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COI

Ii¿ges du dedaos du four, correfpondaos aux lunettes

!les a.ehes

:l

.po,s .

COI M

J3

B.

E,

(Glog. moá.

)

grande ville du loyau–

me de Portugal, eapitale de la provinee de Béira, fur

le Mondego) fameufe par ron univerfi,é.

Long.

9· 40·

l al.

40.

ro.

CO I

N,

¡;

m.

(Mlchan.)

.ell la demiere des cinq

puifTaoees Ol! t¡laehit)es limpIes.

Yoyez

PUl S S

A

1<

e

I!

S

M E'C H .A

1<

!

Q.

u

E

s. La forme du

coin

ell eelle d'un

prifme ¡riangulaire; on en voi, la forme dans la

fig ·

de 14 Mic.

L'aogle qui formeor I'n

D

la faee

AG

du

,coin

&

eelle qui lui ell oppofée, s';¡ppelle la

pointe

ou

le

tranchant

du

coin:

le plan

e

s'appelle la

bn¡e

ou

la

tile,

&

la hau,eur, qu'oll appelle au/li

flxe

¿TI

coin

,

di

la diflaoee de 1'3n.8l.

D

BU plan

e;

B D

ell la

JOl1glt~ur

I

Les ancieos au,eurs (om partagés fur le prineipe de

la

forc~

du

coin.

Arillore le regarde eomme deux le–

viers de la premiere efpeee, inelioés I'uo

a

l'autre

&

agifTan¡ daos des direaioos oppofées.

Guido-Ubaldus, Merfenoe, &c. veulem que ce foie

un levier de la feeoode efpeee : mais d'amres préteo–

deln que le

coin

oc fauroi, en ¡lucune maniere fe ré–

duire au levier : d'au,res rJlpponenl I'aaioo du

"oin

au

plan incJiné,

&

il Y a des au.teurs qui o'amibuent pref–

'lU'auelloe force au

{oi,!,

&

eroienr qu'il n'agit guere

que

prOpOTtionn~lI~menr

a

la force appliquée fur le t¡lail–

lee qui Je poufTe. On verra par les propolilions fui van–

ees, que ces deroiers ameurs fe trompent;

&

¡¡

I'égard

de I';¡nalogie prétendue du

coin

avee le plao incliné,

ou le levier, ou la vis,

&c.

eeue aoalogie n'ell qpa–

ble que d'induire en erreur fur fes propriétés ;

&

la

meilleure maniere d'en déterminer les effets, efl de les

examiner d'une maniere direae fans rapporter le

coin

ª

aueune des autres machines limp ies.

L a théorie du

coin

e~

eontenue dans eeue propofi–

tion: " la puilTance

~ppliquée

au

coin

daos la direaion

" e

D

( P/anfl,. áe la M ifhani'lue,

lig.

j'J.)

perpen–

" diculaire •

A B,

doit

~tre

• la réfi!hnee daos la rai–

n fon de

¡113

a

B D

a6 n qu'i1 y ait équilibre: ou bien

" encare; "

Ii

la fo rce ·appliqu"e fur

la

,e,e du

coin

" efl

!

la ré(jflanee

a

furmont~r

comme l'épaiITeur du

coi,.

ell

a

fa longueur, la force fera égale

a

la ré–

" liHance

&

la vaincra pour peu qu'on l'aug mente " .

Cela efl tr",-aifé • prou ver par le raifonnement fui–

vant; imaginons la force fu ivant

e

D

décompofée en

deux autres perpendieulaircs aux eÓtés

DA, D B

du

coin,

&

qui doivent etre é"ales :\ la réfiflance du bois,

puifque e'efl par ces deux forees que la puiSTatlce qui

agit fuivanr

e

D

tend

iI

écarter les eÓtés du bois. Or

formant un parallelogramme fur ces trois forees, on

verra qu'il efl divifé par la ligne

e

D

en deuK trian–

gles ifoceles Cemblables •

B A D

;

d'ou

iI

s'enfuit que

la

di~gonale

de ce parallelogramme qui repréfente la

force lu ivam

e

D,

fera au eÓté du m/!me parallelo–

gramme qui repréfente la force perpendieulaire :\

B D

ou la réfiflance eomme

A B

en

a

B D .

D alle la force fera plus petite ou plus grande, ou é–

gale

a

la rétítlatlce, fclon que

A B

fa. plUs pelite ou

égale, ou plus grande que

A B .

Au refle noUS fupporons ici que les eÓtés

B D , A D

du

coin

s'appliquent exaaernent aux cÓtés de

la

fente;

s'ils ne s'y appliquoient pas, il faudroit décornpofer la

force fuivam

e

D

en deux aUlres

perpendicu l~ires

aux

cótés de la fente,

~

le rappOrt de la diagonale aux eÓ–

eés indiquerolt le rapport

qe

la force fu ivant

e

D

a

la

rélin~nee.

Voyez l(l M icha,!i,!,,, áe

Varignon.

On rappo,te au

coin

touS les int¡rumens

~

pointe

&

" tranehant, eomme eouteaux, haches, épées, poin–

¡;ons ,

&c.

En efret, 10US ces inllrumens ont au moins

deux furfaees incliuées I'une

:l

I'autre,

&

qui forment

[Qulou'rs . Ut) 'Ingle plus ou Il)oins aigu entr'elles . De

plus, !,omme e'ell

l'an~le

qui ell la partie efTentielle du

coin ,

il n'ef!

p~s

néeefTajre qu'il foi, formé par le con–

cours de deux plans feuls . Les c10us qui ont quatre

fu–

ces qui abuutifTem

a

une meme poime, les épingles, les

:liguil les, dom la furfaee peut etre regardée eomme un

aflerpblage de pl:¡ns in finirnen¡ petits qui fe réun jfTent

a

u n :Ingle commun, fom auffi \,ofliee de

coinI

&

doi–

v ent etre eonfidéré> eomme tels . En6n, parmi ces for–

res d'inC)rumens qui agiSTent ·comme des

coinI,

il Y en

a auffi qui agiOent comme des leviers. Tels font les

couteaux, qul font

a

la fois des

co¡nJ

&

pes leviers de

la

premier~ ~fpece,

pOOl le point d'appui ell emre I:¡

Jér,f1ance

~

la pUifTqnce. Nol\.

lea.

phyf, (O )

COII<

(le),

LA

T lt TI'

DE

PO Re

01<

L'EMDO-

J.

Q

N;

c'étoil Celan

!VI .

le

~heulier

de folard

un~

COI

,eertaine difpolition de troupes, dom les anciens fe fer–

voient dans les armées. Quel<¡lles auteurs prétendent

que I'embolon étoie un arrangement ¡liffére!'t du c.,''.'

ClJnetll,

ou de la

tete

de pore,

~apllt

I'0rrrltum

: mal$

M . de Foljlrd, eomme le dit un journalifle, démon–

tre que perfonne de eeux <¡ui on, parlé de l'embolo.n ,

du

w"eUJ

&

de la tete de pore, n'n su ce que c'étolt;

&

il fait voir afTe7. propablement que

e~s

div erres .or–

donnances dom on

JI

dit tant de merve,lles, n éto,ent

autres que la coloooe.

B ibliolh. raifon.

10m.

IV. Vo–

ycz

COL O

N

1<

E •

Vegece définie le

coi"

une cerlaine difpolition de fol–

daiS qul fe terminoit en pointe par le front,

&

q~i s'~largiíToil

a

la

pafe ou

a

la queue. Son u(,'ge éto't l, d,t

cet aUleur, de rompre la ligne des ennemi ,en f.ifa!"

qu'un grand oombre d'hommes

lan~3fTent

leur Ira,t.

vers un metl1e endroir. 1I dit au/li que les foldats op–

pelloient eetle difpolition de troupes

tEte de porc

ra–

Pllt

porcinum.

SUiv3nt ceHe

définition

le

CQjn

n'éroie

qu'un trinngle, mais M . de

Folar~

prétend .qu'il n'en

;¡voil pas la figure,

&

qu'on dono01' ce nom

3

un eorps

de troupes de beaueoup de profondeur

&

de pcu de

froot, e'efl.3-dire

a

des troupes rangées en colonne. 11

prouve

~uffi

qUe che." les aneiens

I~

,erm,:, de

C!tnClU

oe tillllifie pas tolljours une figure tnangula,re, mals une

{ohorte, cohoTl . Voyez

e

o

H

o

R T E .

Taelle

M<p/irs de Germ.

dit que

la A/lema"ár

~"arra"ge~t

en f orme de co;,,:

mais on voit bien que

par ce lerme ( dit M . de Folard ) il eotend une co–

hOrle . paree qu'il I'oppore

a

ttirma,

e'cfl-' -dire

i

" I'efeadron . rai remarqué, cootinue le commen'ateur

de Polybe, que les Grecs qui onl éerit des guerre.

des Rom.ins, fe fOn[ ferv is du terme

d'embolon

lorf–

que les Latins om empl?yé eelu! de

~ohorJ ~ans

le

détail des m2mes opérauons. Tite L,ve, qu, a co–

pié Polybe prefque par-tom , a pris fouvent,

I:em~o-

" Ion pour un triangle, lorfque par ce mot I hlllonell

" Grcc entendoit une cohorte

tt ".

., ...

E lien,

á"nJ Jon /ivre' de la d,("pl",e m'¡,ta,re des

GruJ,

prétend, ainO que Vegece, Que le

c.om

~toie

un .triangle; M . de .Folard. in6r!lle fon

témo,gn~¡¡e

d.e

cene

maniere : "

S.

FrootlO, dlt cet auteur

1

qlll étOlt

, un favanl nomme de guerre, me difoit que le

coi..

, étoit un Iriangle. je le crc>irois pi QtÓt qll'E tien, V"-

geee

&

tant d'auJres . II ne faul pas douter que le

terme de

cunnts

n':lit trompé ces nuteurs. E 1ien ne

dit-i1 pas qu'Epominondas avoit eomb.ltu en ordrc

triangulaire

a

L eGares; ce qui ell manifeflement foux .

Je parierais qu'E lien n'avoie jamais fervi;

&

s'il <'toir

" vrai qu'il eat fail la guerre, ti en mifonooit rd:s-mal .

" Je l1e laifTerai p", dit M . de F olard , la

trU

d~

"

porc ,

'lüe je ne la voie eoupée

&

féparée de fon

" eorF;. Ammien Mareellin,

~ui

efl bien de ce tems–

" la,

&

qui en parle, me fournira le eouteau. Bien

loin de dire que ce fUt un triangle, il fait voir

í>Q–

eontralre que e'ell un corps fur beaucoup de hau–

teur

&

peu de front . Dans la guerre de I'emporeur

Conllantius eontre les L imigantes,

qUl

étoiem une

" raee d'aneiens efclaves, qui avoient chaíTé leurs ma\'–

tres (

le~

Sarlllates ) de leur pays; ces efela,'es ayane

" été 3I,aqués

&

tnveloppés par I'armée R omaine, fe

ferrerent eu un gros balaillon,

s'ouvrir~lIt

un palra–

" ge 11 travers les légions,

&

pénétrerent )Urqu" I'en–

" droie oii étoit ,'etTlpereur, tant le ehoc de eeue maf–

" fe d'infanterie, \lnie

&

ferrée, étoit redoulable . L es

foldals,

~it

Ammien, appelJene cela

faire la tit, á,

"

porc .

Ce n'efl done pas un triangle, mais un eorps

" rangé fur une eXtreme profondeur

&

peu de front '"

7'rfliti de la colonne par

M.

le chevalicr de Folard.

CQ

)

.

11

á' "

·11

.

.

""'C

O 1

N

dt

mIre

e

en terme

nrtl ertt,

un

COI.

dont on fe fert pour élever la eu lafTe du canon

&

pour

le pointer.

Voyn

de ces

coinJ, planche VI. de J'ar&

militaire, fig.

6.

(Q)

COI

1<,

(Archiúallre)

ell une efpeee de dé eoupé

diagonal~ment

fu ivanl le remp)lnt d'IJO efealier, qui fere

a

porter par en-bas des colohnes de ni veau,

&

iI

ra–

cheter par en· haut la pente de I'entablement qui foOti–

eot un ber,eau rempant ! comme

a

I'efealier pontifical

du Valiean ,

Ces

coinJ

fonl au/li le meme effet aux balutlres ronds

qui ne fone point incliués fuivaDl une rempe , eomtne

;\ I'efealier du palais royal.

On peut

~u/li

donner ce oom aUI deux portions d'un

tympan renforcé, qui porlem les eorniches rempant"'

d 'un fromon, eomme on en voi, au frooloo cintré du

pOrlail de S . Gervai¡

a

Pari, .

(P)

CQll<i,

,