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492,

COEU

fon: les orilices des l/cines qui ,'ouvrent daos les ven–

tricules.

Le eorps

mufeuleu~

entier en enfermé dans une ca–

pfu le appellée

piricarde,

dOn! 011 expliquer. la flruau–

re

&

les fonéliolls fous le mot PE R

I

e

A

R

DE.

Le

cena

a en quelque forte

la

figure d'un cone ou

d'une pyramide renverfée, don! la partie fupérieure qui

cn la plus large en appcllée

baJe,

&

l'il1férieure la

¡oin–

te,

qui en un peu lOurnée verS le c6té gauche. La

bafe en accompagnée ae deux appendíces nommés

oail–

leeteJ ,

&

de gros vai(feaux faoguins.

Vo)''''-

O R

E

I

L–

LE T TE .

Sa grandeur n'en poin! déterminée,

&

elle v3ríe dans

les différens Cujets "

11

a pour l'ordillair.

fi

x

pouces de

long, quatre ou cinq de large

¡¡

fa pafe,

&

qU3tor~e

de cireonférence. 11 en

fitué

dans le milieu de la poi–

lrine dans le m édianin, entre les deu x lobes des pou–

mons . 1I en .ttaché au pérícarde,

&

fotitenu par de

gros vailfeaux fanguins qui s' inCc:rcnt immédiatement

dans Ca fubnance,

&

il

en par ce moyen

a

cOU vert des

obnades qui pourroient s' oppoCer

¡¡

Con mouvement .

11 ell

enveloppé d'une membrane minre ,

&

entouré de

grailfe vers fa baCe.

Voy"'-

M

E M B

R

A N E •

Le

( o",r

en creux,

&

divifé eo général en deuI grao–

des cavités appellées

vmlricu/u,

dom le droit qui efl

le plus grand, peu! comenir .dcux ou trois onces de

fang: ces ventricul.s Coot féparés par une cloiCon char–

nue, compofée de mémes libres muCculaires que les pa–

rois: 00 l'appelie

cioifon;

Ca ligure en cQncave du r6-

lé du ventricule gauche,

&

eonvexe vers le droil. Ces

ventricules n'ont aucune cornmunication

immédi~te,

&

le Cang ne peu! fe rendre de l'un dans I' aulre, qu'en

pa(Jant par les poumons.

L es parois de ces vemrieules ne Cont point

~gale­

menl forts

&

épais ; le gauche I'en beaucoup plus que

le droil, paree que Ca fonélioo eO de pouO" r avec for–

ce le fang dans toutes les parties du corp.; au tieu

que le droit ne le poulfe que daDs les poumoDs, enco–

re en·¡¡ aidé par d'aurres parties.

Ii

paro!1 en effel que le ventricule droir n'a été fait

qu'en faveur des poumons , ear I'on ne trollve que le

ventricule gauche dans les

~oimaux

qui n'en ont poim.

O" trouve dans les ventricules des petits mu Ccles ap–

pellés

(()/onnes charnluJ ,

ou

la~t,.t

'l.lj

,

'*Iefq ucls ron cor

des parois

&

vont s'a!tacher par des extrémités tendi–

neuCes aUI valvules du

Cll'lIr,

dOIl! nous parlerons

d –

aprt:s .

Ou obCerve au-de(fus de chaque vemricule une csvi–

lé dans chaque oreill clte, compofée de méme qu' eux

d'un double rang de /lbles eharoues.

Voy",-

O R

E

t

L –

LETTE .

Les vailfeaUl qui fortent du

«(J!lIr

coofinen! en deux

:lrteres, Cavoir I'aoue

&

I'artere

pulmooaire;

I'aorte Cort

du vcmricule gaucho,

&

I'artere pulmonaire du droit ;

&

les vai(feaux qui s'

Y

rendent (onl deuI veiDes qui

aboulilfcnt aUI oreille!tes, favoir

1"

veine-cave dans la

droile,

&

la veioe pulmonaire dans la gauche .

Voyt:t

A

O R

TE,

PUL

M O N A

I R

E,

&'c.

L es arteres ont • leur embouchure dans chaqoe ven–

tricule trois valvule. ou membmoes femi - lunsires, fi–

tu s de

fa~oll

qu' elles s' oppofent su retou. du Caog

dans le

(reu r

lors de Ca dilatation .

Voy.

V

A L

v

U LE.

Les oreilkues commuDiquenl avec les veotricules .

A

¡'oriócc du ventricule droit ,;\ I'oreilleue droi!e, Com pla–

cées

Irois

valvules .ppellées

Ir;(ufp;dcJ,

;\ caufe qu'el–

les fonr auaché.. par leurs trois poioles ou coloones

charoues, par plufieurs cordes lendineuCes ; de forte que

dans la comraaion ou fynole du

etrur ,

elles fermen!

l'orilice,

&

empechem le faug de renuer dans I'oreil–

lelle dloile_

L es deux valvul« mitrales fom 1 .. memes fona ious

a

l'entrée du ventrícole gauehe,

&

s'oppoCent au retour

do

f~ng

dans l'oreilleue gauche .

V oya.

TRI e u s

P

1-

DE

&'

MITRALE.

La Cubllance du

( ctM.

efl entierement charnue ou mu–

fculeuCe. Les anciens le prenoient généralemen! pour

UD

parenchyme: mais H ippocrate a !l'ieux peDCé qu'cul

13-de(fus;

&

SICnon ,

&

ceUi qUl fonr venus apres

lui, 001 démolltré qu'il en

eompoC~

d'uDe Cuile conti–

nue de libres mufculoufes dilféremmeot entrelacées , qai

aboutiUeot aUl ori6ces de chaque venuicul. , ou elle,

formem leurs teodons.

L orCqa'oo di(feque le

ctrur

00

découvre, apre. avoir

tlté

la membrane propre, for la forface euerne do

veotrieole droit, quelques libres fon d iées qoi leo–

den! en Iigne droile vers Ca baCe.

00

rroave immé–

cili.lemeDl foas e Ues-ci uoe dooble eoochc de fibrt's

COEU

fpírales, dOn! les enérieures monlen! obliquement de–

puis la cloiCon juCqu':i la baCe,

&

fOrlnenl une .Cpece

de vis. L es 6br<s intérieures prrnnelll une route eon–

traire,

Ce

portenl obliquemen! de droit

¡¡

gaue~e

,

c5t

formcnr pareillemelll une vis dans un Ceos oppolé: fous

celles-ci parol(felll les libres du ycntricule gauche,

&

prcmieremcm une fuite Cpiralc qui Ce porte vers la gau–

che, Cous laquelle, aum bien que dans l' nutre velllri–

cule, on en tro uve une autre qui va dll eÓlé oppo Cé.

laquelle s'élend non-feúlement jufqu'aux cxtérieur.s qui

lui fOil! femblables, mais environne encare 10UI le ven–

lrícule,

&

fait que la cloiCon devicnt une partie du ven–

lricule gauche; quelques-unes d'elles, au lieu de fe ren–

are eomme les autres dans les tendons du

«(f!"r,

ren–

trem en-dedans

&

formen! les colonn.s charnue" tan–

dis que d'autres

Ce

porten! veIS la pointe qu'clles envi–

ronnen!,

&

formen! le cereJe appeJlé

""ert d"

((rur .

Les libres du

«t'ur

paroiffenr les memes que eelles

des 3utrtS muCcles; ce qui fail regarder nUlourd'hni CCt–

le partie comllle uo

vr~i

muCcle, quoique quelques–

uns rejettent celte conCéquence comme peu june; pré–

lendan! que

fi

cela étoi l, I'oorte devroil ':tre reg3rdée

comme un muCcie.

Vo)'e~

M

u s e '-

E

&'

1\

O

11 T" .

Quelques auteurs modernes, apl cs avoir examiné la

flmelure

&

la diCpofition des libres Cpirales, 0111 mieul(

aimé regarder la

( alur

comme un double muCcle, ou

comme dcux muCcles joints cnCemble . En Ctl;'l, les

deux vClltricules avec leurs oreillenes, fom deul corps,

deu. vai(Jcau , deuI cavités différentes qui peuvem

1:–

Ire Céparées Cans c,,(Jer pour cela d'''tre des vailfcaul;

d'autan! plus que la cloiCon que I'on croyoil auparavsnt

n'appartenir qu' au ventrieule gauche, ell compoCée de

libres qui appartiennent

a

tOUS les deUI . D'aiJleurs ,

ti

l'

on en croi! M. Wimlow , les

d~l1X

vemrlcul.s Cont

dcux différens muCcles, ullis enCemble non - Ceulement

par la cloiCon, mais encore par plulicurs plans de 6.

bres qui parlen! de la baCe du

«J'ur,

fe r

<ncomr.nl

i

la poinle,

&

18pirrelll les parois du veutricule gaucho.

L e

CIX'IIr

a encore des v3ilfeaux fanguins qui lui fone

propres; C2voir deul arler<s qui fortem de la nailfanee de

I'aorte,

&

une grande veine avee une ou deu

plu~

pe–

tites

1

que I'on appelle

art t reJ

&

veintJ

(oroNair~l ,

paree que leurs troncs eouronneo! en quelque maniere

la baCe du

(Cl'lIr. Voyt:t

C ORO"

A

I

RE .

Les nerfs du

«(J!ur

&

de Ces oreillettes viennen! d'ult

plexus de la huitieme paire,

&

du nerf imercofhl

ar–

pellé

plexlIl (ardia'f,tt . Vo)',:t

N

E R F

&

P

L E X U

s.

11 Y

a auffi des vailTeaux Iymphatique, qui portem l.

Iymphe dans le canal thorachique.

VOyt~

C o ..

D U I

r

LYMPHATIQ.UE

.

L'ufage du

( aI"r

en de poulfer le Cang dans

IOUI~

les parties du corps,

~

quoi comribue principalement

fon mouvement allern3lif de comraélion

&

de dilata–

lion . Par la dilatation, appellée

diaflol.,

Ces c" 'ilé,

s'ouvren!

&

Ce dilatenl pour recevoir le fang que le.

vcines

r

apporteOl;

&

par leur contraélion appelJ¿e

¡y–

fl ole,

fes cavilés fe reOcrrenl

&

Ce eontr.élcnt pour

re–

pou(fer de nouveau le f.10g

d.ns

les arleres.

V.ytZ

0-

REILLETTE,

SvsToLe,

&'

DI A

TOL" .

1\jOlItC~ ~

cela , que ce; mouvemens alternatifs da

c"'. r

&

de Ces oreilleltes fom oppoCe.; car les oreillel–

les Ce dilatenl pendant que les velltricules Ce re(Jcl–

renl,

&

réclproquemelll.

1\u moyen du ventricule droil, le Cang en pou(Jé

dans I'artere pulmonaire, d'

0\1

il palfe dans la veino

pulmonaire qui le rapporte dans le ventricule gauche ,

d'oó il Ce diflribue par le moyen de 1'30rte daos 10U–

les les parties du corps;

iI

relourne enCuite par l. vci–

oc-cave dans le ventricule droll du

(trHr,

ce qui ache–

ve Ca circulat1oD.

V.)t:t

C

I

R e u

LA T ,

O

N •

Schenckius parle d' un homme qui n' avoi! poio! de

C(l'Jlr,

ce que Molinetti traile de fable; il Aie m¿me

qu'i1 pui(fo

y

avoir deux

caeurl

dans on meme homme .

quoique cela foil fort ordinaire dans divers infeéles qui

en 001 oalureJlemeO! plufieurs; lémoins les

V<rS -

~

-

foie

qui

0111

une chaíne de

«(JtU"

qui s'élclld depuis une ex–

tr¿mi,,! de leor corps

jufqo'~

I'sulre . Mais nouS 3von

des preuveS inconrcnables

'10'

on a troove: deux

(ctHrr

d311S la meme perConne; on a meme L'ouvé' des

raellrr

que des vers 3" oieO! rongé

&

d~voré.

Murel • ooven le

«(Jtur

de qaelqors Il2ndilJ,

&:

I'a

" ouvé enúeremenr velo, 00 du moins

rev~1D

d' une

eCpece de davet. Ce qa'il y a meore de pla extraor–

dimire, efl qO'OD a vo'! des perfoMes donr le

«(Jtl<r

e:–

loil

renverC~

00

toorne: de MOl en -

bas;

lémoin one

femme qo'oo pendíl il

y

a qnelque reIDS m axe,

&

un