COEC
la profp¿riré, répar.dam en
10US
lems d'innocens plai–
tirs ,
('liS
cmbarr.. , f.,m foucis
&
f.,os regrers?
L e feul bon avi qu'on pui!fe donn.r aux gens qui
Jifenr
&
qui ¿crivem
lon~-rems
de fuile, c'dl dumoins
d-é virer de travaill.r
a Ulle
lumiere lrop fone; il vaUI
benucoup míeux,
i\
choi~ é~nl,
faire uf.,ge d'une lumie–
re rrop f lible , I'reil s'y aee<>ú rume bien-rl\r ; on ne peur
tour au plu que le faliguer en diminuant la quamirc! de
lumiere ,
&
on ne peul manquer de le blc(fer en la multi–
pliallt; I'on doit ce confeil
&
les faits fm la trop gran–
de lumiere comme eaufe de la
ca:cité
a
l'ingénieux phy–
licien
qui a décoré ron hifloire naturelle d'une charmaOle
phyliologie.
La
c{J'c;tl,
apanage de la vieille!fe ou de la décré–
pi~ude ,
nait du retréci!fement de I'uvée, de la conjon–
alVe, de la cornée, de la diminution du cryflallin, de
la coalefcence des vai!feaux , du manque d'efprirs,
&
pour
le dire en un mot de l'ufemeO! de la machine qui n'efl
fu[ceptible d'aueun remede.
Mais u'y en a-t-il point pour la
crre;tl
produite par
les 'utres caufes doOl nous avons parlé ? La Medeeine
&
la C hirurgie n'y peuvem-elles rien? Faur-il toajours
defefperer de la cure de cetre maladie? D 'heureufes ex–
périences 00! quelquefois prouvé le contrair.,
&
l'Art
nous apprend • diflinguer les efpeces de
crrc;tl
qui fom
incurables, d'avee celles dom on peut tenter
&
opérer
la guérifiln .
~n
({J'(;tl
fymptomatiquc, quelle qu'elle foit , ne doit
pOlO r allarmer, elle tinit avee le mal donr ell e éma–
nc . Celle par exemple, 'lui provient de piroire, de I
)'In–
ph~ ep~ime
daus le eerveau ,
&
qui accompagne les ma–
ladles foporeufes
&
apopleaiques, ce(fe avec la maladie
pa.' les remedes réfolutifs, épifpafliques, volatils, carhar–
a lques,
&
par les nernutatoires.
L a
c<rcit¡
produire par la fu pprellion d'un ulcere ou
de toure matiere morbifique, portée par la circu
I:uion
dans le
ecrve~u,
fe rérablir par la Cure ordinaire de la
m écanafe.
L a
c<rc;t¡
caufée par J'alrtrarion du crynall in , fe gué–
rir, comme on fail, par I'opérarion; mais la
carar~ae
adhérenre
:i
l'iris en
fan~
remede.
L a
C(pc;t¡
fubire occafionnée par des vapeurs de lieuI
fotuerrains,
en
encore guérifTablc: noos en
avol1s
un
exemple dans I'hifloire de I'.cadémie des Seiences,
amI.
1 7 1
r.
p.
26.
Des elhalairons d'une vieille folfe produi–
li,em un .veuglemenr réel fur deux manreuvres;
i1s
re–
couvrerenr la vae en vingt-quarre heures par de com–
prdres imbibées d'une liqueur fpirilueufe rirée des plan·
les aromatiques mifes fur les yeux, qui reponereO! les
efprits dans cet organe .
Mais , Je le dis avec douleur, I'atrophie de l'reil, fa
fonie emiere de I'orbire par quelque coup ou inflrumem,
enfone qu'il ne tieut plus qu'a quelques libres ne",eu–
fes , charnues, ou membraneufes, I'abces de la cornte,
les ciearriees de cwe panie qui couvrem la prunelle,
le dellt!chcment emier du cryrbllin, la tome du corps
v irré, la denruaion de la choro'ide, la flétri!fure <tcs
nerfs opriqucs, leur paralylie,
&c.
formem rour auram
d'efpaces de
(",riel
qui fonl abfolument incurables .
Je ne parlerai poinr ici de la
cruitl
de naínance, ni
des aveugles-Ilés.
Voyet;
A
v
E U G L E
&
A v
E l' G L E–
M E N T .
IIrt . de 111. le e hevalter
DE
J
A U
e o
U R T.
e
OE
e
u
M,
f. m.
(Ana'.)
le premier des gros ill–
tcilins: on le nomme
e",C//m,
c'e(l-a-dire aveugle, par–
ce qu'il o'. qu'une ouven ure qui lui fen d'enrrée
&
de
fonie.
L es modernes ayant divifé le gros inteflins, quoiqo'
ils ne f.(fcm qu' un canal cootinu, en trois ponions,
la
premiere, qui
t!fl
f.ire ea forme de poche s' appelle
le
''''Cllm.
Rufus d'Ephefe le nommoit
app-ndimla
({J'(;.
Ce n'efl qu'un bout d'imeilin comme une efpece de
fac , arrondi, court
&
large , doO! le fond en eo-bas,
&
I'ouvenure ou largeur en-haut .
11
en lilUé fous le
rein droit
&
caché par la
derni.recircoavolution de
l'inteOin
;ie"m.
Sa longueur el1 enviroo de trois lra–
vers de doigr,
pl~,
ou
~oin~;
fon, diamerre •.plus que
le double de celUl des IntefllOs grt:les: on VOl( au-rra–
" ers de ra tunique chornue trois bandes ligamemeu[es ad–
hérentes " cerre tunique .
&
qui fe réuni!fem fur l'ap–
peodice vermiforme, dont elles couvrem la conve.xité.
( 1)
S"",;'"
&::
pla6eurs ct:lebres
AaceuN afTareDt
d'aYoir
vt1
de,
c::a,..
duteJ (;ao.
",",ppenJIX
'f'ermicuJ"urc.
(P)
( 1)
N''!.s,a¡ 6conQQ p,u ¡'cuaitode de fet
ob
(e.rY¿úoa.s.
doaae do
polds
aJa
fcnumcDt
da.
fa.uli:
AotcW' de
al
utidc:
le
c.o
D.
di\-
COE
La
tunique interne du
ca:(um
porte une efpece de ve–
louté ras, parfemé d'efpace en efpace de fnl lieules glan–
du leufes ou gl"ldes fotitaires, plus larges que cell.s des
imellins greles. L'ufagc du
(Il'cum
efl de contenir pour
un tems les excrémens, juCqu'i ce qu'i1s entrem dans le
colon.
Sur le cÓré du fond du
( lPwm,
fe trouve un appen–
dice eomme un pelit illteflin, prefque de la mente lon–
gueur que l.
CC1!c" m ,
mais cxtrememenr grele: on I'ap–
pelle
nppt"d;,~
vtrmicttla;re
ou
'vtrmiforme,
a
cauCe
qu'í1 a quelques enronillemens a-peu-pres comme cellx
d'un ver quand on le touche.
11
rc!femble 3Um en qucl–
qlle
fa~on
;\ la pendeloque charnue de la tete d'un coq–
d' lnde. Son diametre n'excede guere trois lignes pour
1
ordinaire .
1\
s'ouvre par une de fes exrrémités lalé–
ralement dans le fond du
«(l'(um ;
I'autre eXlrémité qui
e(l ferm ée , efl quelquefois plu élroite .
&
quelquefois
·plus ample que le refle de fa longueur . Cetre eurémité
fermée n'en poim atrachée au méfentere, mais au rein
droil , par le moyen du péritoine . L 'appendice vermicu–
laire efl rout parfemé de follicules qni répandent con–
rinuellement dans [a cavilé une .fpece de tiqu ur onau–
euCe , lubritiante .
On ne connoit point encore I'ufagc de ce!te partie ;
mai s entre plufieu" (emimens qu'il feroit inutile de rap–
pon er, le plus vrai!fembloble femble crre celui des Phy- ,
liciens, qui prétendent qu'elle fen
¡¡
fournir une certaine
qunnriré de liqueur mucilagineufe, propre ;; lubri6er la
furf.1ce interne du fac du colon,
&
¡;
r.mollir les ex–
crémens qui y font conlenus. Le grand 110mbre de fol–
Iicules glanduleu(es qu' on rrouve dans cet appendice,
&
la conformiré de nruélure du
c"'cu'"
dans les brutes ,
fembl e ju(litier eet ufage, non-feu\cment dans le, adul–
tes, mais encore dans les fretus humains. ( 1)
On objcaera fa ns doute que cet appendice étam
:l
pro–
portion brsucoup plus grand dans I'enfant nouv<3u-né
Qu.e dans
I'a~ulre,
il paro;r
~u'il
doit
a~oir
dans le pre:
m'er quelqu aur re ufage qUl nous eO IOconnu : mats II
en vrailTemblable que la pe<Íle!fe de cel imenin dans l'a–
dulte, Mpend de la compremon qu'j( fouffre ,
&
de ce
qu'il fe déeharge fouvcnr des marieres qu'il comient ; au
Iieu que dans le frerus
iI
n'y a poim
M
re(pir.tion, ni
par conféquenr de compremon qui puifTe en exprimer
les matieres qoi y ront contenucs: d'ail1eurs le
mteon;/Im
qui fe trouve dans le fac du colon, l'cmpEche de fe vui–
der, de (orte que les Iiqueurs féparées par fes glandes
en relachenl les tibres,
&
les di(lendem par le long
féjour que les malieres
v
foOl .
Pour eonnoitre la flruélure de I'appendice vermieu–
laire
&
de fon embouchure dans le
(C1!C1/m,
il fau t s'en
inflruire fur le cadavre; les plaoches Anaromiques ne
fuffifen t point,
&
les préparations (eches en donnem une
fau!fe idée. eeue partie n'en pas exempre des jeux de
la nature ; car R iolan dit avoir va trois appendices fon é–
loignés les uns des autres,
&
auachés
¡¡
l'
;I."m.
Job
V.nmekeeren rapporre qu'il a une fois rrouvé une baile
de plomb dans ce perir imeflin. Q,uelquefois aum des
noyaux de eerife reOeor des mois
illuers
d:ms le
a~,"m,
fans caufer d'ineommodité;
&
iI
Y
en a divers exemples
dans les
aureur~ .
Mais pour tinir par une obfervarion
plus finguliere, R iolan a!fOre avoir rrouvé le
(C1!wm
pla–
cé dans le pli de I'.ioe
¡;
I'ouvenure du eorp' d'un a–
porhieaire .
IIrt;cI. de
M .
le
e
h.valier
DI!
J
A U
e
0-
URT.(2)
C O E F
FE,
f.
f.
terme de Marcha/1d de mode,
.ju–
(l emeOl de remrne; c'en un moreenu de ta!feras ooir
taillé quarrément par-devant ,
&
en biais par-de(Jous ,
&
dOn! le derriere, qui forme le derriere de la
t~re,
en pli!fé. L es femmes fe fervem de Cet ajunemen l
pour fe couvrir la tere; elles placem la
(o.ife
fur la
coeffure.
&
la noueDt ou I'anaehent
fou~
le meDtOn
.vee un ruban noir . Celles qu'elles porteor en éré font
de gafe ou de dent.!le.
Aurrefois les
eoiffes
éloiem compofée¡- de deus aul–
Des de ta!feras ,
&
pendoiem fur
l'
e(lomac; elles ool
été diminuées perit-'-perit ,
&
fom devenues ce qu'elles
font aujourd'hui. E lles om une intinité de noms diff¿–
rens .
11
n'y
3
rien qui re!fernble talll
a
l' abus de la
nomeDelarore eo HiOoire natorelle, que celle des Mar–
chaDde¡ de modes; la moiDdre pelite différeDee de for-
mes
il,
par te moyco
&-
fes nou
bande. lig3mcntco(c. en
~e
conttalbn,
(t:Q)O.C
I·.....
pendix
yumic:oblrc
i
bquel[C: cUet (e ttfnunent.
l5c.
l'
bligan p.u
cate
coouaQi
Xl
fpancher
b,ÜCJ "-"
qQ'C
C"o.'\CAl·
"V"
c,t•• .
( p)