COEU
Ilrande courCe
a
faire
&
plus de rélil!3ncc
¡,
v:Ílnere, .,\
CQmparant
les
haUleurs perpendieulaires du fang dans les
tubes fixés aUI arteres, la force du fang arlérid el! par,
ticulieremenr plus grande dans les animaux les plus
grands.
I
. Qu·en fuppafant les vai/Teaux fanguins de l'homme
fA
du eheval dillribués égaleunent dans toutes leurs par–
ties homologues, alor. le fang fe dcvroil m ouvoir da!!s
ces animaUI avec des vitdlCs réciproqllcs aux tcms du–
raO! lefquels des quamirés de faog ¿gales
a
leurs poids
relalifs paITent dans leur
elr/lr.
&
par conféquent dans
de rappor! de
60
iI
18,
1
f
minules.
Et que, quoique le faug artérie l du eheval foit pouf–
eé
avec uoe plus gral)de force que celui de l'horllne1
cependanr il le meut plus lentemen! dans le cheval, a
raifon du plus
~r3nd
nombre de ramifications
&
de la
longueur des
valITe.uxplus grande dans les plus grands
aoimaux,
&c ,
Le favam phylicien que nous citons,
3
fail les mc–
mes elpéricnces fur les vai/Teaux des mufcles
&
fur ceux
des poumons.
V.ya.daos fon ouvrage le détail de ces
expérieDces, des cxpériences précédenres,
&
des induaions
qu'il en tire fur la force du
elrur.·
U
né des principales différollces emre l'homme
&
les
betes,: confifle en ce qo'il y, a beaucoup plus- de cor–
refponeance entre la téte
&
' le
eamr
de ¡'homme que .
dans les autros animaux. Or cene corr-efpoIHjance. efl
produite par le grand nombre de nerfs que le cerveau en- ,
voye au
ell!"r
&
aux panies circonvoilines: dans les
b~tes, il , ne vient des nerfs du cerveau aux panies circon–
voifines dll
elrur,
que par les branches de la paire va–
gue; :iu lieu que dans l'homme, il en vienr encore par
la
pair/! imercoflale .
La raifon · de celle difterenee, felon le doaeur Wil- .
lis,
e'~fl
que les brules n
'3
yanr
poiot de difcernement
&
peulde paffions, elles n'ol1l pas befoin comme I'hom–
me d'9n double pa/Tage poor les cfprils; l'uo pour I'u–
rage dés fonaions vitales, l·autre pour l'imprellioo ré–
ciproqoe des aft-cétions.
{7.
N E
R F ,
E
SP
R 1
T, CE
R–
VEAtj,
&e.
C OE
U R
(malar/;es dl!).
On ne Reut rien ajoilter
a
l'exaétitude _
&
a
la précílion avee laquelle M. de Se–
nae a 'expofé les maladies du
ea''''· ,
dans fon favant
"traité for la flruaure de celte panie. Nous allons don–
ner un extrait de fa doctrine fur eeUe matiere .
L'a\1teur eommence par faire un détaíl
d~s
caufes qui
augmentem ou qui diminuent l'aaion du
elEur:
il entre
¡¡
cet égard dans des examens fon importans,
&
qu' il
efl tres, nécelf.,ire que ceux qui fuivem les lhéories les
plus r¿panques,
&
qui en font les fondemens de
l~ur
pralique, lifent avee auenrion . Nous expo[erons l'ac1:,olI
géo¿rale de tou res ces eaufes aux
art;"es
E
P A •
S S • S–
SEMENT DES BUMEURS, OOSTRUCT10N
P
L E' T B
o
RE,
S
P A S M E,
I
Il R • T A T •
o
N •
M : c;le Senac doone eofuile une idée géoérale des
ma"'dies pro!,res du
ell!/Ir,
póür eondulre ;\ -un aérail
paniculier fur ehaeulle de ces maladi.s. Les mouvemens
du
erP"'·,
dit-il, fa Ilruaure, la délicatdTe de [cs o–
reilleltes, cellc des valvules arlérielles
&
veíneufes, les
fronemens du
ell!/tr ,
&
le nombre
&
l'aaion cOOlinuelle
de feS nerfs , font aulaOl de eaufes apparentcs de la pof–
libililé des maladies propres du
e¡p/,,;
fans oublíer les.
efforts des pallions, les obflacles que le fang peut trOU–
ver dans le poumon, l'aaion des corps eXlernes,
&
les écoulemens des malieres acres dOIl! le r.,ng lui-m e–
me ell íi fouveot chargé: mais, ajoilte l'auteur ,
la 1/a–
trooe trompe fOflve11t nOI crainteJ comme nos efpérml.
ces.
On pell! dire en gén¿ral que les maladies du
elr/tr
font rates.
Mais quelque rares qu'elles foient, elles ne fonl que
trop ftéquentes, ne fUI-ce que parce qu'elles [001 difficiles
i\
eonnoi tre . En effel, il n'efl pas aifé de donner, dans
des reeherches fi épineufes, des regles fixes pour díl1in–
guer
~es
maladies d'avec celles qui 0111 qu clques fym–
ptomes eommuns avee elles; tels fOOl les mouvemens
irr¿gulie, s des ncrfs ,
l'affeE~ion
hypocond.'iaquc , l' affe–
aion hy'llétique,
&
les dlfferen!es maladlCs de la poi–
trine qui porrent (ingulierement fur le
eawr,
&
qui eau–
fent des pnlpitalions
&
des vatiations dans le pOllls: or
les palpitations
&
les changemens du pouls fom les p.e–
miers ligoes auxq uels 011 doit s'altacher pour .. oriemer
fur les
mal~dies
du
C"'ttY.
11
y a pounanl des iodices qui peuvent faire diflin–
guer les ps ou ces fymptomes dépendent ellenrielle–
men! de cet organe; car fi les accidens cerrenr en di–
vers ter!,s, ou dans de longs inlervalles;
fi
tOUS les mou–
vemens du
<ro«r
renrre!!t enfuite dans l'ordre n.tQrel,
COEU
011.
peur
n/Tllr~r
qu'en tOus ·ces cas différeos les .mala–
dies ne
fOil!
que des malndies fympathiquC5, ou qui
ll'appartieliUent p:ts,
a
proprement parler, au
ca:ur.
Au cootraire ,
ti
le pouls ell eonflammem irrégulier
&
variable, s'il chaoge ainli que le mouvement du
""u"
au plus legcr exccciee, on peut prononcer en gt'néral
qu'il
y
a quelque vice ou quelque obllacle dans le
e,,"IIr.;
mais ces vices ou ces obflacles étaOl quel<¡lIefois com–
pliqués avec des déraogemens iI-peu-pres femblables de
la bafe de l'aorte,
&
les dérangemens de l'anere, lorf–
'lu'ils foot feu ls, élant rres-diffieiles
a
diUingaer d'avec
ceux du
ea,"r,
il ell .forr heureux que le danger ou l'on
cfl de fe tromper dans ce cas-l il, ne foir pas de grande
conféquence.
Telles fOD! les regles néceITaires poor ne pas confoo–
dre les maladies propres du
erellr
avee les maladies fym–
palhiques .
11
n'efl pas moins enentiel de diflinguer ces
l1!aladies propres les unes des autres : premieremqllt, les
·dllatations des diverfes cavités du
err/lY
peuvent etre di–
fcernées par les fignes fuivaos; en géoéral, les balte–
lleos du
ell!ur
ne Cont pas violens, dit
M.
de Senac:
quand le ventrieule droit ou le fac de ce ventrieule
fOil!
eXlremcment dilatés,
a
peine les dilalalÍons produi–
rent-elles des palpitalions; daos beaueonp de cas res ma–
lades fement feulement un grand poids dans la r¿gion
du
<er",·,
ils foO! fujets
?\
des f-rncapes ,
a
des érouffe–
mens, autre ligne conflant felon Lancífi: OUlre cela "
les dilalations du ventricule droit
"&
de Coo oreillelte,
produife}!t toil ioors des banemens dans les veines du cou .
L
'~bfence
de ces banemens, lor(qu'une dílaration ell
d'ailleurs foupr;onnée , indique que cene dilatation,
fi
elle exifle,
en
dans le ventricule gauche. Cene dilata–
lioll
a
encore d'aulres figlles : les battemens des aneres
fom tres-,'iolens, fi ces arteres font libres; c'cfl ce que
M . de Senac a obfcrvé dans plulieurs maladies: l'au–
leur ne parle pas de la dilatation feule de l'oreillene
gauehe, elle efl rare,
&
les lignes dillillaifs de ceue
rr.:11adie nous mnnquenr
o
Pour ce qui en des sutces vices du
cQ?ur,
tels que
les retrécilfemens·, les corps éüangers, les
wmeurs , les
offificariQns , il faut o'eo former qu'une cl./Te
&
les ré–
duire en géoéral 3UX obflacles qui s·oppo[em
l
I'entrée
ou
a
la fortie du f..ng.
11
efl des principes généraux qui doiven! reg ler la
cure des maladies du
cawr:
en géoéral, l'ignoraoce
cré?u). peut
efp~rer
de.
cert~ins
fucees qu 'elle n'a ja–
malS
vils;
&
dans les dllatatlOns du
c¡P/'Y,
dans les of–
íifications,
&
10rCqu'il eOlltiellt des polypes qui rélHlent
11
tQUS les dillol vans, les reITourees de
1
'art fOn! pllh6!
entre les mai"s des malades, que dans les pharmacíes.
11
f.1U1
le borner
a
arre':ter les progres de ces mala–
dies,
a
modérer leurs accidens ,
11
prévenir ou
a
éloi–
gner leurs fi.ites;
a
moins qu' on ne pui/Te f.ilir ce,
maladies dans kur commeneemcllt, ear alors il
y
en
auroit plutieors 'lui pent-elre ne rélifleroiem pas aux re–
meées .
Quoi "<ju'il en Coir; il faut dans la cure pall!ative que
nous venoos de propofer, diminucr le volum" du
fan~
par les raigo.!e,.
a
laquelle la pelile/Te du poul s lIe do!!
pas eij1peeher d'avoir reeours,
iI
IDoin, qu'il n'y eut des
fyncopes aauelles : l'exercicc, les e/fons , les mouve–
mem violens doivent elre imerdits, paree qll'íls s'oppo–
fOn! méme aux bons effers des faigoées; non que les
mouvemens doux, da.!s des voirures ou
ií
cheval, De
CoieO! des remedes Uliles, puifque le fang croupit fur–
tout dans le bas-veotre dalls la vie fédenraire.
L a diete,
&
m~me
l·ufage du lait, ou celui des al
i–
mens doux
&
faciles
a
dig.!rer, fOllt auffi uliles que les
faignées;
&
il
ne faut pas oublier d'avoir reeours aUK
lavemcns, 3UX laxatifs doux ,
&
aux eaux minérales
ferrugineufes, ainli qu·¡¡ refprit anodyo minéral de H otf-
1I13n, la poudre tempéran!e de Stahl, l'eau de tleur d'o–
rallge, de tilleul,
&,e.
Telle efl l'idée générale que 1'0n peut prendre des
maladies propres du
m"",
fuivaO! M . de Senac.
00
trouvera des eonnoillanees de délail fur les cas parti–
culicrs , nux
motI
P
E'R
J
e
A R DE,
Po
L
y
PE,
P
A L–
V
J
T A T
J
o
N,
S
y
N
e o
P E
o
1/.
CtI
différt1JJ articJes .
Outrc les maladies propres do
<lrllr
dOn! nous ve–
nons de parler, celle panie efl
e~polée
¡¡
des maladies
générales, e'efl-a-dire qui peuvenl allaquer !Otiles les di–
verfes parties du eorps. Nous obtervetons d',bord
en
deux mots
¡¡
propos de fes blelTures, qu'elles ne fon!
pas toutes
&
touJours monelles
por
elles-méme, ; leur
cours efl fouvent 3uffi loog que le cours des blclTures
des autres panies; elles fuppuren! quelquefois , Cur-tout
(j
el-