a le titre de

collelleur

des amendes qUI COO!

prononcée en matiere de "oirie.

( A)

e

o L

L E

e

T E

d'rme (lide pareiCII/iere:

10rCque les

habitans d'une province ou ville accordoiellt au roi quel–

que aide pour les beCoins de I'état, ils en faiCoient faire

la

collelle.

C'en ainfi que dans. une ordonnallcc

de

Phi–

lippe

V,

du 17 F évrier

1349,

iI

en parlé des colleaeurs

d'u-