/
con
tout
1'~lnpire ;
il
agroK~a
loules, les autre! lois,
&
0(–
donoa qu'i1 n'en pourroil erre fail aucunc autre
a
I'ave–
nir, méme par Valentinien
111.
fon gendre . Mais il dé–
roge~
lui-meo,lIt
;i
cetre derniere difpofiliou, ayanl fail
daos les dix anoées fuivaoles pluueurs novelles , qu'il
con firma par une novelle donnée
¡¡
cel elfet,
&
qu'il
adre(fa
a
Vakntinien. ,II en probable que ce deroier con–
firma
de
fqn
c6t~
le
code T h¿odo!im ,
ayant par une
novelle confirmé celles de Théodofe.
.
Ce~
diriil"rentes circonnances fom rapportées daos les
prolegomen,es de Godefroy fu! ce
code,
ou il remar–
que pluueurs d¿fanls daos l'arrangemem,
&
meme quel–
ques contradiaions: mais
iI
efi diffieile d'eo bien j u–
gor, atlendu que ce
cod~
n'efi point parvenu daos fon
emier j ufqu" nous. En eflel, 00 trouve dans celui de
Juninieo trois ceots vingl coufiitulions de Théodofe le
~euoe
ou de fes
pr~décerJel1rs,
que 1'00 lIe retrouv,e plus
ijaos le
cod... ThlodoJie""
quoiqu'elles u'y eutreot faos
dome point él,é omifes.
Le
cod. T hiodoji'H
fut obfervé fous les empereurs
Valentinien
111.
M arcien , Majorieo, L éoo,
&
An–
Ihemius, comme
iI
paro'l par leurs conflitulions dans
Jefquelles, Bs en fom mention . L 'auleur de la cooferen–
ce des 19is Mor.'''-ques
&
R omaines , qui vivoir peu de
lems avalll J uflinien , ci.. en plulieurs endroirs le
cod.
de Théodofe. Anian chancelier d' Alaric
U.
roi des Vi–
figolhs, publia en f06 ,3 Aire en Gafcc;>gne, ' un abregé
de ce meme
code;
&
Jufiinien dans fon code, qui ne
fUI publié qu'eo p8, parle de celui de Théodofe com–
me d'uo ouvrage qui éroil fubfinant, , dout il s'éloit
fervi pour compofer le lien_
11
paroit done cerlain que le
cod~
Thlodojien
s'éloir
répaodu par loute l'Europe,
&
qu'il y éloir eocore en
vigueur dans le fixkme Hecle ; c'efi pourquoi il efi é-
10nn'l1I que cel ouvrage fe foil lour'a-coup perdu eo
Océidenr, fans qu'on eo .il confervé aucune copie .
Quclques auleurs moderoes imputcllI
a
Jullioien d'avoir
fupprimé cel ouvrage, de méme que ceUE des anciens
jurifcoofulles ; en eriel il n'en
di
plus . parlé oulle part
depuis la publicarían du code de J ufiinieo ; .
&
ce qui en
en dil
d.nsquelques aUleurs, ne doit s'elllendre que
él.
rabregé qu'eo avoit fair Anien .
Pour rélabtir le
cod. Thlodojien
dans fon emier, 00
s'efi fervi, outre I'abregé d' Anien , de pluneurs anciens
m aoufcrils, daos lefquels 011 a recouvré différentes por–
lions de ce
code.
Jean Sichard en donna d'abord
a
Bi–
le, en
1
f28 , une édilioo conforme
a
I'abregé d'Anien:
en
1
f49,
Jean TiIly 00 du Teil donna
a
Paris une au–
tre édi[ion
in-SO
des huil deroiers Iines 'qu'i1 venoil de
recouvrer, dollt le deroier Ceulemenl éroil imparfail.
On reGhercha encare dans la cout'érence des lois lV.\0-
f.,iques
&
Romaines, dans les fragmeos des codes Gré–
gorien
&
Hermogeoien, dans celui de J ufiinien,
&
dans
les lois des GOlhs
&
des ViligOlhs, ce qui maoquoit
du
code T b¿odojicn.
'
Cujas, apres un travail de Irente aooées , en donn.
11
Paris, en 1f66, une édilioll
in·fol.
avec des com–
ment.ires; il augmeOla celte édi[ion des fixieme, fepríe–
me,
&
huitíeme livres emicrs,
&
d' un [upplé,llent de
~e
qui manquoit au feizieme dans I"¿dilion précédeme;
&
il nous .pprend qu'il éroit redevable d" ce travail
a
Eliehne Gharpin. Pieore Pilhou ajo(ha
11
I"édilion de
Cujas les coufiitulions des empereurs fur le fénatuscon–
ful[e Claudien. Enlio Jacques Godefroy parvinl
11
ré–
lablir les cing premiers tivres
&
le commencemeut du
fil ieme,
&
11
difpofer une édilion complene du
cod.
Th¿odojien ;
mais élant morr avaol de la meme au jour,
Amoine Marville profe/feur eo Droil
11
Valence en pril
foin ,
&
la donna
a
L ion en 166) eo fix vqlumes
in–
fo l.
Jean Ritter profelTeur
a
Léiplic en
a
donné, en
1736, daos la meme ville une édilion au!li en lix
vo–
lumes, revOe
&
eorrigée fur d'aociens mauufcrils,
&
enrichie de nouvelles oOles.
11
n'efi pas douleux que le
eod. T hlodojien
•
élé au–
trefois obfervé en
fr~occ ,
&
que les ordonnances de
Clovis , de CIOIaire fon lils ,
&
de GOlldebaul roi de
Bourgogne, qui porlem que les Gaulois ou R om.ins
ferom
jug~s
fuivam le droit Romain , ne doivenl s'en–
lendre que du
cod~
Thlodofi rn ,
puifque le code J ulli–
nien o'éloit pas encore fair. C'efi ce qu'obferve M . Bi–
gooo dans fes
noln
fur M arCIII. el>. lij.
Godefroy ,
dans fes
proUg. dtl code T hiod. ch.
'1/.
a
la
fin;
&
le
P . irmond, aaos foo
append. du
cod~
Th<od.
L es Vi–
figolhs qui occupoient les provinces voitines de l'Efpa–
goe, avoiem au!li
re~a
le meme
cod~;
mais il paro;1
qo'il perdil 10U!e foo autorilé eo France au!li-bieo que
.daos l'empire Romain, lorfque le code Jufiinien.
p~rut
COD
en.
pI!,
Junioien 3yaOl abrogé loores les 3.utres lois qui
n'y éroient pa$ comprifes.
C~pendant
M . Bretonoier avoeat, dans des mémoi–
res
imprim~s
qu'il fil eo 1724 pour la dame d'E(pin.y,
3U fujel d'uo
~enameOl
olographe faíl eo Beaujolois , prt–
teodil que le
eod~
TWodOjim
avoil touJours contioué
d'etre obfervé eo Frao<;e,
&
que c'éloit eocore la loi
des pays de droil ¿Cril .
tl
fe fondoit fur ce qu'avant la poplicalion du code
de Juninieo , on obfervoi! en Fraoce le
cod. Tblodo–
jim;
que Jun ioien n'avoir .jamais eo aucune aurorilé
en
Fraoce; que C harlemagoe
(jt
fai re une ooovelle édi[ion
du
code T héodojim,
&
ordonna de I'eofeigner daos touS
fes états,
&
nOlammeOl
a
Lyoo, ou
iI
établit pour ce–
la des profe/reurs:
il
obfervoil que I'édil des fecondes
ooces paro; I fai! eo conformilé des lois des empereu"
ThéOdofe
&
Valentioien; que le chaocelier de I'HOpi–
lal , du le¡ps duquel fUI fail cel édil , o'ofa cilen une
loi de Jullinieo fans eo demaoder exeufe au roi; d'ou
il
concluoil que c'étoil le
code Th éodofim
que I'on ob–
fervoil eo France,
&
que
1
1'00 ciW;1 celui de Jurti–
oieo ce 'o'éloit qu'a caufe qu'il renfermoil les lois qui
étoient comprifes daos le
cod,. Théod.jim,
d'ou ces lois
liroienr, feloo lui, toute leur autorilé: il alléguoit eo–
core le lémoigoage de DUlillet, qui vivoil fous Char–
les IX. lequel aUle'ur, eo foo
rusleil des roir de Fran–
<e
"
dil que le
code Thlodojim
ayant ére
r.~a
par les
Viligoths, étoil demeuré pour coOlume
au~
pays de
droi! écril .
Ce paradoxe avancé par
·M .
Bretoooier, quoique ap–
puyé de quelques raifons
fpé~ieufes
, révolla
contr~
lui
tout le palais,
&
ne 61 pas for.tune! é[3nt
c~otr'lrc.~
l'"fage ootoire des pays de drOlI écm> a eelut
.d~s
UOl–
verlités ou 1'00 n'enfeigne que les lois de JUnIOlCn,
&.
a
la prarique de 10US les Iribuoanx, ou
~es
aflilÍres
~u
pays de droir écrir fom jugées CUi.,aOl ces memes 10lS,
M .
T
erra(fon le pere qui répondit aUI mémoires de M .
Bretonoier, ne manqua pas de relever celle propOlitiou.
&
61 voir que le code de Junioieo avoil abrogé eelui
de Th¿odo(e; que de 100S les aUleurs qui avoient é–
crit fur le droil Roma;o depuis que le code de
j
urti–
nieo avoil eu eOl\r5 daos le royaume-, il n'y en avoit
pas un feul qui eu t jamais prélendu que le
cod. TM.–
dojim
dOI prévaloir Cur l'aulre; que Vinceotius Gravi–
na qui a f:lic un uairé
de-
origin~
jllris,
ne parle du
co–
de T hiodojien
que comme d'un droil hors d'ufage, qui
pouvoil Ccrvir loor au- r.111o'
a
éc\aircir les endroits ob–
fcurs du code de Jullinien , mais qui oe fail pas loi
p~r
lui-meme;
&
c'efi eo effe! le feul ufage qu'oo peur fai–
re du
code Thlodojien,
fi
ce o'efr qu'i1 fert aum
a
fui-
, re conno'tre les p.ogres de la juriCprudence R omaine
t
&
qu'il nou, iofiruil des mceurs
&
de l'hifioire du lems _
f/oyn ci-de'l/.
C
ODE D'A
LAR '
c.
e
o
DE DEL
A
VIL LE , en le titre- qu·on donoe
quelquefois
11
une ordonnance de L ouis Xl V. du mois
de
Décembre 1672, conreoant uo reglemeot génétal
pour la juri((!iélion des prevOr des marchands.
&
éche–
vios de la ville de París_
C o D
E
V 01
T U R
I N, efi uo recueil des édilS , dé–
c1aralioos, lemes-palentes , arréls ,
&
reglemens concer–
oaot les fooaions, d OilS, priviléges, immuoités, fran–
chifes, libertés ,
&
eremplions, lant des me/fagcrs ro–
yau! que de ceux de I'oniverfité eje Pari;: ,
&
autre¡
voitnriers puQtics. Cel ouvrage qui cfi
r.~ns
nom d'au–
leur forme
2
volumes
in-4° .
il
a
élé imprimé en 1748 ;
iI
eonriellt les principaux reglemens intervenus fur cene
maliere, depuis ¡'ao
n oo.
jufqu'au
. 6
D écembre 1747;
I'auleur y ,a mis en quelques eodroils des ooleS pour en
facililer l'imelligence_
CaD E DEL
A
V o 1
E R
1
E,
efi un recueil des or–
doonaoces, édils, déclarnlions, a"';ls,
&
re.glcmeos fur
le fait de la voieríe, c'efi·l\-dire de la police des che–
mins , rues,
&
places publiques. Cel ouvrage forme un
volume
in-4°.
C O D
E'l:l l
T E U R S
r.
m.
pI.
(JrtriJprfl(J.)
fom
ceu! qui fa nI obligés 3
~ne
m€m.e dene ,
foi~
par un
meme litre ou par des aéles Cépares . Les .
eod<blftllrs,
quoique obligés coojointemenl
&
par .Ie me me aae.. .0':
fon l pas obligés folidairement,
11
molOs
q~e
l?
f~ltd[["
ne foit exprimée dans I'aae; fans cela .1obhgatlon .fe
diviC" de droil emre cux par égales porltons,
a
molO¡
qu'il n'y ail quelql1e c\auCe exprelJe qui eo oblige un ..
p.yer plus que I',ulré: Les
eodébit.,,,~ ~onr
appellé.
en droil
eor"i d.bmdl
ji'l/~
promlttenJI;
[1 eo ell par–
lé en difrérens le!!es du droit , .qui fom indiqués dao¡
Brederode au
mo~
rei.
r:OY~z.
mrJl!
flUX.
i"ftil.
le lilr(;
de dllOb/ls reis ft'pfllallds
f$
pro",lt(eH({, . (11)
ca-