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502

COG

dt la

eog>lÜ

avec laquelle on abat les

~rbres

dans les

fure¡s: les trois

b,

e,

J,

fOil!, en u(age dans les chan–

(iers

.

Les

)ardini~rs o~t

dcux

,o"nüs,

I'une grande, 1'3u–

tre peIne ou 3 malO.

La &r3nde

eognie

fert

¡,

fendre le bois,

&

3 couper

les racllles

&

les fouches des arbres qu'on arrache.

La petite fen au Jardlnier

i\

couper

iI

la main de

grolfes branches ,

&

¡,

refaire proprement, quoiql1e mon–

a

I'échelle, les grandes plaies , lorfquc la braDche en

(éparée du corps de I'arbre .

e o

G

NE'E,

(Ruban . )

en un OUli! de euivre ou de

rer, nlais micoI

de

cuivre :

il .

3

la

forme

d'un

couteau

qui oe

Ce

plie point; le dos en efl fon épais, pour lui

dooner plus de poids ;

l '~utre

et,té eC! aigu, mais fans

étre tranehanr ; il fert nu

Iie~

du doigtier pour frapper

Jes ouvrages extrememem fo rts,

&

011 le doigrier Ce–

roit trop roible : l'ouvrier le tienr en plein par Con man–

che

d.ns

la

main droite,

&

frappe avee chaque fois qu'

iI

a paffé la trame.

e o

G

N

E

R, v. na. n'en guere d'uCage qn'nu fa–

milier, ou dans les boutiques des artiC!es , iI en fyno–

nyme

a

¡rapp".

Ainli les ehapeliers difent

eogner un

eh"pe~u

J/tr le biflot ,

pOl1r

¡rapp" le de.!fus de la tete

_fin 'lue la forme en fóit mieux marquée;

fa~on

qui

fe donne avant la teimure.

I/oye:<-

e

H A P

E

A

u.

Les Relieurs diCent

eogner les eoin¡,

pour frapper un

ou deux eoups Cm chaque coin du carton d'un livre a–

pres qu'il eC! poli, atin que

Ii

un de ces coins Ce trou–

ve rebrouffé , iI

Coit

remis en étar.

e

o

G

N

E

T, ( m .

( Fabril'te de tabac)

rolles de

rabac faits en co nes, dont 011

fe

fert pour atfermir

&

ferrer ceux qu'on met en boutes

&

futailles de peur

qu'íl s ne fe brieent dans le rranCport,

&

l1e

~'évenrent

dans le Céjour .

e

o

G

N

E U X, (

m .

(Fond . en (able)

Co rte de pe–

tit bilto n done les Fondeurs el1 fable fe fervcm pour

frapper le rabie donr ils forment les moules. lis fe fer–

vem de cet omi! lorrque le maille, ne fau roit atteindre.

Vo)'e:<-

F

o

N D E U R E N S A U LE,

&

la fig .

2.

PI. dI<

F.ndellr en Jable .

e

o

G

NI ,

(C'og . mod.)

grande ville d' Alie en Tur–

'luie, dans la e3tamani• .

L ong.

fl.

30 .

lat.

37. f6.

e

o

G

N I

E

R,

r.

m .

( Hift. bot. )

planee qui doit Ce

ropporter

nu

genre appellé

coig'laJlier. I/oy.

e

o

I

G

N

A S–

S I ER.(J)

e o

G U

o

I L

01<

e o

G N I

o

L,

r.

m.

(Hifl.

nato l<htbiol. ) eolios,

poiffon de mer qui reffembleroit en

tout au moquereau s'iI étoit 3ulli gros.

00

Cale ordi–

nairement ce poiOo n . e'eC!

á

M arCeille qu'on lui a don–

né le 110m de

eoguo;1

ou

eogniol.

Willughby,

hift. pije.

V o)'e:¿

M

A

Q

U E

R

E A

U,

POI S O N . (

1)

e o

H A BIT A TI

o

N ,

r.

f.

(JttriJp . )

Ce

prend

en général po ur la demeure commune que quelqu'un a

avec une autre

perro ntle .

e'eC! en ce fens qu'il el! défendu au x olercs de coha–

biter avec les perConnes du Cexe .

D lcrltal. lib.

J./

l.

t it o

¡j.

La

cohabital;on

au

demeure commune entre le pere

&

les enfans ou entre autres perConnes , empone dans

eertaines coOtomes une Cuciété tacite; telles COO! les

eo utUmes de Poitou, Troyes ,

&

aotres .

L e ,erme de

eobabitation

entre perCounes conjointes

par marlage, lignifie quelquefois la

demeure eommune

des eonj otnu :

c',,1I en ce fens que l'o rdonnanec de

1639

demande, pnur l'honneur

&

la validité du maria–

ge , une

cohabi,aúon

publiqoe: le déf:tllt de telle

eoha–

bita/i. "

eC! une n.alque de clandellinité; au contraire la

cohabitation

publique

~ffure

la va!idité du mariage, I'é–

tat des eonj oints,

&

eclui des enfans. M ai la

eohabi–

t a,;on

Ceule n'en p. capable de faire préComer le ma–

ringe ,

3.

moins

que

It s

conJoints n'uyell(

encare d'autres

prcuve de poOellion d'état .

I/orez.

Henris,

l ome

Il.

li'/J.

1/[.

'1u,ft.

6. Duperier,

lome

Il.

p.

45'4. Augeard ,

to–

me

11.

ch.

x X'f)iij.

On entend aúlfi quelquefois par le terme de

eohabi–

t ion

entre conjoims , In

confomm~tion

du mariage :

i1

n'ell pas n¿ceOaire qu'il y air eO

eohabilfleion,

emre

les conJoims pour que l. femme gagne COIl

dou~ire,

li

ce

n'~C!

dans les co úturnes qui portent que la te mrnc

gagne Con douaire au coucher, comme eelle de N or–

m onJie. Quand on C"pare les conjoints d'babitation , o n

n'ell[~nd

pas feulemem qu'i1s aurom chacun leur demeu–

re

fép.ré~

,

mais aulli qu'ils Ceront Céparés

n

loro.

L 3

~oha!Jita/io"

entre

'30lreS perfonnt.5 que

lt$

con–

joim, par m.riage légitime . fe prend ordiD.iremeO! pllur

le eomrner e ch:ltUel qa'un homme

3

ea avec UDe filie

COH

ou lemme autre que fa femme légitime . Comme on

:l

rarement des preuves

de

la

eohabilalion,

m~me

lorfqu'

une tille

Ce

trouve eneeillte,

&

qu'elle dédare celui des

faits duque! elle l'eC!, ceue déc1aration, Jointe aux preu–

ves de fréquemation

&

d~

familiarilé, Cuffifcnt pour

0-

bligor le pere

a

payer les frais de géline,

&

domma–

ges

&

intércts de la mere, s'i1

y

a

lieu de lui en adJu–

ger,

&

a

Ce

charger de I'cnfall!.

Suivont I'andenne J uriCprudence.

d~s

qu'U y avoit

preuve de

eohabitatio",

on condamnoit le

gar~on

a

é–

poufer la 611e qu'i1 avoir rendue enccime, linon a etre

pendu: mais préCentemellr cel3 ne s'obC.rve plus. du

moills dam la pl(\part des tribunaux.

I/oy.

M

1\

R I A–

GE.

(11)

.. e

o

H E N,

(Hifl. Jaer.)

C.ctitieareur. Les Juifs

fe fervem encoré de ce mot, quoiqu'ils n' ayem plus

de remples _ Leurs tribus fe fonr confondues ,

&

il n'y

a plus perConne parm\ eUK qui

Ce

puilfe dire de .ace

L évitique, Cans des prétentions imagin.ires. Aulli eeux

d'enrre eux qui affOrent la vérité de leur généalogie.

&

alleguent des titres eonf.rvés malgré les troobles de¡

tr.nCmigrations,

&

1'¿t3t de miCere

&

de diCperlion a–

auelle de la nation, font-i1s peu .:rOs ,

&

ne jouilTent

pour toute prééminence, que d'un petir tribur Cur les

nouveau-nés; prérogative prqponionnée:i I'authemicité de

la nobleffe de leur origine. On leur accorde encore de

Ii..

les prerniers le Pc!mateuque d31lS les fynagogues,

/le

de bénir le peuple dans les f"tes Colennelles _

e

o

HE

R E

N e E,

voy!"-

e o

>1

E'S

ION.

C;

I+E R

I TI

E R

S,

f.

rn. pI.

(luriJpr. )

fonr plu–

lieurs h¿ritiers d'un défont qui vienrlent eonJointement

:\ fa fuccellion.

11 Y

a des

cohérttiers

qui Cucoedem é–

golement

¡\

tous les biens du Mfont; il

Y

en a d'au–

tres qui ne Cuccedent qu" certains biens, comme :lUK

meub1es

/le

acquet ., OU 3UK propres d'une certaine li–

gne, ou aux biens fitué> daos cerrains eo(\tumes. ecux

qui Cuccedent

3UX

me

mes

biens

fOIl[

cobl rititys

entre

eux; ils ne lai{fent pas

30m,

par rapport

a

la contri–

bution

3UX

dettes

t

dt~tre

confldérés comme

cohi,itier$

de ceux qui prennenr d'amres biens ,uIquels il ne Cuc–

cedenr pas .

I/oy . ci-al'r¿s

e o

N

TRIO

U

T ION, Dio.

T-

:TE, H"' R

ITI ER,

SUCCE

S I ON .

(A)

,

e

o

H

E

S ION , f. f.

en

termes de Phyfi'l'

en la for–

ce par

1~1juel1e

les particoles primilives qui eonnituent

tous les corps Con! 2u.chées les unes 3UK autrel , pour

former les parties fenlibles de ces corps,

&

par laquel–

le 3ulli ces parties Ccnlibles fOil! unies

&

comporenr le

corps entier.

I/oyn

PAR T I

<!

U

LE,

e o

R P

S .

De

tout rems la cauCe de la

cobtjion

a crnbnrraffé les

PhiloCophes dans- tous les Cyflemes de Phyl'que. La

matiere doit

~tre

CuppoCée originairemtnt eompolee de

particules ou atomes indivi/ible ,

c'en-~-dire

qo'aocune

force ne peut diviCer .

I/oyez.

M

A T

I E R E

&

D U R E–

TE'.

QuaDl

¡

la maniere dont ces particules fe Joignent

les uneS aux aUlres,

&

forment de petits fyC!emes ou af–

femblages particuliers,

&

aux c3ufes qui les roO! perCé–

" érer dans leur état d'union. e'efl une difflculté des

pllls embarra/raotes qu'ait

la

Phylique

&

c'eu eC! en me–

fl"le tems

une des plus imporrantcs.

U

ne des opinions les pluS anciennes en eeJle qui n

¿,é

foOtenue par M. Jacques B<!noo lli

de gravitare

"'–

ehePis:

cet allteur rapporte la

eohlfton

des parties de In

maliere

á

la preffion unif<lldie de nOtre atmoCpherc;

/le

i! appuie Ca lhéorie fur l'expérience des marbres polis qui

tienncDt

Ii

forternent l'un a l'autre dllls I'air libre,

&

qui fOil!, dit-i!, aiCérnell! Celparés

dan~

le "uide. Le fait

en faux .

Mais quand eetre théorie feroit Catisf.ifante pour ex–

pliquer la

cohljion

des parties de grande ¿tendue, elle

n'e/l d'aucun l"courS dans la

eohljion

des atomes ou

porticule. des corps.

M. Nel-l' ton parle . ioli

Cur

la

eohefion .

" Les par–

ries de tous les corps durs homogenes qui

Ce

touchent

, pleinement, tienntm fo rtemeDl eilfemble . Pour expli–

quer la cauCe de ceUe

eohéjJon ,

quelques-uns Ont in–

" vemé des atomes ehrocu.; mais c'efl fuppofer ce qoi

eC! en queClion : d'autres nous difem que les particu–

" les des corps Cont Joimes enCemble par le repos, e'ell–

" a-dire par une qualité occl' lte, ou plOtOt par un por

néBm ;

&

d' autres, qll' elles foO! Jo.!ntes enfemble

" par des mouveme05 cODCpirans , c'en-.l-dire

p:tr

un re–

" pos relatif entr'eux . Pour moi

f aime

mieux conclo–

re de la

eoh¡fi."

des corps, que Ieurs pan icules S'3t–

.. tirem mutuellement par une force qui dans le eonaat

immédiat en eu rcmeme

t

puilfame , qui

a

de pctites

dillanc s ell cocore fenlib e, mais qui

i

de fort grao,

.. des