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COH

6U

en exces de

eohlfion;

cae la

cohéfiOll

trnp foible ou

HOp fone, loil des limpies libees lolides, foil des vaiC–

feaux ou des virceees qui en ronl formés, donllenl naif–

fance

a

une in6nilé de defordr.s, que ks méthodiques

nommoiem tres-bien

maladies de rc/áchemenc

&

de re!–

ftrr~mtnl.

Voici comme on doit concevoir ces vérirés.

De quelque caure que proccde la

cohéfioIJ

mUluelle

de

10US

los vaiCTeaux, il ell cerraiu qu'i1s peuvenr fe pré–

tee

a

l'impulfion du Huide,

&

en elre dillendus: mais

ils ne le peuvenl que Jurqu'a un cerrain point fans ae–

cidem,

11

efl d'ailleurs certaio que cetle

coh/(iolS

ell dif–

féreOle dans les divors

~ges

de la vie: de plus,

00

nc

peue s'empecher d'imaginee difierens degrés de

eohéfion

dans les ·diff.eens folides, Pas exemple , il rcmble qu'il

y

a bien moms de

cohljion

dans la pulpe molle du nerf

auditif; que dans

le

faifceau oerveux qui conllitue le

dur ten don d'Achille: ajoillOns aum qu'il faul que la

~ohlfion

des Colides foil capable de fuppoclee, non-reu–

lemcm le mouvemem modéré des fluides dans les vaif–

feaux, tel qu'il a lieu eo bonoe Canté, Olais cnr.oee la

vélocité de leur circulation dans l'état maladif, fans que

cetle

cohéfion

Coil

déteuiee;

&

c'el! elteélivemem ce qui

arrive d'oedinaiee, cae

il

ell communémenl beCoin de

longs

&

de violens etrorrs poue produire la ruplure,

La débilité des parties folides ell donc excemvc, lorC–

qu'elles ne peuvent fans que leur

cohljion

ceCTe, foale–

nie I'effoet des aélions d'un corps en fanté,

&

meme

d'ull mouvement de circulation plus impétueux que de

coutume ,

00

recoonoie que le

eel~chemel1e

ell ttop

grand, quand les tibres fans Ce rompre - s'allongem au

moiodre efforr du mouvement vital , De cette facile di–

latatioo des libees

&

des vailTeaux, oaiU'em la llagl1alioo

des Iiqueurs, la crudité des humeurs , la corruptiol1 fpon–

tanée, l'inanidon, la cachexie, la cacochimie ,

&

plu–

(jeurs autees maUle qu'oll regarde mal-o-propos comme

aes maladies de tempérament,

Si on lailfe Irop augmenr<r l'affoibliCTernenl, pour lors

il

ert encore

a

ceaindre que I'impéluolilé violente du li–

quide , ponfl é cominuellemeul par la force du creur,

o'occationne la rupture . On

voil

plutieurs exemples de

ce flcheux accidenr, lorrque de jeunes gens

délicat~

é–

lam dans 1'5ge ou linit leur croiCTance, Ce rompent un

vaiífeau dans le poumon pour avoir crié, ehanté , ou

couru , Puis done que la

cohéfion

trop foible des Coli–

des cauCe de

ti

graods delcrdres, il faut y obvier par

des eemedes qui procurem Ufle

cohlfion

plus forle, par

des alimens Cubllamiels, les .cides aUlleres, entre autres

le

ter

diífous dans des acides doux; l'exercice, les fri–

a ions,

&c,

Mais s'il y

a

des maladies qui

001

pour príncipe la

foibldTe de la

cobéfion

da\lS les rolides,

iI Y

en a beau–

eoup,aum qui procedent nécdfairemem de I'exces de

cetle

cohijlon:

de-la, le manque des (;,crétioos , la roi–

deur, l'immobilité , la récherefle, la eoalition des vai(:

feaux avec leurs liquides, les eonceétions de tout gen–

ee, I'omficatioo, la vieilleCTe,

fJ/e ,

les remedes m"me

comre ces maux ne font prerque que des pal liatifs,

11

ell cependant néceCTaire de les meltre eo ufage, de di–

minuer la violence , la denlité, la prefiion du f:ing; d'em–

ployer les humeélaos, les émolliells, les délayans de

toute erpece , eu boiífons, en vapeurs, en fomentations,

en bsins,

&c,

On comprend mainteoam les divers effets qui r.ful–

lem tant de la force que de la foibleCTe de la

cohlfion,

On

con~oit

eo cooréquence la nature

&

la cure d'un grand

oombre de maladies, I'milité qu'on peut retirer de la do–

arine du reífcrremeO!

&

du relachemem des folides;

&

ectle matiere

Ii

importante en pralique,

Ii

eurieufe en

ehéorie, ltoit incounue avant Boerhaave,

&

n'a été dé–

veloppéc que par ce grand homme ,

Art, de M ,

/e

Gheva/jer

DE

J

A U

e o

U R T.

C O

H 1, (

m,

(Comm.)

meCure de graios, en uCa–

ge

a

Siam. Un

cohi

pet;, environ

5000

livres ,

I/oyez

les dillionn, de Trév.

&

du Comm.

C O

H

O

B A

T ION,

I~

f,

(Chimie)

La

cohobatio1J

ell une opération chimique qui con tille

:i

reporter les

produits volatils d'une diflillation, ou fur le rétidu dom

ils Ont été féparés, ou fUe de la nouvelle matiere Cem–

blable

:i

edk qui los

a

fournis,

&

a

di!liller de nou–

veau.

La

cohobatiou

en une eCpece de dillillatioo,

l/oye:::.

Dl sT ILLATloN,

(b)

COHOR

r

AL,

f.

m,

(Hifl,

anc,)

c'ell le nom

qu'on donlloit nux Cerviteues du préfet du prétoire .

• C O

H

O R TE,

r.

f,

(HijI.

ane,)

c'élOit che? les

R omaios un corps d'infanterie, de la dixieme partíe d'u–

ne légioo ,

11

eootenoit rtois manipules,

&

chaque ma-

COH

nipule deu" centuríes; d'ou I'on voit que choque llgion

éloit de foiume cemuries, de Ireote manipule ,

&

de:

dil

cohortes,

11 Y

avoit dans la

cohorte

tes quatee fortes de fantaf–

tins des armée, R o maines; les

ve/an,

les

haft"ti,

les

principes,

&

les

triarii:

quand elle élOit comptenc, les

velites

y élOient au oombre de cem vingt; ItS

h'rflati,

au

m~me

nombre; tes

Rrincipes

pareillemem"

&

les

tri,,–

rii,

au oombre de 10lxame : ce qui lait quatre cenrs

vingl Coldats . Au relle, ce numbre augmemoil ou di–

minuoit , Celon que la légion étoil plus ou moins forte,

La premiere

cohorte

élOit la plus conlideré,'; elle

é–

toil comporée des principaux cenrurions

&

des meilleurs

foldats. Dans un ordre de bataille, elle avoit la droite de

la premiere Iigne, comme les grenadiers de nos régimens;

les aUlres fuivoienl dons l'ordre naturel : eoCone que la

troilieme ':lOil au cemre de la premiere Iigne de la lé–

giolJ; la cinquieme • la gauche, la Ceconde entre la pre–

miere

&

la troitieme; la quatrieme entre la troirteme

&

la cinquieme; les cinq autres

cohortes

formoicm

In

fecon–

de ligne dans leur ordre narurel , On croit que Madus fut

le premier qui divif."\ la légioo en

cohortes, Voy,t.

L

E–

G

ION . La premiere

c.horte

devint aum daos l. (uite

la plus nombreu!e; elle fUI quelquefois de I

10f

hommes,

tandis que les autres [l'étoient que de

fH.

CohorteJ auxiliaireJ;

c'étoient cellcs qu'cnvoyoieot les

alliés; elles ponoiem le nom de leue nation ou de Icur

chef;. elles élOiem aum dillinguées par premiere, deu–

xieme, troilieme, qU3trienle, &c.

Cohorte

dite

e'l,,,itata;

elle étoil compoCée d'infanre–

rie

&

de cavalene.: elle étoil de mille hommes, fept

ccms Coiume famamns, deux cents quarame cavallers.

On l'appelloil auffi

cohorte mili/aire.

Cohorte

dite

pedieat";

elle n'éroil que de fantamns,

Cohorte prltoriemlc;

lroupe de foldats choitis qui Cer–

voit de garde au prélCur ou au ¡¡énér.l . Elle éroit com–

poCée, felon quelqucs-uns, de tantatlins

&

de cava liers;

&

felon d'autres , de f"n tam "s feulemem , Elle fut in–

\limée par Publius Pollhumius, diébteur, P.

~cipion

le–

para dans la fuite de

filO

armée les meilleures troupcs

póur la former; il augmenta Ca paye ,

&

I'exempt. do

tous les tra vnux militaires. Augulle forma Cous le nOm

de

cohorte prltorienne,

un corps de neuf

ctJhorteJ

plus

forres du double que celles de la légion, entorte que

les préloriennes furcm de ncuf mille hommcs ; d'autres

dirent de dix mille, divifés eo dix

(ohorus.

Septime Se–

vere augmenta encore ce corps,

11

élOit uniqucment de–

fliné

la garde des empereurs,

&

de leur maiCoo,

&

commandé par le prérel du préroire, qui avoil Cous lui

des tribuns

&

des centurions .

1I

élOit peeCquc tOUt in–

famerie: d'abord on n'y admit que des Romaios; oa

y

introduilit avec le tems des

étran~ers,

des Germaios

des Bataves, des Thraces,

&c.

II aYOil la paye double',

& Ce

tenoil dans un camp retranché proche de Rome'

il

avoit des lignes militaires,

&

de~

bouclicc> particulicr.:

11

excita dans la luite beaucoup de troubles . Con!lantin

détruitit fon camp,

&

le caCTa, Les prélOriens

s'~loieot

rendus redomables

:i

plutieurs de fes prédéceífeurs ; ils

éliCoient ou dépofoient les empereurs de leur propre au–

torité; ils for,oienr quelquefois le f¿lIat

reconlloitre

celui qu'ils avoient choirt , Dans ces rév"lulions, ceux

qui préteudoienr

a

I'empiro, élOient obligés de s'allacher

cette milice redomable qui dirpoCoit du diadcmc,

Cohorte

dite

togata;

c'étoit eelie qui failoit la garde

des roes

11

R ome : c'élOit la milice de la police; elle

marchoit avee la roge, n'ayam d 'armes que la laoce

&

I'épée,

Cohortcs

dites

vigilum;

elles furenl inllituées pae Au:

!lutle: elles Cervoienr dans les incendies.

11 Y

eo aVOtt

/ept, une pour deux régions de l. ville; chacuoe avoic

a

Ca tete un tribun ,

&

toutes étoienl commaodées par

un officiee appellé le préfel des

vigi/ltm:

elles élOient

diltribuécs eo qualOcze corps de gardes,

11 Y

a des au–

tcurs qui foO! monter le nombre ·de ces

cohorta

jufqu'a

trcnte

&

uo: mais il y a lieu de croire qu'ils fe trom–

peO!,

&

qu'i1s prenoem pour des

cohortes

ce qui n'en

éloit que des divilions . Ces

eohorta

o'étoiem poim cen–

fées troupes; elles éloient peeCqu'cOIieremenl d'atlranchis,

qu'oo appelloit par déritioo

[parleo/i ,

Cohorta

dites

Hrba"",;

00

appelloit ainrt

!ix

mille hom–

mes partagés en quatre

cohorles,

chacune de quinze cents ,

Augulle les inlliruft pour la défenfe de la ville: elles

~voient des caCernes,

00

les nommoit eneore

milites

/(rbanitiani,

Iroupes de ville, Elles étoiem commandées

par le préteur appellé

/lttelaris,

ce qui leur tit donner

aum quelquefois le nom de

cohorl<S I'rltorienncs ,

C O

H U A G E,

f, m,

(Jllri[pr

\

ell uo droit qui

fe