COL
"li1'"
otr. eolé, qDi dopois n'. fail qDO trop de pro–
g'~s
dan, I'Eorop< , & dom void la e.ofo & les fymplD–
m.. .
El\( provi..nt d<i
vtpeors
qDi ,'él<vonl des foornr3ux
ou I'on food lo plomb. qoo I'on rtfpi,e & quo I'on . _
valo avee la falive. Elle on
tr~,.fréqu.nte
parmi les
oDvri." qui s'oeeop<ol
:l
foodre,
¡¡
poritier ce méral,
OU
:l
lo fép.,.r dc I
'org.nldan. dos fooroeauI d'affi–
oa}:c, comme le praliquent COOI qoi 1"...
;1I0~1
dans les
m 'nes dc la
fo,~r
oi,. on A llcmagne, dans celles d' An–
gltlcrre cn D.,bishirc, & ailloors. 00 m.lgré 1'.1I0n–
liulI qoe I'on
a
de ne drdf..
1 ..
fournC3ux que fur des
lious élcvés. & de le, espofcr 'UI venlS, les exh.l.i–
foos on font falalos
.111
ouvricrs ••U! habilans. & mc–
m c cn Anglclerre
101
animauI qui palleor pre, des mi–
neroi,
d~
plom!>. L os POlio" do lerro. qui fe fe,,'cnl
dc I'.lqulfnux. ofpeee de plomb minéral difficilo?t fon–
drc. ou de plomb en poudre, poor vcroir Icurs ou–
vr~l\e,. fon~
fort fUjcls 3 eclle cfpeeo de
colit{u• .
L es
P elOtre, qUI omployom la ei rufo, n'y foO! pss moios
elpofé5, de meme que Ics femmes qoi melleor du blane
compoulion perniciouro par la eirufe qui en fail la bafe'
doot le moindre elf.t on celui de delfécher la peau
&
d'.vaneer par les ridc, la vieillelfe qu'el1es fe p'roporeot
d'éloigner .
On en eneore eonvaineu par plur.eurs expériences ,
que Irs medicamen, dans la eompofilion defquels
iI
en–
tre du plomb, eomme la leinture antiphlhifique, le fue.
f.1 magillere ou vitriol de faturne, que les eh.,
lal.nspreCerivelll inl<!rieurement eomre le e,"ehemem de fang
le pilfemenl de Fang, la gonorrhéo, les fleurs bl.nehes :
&
autre, maladles lemblables , produirent enfin eOlle mol–
heureufo
<0Ii9'1< .
Mais I'ufnge que plufieurs marchands de vin fonl au–
)ourd'hui de la cérufe ou de la lilharge pour éelaircir.
corriger,
~duleorer
leurs vins , a fi fort rép.ndu eelle
cruelle maladie dans roule l' Eorope, que les fouverains
( 011'
iorérelfé
11
cherencr les moyens les plus eo nven.–
bles pour en arreler le eours . Perfonne n'on
a
I'abri
des tri/los elfels qui réColtcllI de eelle fophi/liealion de
lIins ,
&
ptJrlicoliercmcnt
dC!s
vins
acides,
cornme, par
excmple, des vins do Rhin, que l'on édulcore de eel-
1<
maniere en Soilabe
&
ailleurs
,V31l!
que de les eo–
voyer en H o lI.nde. &
d.ns1..
autres
p.ys011 ces for–
tes de vins adoucis fOOl reeherchés.
11
ea dalle eertain que ,oules les parties du plomb.
fes exhal.ifons . fa pOlldre & fes préparations, produifenl
princip.lcmenr la
colitl"' de P oito",
dpm voici los fym-
plomes .
.
L e malade en auaqué de douleurs oigues & infuppor–
rabies dans le b.s-ventre" qui fom vagues ou fixes:
iI
rellenl une dou leur lanciname
&
poignanle
d.nsI'ello–
moe.
d.nsle nombril. dans les hypochondres. une eon–
llipalÍon opiniatre . qui cede
a
peine
3Ul
Iavemens & aux
13xalÍfs; dos agilations cominuelles; le dégoOI, des nau–
fées. la paleor. la frigidilé, des fuours. des fyncopes fré–
q uemes , raballemem de lOules les forees. le trouble
d.nsloules les f«rétioos, le tremblemem , la paralyfi. qui
en en une fuile, ou un ./lhm. fpafmodique incurable ;
fymplomes qui ne fe mnnifeOem dans 'oUle leur é len-
due que lorfqu'il n' y a plu.' de remede. ,
Pour guérir eelle mal.dle , quand elle n ea pos par–
"enue
~
foo dern;'r exees, il faul employer les .péri–
lifs les fondans, les f:ivonneo", les defob/lruans , les
léni~ifs
doux & délerfifs
en
forme liquide. médioere–
menr ehauds
&
en pelile dofe .
D.nsle lems des COD–
vu!fioos fparmodiques. on donnera les ealmans , les 0-
pinles avec le fovon Inrtareux, ou I'opium
m~lé
.vee le
eaf/ormm.
les c1yneres avee le baume de C opahu. On
appliquera fur le ba -ventre des Bonelles trempées dans
une déeoaion de Beurs de eamo mille, de bales de ge–
n ievre
&
de G:menees carminalives ; des demi-bains fairs
avee
I~s
planles ehaudes
&
nervines.
00
frouera 1001
le eorps,
&.
~n
partieulier I:s vertebres
~
le b.s-ventre,
:lvee ks rplrtlDCUX, les hUI les de romann
&
autres de
celle efpeee. Si
13
paralyfie eommenee
11
fe former.
iI
fnuI reeourir
a
I'ufugc des eaux minérales fulphureufes .
Un medecin
F"n~ois
a donné
iI
y
a
plus d'un tie–
ele un troilé Lalin
i"-1°' d. colie" P iOonnm,
qui en
inulile 9uJourd'hui; malS on Irouvera de bonnes obfer–
vations fur eelle maladie
d.nsIn
bibliotb'9"' raifonnl••
Arl. d,
M .
l. C/uvalitr
DE
J
A U
e o
U R T .
COL I
Q
U E ,
adj . ."
A"a,omi"
fe di, de , quelques
vailfe'!lux qui fe diHribuenr ou colon .
1/0)" %
COL O
N.
COL
I
R
r.
m. \
HiJI. mod.)
offid., de l' mpire
de
b
hine , doO! lo rona ioo eH
d'a~oir
I'infpeélio.n fur
ce qui
Ce
palfe dnns eh.que eour ou UI uoal,
&
qUI fam
T.m. Ill.
COL
S
1
S
~tre
membre de ces Iribonaux ••mne
10UI
I
sf–
fembtécs,
&
rc~o¡[
tu communiorio!1 de
lOores
les
Pfd–
cédurcs . C'e/l propremom ce que oou. app<lIons un ,._
[p~eellr
ou
co.trM~.r ~
11 •
des imelligenees feeroles avee la eour;
&
dans
)'occsl1on
iI
3U3quc
OUVcrtcmen(
les mandarins,
&:
cela
non-feulem, m fur les faules qo'ils pou'onl eOrnnlollle
daos leur fonaíons, mai. meme daos lour
vk
psrlÍcu–
líere & priYéo.
Pour qu'il foil importial, on le rend enlierement in–
dépend.nl.
&
fa ehuge di p<rpélOello . Les
colorl
IOn!
redoulobles. mcme
' 01
prinees du rang.
( G )
C OL I S ,
f.
m.
t<rm. d, N lgo«
on
uC.ge:l
Lyon:
il en fyn onyme
iI
ball." ball" caijf. ,
&e.
I/oy. l. diO.
dll Comm.
C OL I S E' E.
f.
m .
( H iJI. a"c. )
On fail que ebe?
les
Rom.in< e'éloil
UII
omphilhéatre ovale que biitil l'<m–
pereur Vefpafien, prcs du b.ffin de la mailon
d"ré~
de
N éron.
On y voyoil des naroes qui rtpréfentoiem 10Ules les
provine.s de l' mpire.
&
dans le milieu éroit colle de
R ome len.m une pomme d'or dans r. main. On don-
1l0il eneore le nom de
colif"
iI
un aUlre amphilhé,ure
bAli por I'empereur Sévere.
On repréCemoil dans lo
coliJt.
des jeux
&
des eom–
bus de gladialeurs & do
b~les
fauvages. Ce qui relle
aUjourd'hui de ces éditiees
elt
Ire
-pcu de ebofe, le lems
& la $uerre les ayalll r€dui" en ruines.
I/oy'%
A
M P
ti
1-
T
n
E A T RE.
D iO. d. 'Idv
&
d. 1110rtry . ( G )
•
O LIS E .
f.
m.
(Ma"uf.
<n
¡o.. )
forre de
m.illes emre lel(¡uelles on prcnd les ti ls d. la ehaine
ou du poil, pour les f.ire lever & baitler
¡\
diCcréllon.
11
Y
•
les maillrs
¡¡
gra"d colijJ,.
&
le, m.iUes
~
eo-
li1/. jimpl•. 1/0"% l'ar,,,I.
t.
L
o
U R S .
CO L LA G
E,
(Jurifpr.) ",oy'"
e
o
LAG E ••
e
o
L L AG
E ,
Uf
me dr
PQpn~rie;
c'dl
la
d~rnierc
prépar:ltion
qo~
,'on donne au
p:tpier ,
&
qui le mer en
ér3t
de recc\'oir I·écrieure.
elle
prép3r3rion conlille
i
I'enduire feuille par feu ille d'une eolle laile .vee des ro–
gnures de pareh<m in & de peaut de muuton ,
&
quel–
ques autres ingrédiens qu'on y ajoíhe. Pour la man;'re
de eoder le papier,
voy. I'artid.
P
A PI E R,
&
PI. I/Il.
de
Papder;e,
qui comic:nt les deu). manit:rc:s de coUe r:
l. prcmiere morquéo
B ,
eonfi Oe
iI
érendre
la
fouille de
p3pier rnr un ehaffls
J
qui porte fur les bords de l. euve
K,
&
a verfer den"s de la eolle .vee réeuelle
H .
en
force
que la. feuil1e en
foil
cmielrmcm imbibéc; c'cCl:
:linCi qu'on
calle
les
cartoos:
"3ulre
maniere
reprélt:lHée
en
C.
fe fail en prenanl plufieurs fcu (lIés de papier ell–
f<mble avee les reglellcs
D,
plongeant
le
10UI d.n. la
eh.udiere
E,
d'abord de la main droile.
&
enfuite de
la gauehe. que I'on ne mel
d.nsla ehaudiere que lorf–
que l. droile en en forrie: aprcs cela I'ouvrier pole le
popier fur In lable de la prelle
D ,
qui • une rigole
i
renlOUr pour re,enir l. eolle qui s'éeoule lorfqu'un I'ex –
prime,
par
une
Ou\'crturc
E
daos
le
Ceau
F,
d'ou
on
la remel dans l. eh.udiere : colle eh.udie« pofe fur un
trepié
.lE,
fous lequel on mor un
r
~eQ.udG
pour en–
trelcoir la eholeur de la eolle.
L a euve ou chaudiere dans laqu<lle fe fai, la e<lllc en
pofée rur un fouroeau de
m3~onnerie
C :
a-plomb du
centre de la ehaudiere en une poulie
H ,
d.Uus laquel–
le pa(fe une eorde que I'ou",ier
A
de, ide .otour d'un
treuil fcdl é
a
la muroillc; au boul qui pend dans la
ehaudiete en 311aehé un p. ni.r de lailon
B ,
done les
chaioes garnies de crochees
peuvent
s'attachcr
a
l'anl1e3u
qui e/l au boUl de la eorde; e' dl
d.nseelle erpeee de
panier qu'on mel les rognures de parehemins ou de peaU I
de moulO" dom la eolle ell f.ile: on les fail bouillir
daos l'e3u d.
la
ehaudiere en defeendanl le panicr de,
d.ns,&
On Irs y lai(fe laOl
&
fi peu long·,em, que I'on
veul.
1/0)'% PI. 1/11. d.
Pap<ttri~,
CO L L A O ,
(Clog.)
eontré. de I',-\mérique mé–
ridionale au P érou. dans la provinee de los· C harcas .
CO L L A TA l RE,
r.
m. (]
hrifer
)
ell eelui que
le collateur a pourv O d'un bénéfiee Celle exprcffioo ell
peu ufilée; on dil plus
eommuném.ntle
pOllrvli par l.
eollat,"r. I/oy.
D elacombe,
Jllrijpr. call"'. p.
146.
(01.
1..
f'O .
ij.
( 11 )
CO L L A
l'
E' R AL, .dj
en
t"mtI
d. Glograpbi"
fe dil d'un Jieu, d'un pays,
&c.
lilué • elllé O'UII .u–
Ire. Ce mOl en eompofé de
tI,m,
. vee,
&
de
la",,, ,
elllé.
COL L
A
T E'R
AL .
Poi"ts collatlrallx. da", la Co–
fmograpbic,
Com. les poin!> placé> entre les
point~
ear-
dil1aux.
I/oy.a
A
RO l
N
AL.
<;1
POI
N ,,: • •
L es poims
eollRtlra/lx
fe dmfeol eo pnnclllaus. le(-
T
ti lo
quels