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COD

Fabr;""UI dtfin;tiol/ltm fortnfiTl m in ¡matu jab"Tldi,.

J.raEfarllm,

dt

un trailé fait par

Antoine Favrc,

COIlIlU

10us le nom

d'lInton;uI Faba,

COlllenam des d¿fini–

liolls ou décifions arrangées [uivam l'ordre du

e.de

de

] ultinien,

JI

avoit été

lon~-tems

juge-mage, c'efl,;\'dire

lielltenaot civil

&

criminel de la Brene

&

de Bugey ,

Apres I'échange de ces provinccs, le duc de Snvoie

le tie prélidelll dll coo[eil Genevois, enCuite premier pré–

/idclll du fénae de Chamberri ,

11

:l

fait entr'aueres ou–

vrages fon

eode,

qui forme un volume

in,fo/.

daos le–

quel il traite plufieurs maeieres qui [onl en ufage dans

la BrelTe, eellts que l'augment de doe, les

b~gues

&

joyaux,

&

les droits [eigneuriaux '

VOY':/; la prefaee de

M, Bretonnier,

de fon ru",il alpbabéti'lTle de 'I"e–

ftiom,

a

l'article

dn parlement de Dijon ,

e

o

D E

F

RED E R le,

eCl un corps de droie com–

pofé par ordre de Charles-Frederic, aujourd'hui roi de

Pru1Ie, éleéleur de Brandebourg, pour fervir de princi–

pale loi dans IOUS [es états ,

Ce qui a porté ce prince

a

faire ceue loi nouvelle,

cCl l'inccrticude

&

la confu(¡on du droie que l' on [uit

daos

l'

Allemagne en général,

&

en particulier de celui

que l'on [uivoie dans les états de PrUae,

] ufqu'au treizieme (¡cele, chaque peuple d' Allema–

~ne

avoit [es lois propres , 'lui ont été recueillies par

L indenbrog , GoldaCl,

Bahn~,

&e,

mais elles élOient

fore conciCes ,

&

oe décidoient qu' un petie nombre de

cas ,

L e droit Romain fuI introduit en A!lemague ve" la

fin du ereizieme fieele,

&

au commencament du qua-

IOrzieme,

,

00

re~ut

auffi dans le ereizieme (¡eele les déerees de

Gré\loire

IX ,

appellés aujourd'huí le

droit eanon ,

L

L\l lemagne cut donc depuis ce ecms trois (orees

de lois, qui s'obfervoient concurremmeut ;

&

dans cer–

lains cas, 00 écoit en doute lequel devoie préval.oir du

droie AlIemand, du droie

~omain,

ou du ¿roie ea–

Ilon ,

Toutes ces différenres lois

11e

décidenc la pltlpart que

des cas parciculiers, au Jieu qu'il auroit Pallu les . rédui–

re en form e de (yU cme-, (uivant les divers obJets du

droie eomme ] uClinien a faie dans ¡¡'s

injlituttI,

Ce; ineonvéniens cogagereOl l'cmpereu r

F~ederie

I,I,L

en

144e,

a

abréger eo quelq,ue [oree, le

~role

R omam

en

A lIemagnc par la réfolutlon de 1empIC.;

&

pour

cet effee il ne permie qu' a eerellins doéleurs de donner

des réponCes Cur le droit , leur ord,?nnaOl au(li de ren–

dre leurs répooCes conformes aux lo.s re\iles

&

app:ou–

vécs, 11 défend ie

tous autres doéleurs de prendre !éan–

ce dans les julliees,

&

de donncr des inJlrué1:ions aux

partíes;

&

il Cupprima cous

I~s

avocat.' ,

Cene réColution de l' EmplCe ne n11l guere plus de

certitude dans la jurifprudenee d' AlIemagne;

&

Ma–

:timilieo ti ls de Frederic, eo éeablilf.,ot la chambre d,e

juCliee de l'Empire,

y

introduiú t en meme eems le drolt

Romaio,

&

voulue qu'il me

encor~

obfervé comme un

droit Impérial

&

commun: ce qUl fUI réCol u dans les

dieees de l'Empire des aonées ' 49í

&

1

foo. , ,

L'éeude des lois eCl encore deveoue

~Ius

dlflic.le

par

la multitude des commentaeeurs 'luí

001

paru en [ealle,

en

France, en ECpagne,

&

[ur-tou,r

e~ ~~Iemagne;

nu

Iíeu de s'anacher

ii.

la loi on CU1V1t 1oplOlon commu–

De des doéleurs, chacun préeendit a,,,oir pour

Foi

l'~pi­

nion eommUne'

&

l'abus alla (¡ 10m, '1ue des qu un

avocat pouvoit ;apporcer en fa faveu r

l'opi~lion

de '1 uel -

que doéleur, ni lui ni Ca paltie ne pouvOleot etre eon–

damnés a\lX dépens ,

T el eCl eocore I'étae de la juriCprudence dans la plus

grande partie de l'Allemagne,

Plu(¡eurs [avans ont fait des vccux pobr la réforma–

lion de la jufijce dans l' AlIemagoe ; quelques - uns

0111

donné des projets d' un nouveau

code ;

les ,empereurs

memes ont propofé· plufieurs fois dans leo;,

d.ee~

s

la

ré~

fonnaeioo de la jufijee: maís toutes les déllbé'rauons SlUl

001

.oeé faiees, n'oOl abouti qu" mieux régler

la,

pr~cédure,

&:

l'on n'a point formé de corps de dro.t ge–

néral

&

certain ,

Quelques ,étaes de l'Empire

0'11

a

la "érité

f.~it

dre[–

fer des eorps de droie, entre leCquels ceux de Saxe, de

Magdebourg, de Luoeb,ourg, de Pru ffe,

d,~

Palalillae,

&

de Wircemberg, mémenc des éloges ; malS aucun ?e

ces

(oda

n'eCl univer(el,

&

oe renferme toutes les ma–

tieres de droie: ils ne [ont poinc réduits' en forme de

fy[U:me, ils ne contiennent point de principes

génerau~

fur chaque matiere, la plOparc ne reglettt

q~e

la proeé'

dure

&

quelques cas douteux ; c'eCl pourquo.

00

Y lalf–

f~

Cub(¡flcr le recours auX lois R oltU\ines ,

Tome

Uf,

COD

475

La

juriCprudenee n'étoie pas moim ineerraioe dans les

états du roi de Prurre, avane la pub.lication dll nouveau

.ode

dOllt il s'agie ici,

Üutre le droit R omain q'u·on y avoie

r~~il

, le drnit

canon

y

avoit

30ffi

une grnnde

al1rorilé

avant que les

éea!s de Prurle fe fnaem féparés

d~

communioo d 'avee

l'EgliCe Romaine; les doélcurs meloiem encore

iI

ces

lois un prétendu .droie A lIemand qui n'étoir '1u'imagi–

naire , puj[ql1 '·on lle

r.~ie

den de cenain de Coo origine,

&

que la plupart de ces lois G ermaniques ne convenanr

plus

i

l/étae préCelll du gouvernement, fo n! depuis long–

tems hor d 'uCage ,

La con[ufion "eoit encare plus grande dalls quelqlles

provioces, por I'introduélion du d",ie Saxoo qui difohe

en bien de cas dl1 droit commun ,

&

que l'on [ui"oie

principalemene pour la procédl1re,

Chaque prov ince

&

preCque chaqu_e viUe all€gnoit des

Clatuts partieuliers , inconnus pour la plQpan aux brlbi-

eans,

,

L e grand nombre d'édjes particuJiers,

[ou ~ent

contra–

dié1:oires entre eUK , augmeneoit eocore l'illcertitude de

la jurifptljJdenee

&

la difficult6, de I'étudier,

JI

s'( toit au(li imroduit daos ehaque provinee un fly–

le I/articulier de procéder;

&

cetre diverllté de nyles

donnoit lieu

a

eam d'incidens, qu 'on étoir obligé d'é–

voquer au conCeil la pl uparc des atfaires ,

~pur

rémedier

a

IOUS ces inconvéoiens , le roi da

PrulTe

i\

pré[eot

r6~nanc,

fi e lui-memo un plan de

ré~

form alioo de la jl1flice ,

Ce plan cootenoit en CubClance, que l'homme eCl né

pour la Cociété ; ce n'eCl que par-la qu'il differc des a–

nimaux: la !ociété oe Cauroit Ce mainteoir ou du moins

nc peut

p~ocurer

a

¡'homme les avant'!!;es 'lui lui coo–

viennene , (¡ I'ordre o'y ,"gne; c'en ce, qlli diClin,gue

les natioos í'0licées des fauvage,: les. Coc.étés les

m.eu~

établies fom expofées

iI

!-rois lotles de eroubles , les pro–

ces ,

les cdmes,

&

les guerres; les guetres

GHlt

leurs

lois dans le dtOit des gens , les crimes

&

le; proets

foot I'tlbjee des lois civiles: mais les proees leuls 001

été l'objee de celle réformation,

L !lS proces peuvem éere eermioés par Irois voies,

l'accommodemelll volontaire., I'arbitrnge,

&

la pro é–

dure judiciairc ; les deux pretnieres voil!s

ér31l l

rarcm~nt

Cuffir..nres ,

iI

faut des tribunaux bien reglés.,

&

un or-

dre judiciaire.

.

C 'e!! dans cee ordre qu'il s'efl g4iffé plu(¡eurs

ab~,

'

auquel il ;'agie de remédier, t\bolir rotalement les pro–

Cc,s ,

c'oCl chore impo(lible; mais il faut rendre 1, loi

certaine

&

la procédure úniforme,

&

abréger

Ic~

proce.

de maniere que rous Coient tennin s par Hois in llances

ou degrés de juriCdiélion ,

dan~

l'eCpace d'noe- année,

Le roi de Pru(]e ayant cOOlml\niqné ce plan

a_

ron

grand-chancelier , lui Otdoona d'en commeocer I'dl:ti

dans la Poméranie, 0\1 les proces COl1! les plus fréquells,

,l/ex écution ayant parfaitemem répondu all'

olpé.an

ces, le roi ordonna

a

ron grand-chancelier de dre.lTet

un ample proJet d'ordonoances ,

&

de le faire pratillucr

provifi mellemeot dans tous fes étaes

&

par rou. les

lribunaux, leur enjoignant de faire enCuite lems obCer–

vaeioos

&

leurs rémontrances Cur les diffieule6 'luí paur–

roient fe reocontrer dans I'exécucion de ce plan, an o

qu'il y

faI

pomvil ",vant de

m~ttre'

la deroiere mai"

a

cerre

ordonnanc~ ,

C'eCl ce qui a éré e,écuté quelque

eems apres par la rédaélioo du

eode Frederie ,

11 a éeé publié en longue AlIemande , afin que cha–

eun pue emendre la loi qu'il doit fuivre, M , A, A, de

C , cooCeiller pri vé du roi , a traduit c,

eode

en Frao–

qois le plus littéralement qu' il éroie pofiible,

Sl1ivant ceUe traduéHon, l'ou:vrage eCl intitulé

eod,

Frcderic

Oll

corpI de druit

poor les érats de [a maJell€,

le roi de Rrufle, L a fuite du eitre annonce que ce

co–

de

eCl f.ondé [ur la raiCon

&

Cur les conllitu tlous du

pays; qu'on y a diCpofé le droir Romaln

da.~s

uo or–

~r~

naturel, reeranché les lois étrangeres,

abo~.

le, Cub–

tlhlés du droie Romain ,

&

pleinemen,t éelalfc"les doa-,

tes

&

les difficultés '1ue le II1&01e drOle

&

fes

COll)111en<

tateUrs avoient lIltroduüs dans, la proddure; entin que

ce

code

établje un droit c.rtalll

&

uOlverCd , On verra

cepeodaot gu'il

y

a encore pluJieurs lois. différcntes ad–

miCes dans certains cas, Ce

coJi,

ne comptend que- les

.loi, civ iles qui oot (appore au ? roit

~~s

particnlier ;, ce

qui COoeerne la poliec, les a{fa"es m.lltatres ,

&

aunes,

n'entre poilll

dhns

ce

plan.. .. .

L 'ol1l'rage el! dil'ife, en reOl,s partles, C\l1Van,t ,les erOl'

obj,ts difierens du

a~OIt,

d.11l11gué. p" Ju[llt1len, dJns

(es

;11j1;'utionI;

f.~VOlf

l'éeae des perConoe., le drolt des

G oo

:¡,

"bo-

r.