-
'
COEU
un hommr qui roufllit
Ir
m éme rupplice
~
Paris.
'J.",.".
áel Ja vo
L e. animaux limides
Ol1l
loujours le
c"1IIr
plus g rand
que ccux qui fom coungeux; comme cela fe voil dans
le daim. le lievre, 1'1 ne,
&c.
On Irouve un os dans
la bafe du
&lN,r
de cenains animaux, fUr- toul du daim.
qui paroil n'c(fe aUlre chofe que les lendons tibreux du
ewltr
endurcis
&
offitiés.
L 'hiltoire rappone qu'on Irouva un pareil os dam le
<lJ'tlr
du pape Vrbain
VIII.
lorfqu' on vinr
a
I'ouvrir
apres fa mon . Le cas en aITez ordin Jire dans le (fOne
de I'aorre qui fon immédialement du
<lzur. V oy.
A o
R–
TI!
&
O SS I F IC "T IO N.
11
y a pluóeurs animaux amphibies , cnmme les gre–
nouilles , dont le
( fPltr
n'a qu'un ventricule. L es
aC3-
démiciens Fran<;oi. prétendent que eelui de la ,ortue
a
trois venrricul<s; mais
M.
Buiffiere r¿fute leur femi–
ment,
&
fourient qu'iI n'en a qu'un . Ce poinr
dI
en–
core indéeis jufqu' alljourd' hui .
111ém. de I'acad. ann.
J
703.
&
'Íran[aa.
philo¡'
nO .
3,8.
Tb¡ori~
du mou1Jcment
dll
ca'ur.
Les Medecin s
&
les Anatomifics modernes nc s'accordem poinr enrre cux
Cur le principe du mou vemellt du
ceeur ,
ou fur les cau–
res de Ca comraaion
&
de fa dilatation alternative .
L'expuWon du fang hors des ventriculos, prouve qu'
iJ
fe fait un mo u"ement confidérable dans certe parrie.
1J
efi eenain que la fmce motdee doit furmonter la
rélillance qu'elle rencontre;
&
Cuivam le calcul de Bo–
relli, la r¿lifiance que le fang rencOntre dans les arte–
res, eH égal
¡¡
180000
Iivres qn' iI ta ut que le
"N"
Curmome, rant que la ciroulalion dure. O'on le
eceur
pellr-i1 donc recevoir laJlt de fo rce ?
&
quelle el1 eetle nu–
tre fOlce qui apres I'expulfion (urmonre la premiere,
&
donne
~u"
pani.s le Oloyen de fe dilarer pour produire
un mouvemcnr réciproquc ? On a éré dans de peofondes
léncbres lá-delfus juCqu'a ce que Lower ait publié Ion
~xedlent
traitl du eae""
dans lequel il explique d'une
maniere adm:rable le méchanifme de la eontr3a ion o u
fyllole de Cetle parrie. L e doaeur Orake qui
el!
venu
apres lui, a heureurement expliqué la caufe de fa dila–
lation ou diallole, que Lower avoit emieremem négli–
gée.
Lower
&
plulicurs autres Ollt Cuffi (amment prouvé
que le
ca",r
ell un muCcle defiiné
3
produire un mou–
vemcnr de
m~me
que les nutres;
&
comme
il
eL! un
muCcle fol itaire fans aucun "mogonifie,
&
qu'il n'a point
un mouvement vOl ontai,e , il approche de ton pres du
fph inaer.
f/"y.~
S
P H
r
H
C TER.
Le
elE'"
difiere cependant de
[mIS
les autres mufcles
du corps humain, par
l'
uniformité
&
la légularilé de
fes dilatations
&
cOlltraétiom alterna[iv<s.
f/oye:t.
M
u–
se
LE.
Ceue viciffilude de mouvcmens a donné
a(Je~
d'cm–
barras aux Cavans, qui, ne d¿enuvrant ríen dans fa IIru–
élure qui ptte
nécelrairemcnt
l'occalionner, ni aucun an–
tagonine qui plll le produire par
la
r':la'On, n 'out SIl
a
quoi en amibuer la eanle.
.
La rairon
&
I'<xpérienee prouven! que la eontraa,on
en I'aaion
&
I'étar qui cOllvien! naturellcme¡lI
a
tu uS
les murcIes. Car, des qu'l1ll mufcle n'ell pluS lUI mon–
lé par fon antagoniLle, il fe conlraae itllméd atemeu[;
la
volomé ne fauroit I'obliga
a
1;'
dilater. :'i
I'~)n
cou–
pe, par exemple, le
6é~hiLlcur
de qud,que. partl., Les
extenfeurs n'étanr plus lurmoUlé> par
¡
aa,on contralCe
de leurs antago l1;l1cs, cette panie Cera étendue aulh-rÓt,
.fans que la volonté y ait part,
&
demeure dalls cet
~t:u ; la méme
chale
arrive, tnais
dalh
un f\!ns
COotral–
re. lorlqu'oll coupe les ext<nf<urs.
11
s'enLuit done que les mull-le; ordinaires n'ont d'au–
Ire mouvemellt de renllution , que eelui qu'i1s
re~~i
vent de I'naion de leurs alltagonilles, par Ielquels lIs
10 lH balane6. Les fph inacls, par e xelllp\e, de I'auus,
de la velli e,
&e.
qui n'om poin, d'amagol1llles pro–
pres, COD! toOJours dans un étal de contraaio!',
&
ne
IniO"nt rien parrer,
a
moins qu'il n'y loient forcés
pa~
J'aaion contraire de quelques muCcles plus forts.. qut
font toutes les fonaions d'amagonifies, fans en porter
le nom, toutes les fois que cela ell
tlécell~ire,
J/oye:t.
ANUS, VESStE,
&e.
N ous avons donc id une cauCe adéquate de la con–
Imaion du
ecrur,
favoir la force motrice
nnturel.ledes
6bres mufelllaires, qui tendent d'elles me mes
3
le con–
lroaer.
f/oye:t.
M
u s
<;:
U
L
~
tRI! S
&
F
1 D
RE.
11
el1 vrai cependam que, quoique \es tibres mufcu–
Iaires du
<crur
mOes par les nerfs , foiem I'inllrument
immédiat de fa contraaion ou I}'fiole, eomme I'a fait
voir Lowor,
il
oe laj/fe pas d'y avoir
une
autre cauCe
COED
4-93
'lui n'y cpntrioue pas peu,
&
que L ower n'a pas con–
tlue, fa voir les muCcles i" rercoltaux
&
le
diaphragmc ,
qui aídent
&
facili tent ccne
comraaion ,
en
ou\traot
un
paITage au Cang dans les poumons, lequel lui érant re–
fure, deviendroit un obfi. cle i"vincible. AJou¡e7. :;
cel~
que I'artere
&
la veine pulmonaire, Ce répandant dan.
routes les divióons
&
Coüdivilio ns de; branehes des
1'0 0 -
mo ns ,
&
Y
étaot, pour ainti dire, co-é tt!lldues,
1ouf–
frent les memes alr6ratious dalls leurs dimenlions fu–
perñeielles que les brollches dans I'élévalion
&
la dé–
pre(fion des eÓtos. Oans le rcms donc que les elites
Cont
dans un érat de dépreffio n, foil a"am ou aprcs
Icur communicadon avec I'air
el:rérieur,
les cartilagcs
aonulaires des bro nches re raecourei(Jent
&
renrrcm les
uns dans les aurres ,
&
par ce moyen leurs dimenliolls
fe rrou vent exrrememem cnnrraétées : I'arrere
&
la vei–
ne puLmonaire fe eomraaenr de m eme par le
moy~n
de
leurs tuniques mu feulai res , ou fe plilfem
&
fe d denr ,
ce qui paro" moin. probable. O 'un aUlre c(¡té, lor f–
que les c/lres s'éleveut
&
que le diaphragm c s'a¡¡¡úa" ,
I'air s'introduit dans les poumons , pouOe Irs anneaux
earrilagineux,
&
écarre les bro nches de la trachée-arte–
re; aug mellle par leUf moyen les diflerenrcs divilions
de I'arrere
&
de la vcine pulmo naire,
&
augmente par–
Ia leurs cavirés. C'dl ainfi que leur aaiou alternative
cominue
&
fe communiqut! au
' fl'lI.r,
d'Oll
el les
tortt1nt .
Par ce mo)'cn le fa ng pafle du ventricule droit du
ClJ'ftr
dans le gauche par les poumons, ce qu'i1 ne p" ur–
roil fa ire autrement; I'oppo litio n que le Lang eotl{cuu
dans le ventricule CUt néeeOairem ent fait
a
fa Contra–
a ion, eeae,
&
la fyfi ole dcvient par' la plus facile .
f/o)'n
S
y
T O (. E.
Quam
¡¡
la diafiole ou dilatation du
eaeur,
M.
Lo–
wcr fe contente de I'amibuer au mouvement que font
les
6bre~
pour fe remertre dans I'érat ou elles étoient
avant leur
contr:1.é1:ion . Voici fes propres termes: " Puis-
que tout le mouvement du
crear
ne clln lilte
q,ue
dans
fa contraaion,
&
que toutes fes ñbres ne tendent
qu'a lui imprimer ce mouvemrllt, il s'cnfuit que tout
.. le m Otlvement
Je
cetre ,partie conlifie dans la CyUo –
le: mais comme les tibres fe raceourcilretll au-dcla
de ¡eUr ton dans chaque conrraaion , il taut de toute
néceffi té qu'apres que l'elfore • ceITé, le
<ce",
fe re–
lache de
nouveau .par
un mouvement
l1acuret
de re–
Oi(u(lon,
&
qu.)t
fe dilate poor recevoir le' fang qui
y efi apponé par les veines.
L.
diafiole ne
e"
fait
" done par !lucune nouvelle
aétioll
du
'(X!lIr ;
elle
O'I!(l
que la ruire de la ceITation de f. ¡¡remiere tcufion
&
.. de I'affiuencc du
r.~ng
dans Ces cavilés ".
S 'iI el1 vrai, eomme L owcr
le
prérend, que la con–
Iraaion foit la feule áaion de ces tibres, commenr fe
peut-il faire que leur difienlion, qu'on appelle commu–
némenl. quoique mal · ' -propos,
Itrtr reláchement,
foit
un mouven¡ent de refiítutipn? ear la nature
&
la di–
Cpofition de ces ñ bres pro uve clairement que le
cQ!/tr
ell fait en tormc de eo ne,
&
qu'il ell dans un état
violem pendalll fa dilatation .
1/
,s'enfuil done que la
contraaion efi le ,'rai mouvcmcnr de rofiirntion,
&
le
leul ér.t dan' lequel il rcrourne de lui-me me, lorfque
I'.aion aceITé; de Corte que nous lo mmes IOUJOU"
obligés de chercher
[;l
vérir3ble caufe de la diall le.
qui paroit le phéllomene le plus diffieile qu'()n remar–
qu~
dans de
cQ!"r.
M.
Cowper, dans I'introduaion
ii
ron analOmie ,
augmente la par! que
M.
L ower donne au fang
d.nseelle aaion,
&
le regarde comme le principal in Ihu–
mellt de la dilatation du
ca",r
;
M.
O rake Con feaa–
leur De s'aceorde eependant pas avec ljli Cur la maoiere
&
la caufe de c,me dilatadoll .
" Le
erl'ltr
de I'animal, dit
M.
C0wper, 3 beaucoup
de capport avec les pendules des automares arti/i –
" deIs, dcs ho rloges
,&
des mOlllres portatives, en ce
" que foo m ouvement fe fai t eomme celui des autrc;s
.. mufcles, par le moyco du fang qui fait I'offic" d'un
.. poids .. ' Supporé que cet aUleur ait voulu dire que
le rang en retournam dans les ore illerres
&
les ventri–
cules du
eae"r,
les oblige
:l
fe
dil3l~r
ea pefant fur
eux, en agi/fam comme un eonrre-polds
a
Ca contra–
&ion entam que mufcle, iI efi dommage qu'il n'aie
pas
d~nné
une plus ample explication d'un phénomene
auffi difficile
&
auffi importan!; la pefanreur fpécifique
du fang ne paroie pas une cauCe adéquate de I'effer qu'
on fuppofe qu'iI produit daos eelle occalion. Car, fup–
pafé que le fang n'agi/fe ici que comme un poid s par
une limpIe gnvil3tion,
i1
ne peut employer dans cerre
.aion en defcendant de la partie rupéri"ure du
camr,
qU'une' force tiquivaleDle
a
dnq livec;s
3U
plus. quoi-
qu'