COL
meme jour aes
provi~ons,
autrefois on donno;t la
pré~
férence
a
eclle <Iui marquoit l'hellre ; mais Cuivant
1"
dl.laration dI<
10
N ovemb"e
1748, la Ceule date du
joor elt
mile.
f7o)'rz
DA TE.
Un coltateur c.-cel éfiaflique ne peut varier; s'il eon–
fcre
a
une perConne indigne ou incapable , il perd ponr
ceue fois la
collation
du bénéfiee; mais le eollateur
m~me
eecléfiallique qui confere Cur une dé miffion ou
permutation nulle, peut eonférer le mt:me bénéfice eom–
me vacant par mort :. la meme perConnc; ecue nou"el-
• le
collation
n'en pas eonfidérée eomme une variation
de
(.~
par!, étam faite
(ttb
di...
rfo refpdlre.
Les coll.teurs lúcs, Coit les patrons que I'on com–
prend qoelquefois Cous ce terme, Coit les collateurs pro–
premem dits, pcu\'em varier dalls leur
c~IIatio,,;
ce·
qui
ne lignitie pas qo'i ls poi(fent enl..'er au pourvu le droit
qui tui en acquis , mais qu'al'ant fait une premiere
cu/–
/ation
qui cn nolle , ils en peuvem faire one Ceeonde
ou autre CubCéquente, pourvu qu'ils [<)iem encore dans
le tems de nommer .
Vo)'.
Co LLATEURS LAteS
, &
PATRONS .
Dans quelques égliCes eathédrales ou I'é"eque eonfe–
're des bénéGees altemativemeO! avec te chapitre, les
Ceules temes de
eol/ation
ou provifions données par I'un
des deux coilateurs
fom
tour, e'elt·a-dire le rempli(fent
pour
cetro
fois de Con droit .
Pour ce qui en des ehapitres qui ont la
collalion
de
quelques bénéfi ces , il
Y
en a ou tout le chapitre en
eorps confere; d'antres ou le droit de
eollalion
s'exer–
ce par chaque membre du chapitre alternativem ent, e'dl–
a-dire que ch.que chanoine a Con mois ou Ca Cemaine,
pendant lequel tems il eonfere (Qus les bénéfices qui
viennent
a
vaquer;
&
s'il n'en vaquoit aocun pendant
fon tems, Con tOllr ne laifleroit pa, d'etre rempli.
Pour la
co/lation
libre & vOlomaire , le eollateur n'a
que li x mois pour conférer; ce tems expiré, le droit de
collalion
dI
dévolu pour eeue fois an collateur Cupé–
rieur de degré
en
degré, c'el1-a-dire de I'abbé ou autre
ecclélianique
a
I'éveque, de celui-ci
a
I'archevéq ue, &
de ce dtrnier au primat.
Dans les
collalionJ
foreées, eomme eelles qui Ce fonl
au! inclu ltaires, gradnés , brevetaires de joyeu! avene–
m cm & de Cerment de fidélité, l'e,peEtam peut obliger
,le col lateur de lui donner des pl o vilions , m"me apres
les
~,
mois du jour de la vaeanee ;
iI
Cuffit qlle la re–
quilition ait été faite daos les lix n\ois.
I1rrie du
2 [
¡'-':vrirr
1696.
Jultrn . des aud.
Le eollateur
en
conférant le bénéfiee ne peut impo–
fer
3U
pourvO la eondition de s'en démettre dan; un
certain (tms , ou en cas de certains
évenemCllS.
II
IlC
peut pas non plus charger le pour",! de recompenCer
quelqu'un ;
ce
Ceroit une elauCe limoniaque.
T outes prqvifions doivent etre fignées de deu! témoins
eonnus, domiciliés, non parens ni alliés juCques & eom–
pris le degré du coufin-germain ,
Coit
du eollateur
Coil
du pourvtl,
a
peine de nul lité . Rebuffe ,
fur
le concor–
dat de eo/lat.
VOyC'L auffi
/'art. ix. de I'Idit. de 1646.
L 'édit de
1691
ordonne,
arl.
V.
que (Qus cotlateurs
nutres que les
~I'eques ,
donneront leurs prov ifions de–
vam denx
not~ircs
royau! & aponoliquc<, ou devant
un
t~ 1
notaire & deux témoins . M ais
l'édlt
ne pronon–
ce pas la peine de nullité ;
&
c'en apparemment par ce
m otif qu'une
collafion
faite Cous Ceing privé en préCen–
ce de deux témoins, fut confirmée par arret dll grand–
conCeil dn
29
J
uiliet t
7rt .
11
n'dl ras néet lfaire que le eollateur garde minute
des provilions qu'il donne; cela fu t ain li jugó par arrét
du grand-conCeil du
6
Mars
1727.
JlIrifpr. eanon. de
L aeombe,
p.
148.
' o/.
2 .
P our la validité de l'aEte de
collation
ou pro,'ifion,
ji faut que eet aEte CClm;'nne l'adrelTe du collateur
ñ
eelui
it
qui ji confere le bélléfice, le droit en vertu du–
quel il eonfere ;
&
Ji
e'el! Cur la pr¿rentatiOIl du patroo,
Jes provi/ioos doivent en faire m eutiou, & de méme
fi
e'en
a
un gradué, indultaire, ou autre expeEtant, ou
fi
c'en par droit de dévolution.
[1
faut pareillement exprimer da!ls. les provifions les
qoalités de celui que le eoll,teur pourvoit du bélléfiee,
le geore de la vacance, la qual ité du bénéfice, la
co/–
latton
en favem de eelui auquel le eollateur veut don–
ner le bénéfice, la date de l'aEte, la lignature du eol–
Jateur & des notaires & témoins
Cur
la
minute o u ori–
ginal de l'aEte, & le Ceeau do eollateur .
L e eollateur ordinaire n'el! eependant pas abColument
obligé d'exprimer préciCement le genre de vacance du
bénéfice ; & s'j] n'en exprime poiot, tous
y
[om eenCé.
..
COL
$19
compris _ Dumolin,
de pllMie. n.
200.
V oy.
C OL
L
1\–
TEUR
&
PROVISIO NS.
( 11 )
e
O
L
L A T IO N,
(OEconomif domlftiqllc)
repas trés–
frugal qu'on fai[ le Coir les Jours de Jeuue, & d'ou le
poillo n
&
meme les légu mcs euits Com proCcrits .
L e meme te¡tHe déligne un repas tre, -d,trérent du
précédent; car on en quelqllefois lervi eu viandes froi–
des, en e0nfit.ures, en parilferie , en fruits, & en vins de
toute eCpece . La
eollation
priCe dans ce deroier Cens
peut etre m0ins ComptueuCe, m";. el le n'a point d'heu–
re preCerite . E lle Ce prend ordioairement en vifite, ou
it
la Cu j[e ce quelque fete, eomme danfes , bal, alfem–
blée ,
&c.
CO LLATlONNER, v.aEt.
termedeLibrai–
rie;
quand on imprime un livre , & que les feuilles en
Ont été anemblées ai"Ji qu'il a été dit au moto
afTem–
blng e,
on les
collalionne,
c'en-,-dire qu'011 les leve par
des coins pour voir fi elles Ce luivem bien réguliére–
m etlt, s'j] n'y a poi
m
de feuill es de trop ou de m oins _
011
collatiorme
pareill emem un livre emier quand on
" eut s'alTurer s'il el! eomplet, ce qui
Ce
yoit par la
Cuite non interrompue des lettres de I'alphabet qui fe
trou ,'eDt au bas de
eha~ue
feuille .
e
o
L L A T
J
o
N N E R,
te,"me d' lmprimer ie,
c'efi voir
& vérjfier
Cur
une feconde épreuve, li 10uteS les fautes
marquées
Cur
la premiere ont été· corrigées exaEtcmem
par le eompofiteur; la meme I'érifica¡ion Ce fait euCui–
te Cur la troifieme épreuve ,
&
quelgucfois
,Cur
une _qua–
trieme, avant d' imprimcr.
*
CO L LE ,
f. f.
(I1rt. mhhan.
&
e omm.)'
ma- .
tiere faEtice
lit
tenace qui
Cen,
quand elle en mol le ou
liquide,
a
joindre plufieurs ehores, de maniere qu'on oe
pllilfe point les féparer du tout, ou qu'on ne les Cepare
qu'avec peine quand elle en Ceche .
JI
ya diRerentel [or–
tes de,
eolle
,
dotlt nous alloos faire m emion, apres a–
voir remarqué que M . Muffchenbroek dit que la raiCon
.poar laquelle la
colle
unit deux corps entre leCquels elle
en érendue, e'el! qu'elle s'in fi nue dans les cavités de
leurs Curfaces; d'ou il arrive que ces furfa ces Ce tou–
chent alors par un plus gratld nomb,e de points;
Cyl!e–
m e ou l'auteur ne fa;t poiot ontru la ,demcarion, eOn-
dition Cans laqu elle toutef<lis les corps eollés tle re6- \
nen!
poiO!
11
leur Céparation, quoique leurs Curfaces
Ce
tOllch('llt, felan tome apparence , par un
nombre de
...
p,oims plus
grul1d
avant
13
defficarioll qu'apres.
CO L
LE
D'A
N G LE
TER R
~
01<
e
O L L
E F
O
R–
T E, en celle qlli fe 'prépare avee des piés , des peaux,
des lIerfs , des cartilages de bceuf-qu'on fait macerer
quel que tems, enCuite bouillir tres-long tems j uCqu'a
ce que le tout dev.ienne
liquid~.
On le palT'e a-travers
I1n tamis ou gros linge ; on te jette ftlr des pierr.. pla–
tes ou dans des moules: étam congélé on le coupe par
moreeaux, & on lui donRe la forme que I'on vellt;
&
I'on
a
une
colle
qui Cert aux Menuiliers pour eoller
&
joindre leur bois, & a d'autres pour les Ornetllens de
earton
&
aotres ouvrages . On la tire d 'Hollaode ou
d'
Angleterre. On en fait aum
~
Paris, mais elle el! '
bien inférieure
&
Cem lI1auvais. Ou prene? du froma–
ge pourri, de l'huile d'o live la plus vicille, de la chau.
vive en poudre; m ele7. bie n le tOut & coll ez prompte-
-- meO!. Ou prene? de la clmuJ( "ive, étdgo<z-Ia dan, le
vin; ajo(ltel de la gr'<(fe.· des figues , du Cuif, & me-
le? le [out.
'
C OL
L
E PO
\J
R DO
R
E R; faile' bouillir de la peaa .
d'anguille a"ee un peu de
~haux
dans de I'eau ; p:Jflez
reau,
&
ajoutez -y quelques blancs d'ceufs. Po", I'em–
ployer fai tes-Ia chauRer ; pa(fez-en
Cur
le ch:ltllp une
couche, lai(fez-Ia Cécher; appliquez I'or enCuite .
COL L
E
DE
FA
R I
N E ,
en eelle qui Ce fait aVee
de la farine
&
de I'eau, qu'on fait un peu bouillir en–
femble Cur le feu. Elle Cert
a
plufiellrs Cr,rtes d'artiCans ,
aux Tifferaods, pour en coller les trames de leurs toi –
Jes; aux Cartonniers, pour faire leur carron
~
RUS
Re–
lieurs, pour coHer les couvenurcs de '.eurs bv.res;
pux
Selliers , pour ner"er leurs ouvrages;
&
a
be~ucoup
d au–
tres ouvrier:s .
Ceue
colle
Cera plus forte, fi au tieu de·farine de fro–
meO! on prend celle de hlé noir .
0 11
peot aum la pré–
parer avee
la
ecur de farine,
&
y-
aJouter du garum .
COL
LE
DE
F
L A N D R E S.
La
eoll_ de FlandreJ
en un diminutif de la
,ollr-jurte
d'Ang leterre, paree
qu.'elle
n\
pas la meme don linallce,
&
qu
'el.lene pour–
rOl! Cervir
ii
coller
le
hOls ; elle el! plus mmce que la
premiere. & plos tranCparente; elle Ce faÍl au m avec plus
de choix & de propriété. L orfque les peaux o u lIerf
qui la compoCent. or t bien
~ouilli,
on
~alfe
le !Out
a–
travets un gros ltng ou [amtS; On le lat/Te un peu re-
froi-