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,

cOD

lIamens. Le

eo,Jicille

doil eoCuite

~Ire

1,1 en ]lrerenae

da codicillant

&

des Ilémoios, & I'officier public doil

faire men[ion de ceue kaure, apres quoi

1<

codicil–

lanl doit tigncr; .& s'i.1 ne le

r.~il

ou ne 1e pem faire,

on eo doit faire mention; les [émoins doivenl pareillc'

meOI tignee touS, fi c'el1 dans une ville ou bourg mu–

~é:

mais fi le

.odieille

et1 fail aillems , il Cuffil qu'i1 y

en ail deux qui Cachenl f1gner & qui (¡gnenl en ctrer,

& que I'on farre dtention qne les autres oe Cavoiem ou

ne poul'oiem tigner ; eofin il fauI que le no[aire figne

l'aae.

Pour ce qui efi des

eodiciller

en faveur des enfans ou

. deCcendans eo pays de droi[ écri[ , ils oe demaodem pas

lao[ de .formalités que ceux qui COOI faits au profi[ d'é–

(rangers: ils peuveol etre faits eo

deu~

maoieees; l'uoe

en préCence de deux notaires ou tabell ioos, ou d'un no–

taire

&

deux

I~moios;

I'aulre efl

~u

forme olographe,

c 'efl·a-diee ql1'ils Coient entiClremenl écri[s, datés

&

ti–

gnés du codicillant,

Artie. xv.

&

xvj. de J'ordo71nan–

ee des teflamens.

U

oe ditteeeoce errentielle enlre les teflamens

&

les

••dicilles

en pays de droi[ 'écrit, quaol

a

leur effel, c'efl.

que les dirpoli[ions faites par

eodieille

oe CaifirreD! poim,

mais fOD! Cujetres

a

délivraoce.

En pays cOlltumier la foeme des leflameos & celle

des

eoditilles

efl la meme. L es

eodiei/Jer

qui Ce fonl

dcvanl une perfoooe publique, peuveol etre

re~us

par

les memes officiers que fes leflameos,

&

ne demandeol

pas plus de formali[és;

00

y

peO[ au(fi faire des

eodi·

ci/Jer

olographes,

&

les

eodieiller

y ont le meme efiel

que les lellameos.

Les

codicilles

militaires ou fai ts eo lems de pefle,

foit en pays coi"ttumier ou en pays de droit, [onl fujets

QUX

memes regles que les leflameos mililaires.

Pour faire un

eod/cill.

en général, ji faut avoir la

meme capacité de difpoCer que pour faire un tdlamenr ,

ii

ce n'ell qu'eo pays de droi[ éeril, pour djCporer par

reflament il faut ell avoir la capacité au lems du le!tll–

m eO I & au tems de la mort; au lieu que pom uu

eo–

diei/Je

iI

fume de pouvoir dirpoCer au tems de la mort.

A l'égard de

l:l

dauCe codicillaire, oous eo avons

parlé ci-devant

,ttI

Yaot

C

L

A US

E .

L a maliere des

eodieiller

efl lraitée amplemenl par

Furgole, eo fon

traité des teftamcns, tomo IV eh. xij.

(,16

O D 1L LE,

terme de Jeux.

00

dil etre

eo.dille

a

l'ombre, au médiateur, nu quadrille,

&c.

quaod on

ne fai[ pas le nombre de maios preCcr.ites pour le gaio

ou la remife de la partie _

Voye'Z ar j eux.

C O-D O N A TAl R E S,

r.

m . pI. (

JuriJpmd. )

fom ceux qui [Ont donataires coojointemem d'un meme

efret : le domlteur peut les arrocier ainft, foit en leur don–

o.nt

a

tous par un me me aae, ou en leur donllant

a.

. chacun par un aae féparé. 1I 'peuI aU,m leu: donoer.

a

tOUS la meme choCe par indlvts ou par portlons dlflm–

guécs, égales ou ioégales.

Voyeoz

D O

~

A

TAl

R E

S

&

D

o

~

A T

t

O N.

(A)

CODONOPHORES, r. m. pI.

(Hift. anc.)

c'éloil I'urage che'!. les ancieos de faire accompagoer le

cadavre

a

Io n enterremeo\,>par uo porreur de foul1etle .

C'ell cet homme qu'on appelle

(odonophore.

\

COECA LE, adj .

m Anatomie,

fe dit de l'artere

& de la veioe qui fe diflribuene au ccecum.

Voye'Z

e

013-

C'UM.

( L)

. .

C OE C 1T E ' , fub. f. (

Phy¡iol.

)

pnvallon de la

vIle, Coit par

~éfaur

de oaillaoce, Coie

pa~ l'~ge,

par

aecidenr ou par maladie: perte du Ceas qUI eí! le plus

fécoud en merveilles,

&

dont l'organe efi le m iroir de

l'ame :

S~afons

retollrn,

bltt

not to me returnJ

D ay! or .he Jwect approaeh Df ev''',,or morn.,

Or f¡J!.ht of vernal bloom, or Jummer r. roJe

Or

fiockJ ,

OY

herds, oy humane facc

d,

vIne

:

B ut e10ud inftead , !md ever d1lring dark

SlIrrounds me

....

Les

r.~iCoos

&

les aonées reviennem, mais le jour oe

revienl pas pour moi; les

ria~tes

couleurs .du Coir

&

du matio ne me cooColent POtot : Je ne

vaIs

plus les

bouloos du primems, ni les rores de I'é[é: la beau–

té du vifage de I'homme ou le Cré.reur a imprimé

" les traits divios de [., rellel1)blance, ne frappe plus ma

VIlO: je Cuis entamé d'épais ouages, uue ouit fans fio

m'environne.

.

Telles font les trifles réBexions que fait Milton fur

la perte de fa vlle. 11 o' éroit pas daos lo: cas des

<1,-

COEC

veugles·nés;

iI

regretroir des bieo, qu'il connoirroit,

&

qui ne rouchenl puilll les aulres. Cumbieo d'acciden.

ditrérens peuvem nous jentr dans le meme malheur pen–

dant

le

cuurs de la vid Je ne me propore point de faire

avec, exaélilUde la trille énumération de ces aceideos ,

je me cootenterai de générali[és; le détail [e "ouvera-

dans ce p ia ionnaire Cous chaque an icle.

'\

Les cauCes nombreufes qui produiCenl la

«(J!<Íté ,

font

internes ou CHcrlles .

'

L es cauCes internes, Com toures les maladies de quel–

que et'pece qu'elles foient, qui attaquaol violemment le

globe de l'ceil, détruiCent Ca figure, Ces lUoiques , Jes

humeurs, fes vairreaux

&

fes oerfs; ainti de; tumeurs

·inftammatoires, des abds, des apofiu.mes, des skirrhes,

des

cancers,

&,.

fcront autam de capfes de J'aveugle–

ment

.

La viflon efl encore abolie par de graves maladies

Cu. la carnée

&

la coojonaive, telles que leur obCeur–

cirremellt, leur épaimrrement , leur CuppuralÍon,

&

.Ies

cicalrices de ces tuniques fur I'axe de la vue.

Si I'humeur aqueu(" vienl

a

manquer, ou

a

s'écou–

ler daos la cornée traoCparenre, l'

ceil

s' éteint; li die

croupil, elle dé"ui[ la fabrique de cet organe par

fa

pu–

Iréfaaioo;

fi

elle s'épaiJTit entre les parties internes de

I' uvée

&

le cryflalJin, ce Cont des futrutioos, des ca–

toraaes ,

&

par conféquenr la

(",cité.

Si l'uyée fe rerrerre

&

deviem immobile, l'avengle·

m em de jour en efi I'etrel;

Ji

elle fuppure, c'dl I'a–

veuglement de jour

&

de nuil.

L'opacité, l. corruption, l. fonte, I'atrophie du cry–

llallio, produirem la cataraae ou le . glaucome, & en

m eme tems la perre de la vue: I'humcur vitrée expo–

lee aux memes maux a la meme Cuite.

La choro'ide , la tunique de RuiiCh, élam Cujettes par

leor flruaure

&

leur délicatelle

a

I'inft"mmatoire

& ..

la Cuppuratioo , Ceront atfeaées de ouagrs

&

de vifjons

coufuCes, qui fe lerminent par la privatioQ de la lu–

miere .

L a prunelle, la reline

&

les oerfs optiques attaqués

de paraliGe, d'érofioo, de eorruption, d'obllruaion, eo–

forte que la communicadoll libre entre ces panies

dans

leur origine & la moel le du cer ve.u foit abolie, la

«(J!–

citl

doit en rérulter inevitablemenr.

Les caufes externes Cont ou communes

~

taus les pays,

ou paniculiercs

a

certains

Iieu~

&

a

certains hornmes.

L es cauCes externes comOJunes

il

rous les pays (erool:

les coups violens, les chures rur l' ceil, les piquures

~

les blenures, les plaies , les exhalaifoos venéncure" qUl

picotant, déchirant , rompant

&

Céparan t en[ierement par

leur violence Les parties intérieures de J'reíl, te

tom

for–

tir hors de

(0 0

orbite, ou confondant iOlérieucement

1011

organif.~tion

produiCent la

<rEcité

douloueeure qui fuit oé–

celTairement de ce cavage.

L es cauCes partlculieres de la

(",cité

che'!. cCFtains peu–

pIes

&

ii

cerrailles perfonQes , rOllt la trap grande quan-.

tité de lumiere qui blerre perpéruellemem leur vuo;

0 11

en a des exemples fréquells daos le fep[enrrioo. Les

Samojedes, les habitaos de la nou velle Zombie, les Bo–

randiens , les L apons, les Groenlandois, & les fauva–

ges du oord, contiouelleme" t éblouis par J'éclat de la

oeige pendant l'hiver, le primems

&

I'.momne,

&

10l(–

jours étoufles par la fumée pendaot l' été, deviennent

la plllparr aveugles en

avao~ant

en

~ge.

La neige éc\ai–

rée par le foleil daos ces pays du nord, éblouit les yeux

des voyageurs au poil1l qu'ils foot obliges de Ce couvrir

d'un crepe pom o'etre pas aveuglés. 11 ell el! de mé–

me des plain;,s fabloneuCes de l'Afrique: la réfiexioD de

la lumiere y efl

(i

vive , qu'il n'en pas pomble d'en

(00.–

lenir I'éclal Cans couri, le rifque de> perdrc

la

vlle.

Les brodours, les lapjmers, les ciC.leurs, les gra–

veurs

1

&

toos ceux qui parmi nous ont

des

métiers de

cetle eCpece,

f.~liguent

conlidérablemenr leur viie,

&

la

perdent

a

la fin; parce que I'échl de I'or, de l'argent,

&

des autres couleurs faie uoe impreJTion trap vive

Cm leues yeux ce qui ' les affoibl il

&

les ruine, les ra–

yons de

lumier~

ll'éta,llt plus [uffif.,mmeot moáifiés par

la rétine.

Les Aflronomes par I'ulage du téleCcope, les Natu–

{alifles par

cel.ui

du microfcope,

&

les gells de lemes

par leurs travaux perpétuels, Ce préparem

UI1

aveugie–

ment prématuré. Mi/too, le célebre Milton, ne devjnl

aveugle que parce qU,e

de~

I:age de

~2

alls

iI

ne quit–

toi l les études qu'apres mll1llt[; In fOlbleJTe de ra "ue

oe peur jamais le corriger de celle habitude. Commcnt

.baodonner uoe occupadon délicieuCe, confolame dans

l'~dve.rftté

p.ropre :. rehauJTer le

lun.re

de la fonune daos

Ja