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512
COL
de eouleur de
roCe.
L e dos
&
les petites plumes des
alleS COIl! d'une eoulcur rouge orongéc. L es gC3lldcs
plume des aHes
&
le p,emier rang des petites Con!
" d'un violet. La queue
3
dans le milicu deux longues
" plumes de la méme couleur violeuc que les ailes .
Les plumes des eOlés
&
de la qUfue fOil! d'une eou-
" leur oraug¿e rougd tre , comme eelles du dos. Les
plumes du bas du,dos, eelles du croupion,
&
les plu–
mes qui
reeouvr.ntla queue, font d'un be.u verd.
Le, j.mbes font tres-courtes
&
de eouleur noire, de
" méme que les piés qui ont quatrc doigts, dont trois
(out en-.v.m
&
I'autre derriere, eomme daus touS
" les autres oifeaux de ce georc .
" Le
colibri hupé
a le bee minec, aigu par la poin–
te , mais pas
(j
long que dans
13
pl8par! des oifeaux
de (on genre, de eouleur noire
&
tres - peu courbé
en - bas. Le haut de la téte depuis le bec ju(qu' au
derri«e de la telte qui Ce termine en une hupe,
dI
d'abord verd,
&
fur le derriere bleu foncé: ces deux
couleurs brillcll! avec un lu(ire qui furpnlfe de beau–
coup les métaux les plus polis
&
le plus ¿elatans;
Cur-lOut la panie verte qui ell la plus elaire en cer–
tains JOurs, (e change de verd en couleur d'or d'u–
nc li graude beauté, qu'on ne fauroit I'exprimer par
" des aouleurs, ni meme la concevoir dans l' abfence
" de 1'0bJe!. Les plumes de la panie Cupérieure du
" corps
&
des ailes, Com d'un verd foneé entremel¿
" de eoulcur d'or. Préci(ément au-deCfou du bec, il
Y
a une tache d'un blanc terni . La poitrine
&
le
ven tre Cont d'une touleur grisatre, ou melée de ¡;ris
Combre
&
terni. Les grandes plumes foOl de eouleur
de pourpre. La queue ell d'ull noir bleuatre, un peu
" lullré par-deCfus; mai le deCfous ell encare plus bril–
lam que le deCfus, ce qui n'ell pas ordinaire. Les
jambes
&
les piés fom tres-petits
&
noirs. Le nid
ell compoCé d'une fubllanee de cotan ou de foie trcs–
belle
&
trcs-douee, je ne faurois dire précifémem ce
" que
c~e(l;
c'erl un
cOlnpofé
de deux
lnaticrcs,
I'une
ronge,
&
I'autre d' un blnnc jaunutre.
Poya.
01-
SEAU.
(1)
CO L
1
COL L
E
S
011
C A
U
L I COL
E
S, f. f.
pi .· (
/lrchit.)
du Latin
.a"lis:
ce fon t de petites tiges
d'ou prennent naicr:.nee les volutes
011
hélices du cha–
piteau corinthien. Ces
co/holles
panell( dI! dcdans des
culors , compoCés de feuilles d'ornemeut qui poCel1l el–
les-m~mes
IlIr des tigeltes.
( P )
CO L I
M
A,
(Géog. mod.)
ville
eon(jdér~ble.
d.
l' Amérique feptemrionale, au M exique.
L ong.
27· 33.
Int.
18. 30.
CO L
1MB E,
C.
m .
rolymbtls maximru cnudatll1,
(Hift. nnt. Ornith.)
oifeau de riviere qui ell
a-
peu–
prc de
la
groCfeur d'une oie.
11 a
le eorps allongé, la
queue arrondie,
&
la tete petite. La parrie Cnpérieure
du eou ell recouvene de plumes
(j
toutfues, qu'elle pa–
roi! plus groCfe que la tete . L es plumes du eou, des
épaules
&
du dos,
&
les petites plomes du deU"us des
ailes, enfin les plumes de toute la face Cupérieure de
eet oifeau,
(0 01
brunes ou pllltÓt d' uoe couleur cen–
dréc' noir3 tre, ,vee
de~
taches blaoches qui Ce t,nuvent
en petit nombre fur le cou,
&
qui font forr fréquentes
fur le dos: chaque plume en a deux pros de fon extré–
m ité , une de ehaque cOté; ce qehes foDt plus grandes
fu r le petites plumes des ailes
&
fur les grandes plu–
mes des épaules, que fur celles du dos. La gorge
&
la faee inf¿rieure du eou fom blanchatres. L e deCfus
du eOl1,
la
poitrine,
&
le vemre, font blaucs: on a Vtl
i\
l'endroit de I'anus une bande tranfverCale ooir3rre . II
s'ell trouvé aum un dc ces oifeaux daos I'ile de Jer–
fe y, qui avoit la tete noire,
&
un collier formé par de
pctÍts points blancs.
11 Y
a neme graodes plumes
a
chaque aile; elles Com counes
a
proponion de la grof–
feur de I'oifeau; leur eou leur el! noire ou d' un brun
ob(cur . La queue reCfembl e
a
eelle des canards; elle
ell tre -courte,
&
compof¿e de vingt plumes au moins.
L e bec ell droit, poimu,
&
lona Je prcs de trois pou–
ces. L a piece fupéricure ell noir'!tre ou livide; elle ell
creuC¿e en formc de gouuie,e,
&
garnie juCqu'aux na–
rilles de plumes qui Cont un peu repli¿es co-ddlus. La
piece du detTous ell
blaoch~tre.
11 Y
a au milieu de
choque narine une pellicule qui tient au bord fupérieur.
Cet oiCeau a les dr¡igts joims en(emble par une mem–
brane; eeu! de devallt fom fon loogs, Cur-tOur le doigt
extérieur; celui de derriere ell le plus eoun
&
le plus
petit . La longueur des paues ell médiocre, elles Cont
applaties
&
larges; la tace extérieure ell brune,
&
I'in–
téroeure en de couleur plomb¿e, ou d' un bleu pale
Les ongles Copt larges,
6{
Cemblables
i
ceux de I'hom-
COL
me. Les patle; fOn! dirig¿cs en arriero de
f:¡~on
qu'
lIes toucheO! prefqu'" la queue,
&
qu' il par.,ir que
l'oir. au
he
peur marcher qu'ell d,eCfam perpendicul.ire–
meO! ron eorps. Les cooleurs des oireaux de cctte e–
Cpece varient;
iI )'
en a qui 001 des collie.. , - dom
le dos, le cou
&
la tete, font de eouleur noire a, ce
de petites lignes bJaoches; d',utres n'om poim de eol–
lier. La cou leur de tOUle la fuee fupérieure du corps
tire plus Cur le cendré,
&
au lieu de petites bandes il
o'y a que . des poiUls blancs; peut-etre que eeux-ci
(i
nt
les femelles,
&
les autres les
m~les.
Willughby,
Or–
nith. Po)'ez.
O
1S E A U .
( / )
CO LIN,
f.
m . CANIART,
OH
GRISART,
larra
va grovia mojor , (Hift. ,mt. Ornitb.)
oiCcau
de mer qui
Ce
trouve plus fréquemmem Cur les cÓtes
de l'Oeéan, que (ur celles de la
~diterran¿e:
H ell
de
la
taille d'ulle oie de médiocre grnndeur ; res plu–
mes Com renflées
&
le fOn! plroitre !:iros , quoiqu'
iI
n'ait, pas plus de chair qu'un petit mo"lIoll.
11
,:1
d
eouleur gri(e, c'eH pourquoi on l' a nommé
grrJart .
Ses pié rdlcmblent
a
ceux d'une cane; il nage, mois
il ne plonge Jamais. Sa tete en aum groCfc que celle
d'un algle royal,
&
le bec aum grnlld que eelui du
plor.geon de mer. L'ouverture du golier ell
fi
large
qu'il avale de fort gros poiCfons;
iI
prend eeUN qui
1i111C
rejenés (lIr le ri"age. Sft queue ell ronde,
&
ne s'¿–
tend pas au-del3 du bout des ailes; il vole pendüll!
long-tems fans Ce repoCer,
&
iI
paroit en l' air auffi
g raod qu'un nigle; H court .Cfcz rapldement Cur terre ,
&
fon eri Ce fait emendre de bien loin. Sa peau ell
aum dure que celle d' un chevreal1; quoiqu'
iI
mange
beaueoup,
.1
ell toíljours fort maigre: fa chair ell de
mau"ais g0\1t,
&
diffieile
a
digérer. Belon,
liv.
J
11.
d. la "ntllre des oif.,,,,x. Po)'ez.
O
1 S E A U.
( /)
CO L
I
N
1
L,
f.
m.
(Hift. "nt. boto
) plnme de
l'Amérique, dont voil3 le nom; n',yüm rien
:l
dire de
Ces caraéleres, j'ai eru pnu voir omeure
Ces
propriétés.
COL l -MA ILLARD ,
f.
m . jeu d·en;an.;
on bouche les yeux
il
un d'entre eux, il pourfuit .inli
les autres :.
t~lOn
jufqu'. ce qu'il en ait aurape! un
.u–
tr.e ql1'il ell obligé de nommer,
&
'lui prend
r.,
place,
&
ql1'on appelle aum
coJin-mai/lord.
CO L J
N O [ R,
1/0)'':<'
Po
1 E P' E A U.
CO L
I
O
U RE,
(G/ag.
mod.)
petite villc de Fran–
ce fonifiée dans le R ouffiTlon , au pié des
Pyrell~cs ,
nv~c
un petit pon.
L ong.
2od. 4r'. 2".
Int.
41d.
31'.
4) .
.. COL
1
PHI
U M,
(Hift. anc.)
forte de pain
.fans levain, gromer, pefant, paitri avee le fromüge
mou,
&
qui Cervoit de nourri!ure ordinaire aux athle–
tes .
1I
en ell parlé ddns les fatyres de Juvenal.
11
tal–
loit avoir un bon ellomac pour digérer aifémellt une
parei lIe nnurritore .
CO L
I
Q
U E,
r.
m .
(Med.)
douleur plus ou moios
violente dans le bas-vemre.
D ifinieion.
La
colit¡u.
parolt tirer fon nom de
1"
douleuf dans I'imenio coron; cependam ce mut défi–
gne en général lOute douleu r imérieure du b,,-ventre.
On auroit pel ne Dommer
coJiq"e,
que la doulcur du
cplon , c.omme on nomme
pnjjio>1 ili",!u.,
eelle qui at–
taque les imellins greles; mais I
'uf.geen a décidc.' au–
trcmem : náanmoins les douleurs de I'ellomac, du foie ,
de la rate, des reins , de
la
veme, de l'utérus, fe rap–
portem aux maladies de ces panies;
&
l' on diflingue
encore de la
coli'{"e,
les maladies qui occupem les té–
gumens de IOUt I'abdomen .
L es douleurs de
coJi'lu,
font
(j
fort daos l'humanité ,
qu'it n'y a ni age , ni fexc, ni pays, ni eonllitution,
qui en (aiem exempts pendant le eourS de
I~
vie; les
enfans, les jennes gens d'un tempéramem ehaud
&
bi–
Heux, les femmes, les vieillards , les per(onnes d' une
nature foible
&
délicatc,
&
d'un Centimem vif ,
y
Con!
le plus Cujets.
Pour en développer la nature autam qu'il el! pom–
ble,
&
en former le prognollic,
iI
fout obferv.r Coi–
gneufement
(j
la
colique
en 6xe, vague, changcant de
place, conllante, périodique, imermiuente, (ympalhi–
que ,
opini~tre,
douloureufe, aigul!, caufall! une méta–
Ilare,
&c.
Ses cnlt(es
&
diverfes .fpeces.
Ses caufes qui fon c
en trcs-grand nombre, Ce peuvent rédiger (ous quatre
chefs généraux :
I
Q
des matieres inhé«D[es daos les in–
tellins,
2°
des marieres nées d 'ailleurs
&
portéf~
<lans
les enrrailles, 3° la correCpondanee des nerfs atfeélés ,
4° des maladies propres auX imellins
&
au méfemere ,
produiCent les dive,Ces doulcoes de
coJiq"e .
1.
J'ai dit,
1°
des motitro inUrmus dans lo intt–
ftins,