COD
le 19 Seplemhre de la meme année : elle
(ut aum
en–
regifh ée au parlement de Grenohle
&
ailleurs dans la
meme année . L es parlemens de ToulouCe, Bordeaux,
&
D ijon, par leur arrél d'en regiflrement, y apporte–
rell[ ehaeun différentes modifiealions Cur plufieurs de
C.s
articles. Ces modifieadons , qu'il en effentiel de voir
pour eonnoitre l'uCage d. ehaque provinee, Conl rap–
portées
a
la Cuile de ceue ordonnanee av ec les arrels
d'enregillrement, dans le
recue;/ des ordonnanceI
par
Néron ,
~nmL"
l .
Ccue ordonnance en une des plus amples
&
des plus
f.1ges que nous ayons ; elle eomienl 461 articles, dont
les premiers reglent ce qui concerne les eeelélioniques :
les ,lUlres coneernent les hllpilaux, les univerrilés, I'ad –
m inillr3lion de la junice, la nobletre
&
les gens de
guerre, les lail1es, les levées qui Ce fom Cur le peuple,
les tinanees, la po lice, le négoce,
&
la marine.
L e mérile de
Con
auteur, les Coins qu'il pril pour la
rédaélion de eeue ordonnanee,
&
la Cageffe de
Ces
di–
fpolilio"., la firem d' abord reeevoir avee beaucoup
d'applaudiffemel1l dans lOut le royaume;
&
e'en • lort
que les eontinuateurs du diélionnaire de
M oreri
onl a–
vancé le eontraire 3 I'article du
garde deJ Jceaux de
Marillae.
Jls
001 Cans doute voul u parler du diCerédil
o~
ecue ordonnanee lomba quelque lems apres par la
dlCgr3ee du maréehal de Marillac, qui relOmba Cur Con
fre:e . L e maréchal de Marillac avoil élé de eeur qui
oplllerem eontre le cardinal de R iehelieu, dans une aC–
femblé~
qu'on nomma depuis
la journ!. du dupu;
&
le eardlllal en ayant gardé contre lui un reffentiment
Ce–
crer, le
6
t arreter le 30 Oélobre 1630 en Piémotll, on
il commandoit les Iroupes de Franee.
11
fUI eondamné
par des eommifr.,ires
3
perdre la II'IC: ce qui fUI exé–
eUlé le 10 M ui 163 2. Quant ;\ M ichel de Marillae ,
011
lui Óm les fccaux le
J
1
N ovembre 1630 ; on
)':u–
rela en meme tcms ,
&
on le eonduil;r su ehateau de
C aen, enCuite en eelui de Ch!iteaudun, ou
iI
mourul
de chagrín le 7 Aout 1632.
A inli la diCgraee de M ichel de M arillae ayam Cuivi
de p,os
la
~ubl ic"tion
de I'ordonnanee de 1629, eelte
ordonnance tomba en meme lems dans un diCcrédil preC–
q ue général.
JI
Y
eUI néanmoins quelque endroils dans leCquels on
cominufl ((Julours de l'obCcrvcr comme au
parl~ment
de
D iJo n , on elle en eneore Cuivie ponéluellement.
M . le prél;delll Bouhier, en Con
eommmtaire Jur la
( o/ iJllmt
de B ourgogne,
cite (ouvem cene ordonnal1ce .
IJ
a é,é un tems que les a\'oealS au parlement de
P arís
&
do plulietll s aUlres parlemens , n'o{oictll pas la
citer dans leurs plaidoyers.
C ependam la (,gene de eeue ordonnanee I'a empor–
té
p, u.3-peu Cur Ca mauvaiCe for:une;
&
nous voyons
que depuh enviran
foix:llllc
annécs,
011
:1
contmencé
a
la
ciler eomme yne loi Cage
&
qui
m~ri[Qil
d'''tre ob–
fe" ¿. : l<s magiflm,s n'oOl pas fail non plus diffi culté
de la reeOIlIlO;lre . On voil dans
llll
arrer du 30 J uil–
lel
1 69~ ,
rapporté au journ.1 des audience , que M.
D aguefkau alors avoe3l-gélléral
&
depuis chancelier de
Frallce, cim cc.:ltt: ordonnul1ce comme une loi qui de–
voit erre
Cuivie.
Elle el! pareillemelH citée par plurieurs
3Uleurs , 1l0l3tnmeIH paf
M . I3retonnit!r
en
divers
en–
droil' de Con
rtetl';l del 9",(lionJ,
&
par Fromenlal en
fes
dtcijionI de droit.
Et préCentement il paro;t que
l'on
IlC
tilit plus aueune difficulté de la ciler , ni de
s')" conformer. O" peuI vo ir ce qui die 3 ce CUJel M.
R affieod , dans le
trai,¡ da fieJI de
Dumolin ,
pago
~36.
in fine .
11
fllut meme obCerver que depuis eelle ordonnanee
il en
di
Curvenu o'aulres, qui 0111 adoplé plulieurs de
fes difporilion ; te lle que eelle de
l'artid. exxj v.
qui
ordonne que dans les Cubil itulions gradueHes
&
perpé–
ruelles, les degré> Cero ll[ comptés par perConnes
&
par
leles ,
&
non par Couches
&
par généradons; ce qui
fe pradquoil ainli au parlemelH de D iJon en conCéquen–
ce de eel . rlicle . L 'ordonnanee des fu bnitutions du
m oi, d'Aout 1747 , ordonae la m eme choCe ,
artide
:xx x iij.
11
y
a auffi quelques difpofilions de l'ordonnance de
1629 , ill troduél iv e d'un droit nouveau, qui n'om pas
été
re~ftes
par-10m; comme
l'art. exxvj.
qui VCUt que
les tcllamens olographes CoieO[ valables par 10Ut le ro–
yaume: ce qlll a é,¿ modiñé par I'ordonnanee des le–
l1amens ,
artid. x ix .
qui porte Ceulemem que l'uCage
de ,ellamens, cOdicillcs,
&
autres diCpo rilioos o logra–
phes, eomiouera d'avoir lieu dans les pays
&
dans les
cas ou ils
OIH
été adm:s
juC~u';
préCem.
e
o
D E M IL ITA I
1<.
E,
ell uoe compilarion des or-
COD
donnaoee!
&
réglemens fails pour les gens de guerre,
depuis 16ft JuCqu'. préCelll. Cel ouvrage en de M . le
barop de Sparre . JI en diviCé en onze livres , dom
les di! premiers regardenl la diCcipline mililair.: le 00-
zieme concerne les jea
x
défendus daos les garniCons ,
le mariages des oBiciers, Cergens
&
Coldars ,
&
les con–
g¿s abColus. L 'auteur
y
a joinr les réglemens tail' con–
tre les ducls, eeux
f.,it~
par MM . le maréehaux de
Franee pour les réparations d' honneur , la déclaralion
du 23 D écembre 1702 pour les lemes d'étal ,
&
I'édie
de 1Ó93 portalll ion ilulion de I'ordre de
$.
L ouis.
11
Y
a aum un
eode militaire
des Pays-bas , imprimé
iI
Manriehl en ' 721 , vol.
in·8°.
C o
D E
N
E·R
o
N :
on a quelquefois donné ce nom,
mais improprement ,
a
UD
recueil d'ordonnances , édits
&
déclaralions, fail par Pierre N éron
&
Girard , avo–
eatS au parlement. L a plus ancienoe ordonnanee de ce
reeueil en du mois de Mai 1332,
&
les derniers ré–
glcmens Conl de 1719: mais ce reeueil en imparfail en
ce qu'i1 ne eomprend qu'une partie des ordollnanees
rendues depuis le tems auquel il remonte. On y a in–
Céré plurieurs édils, f.,ns mem e les déclarations qui les
0111 modifiés ou révoqués;
&
au cOOlraire on y a mis
pluaeurs déclaratioos fans y eomprelldre les édits, en
inlerprél.lion deCquels elles 001 élé données. N ous n'a–
vons eependaOl poinl de reeueil moderne plus ample ,
en allendam que I'excellent recueil des
ordonn~nces
de
la
Iroiricme mce , auquel M. Secouffe lravaille pllr or–
dre du R oi, foil parvenu JuCqu'au lems préCent : mais
il n'en encore (en 175"3 ) qu" I'année 1403. On peue
feulemeO[ Cuppléer une partie des ¿ditS
&
arréls qui
manquenl
d.nsle reeueil de
N
éron, par le recueil des ,
édils
&
déclaralions enreginrés au parlement de DiJon,
qui a été imprimé en onze volumes
in·4°.
&
com –
prend les principaux édils
&
déclaradous imervenus do–
puis 1666 JuCqu'en 1710 .
C o
D E N
o 1
R,
ell le Curnom que ('on donne vul–
gairemel1l
3
I'édi, de L ouis Xl
V.
du mois de Mar¡
168), pour la poliee des iles
Fran~oiCcs
de l'Améri–
que . ün I'appelle ainri
codo noir ,
parce qu'il traile
principalemenl des Negrcs ou eCclave. noirs que I'on
tire de la c.llte d' Afrique,
&
dont on fe Cert aux ¡¡es
pour l'exploÍtalÍon des habitarions. On liem que le cé–
lebre M. de Fourcroy avoeal au parlemem, fUI eclui
qui eUI le plus de pan
a
la rédaélion de cel édil .
11
en diviCé en Coixamc articles, donl le plus grand nom–
bre regarde la poliee des N egres .
11 Y
en a eependanl
plurieurs qui
0111
d'aulres obJets : lels que
I'artide
j.
qui ordonne de ehalfer les Juits;
l'artid. iij.
qui in–
lerdil IOUI exerciee public d'autre religion que la C a–
Iholique;
I'artid. v .
qui défend ;\ eeux de la R. P. R.
de Iroubler les Catholiques;
I'artitl. vj.
qui preCeril
l'obC, rvation des dimanchcs
&
fetes ; les
articl" vúj.
&
x .
qui reglent les formalités des mariages en général:
tes
3utres
an icles
COllcernelH
les elclo ves
ou
N
cgres
,
&
reg len l ce qui doil erre obCcrvé pour leur inflruélion
en matiere de religio n, les devoirs reCpeéli(s de ces e–
fela
ves
&
de leurs mallres , les mariages de ces eCcla–
ves, l"éta, de leurs enfalls, leur péeule, leur afirall–
ehifl emell l,
&
divcrs autres objel'.
II
fa ut Joindre :\
cel édil eel ui du mois d'Oélobre 1716,
&
la décla –
r"ioll du 1) D éeembre 172 [, qui formem un Cupplé–
m t nt
:lU
code
noir
.
C o
D E
P
A P Y R
1
E N ,
OU droil civil papy rien,
jIu
civ !le P a¡)'rianllm,
en..un recueil de lois, ro yales , e'e!l–
¡¡·dlre falles par les rolS de R ome. Ce
code
a été ainri
110mmé de Sexlus Papyrius qui en fut l'aut.eur. Les
lois failes par les rois de R ome j uCqu'au lems de Tar–
quin le Superbe , le Ceptieme
&
le deroier de ces rois
n'éloicnl poil)[ écriles: T arquín le Superbe
eommen~~
meme par les abolir. On Ce plaignil de l'inobCer"a,ion
des lois ,
&
l'on penCa que ce deCordre venoie de ce
qu'elles n'éloielll poinl
écrit~s .
L e Cénal
&
le peuple
a",' lerenl de eoneert
q~'on
les ratTembleroil en un Ceul
vol ul1le :
&
ce Coin fU I confié
¡,
Publius Sextus Papy–
rius , qui étoil de raee patricienne. Quelques·uns des
au'eurs qui onl parlé de ce Papyrius
&
de Ca eolle–
élion, 001 cru qu'elle avoil élé fa ile du lems de T ar–
quin 1 'ancien, cinquieme roi de R ome: ce qui les a
induils dam eeue erreur, en que le juríCeonCulte Pom–
ponius en parlant de Papyrius dans la loi iJ . au digefle
de origine juriJ,
Cemhle CuppoCcr que Tarquin le Su–
perbe lous lequel vi voit Papyrius , étoil 61s de Dema–
rate le Corinthieo ; quoique de l'aveo de IOUS les hi–
lioriens, ce D emarate fU t pere de
Tar~uin
1 'aneien,
&
non de Tarquin le Superbe : mais Pomponius lui-me–
me eonvieut que P apyrius vivoil du Icms de Tarquin
I~