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COD

lation ;

m~il

on ne

C~i!

pos bien préciCément que! en en

le véritJhl e lU!eUr, y

ny~nt

deux Hermogénien

¡,

cha–

cun del<!uels cet ouvrage efi anribué par quelques au–

teurs . Pancirole croi! qu'il efi d'un

Etlgmills Hcrmo–

g,wi",,,,s

qui, (

ruiv~nt

les annales de Boronius) fut pré–

let du prétoire foul l'empire de Dioc1étien,

qlli fue

employé par cel empereur :\ perfécuter les Chrétiens;

d'autres, tols que M. Monage en

Ces amenicés dtl droie,

cba/,..

~j.

pellfent que ce

,ode

efi d'"n autre Hermogé–

nien juriCconfulte, qui vivoit fous l'empire de Con flan–

tin

fom les enfans de ce prince .

J~cques

Godefroy dons

fes prolegomenu dtl code 7'hlo–

dojim , chal" j.

femble croire que le

c.de

H ermoglnim

comprenoit les conflitutions des mcmes empereurs que

code Grit.0rien:

il ne préeend pos nélllmoins que ce

fulfem préetCément toutes les memes conflitutions, oi

qu'elles fuOent rapponées dans les memes termes;

ob–

ferve au contraire que plulieurs de ces eonflitutions qui

font rapportées dans l'un

l'autre

«de,

different entr'

elles en plulieurs ehofes. Et en effet l'auteur

de la con–

firma del lois Mofaulltu

R omainu,

apres avoir

rapponé un paOage d'Hermogénien contenant une con–

ílilution des empereurs D ioc1étien

Maximien, remar–

que que Grégorien a auffi rapponé ceue confiitution,

mnis

Cous

une date différente.

TerraOon en

f071 hijloire de la j1lrifprudence R o–

maine, p.

2114.

regarde COlo me douteux qu'Hermogé–

nien eOt eompris dans fa eompilation des conOitutions

des empereurs qui om regoé depuis Adrien;

fe fOIl–

de fm ce que dans les fragmens qui nous rcOen! du

code HermoJ!,lnien,

on ne trouve que des conOitlltions

de D iocléticn

Maximien. Les trois premieres

vérité fon t auribuées

un empereur nommé

A tlrelim;

mais il n'y en a aucun qui ait pOrlé ¡¡mplement ce nom ;

M . TerroOon rappone

preuve qu'

urelius étoit un

prénom qui fll! clonné aux empereurs Dioclétien

Ma–

ximiel1. l1n'é,oit plS naturel d'ailleurs qu'He((llogén¡en

eat compilé précifément les m':mes ordonoances que

Grégorien; il eO plutÓt

préfumer que le

code H er–

moginiw

l1e fut autre chofe qu'une fuite

un fupplé–

mellt du précédellt,

que

l'auteur y comprit quel_

ques conílitulions du nombre de eelles que Grégorien

avoit déJ' rapportées, ce fut apparemment pour les dOI1-

ncr d'une

ln3.nierc

plu·s corrc8:e,

fcíe

pour le

lc~te,

roit

pour la date,

pour le rang qu'elles doivent tenir dans

le recuei! .

N aus nc

dirons

rien

ici

ce qui

concerne

I'auten–

ticité qu'o pil avoir

code Hermo,';nien,

ni de la per–

te de ce

code

des fragmens que I'on en

eonferv",s,

IOUt cela fe trou"ant lié avec ce qui

été ci-devant di!

code Grlgoricn.

C o

J u

S T , 11

E 11,

efi une compilation faite par

ordre de I'empereur Juninien, tan! de les propres con–

íl itutions que de celles de fes prédéce(feurs. Ces con–

flitutions furem rédigées eu L atin, excepté quclques·u–

lIes qui furent éerites en Gree,

dont une partie fu!

perdue, parce que, f?us l'empire de J uflinien! la langue

Greque étoit peu d uCage. CUJas en a rétabh quelques–

unes dans fes "bfervations.

11 avoit Mj' été fait avant Juílinien trois diftcremes

colleaions uu eompilations des conllitutions des empe–

reurS depuis Adrien jufqu'; Théúdolien le jeune, fous

les

l1~ms

code Grlgoritn, H ermoginim, Thi.dofien .

Les fueceffems de ThéodoCe le jeune jur'lu':\ JuOinien

avoient encore fait un grand nombre de eonflitutions

de novelles; J ufiinien lui-meme des fon avénemeut

J'empire avoit

~ublié

pl,!lieurs eonltitutions ;

lOute~ ~es

ditf¿re'lIes loi (e trouvo,ent la plílpart en comrad,,:bon

Jes unes avec les autres, fur-tout celles qui concernoient

la religion , parce que les empereurs ehré,iens

les

empereurs payeos fe eonduifoiem par des principes tout

différens.

L 'incertitude

la eonfulion 011 élOi! la jurifprudence

cngagea J uílinien dons la Ceconde année de fon empire

FJire rédiger un nouveau

code,

qui feroit tiré tant des

trois

, odtl

précédens, que des novel les ,

autres con–

llitutions de Théodofe

de fes fueceffeurs. 11 chargea

de l'ex 'cution de ce proje t Tribonien jurifeonfulte cé–

lebre que de

profea;on d'avocat qu'il eXerI¡:oit

Con–

{latHi,;ople ,

~\Voit

élevé aus premieres digl1ités de I'em–

pire: il !lvoit été maitre des otliees, quelleur

meme

conful; mais il n'étoit plus en place, lorfqu'il fut char–

gé principalement de la conduite des compilations du

droi¡ faites fous les ordres de JuOinien. Cet empereur,

pour la rédaaion du

coJr,

lui affoeia neuf amres jurif–

conlilltes: favoir, Je:ln, Leomius,

Phoca~,

Balihdes,

Thomas, Confiantin le tbréforier, Théophile, D iofco-

COD

+79

re,

Pra:fentinus. La mia;on qui leur fut donnée

cet effet, el! dans une conflitution adreírée au fénat d",

ConOaminople datée 'des ides de Février

p8,

qui efi

au litre

de novo &oáitc fa(jendo.

Triboni.n

Ces

collegues travai11erent avee tam d'ar–

deur

la rédaaion de ce

code,

qu'¡¡ fut 3ehevé dans

une année,

publié aux ides d' Avril f29.

Quelques auteurs fe fon! récriés fur le peu de tems

que ces juriCeonCulres mirent

la rédaétion du

code .

Mais il faut auffi conlidérer qu'ils étoient au nombre

de dix, tous gens verCés dans ces matieres,

qu'il y

avoit peut-etre des raifons feerelles pour publier prom–

ptemem ce

code,

fauf

en faire une revilion, comme

ccla arriva quelques années apres.

Ctne premiere rédaétion du

code

appellée depuis

co–

dex prim", prd!ldlionis,

étoit dans le meme ordre que

nous le voyons aujourd'hui; on y nt fculemen! dans la

feeonde rédaaion quelques ad<litions

coneiliations.

Quelques auteurs om era que la divilion du

codr

en dou-

2e Jivres n'avoit é,é faite que lors de la feconde réda–

étion; mais le comraire efi alleOé par Jullinien meme,

2 .

§.

l .

eie . j. de ",ceeri j"re r11luleando.

Les ma!ieres furem auffi des-lors rangées fous les ti–

tres qui leur étoient propres, comme

paroit par le

de novo codice [aciendo .

La rédaaion du

code

fue revelOe du caraaere de loi

par une eonOitution qui a pour titre,

de Jujlinianeú co–

di,e co"firmdndo,

que l'empereur adreOa

¡,

Menna, qui

étoit alors préfet du prétoire,

avoit été préfe! de la

ville de ConOantinople, par laquelle

abroge toutes au–

tres lois qui ne feroiem pas compriCes dans

Con code.

Juílinien en faifam lui-meme l'éloge de fon

code,

[ur-tout remarqué qu'jJ ne s'y trOUvoil aueune des con–

trariétés qui étoient dans les

codes

préeédens.

QueJques auteurs modernes n'en om pas porté le me–

me jllgemem; Jaeques Godefroy entr'autres dans

fes

prolegomenes fttr le cod. 'Z'hiodojien,

, reproche

Tribo–

nien d'avoir tronqué plulieurs conflitutions, d'en avoir

omis plulieurs,

d'autres choCes elTemielles pour en fa–

ciliter l'imeHigence; d'avoir coupé quelques "lois en deux,

ou d'avoir joint deux lois differentes; d'en avoir auri–

bué quelques-unes

des empereurs qui ll'en étoient pas

les auteurs .

M. Terraffon ell

ron hijloire de la J"rifPmdence R o'

maine,

jufiifie Tribonicn de: ces reproches, en ce que

Jutlinien avoit lu i-memc ordonné d'Óter les préfaces des

connitutions; que

Tribonien !l quelquefois tronqué,

fépsré ou réuni des lois , il ne nt en cela que fuivre

les ord res de J uflinien; que s'il aplacé eertaines con–

lIitutions fous une au tre date qu'elles n'étoient dalÍs le

code 7'hiodojien,

il ell

prérumer qu'il y avoit eu de

la méprife

eet égard dans ce

code.

Mais M. Terraffon en juflifiam ainli Tribonien de ces

reproches, lui en fai t d'.utres qui paroiOen! en elter mieux

fondés; jJ lui reproche d'avoir fuivi un mauvnis ordre

dans la diílribution de fes matieres: par exemple, d'a–

voir parlé des aaions, avatH d'avoir expliqué ce qui

peu! y donner Jieu; d',voir détaillé les formalités de la

proeédure, avant d'avoir trailé des aétions qui donnoi–

ent matiere

l'inílruaion j udic;.ire; d'avoir parlé des

te~amens,

avant d'n"oir détaillé ce qui concernoit la

pUlffance paterneHe : en un mOl d'avoir tranfpofé des

matieres qui devoicnt préeéder eelles

la fuite defquel–

les on les , mifes , ou qui devoiem fuivre cellos qu'on

leur a fai! préeéder. Cependant M . Terraffon femble

conveuir que ce défaut doit moios etre imputé

¡\

Tri–

bonien, qu'au !iede dnns lequel il vivoit, 011 les meil–

leurs oU\'rages n'étoiem point arrangés auID méthodique–

ment qu'on le fait aujourd'hui .

Véditeur du

code Frldlric

fait aua; femir dans fa pré–

face, en parlam du

code Jttf1inien,

que cet ouvr.age. elt

for.t imparfai t, n'étam qu'une eolJeétion de conl]¡tUtlOns

qu~

ne décidem que des cas particuliers,

.formen:

pomt un

fyO~me

de droi! , ni une fuite de prtne'pes ran–

gés par maueres .

Cependant ma!liré les defauts qui .

peu~em ~c

trouver

dans ce

code

jJ tau! convenir, quOl qu en d,fem quel–

ques auteurs,' que le

code

Théod~fi~n

lne nous auroit

point dédommagé de celui de J ufillllen ,

que ce der–

nier

code

eO toO)ours tres-ulile , puifque fans lui on au–

roit peut-étre perdu In plílpan des conOitutions faites de–

puis Théodofe le jeune,

qu'il a meme fervi

ré–

rablir une partie du code Théodo!ien.

Le premier livre qui contiem f9 titres, traite d'abord

de tOUt ce qui coneeroe la religion, les églifes,

le.

eecJéuaOiques; il traite enfuite des ditférenres fones de

lois,