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COEL
donl edle de de!fous
.tI
plus large que eelle de de!fus:
iI )'
faut pre de lix aulnes de dentelle; car pour les
barbes on eoud deux dentelles' de la m eme
fa~on
" e6 -
té I'un de I'alltre , ce '1ui forme la largeur de la barbe.
q ui peut avoi r d emi -aulne de long.
&
ell IOU t en plein
de dentelle: le bas forme une eoquille pliOée: le ddlus
de
t~te
etl aufli de la meme dentelle,
&
tieOl aux bar–
bes; iI peut avoir un qnart
&
demi de lonl¡,
&
dI
at–
tach¿ ou
J1100lé fllr
un marcenu de
lnonITd1l1e
unie, ou
rayée, ou broMe: en la coufqnt
a
ce m oreean, on plif–
[e eeue den telle de plufieurs plis. C 'eH fur la feconde
piece que l'on m onte
le
fer qui forme le g ros pli du
m ilicu, qni fe pofe fur la premiere pieee. Les pieces
s'accolcn t l' une
fiu
l' antre; elles fe mo ntent
enruite
[ur un bonnet piqué,
Ó[
s'y
auaehenl avee de petites
épingles.
JI )' a au
fIi
des
coiffurcJ
appellées
,¡
bavolet ,
par–
ee
que la feeonde piece • qui
n'dl 11
proprement parler
qu'un ddrus de
I~te
fan s barbe, s'appelle
bavolet;
mais
il fair le meme elte t que les
coeffllret
:l
deux pieces.
L'on garoil lOutes ces
coiffurcJ
en·deOus de rubans
de différentes couleurs ,
&
qui )' fon l a(fujeuis avec de
pelits épingles. La fa,on de les pofer difiere fuivam les
m odes.
AUlrefois, c'erPo-dire il y a quamnte ou quarante-cinq
uns, les
coiffltrcJ
de femmes éloienl beaueóup plus lar–
ges,
&
montées (ur des fers
3.
n ois, qmurc, cinq , ou
lix branehes de ehaque dllé , qui étoient plus eourtes
les unes que les .utres, qui fo rmoient de gros plis toUI–
autour du vif.1ge qui repré féotoient des luyaux d'orgue.
AUJourd 'hui les femm.s ne fonl eoeltees qu'avee de
petites
eoe'1fllru
qui, quand elles Coot m ontées , ne COIl!
pa~
plus I'.eges que 13 poume de la main; le< cheveux
qUl Con l frlfés fOil! le rene de
13
eoijfllr..
00
appelle
cene far;on de
coetfurc,
1!71~ar,..;tre.
L 'o n fail auffi des
coiffllreJ
de geai monté
Cur
du
ti
1-
de-lailOll , que ¡'nn :lppetle
coiffuro elJ comete .
Ce Ceroit eneore iei une longue aflaire de nomenc\.–
ture, que de
r3pporter lomes
les variétés que les
cOi!fll–
rn
001
eu,
&
tous les noms qu'on leur a donllés lClon
ces
v3riérés.
C O - E'G A LIT E ' ,
r.
f.
(TM ol.)
terme qui ex–
prime le rapon qui le reocontre entre plulieurs choCes
égales.
f/o)'cz
E 'G
A L
J
TE',
L a doélrioe de I'ég lili: Ca,holiquc touchant la Tríni–
té, efl que le Fils
Ix
le S . Efpril Cont
co-iga,,,,
au Pe–
re. Le Ariens nioient la
co-Iga/;té
des PerConnes di–
,-ines .
(70 )'CZ
A
R J
E
N
S
ti
TR I N '
TE'.
(G )
C O E
L
ES J
R
l E
011
CO E L E',
( Géog.anc.)
con–
trée de Syrie qui eompreooil, felon les uns, la vallée
qui s'étend entre le L ib.n
&
l' An,iliban; felon d'autres,
le
m~me
elpace, avee le pays de Damas,
&
ce qui cO
enlre la
~ yrie
propre la Phénicie,
&
la Palefl ine.
11 Y
en a qui ne la bornelll qu',
l'
Arabie
&
ii
l'EgYPle , El–
le Ce nomme .uJourd'hui
B ocalha/bu.
COEL I AQU E ,
en
A'm,omie ,
fe
dit d'une ane–
re qu i proviem antérieurement
&
uo peu agauche du
rrooe deCceodant de I'aone
d.nsI'.bdomen, vis-a-vis le
cani13ge qui el1 en tre la derniere venebre du dos
&
la
pre miere des lombes .
l/oye:/:,
A
o
R TE,
A
R TER
E,
tic .
E lle produil d'abord apres fa nai(fance deux peliles ar–
teres , quclqucfois une feu le , qui
fe
ditlribue
:i
droile
&
ii
g.uche du diaphrogme: elle eommuoique avee les
diaphragmatiquc Cupc!rieures ;
&
peu
apr~s
elle donoe
une b¡snche
ql1~on :lppe~l~
arlere cor01Za;re jJomachif{Rc,
ou
m"tere g aftr ufl,e
fllperlellr~
1
OU
artere
gnflri(f1u:
ill–
conlÍnenl apres elle
1<:
divife en deu. autres branches;
}'unc
:l
drohe, nommét!
IIrtcr e
h;fnt i,¡tte;
l':1\Hre :) gau–
che, appell¿e
artere
(pf¡nit¡u<.
Quelquefois elle Ce di–
,I¡fe
tout-a- coup en cc:s rrOIS
branches .
{7
oyez ehacltne
" lellr art;cle,
HE'PAT I Q UE ,
ti c.
( L )
e
OE
L
I ,\
'lo
u
E ,
í.
f.
(iI'T.dec. )
la
c",baque ,
ou pour
miel1~
p:1rlcr,
l'~iff~lfifJn
crrliaquc , la p affion cadi,,–
'lile,
efl un" . fpece de Rux de,veutre
C()pie~1X
&
fr¿quenl,
dans lequel !'on rcnd par I anus les alnuens dig¿r¿s ,
m ais avee dn ehyle qui s'y
trOUV~
eonfondu .
H ippocrate ue fait aueune mentloo de eelle maladie .
A
relée en le prem ier parmi les Grees qui en ait dOl)né
la delcriplion,
&
,,,~s,ex.élemenl,
1, 11.
eh,
'llij.
il ap–
pelle eeu x qui eo fo llt amigés
x.,,~
...
~.
Crelius ":urelia–
nus les
n01lltUe
velltricrdofi ,
&
lOdlque
13
m:llllere
de
les guérir,
/iv. IV ch.
¡ij.
Mais ce que CelCe appell e
""'fllndir
"":/'091"
de " rJlom""
&
<Ju'i1 d¿cril,
liv. 11/.
ch.
xlj.
eumme aeeompagnée de doulcurs daus le bas–
vetHrc , d'uue conHip:1tion
fi
violclltc
que 1es
\'Cnts
nc
peuvem (ortir. d'uu froid au. enr¿mil':s,
&
d' une ¡:ran-
COE
de difficulu! de reCpirer, efl une maladie
~galement
dif–
féreme de eelle dollt partem Arelée
&
Cre';us .-\urelia–
nus.
&
de
la-
nbtre,
Quelques modernes prétendem que la paffion
co·lia'{,..
&
la
liemerie ne diltereot abfolumeOl qu'en <leg,é; ec–
pendant
iI
faut eneore y BJotiler celle différenee, que
daos la lienteríe les alimen. fortent prefque eruds ; ce
qui indique que I'e/lomae u'a PI'I les diOoudre, au lieu
que dans la p. mon
errlia'l"e
le eh)'le fort
~vee
les ex–
crémens; ce qui monlrC qpe I'eltomac
a
bIen la force
de broyer, de dij(érer les alimens, mais que les vai(feaux
laélées, les glaodes iOlellinales. Cont obOruées, coforte
que le chyle n'y peut pa(fer.
Frdnd diflio!(l'e la poflion
(<1'1;"'1'"
du Rux ehyleux;
mais eetle diflinélion efl
a
mon fens trop r.ffinée: car
fo it qne I'obft ruélion procede des vailfeaux laélées ou
des glandes imeflinales, qui ne fournilTent pas a([el de
· Iymphe ponr déloyer le chyle de l'eflo Dlae,
&
le .met–
ue en
~Ial
de pafler dans les vai!fenux laélées , ti en
r':fultera lo",jours le memc eltet; le ch)'le fcra préeipi–
té I1ms du corps ol'ec les m:nieres fécales.
A io" le donger du mal fe trouve dans la grandeur
de
1
'obftrllélioo ,
&
dans fa durée. La cure confine done
:i
employer dans les commencemens les feeours pro–
pres
a
Iever les obflrllélioos des vaiHea"" I.élées , des
glandes des imeflins,
&
de celles du m éfentere 'lui peu- "
ven! elre affeélées,
Pour proeurer cet effel
il
faut d'abord mettre en u–
(;¡ge les purgalifs legers donués en pl'lile 9uaLlIiré , mais
:i
plllfiellrs reprifes; enfuile les réfolulifs , les apérilifs,
'aol intérieuremeol qu'eo applicalions
extérieure~
fur le
bas- velllre, avec de fréqucn tes friélioos qu'on y joindra.
Puifque le
ftu~
de .emte regne dans l'altCélion
ea'lin–
'1"e,
ne reroil-il pas
:i
propos de
l'arr~ler
par les ",eil–
leurs aftriogens?
Nullem~nt:
il ne s'ogil pas id de ref–
Cerrer les g landes imeOinales, ni les orifices des vai(fean"
laélées; il s'agil de les defobfl ruer. Mais eo échaogc
l'ip~ct1cllatJha,
les antimoniaux donnés
a
petires
dotes
I
ne répondem-i1s pas
:l
l'iodieatioD du mal ? e'cO cc dont
on
llC
peuI guere douler . Tournez IOlIJours les reme–
des eontre la eaufe de la maladie.
&
vous réuffirn en
Mededoe comme en Droil polilique. lei vous détrui–
rez la pareO e par lo vanilé, par le poim d 'honlleur ;
&
]i\
vous nc vaincreL que par !'appos du gain. Tan–
tOI le flux de ventre dem.\nde des r.!ferrans.
&
!amÓt
d, s defobO ruans; I'applieation des remedes mal dirígée
g!\,e
10tH.
Ar'. de M, le Che'üoli"
De
J
A U e o u R T ,
• C OE LIS
P
E
X,
(Myth.)
furnom d'Apollon,
. inft appel lé
:i
R ome de la Ilatue qu'il avoil da
liS
la
0\1-
7.icme
I
égion, Ceue (talue regardoit ou le eiel. ou le
mollr Ccelius .
• COE LIUS,
( MONo)
HifI.
Dl1C,
le mODI Cce–
lius; une des fepl mOll!agoes de R ome. ainli nommée
,d'un Crelius on Crel':s Vibeona , chef des Elcuriens.
qui C.eounJ! R omulus ou Tarquin. C'ell aujourd 'hui le
moO!
Sain,-J ean .
• C OE L U S ,
í.
m ,
(Mytb,)
dieu du paganifme:
il ':[oir époux
&
tils de la Terre;
if
eUI de f, mere Sa–
lurne,
Rhé.,
l'Océan,
&
les Tilans. Saturne rompir
les ch.'oes dool il avoil élé chargé p.r fon pere , dé–
liv ra fes freres
&
r.~
fre ur,
&
eoupa les leflieules
:l
C..,–
fUJ.
De ces teOíeules eoupés naquirent les Ny¡nphes,
les Géans , les Furies,
&
la mere de l' Amoue.
C O
E
N E,
r.
f. (
Alfalomie
)
croO le ordio.irement
blanehe, doO! le fang el1 quelquefois reeouvert apres
1:1
f:ligllée
d
liS
le vaifl eau on elle efl faite .
L e mal de
e"'·He
pOll rroil bien avoir été formé de
¡""n ,
qui dans
13
lallgue du ·pays des Galles
ft goitie peatl,
rllir ,
d'ou
vicm le tune
Anglois
s}':in ,
qui vcut
dire
la meme chofe.
L a
eobte
efl eetle humeur concrete du Cang refroidi
&
en «po , formée (ur fa lurpertieie en une cfpeee de
eroíhe ordinairtlneot pale, épailfe ,
&
tenace.
L orCqu'o o a tiré dll , fallg d'une perColloe qui eO at–
Icquée ¿ 'unc inflamm'!1oll violente , on
appcr~oit
le phé–
nUlI1t'ne donl nOUS venons de parler,
&
<¡ui el! fon fur–
pre"3J1t.
1
OUI le monde fail que le fang que I'on re–
,oi[ daos un vai!feau
3
mefure qu'il Con de la veine,
le
rige
auflilÓt apres
&
Ce f"pare en deux panies;
1'11,–
ne
b
' Jlche·Jaun!ure appell ée
[iroji,,;
l'&ulre roug • qui
fioue ordin3irement d3ns la premiere cornme
une
[le:
mai. daos la plapan des ma ladie inRammatoires,
6c–
n,~ ",~uL"
", dentes , dalls le rhOmatifmcs,
tic.
la par–
lie fupérirure de cctle ,l e el! eouvene d'une pelliculc
blallche, q uclque peu bleuatre, jaunátre, ou v<rdAtre.
(olll-eol épai!fe de quelques ligoes,
&
fi eoriaee qu'oo
pe~l
a
peine la eouper al'ec uo rafoir , Comme le
fan~
des