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e /OL

d'lIotrés fervlrn 'e1lh1t1els 'reodus

'i

I'lgliC'e

pu

let

' laYcl

<luxquels ce droil

a

élé oeeordé.

Le Roi ell

eol}aeeur

de loures les digoités, p(ében–

des,

&

b"énéfices ·it1fér/eurs. des faÍlites-Chnpelles" tam

eelles qui font de fóndadon. royale,

q~e

:e1les qui

001 été foodées par des- feJgneurs parncullers dom

le domaine o été r'éuni "' la. couronne.

II

confere

~údi

les bén'é6ces de plufieurs autres égtiCes qui font

de fondanon royale.

n

confere parejllemeOl feul 10US

les bé"éfices-

3

la co!l:uion de l'éveque , qui viennem

ii

vaqlfer peodant I"ouverlure de la rég,.le.

NI..

is je oe fai

(j

le Roi doit etre 'coo{jHéré eomme uo

,ol/at",r

pu–

remem larc. élam perfonne mille,

a

eaufe de la eon–

jOl1éHon qUi fe Irollve eo fa perfotioe du Caeerdoee

&

Ile r empite;

rdtione 1II1lliol1iJ

[11'"

&.

ehrijlil.l,itatiJ

[U.,.

Fevrel ,

;bid.

A\) Curplus il eft eonll:lht qu'il

y

a plufieurs perCon–

tres po

rt:

tn-elil larqoes qui CoOt en droil

&

po{femon de

eonférer

d~s

béné'fIees;

iI

,y .. ' meme des ,,.bbeífes qui

001 ce droil. En Bourgogoe, les [ucce[feurs du chan–

c.'l!tter 'Rolin,

&

les fcign'éurs de 'C hago)", 'conferelll les

prébendes des égliCes de Notre·Dame d' AUlun

&

de

SlIihlJ<!leorges de CMlons, qui Cont de leur fondalibn

&

ddtatían; 'les feígneurs-barons de- BlaíCoo

&

de la

Guierche eh Anjou, 'Ies feig)leurs ' marqois d'Epioay

&

comtes de Qointin eo Bret\lgoe, eoofereO! les ehapel –

les

&

prébeodes de leurs églifes eollégiales. Le eha–

pilre

'Jueao

'de 'UflibttJ,

fait voir que la comleae de

F r:lhdre 'áVoi! ·uoe 'Cemblable prélentioo.

11

'Y

a ao'm

'en

'N ormandie beaueóup de feigneurs

liiéS, qúi Tom 'en

rn~mc

lems palrons

&

pleins

eol/a–

"I/N

de certaios bén(!6ee•.

N Uh-fculement dts

li,'es

font·

eol/ateurJ

de certaines

prébentles

&

ehapell'es, mais m2me aum

oe

béné6e<s–

cUres,

&

'ii 'c1mr~e

'd.'atnes

~

par exemple, le feigneor de

i,a baronie de MOOlcHy-le-Chi lél , eelui de Lufarehes

pres POrltoiCe, oomtnenr ; des cures; mais eeux qui

foO! pourvt.s par ces

eol/atenrJ

I....

es de quelque béué–

/jce

a

eh\uge tI'rlmes, f0l1l obligés de prebdre de 1'0rdi–

n~ire

lIu 'lieu uhe iofiilUl!on :tUlorifable, avam qu'ils

pui[fem

ei:ere~r

auébne tbnetion .

'Voya,

Simon,

du dro,'e

_~

patrono

ei'e.

'xj.

'C

o

L LA T E'U R 'O'R

D'I

'N

'A'I

RE, ea 'IOUI

,ol/ateur,

foit 'éveque oa archeveque, oú 'tOUt ,.utre

co/ldeenr,

foit eeclélialliqoc 'ou la'jc ,auqoel 'appartiem eo p.e–

niier lieu la nomlnadon

&

proviúoo él!uo ·bénl!6ee .

L'tv8qlfe

~ft

le

,ul/areur 'tll'dil1ltire

'de

t~us

les bénéfi–

ces de. fon /liocefe, 'S',il o'y a litre ou tJCnge c0l11raire.

00 lloone

~

c-eblr

qai 'dot

ll:

premier '/legré de colla–

lion ce lilre de

,0l/atwrJ ordi"a;res,

pur oppofitioo

aux

d l/at'Ou)'J (lIl'üieurJ ,

qui eo 'cas <le

né~li~ence

de

l'ihf¿rieor

~oo~Cfent,

odh ¡;as

'jure drd;"ario,

mais

'ju–

re

dtvoluto,

!Ir

par 'oppolitloo \lo pape, qui confere par

pr'tvention fur toas les

,ol/at",rs orlJinaireJ,

qooi'ló'lI

n'y ait pas de 'nég.ligeoce de leur part.

'Poye" /'inflie.

AU

drtrit ueUfiaft. lIe

M .

de IFleury,

tome l .

'P.

36).

&

la bib/ioth, 'C1Tl1011.

"'om~

'l.

au mot

collalmT" ordi–

nai"~I .

COL L A T I!'U 'R

j>

A T R

Q

N , eft celui qui 'eft eo

meme lems llatron

'&

eollnteur

_

11

Y

a des patrons lnrcs

'lui COn!

,0llale"rJ,

de

m~me

qoe des patrons ecclélia–

/liques.

Vqye~ci-¡ieval1tCOLLATEUR

LA'ie

&

PATRON .

COLt. ATE'UR PLEIN, eft lil

m~me

chofe que

~oll'at",r

ab[olu

ou

eollateur di"él,

c'ea-a-dire. celui

'lui H\ en' meme tems 'Patroo

&

eollate"r

_

Ce litre ne

conviem proprement qu'a I'év.;que, ou

a

eerlains pa–

Irons

..

olla~eurr

fur les provifioos deCquels 00 n'a pas

beCoin d'obrenir de

vi[a.

CO'LLATEUR 5UP 'E'RIEUR, ell celui qui eoo–

fere par dévolulion au' défaut de I'inférieur ,

P.yez

,i–

¡eva"t

'C O

'L

L A T

E

U R

1

N'F E'R I E U R ;

v oyez a"di

COLLATION .

(A)

COLLATIE,

(Go.g.

al1'.)

on la place dans

la

premiere région de I'ltalie ,. fUt le Teveron, en al–

lane

a

Tivoli, aUK environs de Sabioe, 011 el\ mainee–

nant Cervara. On ptl!leod que c'eft d'el le qu'e fUI ap–

. pellée la porle tle Rome

eonn~.,.

fous le oom de

Col–

latine:

i1

n'eo relle que des rUlOes.

COL L A T I F , adj. (

Jurilpr . )

Ce

dit éo maliere

canooique d'uo béoé6ce qui

a

la difpofilioo d'un

feul

eollae~ur,

lequel arñvanr la vaeanee- duare bénéfi–

ce peul le dooner

¡,

qui bon lui femble, pourv(\ que

ce 'rOil

a

quelqu'ull qui ait les qual ilés

&

capacilés. re-

<¡uiCes .

.,

L es béoé6ees purement

, 0Ilaei[J

f,?ht amfi

ap~elles ,

pour les

dil\io~uer

des béué6ces éleéllfs-conarm:lllf.

1

eSe

COL

517

de teók qui font

lIeélifs-,ollatifJ .

O ... 'appelle

1I.llifs–

<onfirmatifJ,

ceu" ollx4uels on, pourvoil par él.aion·

&

connrrnalmo, c'cft-3-dire auxquels il faul que I'éleainn

foit coo.firmée par le fu périeur: les bénéfices

IIellifr–

eol/aeifs

font eeol que les éleaeurs cOllferem, élifanr

'fans que l'¿lcfrioo ait befoin

<1"

eontirmauon; nu tieu

que les bén¿tlees purement

eoJlatifs

fonl, comme on

I'a

di! en·

COmme\"a~r

,

la

la. difpofition d'uo reul eol–

laleur.

Voyez

B

E N E

~

1

e

E

&

COL L .'\

T

ION .

( 11')

CO

LL

AT

IN ,

':ldj.

( fiifl . a",_ )

Le mon!

Coi–

/aÚn

éloie urle- 'des fept montag.nes de I'ancienne

Rom~

&

la porte

' Collatl.,.,..

étoit ceHe-

~ui

cooduieoit

a

Col~

latíe .

VOJ.e%,

COL

1.

A

1:

1

F. •

CO L

L

A

T

[O N , Cub. f.

('J""iffmut:

)

Ce ler,

me ell ufiré' lam en malier",

ci~i1e.

qu'en maliere béoé–

fici:il e,

&

a dirréremes fign i6e:uions.

"Eo maliere civile,

',olla/ion

fignifie quelqoefois Is

comparaifor.

qúe I'on fait d'une piecc avec fon origI–

nal

>

pOOl voir- fi elle

y

ea

eonforroe,

&

la méhlioll

qui el1 faile de celle

collation

fur

la.

copie que- Poo "'p–

pelle alors uoe

copie , . /fationn;. _

L'ufage"de ces.

collationI'

doil

~Ir'e

fort aoeien; les

le

mes

de

'Óidiml/l

qui Ce- dohnoiene, des le

eommeoe(~

mco~

du qu:uor'Lieme fiecle, pour la. co,,6rmalion de

quelques ordonnanees reodues préeédemmenl, étoienc

une véritabre

, ollatio"

de ces lemes. Les :lOcielYs au–

teurs fe f.eveO! du lerme de

vi'dim"s

pour

, 0/laúol1 ;

&

dans

quelque~

prov.inces

00,

die encore une

cO!Ji,

~,¡dimle

pour

copie ,ollal(o;'r/"·. f70:i ez· VID I

M'IJ S.

Je n'ai poim. Irouvé le rerme

collation

employé dans

~ocune

oedoonane.,. a\'an! eelle- de Philippe de Valois

du mois de Février

'317,

porlant rég1emeOl pour le

eh~ lele~

¡je- ·París ; laquelle poree,

art ide

~6,

que la

eollation_

des pieces ( c 'e!\-d-dire la vérifiealltlll des pie–

ces que les partíes prodllifoierte), fera faite tiar telles

perronnes. que le prevÓt élablira dhhs huil jODrs, qu'il

fera conelu en caufe;

&

l'artidt:-

37 ajou¡e que li au–

euoe partie

cíe

défaillanre. de- faire fa_

col/aeio"

dedans

le lem. que les parties auronCo 3<:cordé á la fuire, le

proces fera. mis au coofeil.·pour juger . On Olee eocora.

pr¿(¡,"lelllen~

dans. les appoihlemens de eondulioo. qu'e

le proees ell

~e~(,

poor fuge", eo la maoiere 'aceouru–

mée ,

Jauf

a

¡alre ,.IIation,

e'ell-á-dire fauf

a

vérilier

fi les. prdlfuéUolIs

foo~

eomplelles,

&

fi toUI... les pie–

ces éndhcées

el~

I'1hvemaire de produaion foo l. ¡ointes.

be~

eomm;s greffiers qui expédi.llt les jugem.eos fu r'

la mlOl1Ie, Inelteoe. au bas de la co¡>ie

00

expt!didon

édl/atiol1l1l ,

pour dire

q~'ils

ont fail la

cOllatio"

'de la

copie ou expéditidn, avec·I'original.

L .'ordo,,,,ance d.. CburleJ V . dí,

l!

'!Jal1vier

1367,

portanl

ré~lemeol

pour le

chalel~I',

dl! que les avoeals

ne plaideroor aucune caufe, s'ils

u'én

onl fait ,i(lpara–

vao~

,0llatiol1,

&

qU'ils o'en 'ferhnt. poinl

,ol/atib'lt.

en

jogemem ; que s'il,

lo-

veulenr fair.,., il. 'f.lrlíronl de

I'audieoire,

&

la feront

a

part.

Mai~

M . See"ú{fe peu–

fe que le lerme de

,ollaei.n

ligni"e en cer endioil l\l

eommunicalion des piece, que fe fOllt fécipróqtll.'menr

le~

avocaIS:, e'eí\:. en. e'ff'ee. ooe. efpece. de. véritic3eion

qu'ils font des fails Cur le. pieees .

L es feerélaires do R ai one. un droit de

collation

qui

leur. a éré accordé pouo la. figtlature, des leltres de chan–

cel1erie, qo'ils, COIl! préfumés oe. fig!1éL

ql~apf<;s

k s a–

voir eollalionnéés ; i1 'en 'el\ fai[ menciOo. daD'i-: le

Jci'en–

d1tm

de la, ehaneellerie, que

quelqoes ·un~

erovenl avoir

élé rédil$é en.

1339,

d'aulres eo 141

j'.

11 Y

eh

die qué

la

eo/l(#,riit

des lel[reS_doft fe faire en papier,

&

le droit

ae

,0Ifa't4on

qile

~'ón·

doit 'payee poue ehaque forte de

Jemes

'y

elt expliqué .

L 'ordol",. de Charle,

Vr.

¡{"

24-

Mai

1389,

portant–

eonfirmalion d'un. r¿glemem faie par les (ecrélaires du

R oi, pÓUI' la. difiributioo des, droils

~

eu:< appartenans

pour les lemes qu'ils. figoenc , porte que le droie de

,ollatioh

qui app3rtienc aux. lecrél.ire> du roi , fe parea–

gera enü'eux; que ce droil fera. re,u par denx Cecré–

taires du Roi dépueés par la cCltnpagnie,

&

diLlribué ,

comme

iI

.,11 dil par celre ordono.nee.

Les f"erélaires du Roi OOt aum le droil de déliv rer

des copies eOllaeionnées. de lOutes leures de ehauedle–

ries , eOntralS,

&

jugemens .

L es nOlaire' peuvenl 3Um délivrer des copies collll–

tioll\lées, lam des. aaes- qll'lIs re''Y" ivene, qul: de to us

aotres afres, lemes

&

juger1?eos qui leur Conc repr¿fen–

lés ; ils

dilling.uen~

la copIe coliatibnné" fur la mi–

OUle de

cell~

qUI u·... ¿Ié eollatÍonnée que Cur la grof–

fe, ou fur une aUlre expédiliou ou copie.

,ol/otion

a plus ou moins de force Celon

le

plus

ou moios d'aulhemicilé de I'ori" inal fur lequcl elle

el\

faile,