Table of Contents Table of Contents
Previous Page  549 / 796 Next Page
Information
Show Menu
Previous Page 549 / 796 Next Page
Page Background

COL

Outre c.s deuI .fpeces de

colertts,

iI

Y

en a utle

troioeme qui ne ditfere de eelles-ci, qu'en ce qu'il

y

a

au milicu une ehaulfe ou queue de v",veul, dans laquel–

le palfe tout le poilloo qui fe

erouv~

dans la rouee du

(oJer~t

.

Une auere efpeee de

colaet

en

eompof~e

de deux for–

tes de tilets; les maille. du haO! font de l'<ehamillon de

'4

Iigncs,

&

eelles du bas n'ont au plus que neuf Iignes

en quarré.

Comme les peeheurs qui fe fervem de eet engin le

trainem lur des

e6ees

dures, leurs filees o'om que quel–

ques bralfes de loogueur;

&

au Iieu d' eere garnis de

plommées par le bas, eeu¡-ci ont ce qu. les péeheurs

oomment de la

Joui/lardurc:

e'ell un roule.u de vieux

tilees, hors de ferviee, avee quoi ils garnilTem le eorps

de leurs

colaets,

atin de les faire toOjours trainer fur

les fonds.

N ous avons dit que le

lolcree

pouvoit

~trc

tiré par

des

hommes

ou des ehevaux; mais il le pell! ttre. aum

par des bateauI que des rameurs fom avaneer; en ce

cas on I'appelle

Jtinne,

dont

le

colfret

.n une efpece.

VOJez

S

E

J

ti

N E.

Voyez la figllre

4.

Planche

f/.

de

P eche.

COLERETTES,

f.

m . pi.

tame de Piche,

for-

t. de eoureines volames

&

variables: ces filets om lcs

mailles de d<u¡ différcnces grandeurs; Ics plus larges

om neuf Iignes en quarré,

&

les plus

ferrée~

oot feu–

lemem huit

lign~s

." quarré.

. Ceue efpcee de peche ell proprement la tente du pa–

Ileot des peeheurs, du bufeh, ou des peeiees peeheries

des greves de la baie de Canealc: on ne pcue la faire

faos baeeau. On la pratique peodant toute I'année, lorf–

que les vems foreés

&

les tempetcS ne regneot poim.

Quand le peeheur veut

tendr~

fes filee , pour faire la

peche

a

la

colaette,

il

embarque avee IQi dans fa eha–

loupe de petits picu.

&

des rets pour former I'eneein–

te; il di(pofe enfuiee fes pieux ou peeites piquets qui

om environ quatre piés au plus de haut; Ics deux

rangées en

1001

plaeées en long ,

&

de maniere qu'é–

tam un peu eouehées , le haue du rces qui

y

en amar–

ré par un tour mort, ne fe trouve élevé au plus que

de la hauteur d'un pié au-dellus du terrein : ainfi le fi let

n'a ni finues, ni plomb; il

ell

feulemel1t arreeé par de

petits fourcillons ou erochets de bois, de quaue piés en

quatre piés de dillanee . Les deux rangées de petits pieux

fom aum plaeées de maniere qu'ils s'entretouehem par

les bout pour former l'entrée . Les pecheurs menem

eneore dans le fond de la peeherie, une c(

p.oe

de (ae

qui ell un ven'eux limpie, fans goulet

&

fans eerele;

il peut avoir une bralle

&

demie de long: les deux pi–

quets qui tiennene l'entrée du verveu x, fone plaeé> de–

bout. Apres que le pecheur a planté fes pieux, ' il re–

m onee dans la ehaloupe oú il fe tiem pendane la marée ;

&

apres qu'elle ell tinie,

&

rOIl poinon rellé afee,

il

5'embarque avee les tilets

&

les p;qu<ts; fi le ha(ard

Yeut qu'il falfe bonne peche

&

beau tems, il lai/fe quel–

quefois fa peeherie ainli eendue deux ou trois marées;

ce "luí arrive cependant rarement .

11

faut pour cene ú>rte de pecherie, le meme calibre

que eelui que l'ocdonnallee

a

fixé pour le; bas-parcs ,

courtilles,

&

vences , avec dts mail les de deux puuces

en quarré; on

y

prendr~

taujours de toute forte d'efpe–

ces de poillons plats ;

&

ce [out eeux que I'on y prend

ordinairement.

JI

Y

a cneore des

eolerettes

ou eourtines, qu'on ap–

pelle

co"rtines

.i

doltble fond,

qui

(e

tendent de dii'li!–

reme maniere au gré des pecheurs .

Quelques-uns meetene au fondo des verveux volans ou

varvours , fans cercle ; d'aotres font encore ceue

me ..

me peche d'une autre maniere : ils plantene, fur les va–

fes leurs petits pieul qu'ils relevent

eOut~S

les marées;

les bhons en fom plantés tout-droit, eomme eeUK des

bas-parcs; ils forment au fond une crpeee de varvout

ou de double fond avee les memrs pique

es

plantés en

équerre, ou en angle aigu; les ailes ou Ics bras

0 01

environ dix braHes de long,

&

le boue du fae ou de la

poi"ee du rets qui gamit la peeherie , el! tenu en étae au

moyen du petie piquet de bois, (ur lequel il ell amar–

a

une pedee eorde qui ell frappée Idellus.

IJ

Y

a des

peeheurs qui meteent

au/li

des vervC)l'x, dont le rae ell

tenu éeendu au moyen de einq ;1--{íx eereles,

&

dollt

le goulet va jufqu'auI deux tiers du verveUK. L es

mailles de ces VerveUl fom fore ferrée., puifqu'elles

n'out que fept

a

huit li¡lnes au plus en quarré . Ces pe–

cheries ne differeot pOlOt des bas-pares en équerre

&

¡,

fond de verveux, que I'on

a

trouvé fur les ¡¡reves de

la

baie de Caneale_

COL

' SIl

*

e o

L ET A

N

s,

f.

m . pI.

(Hij1, efcl.)

freres mi–

neurs ainll appellés de la biel1heureule Colete de Cor–

bie, dont ils

embra/f~renc

la

réform~

au eomnocneement

du

~inzieme

liecle. lis eonlCrverent ce nom pe ndan!

deu x eent, ans,

&

ne le perdirent qu'a la réunion qui

fe lit

d~

toutes les réformes de I'ordre de

S.

Fr3nc;ois,

en eooréquenee de la bulle que Léoo

X.

dOlln~

eo

Ij

e

• C

G

L

1

A DE,

(My~h,)

furnom de V énus,

~inli

.ppellée de fon talent pour la dan(e .

11

viem de

""4"

je da'1{e.

Les Grees avoiem élevé un

t~mple

:i

V

é:

nus la danfeufe.

COL lAR T,

r.

m .

raia 1",'Vis ImdrdaM Jett fine–

rea.

Rond.

(I{i{l. n'lt. [chthiQI.g.)

pOillo" earrilagineux

plat

&

lilTe qui a de tres,grandes nageoires. II en li

gros , que l'on en trouve qui pe(ent cent Ijvres,

{!¡

on

en a vil un qui pefoie

lufqu'~

deux eents livres. Celui

fur qul on

'1

fait eeue de(eription , avoit trcnte-huit

ii

trente-l1euf pouees de longueur depuis la poime dll bec

ju(qu'á

l'e~uénoit6

de la queue,

&

vinge-huie ou vingr–

neuf pouees de largeur entre lel exerémit;s des na–

geoires; fon eorps élOie de figure rhombo·ide. L a

fil–

ce fupérieurc de ce poilfon el1

blanch~tre,

ou de eou·

leur eendrée parfemée de plufieurs taches

noir~ eres

ou

ondoyames, felon L i(ler. L a faee

inf~rieure

en , blau –

eMue

&

parremée de quanrilé de peties poines noirs;

le bee eoure

&.

pointu; les eÓeés

10m

terlTlinés par u–

ne nageoire, Quam au relle, ce poiaon reflemble • IR

raie

a

long bec, foit par la queue , p3r les nageoir"s

qui entourent I'anus, par la bouehe, les denes, les na–

rines,

&e.

Villughby,

hift. piJc Voyez

R A!

E,

po t

S–

SON . U)

CO L I

B

R

1,

fub . m . oifeau eommun dans pllloeurs

eontrées de l'Amérique.

(Voye<- B. ftg.

1.

PI. XIl.

H ift. ",at.

)

11 Y

en a des erpeees tore ditféremC5 PQur

la 'grolfenr, pour fes eou leurs,

f:¡'c .

11

y en a de o pe!irs,

qu'on lcur dQnne le nom d'

oi{ctlux mot/cpeJ;

ils Cunt

tres-beaux par la diverlieé de I'éelae de leurs eouleurs,

ce qui les a fait appeller

ra)'o", dr¡ Ja!ei/;

leurs plumes

font en effet fi belles, .qll'on les empl oye

a

faire des ea–

pifferies

&

meme des tablcaux;

&

I'Qifeau eneier, apres

avoir éeé delTéehé el1 eneore li beau , qu'on Je fufpend

aux oreilles pour fervir d'oenemelle . La longueur du bec

"arie dans les ditférenees efpeces de

colibri;

il ell droit

dans les uns,

&

eourbe dans les aueres. L eurs yeux

iont peties

&

noirs; leur vol cn

Ii

rapide , qQ'on les ap–

P".90it

a

peine;

i1<

fe foOe iennellt pendant long-eem' en

l'air,

&

lemblem

y

reller immobi!cs. On les voie dans

les forées, fur-tout le matin, reeueillir la rorée ou le m iel

fur les fl eurs, partieulieremem fur

eel le~

du gui . lis

fOil!

leur nid avce du eoton fur des

bran~hes

d' arbre,

&

Y

dépofent des ceufs blanes qui ne fone pas plus gros que

des poi< .

c.

11 Y

a en i\méri<¡ue des araignées

/1

,

qui

font bealleoup plus gro/fes que les

fo/ibris,

&

'lui man–

gent leues ceufs.

V

AR

Al

G N

E'E.

L orfque les

colibris

ne

uou V!;l1t plus de Beurs , ils fe

fufpendent par le bee

a

I'éeoree d'un arbre,

&

Y

rellent

ju(qu'a ce qu'il

y

.ie de nouvelle. fleurs.

Hift. des ln-

<as,

Paris

1744,

10m.

l/.

pago

277·

'1.0 •

On donne nux

coltbris

le nom de

Jttee-fieurs

nu

d'oi–

Jeau abei/le

(

Seba Th.

rer. nato tomo l . pago

6 1. ) ;

paree qu'i1s fone tres-perits,

&

qu'ils voldgent fUf les

fteurs eomme les abeilles. Seba

rapporr~

qu' on lui

a

envoyé des

colibrís

des Indes orieneales, qu'ils fom or–

dinairement plus ¡¡rands que les

autr~s,

&

!jue le piu–

mage en ell gris

(5(

m~l~

d'un verd éelalam .

Edwards fait mention, dans fon

bi{loire naturc/le

des oi{equx,

de

plufienr~

efpeees de

colibrÍJ,

&

II don–

ne les fi gures

&

les deferipeinns du

c.libri

rouge

a

longue

queu~,

du petir

eolibri

b¡un

~e

Surinam, du

colibri

yerd

:i

longl'e queue, du

eo/ibri

a

téee naire

&

a

longue queue, ·<.ju

colibri

dont le ventre ell I¡lane,

du

c~libri

bleu

&

verd, du

colib,.i

verd dont le ventre

d! noir, du

eolibri

hupé,

eS¡

du

colibri

a

gorge rou–

ge. JI fuffira de rapporter

ici

d'apres ce

m~me

auteur

la deferip!ion du

colibri

rouge

~

longue .queue, qui en

un des plus grands

&

des plus be.aux ol(eaux eje ron

genre;

&

eelle du

colibri

hupé, qUl cl! un des plus pe–

tits.

" Le

colibri rouge

a

longue queue cll un des plus

gros oiCeaux

&

a<s plus beaQx que y'aye jamais vi,

de ce gence. Son b,ee ell

lo.ng,

minee,

&

eourhé

en-bas

v~rs

la poine\"

&

de cou,Il'ur noire: la tete

" &

le haut du eou

Co.nt

noirs

&

luifans; la gorge ell:

" d'un verd brillanr ,

&

m~me

de couleur d' Or: au'

delfous de ce verd, ¡I

Y

a une ligne naire en for–

l'

me

de croilfaot, qui le fépare de la poierllle qui

ell:

" de