COD
le 50perbe;
&
s'iI a dit que ce dernier boit
D,marati
jili,u,
il eCl
évidelÍt que par ce terme
jilhu
il a en–
(endu
petie-fils
ou
arriere-petit-jils :
ce qui
ca
confor–
me
ii
plu rieurs l{Jis qui 110US apprennent que Cous le
termc
jilii
fom au/li compris les petits-ellfans
&
auties
dcCcendans. D'ailltues, Pomponius ne dit pas que Pa–
pyrius ealfembla les .lois de quelques-u11s des rois, mais
qu'il les ralfembla toutes;
&
s'il le nomme en un en–
deoit avec le peénom de
P"blius,
&
en. un autee :wec
eelui de
S.:<tHS
,.
cela prouve feulemen! qu'il pouvoit
avoie plulieues noms, étant certain qu'en l'un
&
l'au–
tee
endroit
il
parle du ml me individu. L es lois roya–
les fueem done ralfemblées en un volurne pae Publius
011
Sextus Papyrius, fous le regne de Tarquin
le
Su–
perbe;
&
le peuple, par reconnoilTance poue eelui qui
éwit l'aueeue de ceue co .leélion, voulut qu'elle porth
le oom de fOil auteur: d'ou elle fut appel lée le
.ode
Papyrie" .
, L es rois ayanc ét': expulCé. de Rome peu de tems
apees eeue eOlleélion,
le~
lois royales eeOereAt eneElre
d'etre en ufage : ce qul demeura dans cet état pendant
en viron vingt années,
&
juCq.u'a ce qu'un autre Papy–
r ius Cuenommé Ca"!us ,
&
qui étoit Couverain poncife,
rem it en vigueltr les lois que Numa Pompilius avoit
faites au fUJet des f.1e,ifices
&
de la religion . C'ea ce
qui a fait croire
a
Guillaume Gro!ius
&
a
quelques au–
tres auteues, que le
code P apyrien
n'avoit
é[é
fait qu'
apres l'eKpulfion des rois. Mais de ce que Ca>us Pa–
pyrius remit en vigueur quelques lois de Numa,
i~
ne
s'enCuit pas qu'iI ait été l'auteue du
.ode Papyrien,
qui
etolt fait dans le tems de T arquin le Superoe.
1I
ne nous relle plus du
••
de Papyrie..
que quelques
[rag mens répandus dan, di vers auteurs: <eux qui on.t
elTayé de les ralfemoler foot Guillaume Forller, Ful–
vius Uronus, Antoine Augllllin, Jullelipfe, Pardulphus
P rateius,
Fran~ois
Mod ius, E lienne V inconl Pighius,
Antoine Sylvius , Paul Memle,
Frao~ois
Baudouin,
&
Vineem Gravina.
Frao~Elis
Baudouio nous a tranfmis
dix-hui! lois , qu'il dit avoir eoplées fur une table tOrt
ancienne "ouvée dans le capitole,
&
que Jean Borthe–
lemi M arlianus lui avoit cummuniqué. Paul
M~nuee
fait mention de ces dix-hui[ lois ; Pardulphus Peateius
y
e,n , ajoQté OK autres . M ais CUJas a démontré que
ces lois ne Com pas á beaucoup pres
fl
aociennes: on
n'y reconnoh point en effet oene ancienne latinit6 de
la
loi des dou·'.e [ables, qui eCl me me pollérieure au
code Papyritn;
ainti tous ces pré[endus fraglllens du
code P apyrien
n'oOl é,'idemment été fabriqué> que (ur
des pa(Jages de Cie':ron , de D enis d'Haliearllolle, T ite–
Live, P lutarqlle, Aulugelle, Ferlus Varmo,
leequeJs.encitoOl les lois Papyr ienlles-, n'en om pas rapport6 les
propres termes , mais feulement le fens. Un
cere.in_Geaoius avoit compofé un commemaire lur le
code Pa–
pyrien,
mai, ce comment.iee n'ell pos paevenu Julqu"
nous.
M . TerralTon, dans Con
hiJ10ire de la j"rifprlldenee
R omai"e ,
a .rallrmb,é les fragmens du
••
d. P '¡pyrien ,
qu'il a recherehés dans ks aneiens auteurs avee plus
d'attemion
&
de critique que les autres Ju riCeon(ultes
. n'avoient fait juCqu'ici.
11
a eu foio de dillillguer les
' Iois dont l'aoeieo texte oous a été e'lnfervé, de cel–
les dan! les hilloriens ne oous 0111 tranCmis que
1
e
fens.
11
eapporte quioze textes de lois,
&
vingl·une autreS
lois dom on n'a que le Cens: ce qui fait en !Out tren–
te-ox lois.
11
a divi(" ces trente· o, lois en quatre par–
ties: la pretniere en contiene treize, qui cancerncm la
religion, les fetes,
&
les Caerifiees . Ces lois portent
en fubfiance , qu'on ne fera aucune llame ni :lucune
image de quclque forme qu 'elle puilfe
cite,
pou. re–
préCenter la divinité,
&
que ce feia un erime de eroi–
re que D ieu ait la figure foit d'une bc!te , foit d'un
homme; qu'on adorera les dieuK de Ces aneetres ,
&
qu'on n'adoptera aueune fable oi Cuperflition des autres
peuples; qu'oo n'entreprendra eieo d'importam Cal1s a–
lIoir coorulté les ditux; que le roi prélidera aUI f.1eri–
fi ces,
&
eo réglera les eérémonies; que les vellales
entretiendront le feu faeré; que li elles manquem
ii
la
ehaCleté, elles Ceeom punies de mOrt ·
&
que eelui qui
les aura Céduites, expireea Cqus le ba;on; que les pro–
ces
&
Id
"ovaUl \les eCcloves Ceroll! fufpeodus pen–
dant ks f':tes, lefquelles Cerom déerites dans des ca–
lendriers; qu'on oe s'alfemblera poin[ la nuit Coit pour
pr ieres ou pour faerifices ; qu'en fuppliallt les dieux
de détourner les malheurs dom
l'éta~
el1 meoacé, 00
leur peéfemera quelques fruits
&
un gaceau Calé qu'oo
n' employera poi
O!
dans
l~s
libatioos de vin d'une vi–
¡¡oe oon raillée; que dans les faeeifi ees 00 n'offriea
T ome IJI.
con
poiot efe poiffons fans écailles ; que tous poinons fans
écaiIles pourroot etre "flem, eKeepté le fearre. La
loi treizicme regle les (acrifiees
&
ot!raodes qui de–
voiem etce fait; apres une viéloire rem portée Cur les
eonemis de l'état . L a ftcoode partie eomieoe fepe
lois qul om Fapport RU droit public
& ii
la poliee : el–
les
re~len t
les devDÍrs des patriciens envees les P ié–
b6ens ,
&
des patrons envers leurs e1iens; le droit
de Cu!frage que le peuple
~voit
daos les alfemblées
de Ce choifir des Il'lagifl rats, de faire des plébifeiles,
&
¿'empecher qu'on ne conelee la gueree
ou
la poi
x
contre Con avis; la Jurifdiélioo des duurnvifs par rapport
aux meurtres, la punition des homicides, l'obligation de
refpeéler les murailles de R ome comme facrées
&
in–
vio lqbles; que eelui qui en labouram la terre auroit df!.
r.ciné' les llalOes des dieux qui fervoiem de bornes aUI:
hérilages, feroit dévoül! auX dieux
Mane~
lui
&
fe,
b¡:éufs de labonr;
&
la défenfe
d'..
xerce. tous les arts
fédentoires propres :¡ introduiee ou entretenir le Ime
&:
la molleiTe. L a troirieme partie contiem douze lois
qui eonceruem les mariages
&
la puilTanee paternel–
le; Cavoie, qu'uoe femme légitimemem liée avee uo
homme pae la oonfurréation, participe
ii
Ces dieux
&
a
Ces biens ; qu'une eoncul>inc
11<
GOIH.aéle poior. de ma–
rin¡¡e Colemnel; que fi elle fe marie, elle n'approchers
pOlOt de Pautel de Junon qu' elle n'ait eoupé fes che–
veux
&
immolé une jeune brebis; que la femme é,ant
coupable d'adultere ou autre Jibertinage , Con mad fe–
ra fOIl.juge
&
pourea la puoir lui-meme, apres en avoir
délibéeé avee fes parens; qu'un mari pouera tuer Ca fem–
me 10rfqu'eIle aura. bu du vin, Curquoi P line
&
Aulu–
gdle.,emarquem que les femmes élOiem embrallées par
leurs proches, pOllr Cenrir
a
leur haleine fi elles avoient
bu du vin: il ell dit au/li qu'un mari pourra faire di–
VOl ee avee Ca
femm~,
fi
elle a empoiConné fes eofans .
fabriqué de faulTes clés, ou commis adult«e; que s'¡¡
la répudie faos qu'elle foit coupable. il Cera privé de Ce,
biens, dom moitié Cera pour la femme, I'autre moitié
a
la dédfe Céres; que le mari fera au/li dévoüé aUI:
dieu~
internaux; que le pere
peut
tuee un enfaol mon–
arueux .au/litOt qu' il
ea
oé; qu'il a droit de vie
&
de
mort fue fes enf.10s légitimes; qu'il a au/li droit de les
vendre , exceplé 10rCqu'il leur a permis de fe mariee;
que le fi ls vendu Irois fois , celfe d't"tce Cous la puiC–
f.1nec dn pere; que le tíls qui a bartu fon pere, Cerll
dévoüé oux dieux infernaux, quoiq\l'i l ,it demandé par–
doo
a
(on pere; qu'il en Caa de meme de la bru en–
vers fon beau- pere; qu'une femme mourallt eneeiote ne
feea point inhumét qu'on n'ait tiré Con fruit, qu'outre–
mem fon mari fera puni e0mme ayam nui
ii
la n.ilfan–
ce d'un citoyen; que eeux qui aurom trois enfallS ma–
Jes
vivans, pourrollt leS faire élever aut d6pe ns de la
république JuCqu'á l'ige de puberté. L a quatr ieme pae–
tíe contient qualrc
lois
qui conccrnem
les
contrats,
la
procédure,
&
les funérailles; Cavoir, que la bonoe foi
doit etce la. bafe des comrats; que ;'il y
a
un jour in–
diqué pour un J"gemellt ,
&
que le juge ou le défen–
deur ait quelquc empechement, l'alfaiee rera Fernife; c¡u'
aux (aeritices des funér.i lles on ne verfera poiO! de
vi" fur le, tombeaux; enn n que fi un homme eCl feap–
pé du feu du eiel , on n'ira point
ii
Con fecours pour
le
relever; que
fi
la foudee le tue, on ne lui fera point
de funérailles, mais qu'on l'entereera
Cue
le champ dans
le meme lieu .
Telle ea en Cubllance la teneur de ces fragmens du
.od~
Papyri",.
M !ereaOon asceomp".goé ces ,.treo–
te-h x lois de uotes tres-favantes pour en laedlter 1 IOtel–
ligence;
&
comme pour l' ordee des matieres il a é té
obl igé d'entee-meler les lois , dont on a confervé le tex–
te , avec celles dont les auteurs u'om rapporté. que le
fens, il a rapporté de lilite
ii
la fin de ee[ artlele, lo
texte des quin. e lois dont le texte
a
éré eoofervé. Ces
lois Com eo langue üCque , 'lue l'on ,cai[ étre .
l~
lan–
gue des peuples de la C ampal1le , que
I
00
parl.ona Ro–
me
du tems de Papyrius,
6<
l' une de e".lIes qUl OO! con–
teibué' :¡ former la longue L atine ; mals
l'~rtogeaphe
&
la pronoociatioll om tellement changé depUls ,
&
le tex–
le de ces lois parolt aujourd'hui
fi
barbare, que
M.
~er
rallan a mis
iI
e6té du teXle Ofque une veefion lallne ,
pour facili ter
l'illf~lI igene~
de
~es
lo.is; ce qu'il a ae–
eompagné d'u"e dilferlauon tres-cuCleure fur la lsngue
Ofque .
C o
o
E P
JO:
N A
f.
ca
un tuité des peines qlli doivent
etre io fligées pour
e¡'a~ue
erime
0 \1
délit . C e teairé doo–
né au publie eo t
7P
p~r
. un auteue anonyme, forrn.e
un volume in-r2.
11di
mmul é
code penal,
ou reeuell
des principa.les oedonnances ,
~dits
,
&
dáclarations furo les
P
pp
2
eCl-