Table of Contents Table of Contents
Previous Page  510 / 796 Next Page
Information
Show Menu
Previous Page 510 / 796 Next Page
Page Background

COe

.

,

~ue

dans celles qui Cont nvec matíere, relon le langage

de l'éco le , c'efl-o-dire qui Com cauCées par un vice dans

les hlllncurs ;

dans

toUte autre

il

ne peuc

y

avoir

ni

co–

aion

ni criCe.

f/.

e

R

J

S E ,

F

J

E V RE.

C<t articl_ <ft

de M .

D '

A

U M O N T ,

premieY'proJe,!!e" r de M edecine

en I'univerjie¡ de V alence .

e o

e

T

J

o

N,

(Pharmac.)

mor générique exprimant

I'altératíon opérée CUT un eorps foJide poo I'aétion d'utl

liquide, ex eitée ou augmemée par le fe u .

D ans la

coaion

on n'a ell vOc que le ehangement 0-

péré Cur le eorps qui en ell le Cujet, Cans s'embarratrer

de ce que le liquide qu'on lui applique en peut extrai–

re;

&

e'ell e n cela préci Cément que la

coajon

pharma–

cemique differe de la M eoétion, dans laquelle c'dl ee[–

te fe ule exteaétion qu'on Ce propoCe.

{/o)'ez

D

E'e

o –

c

T I

o

N.

O" fai t la

coaion

des rad nes

d'enula campan" ,

pour

les ramolJir

&

les rendre propres

¡\

ene réduites e n

pUl pe , atip d'en former enCuite une conCerve ;

&

on fait

la décoélion des memes raeines pour charger l'eau qu'

on y empl oye de leurs part ies ex traétives , qu'on rap–

proehe enCuire ou qu'on réduit en eonfillaoee d1extrait .

{/0l.e>:.

E

x

T R A

J

T .

L es oignons de lis , de Ceylles ,

&

quelq ues autres

corps tr es-aq ueu. qu'on fait ramnllir Cous la cendre

chaude, doi"ent etre T3Llgés parmi les Cujets de la

co–

a ion

pharmaeeutique; ils ne diff"erent des autres dont

nous veoons de parl er, qu'en ce qu'ils po rteot avec eu s–

m emes le liquide qu'oo ell obligé d'appliqu<c aux corps

qui Cont plus durs

&

plus (ccs .

L e mot

c/lite

n'cll pas Cyoonyme eo Pha,m.acie au

m ot

goaion . I/o)'e>:.

C

lJ

J

TE .

( b )

e o

e

T

J

o

N,

(/llchim.)

ce mor ell emplnyé eom–

m uoément dans le langage' des I\ lchimilles , pour expri–

m er la longl1 c digellion

á

laquelle il, exporent la pré.

cicufe matiere do grand

rellvre,

dans le deffein de lui fai –

~e

éprouver ceue al!ération graduée

&

infenlible qui doit

la eonduire enti n

a

la maturation ou

iI

la perfeélion .

( 6 )

e

O e

y

T E ,

f.

m. (

M)'th.

)

un des quatre flCLl–

ves des enf<Ts ; Reu"e d'Epyre , ou plOtÓt

dt

la The–

Íprotie qu i en étoit une pa

le

:-¡¡

tnmboit avee le Pyri–

ph légeton dans le marais 1\óhérufia . Son étymologie

&

Íon 'voir.nag",de l' Aeheron , ,'on fait mem e par les pac–

tes

G

rees au nombre des aeuveS des cnfers . E n etfet

cocyte

veut dire

p/eurJ"

gimi.DemenJ ,

de

k.e..

vur ,

g /mir ..

JI

a donoé Con oom aux fetes

eoeytieno~s

gu' on cé-

U broit en l'hooneu r de PruCerpioe .

,

Je erais que

le

Coc)'t<

des poetes L atíns étoit le ruiC–

feau de ce nom qui eouloit en Italie prcs du lac d'A–

verne ,

&

Ce déehargeoit dans le lae L ucrin, lequel fut

entin preCque eomblé par une nouvelle montagne de Cen–

dres qu'on vit s'élt!ver du fond de ce lac dans- un

trem–

bk mellt de terre arri \'é

lo

29 Septembre

J

5"38.-

Ce n'ell done pas Ceulement de l'Epyre que les Poc–

tes ont tiré

I'idé~

des Reuves de l'enfer; le lae d"Aver–

oe d' Italie,

&

les fontaines d'eaus chaudes qui étoieo!

au

x

en virons ,

y

ont également donné

1

ieu. T ous ces

endroits élOient li eouverts de bois depuis Bayes

&

Pouz-

7.01, que les eaux y eroupitrant , pa(foient pour etre des

plus mal-Caines ; outre que la v'peur qui Cortoit des mi–

oc> de Coufre

&

de bitu ll1e qui

y

COllt en grand nombre

De pouvoit pas s'exhaler aiCément . .

,

A¡;rippa favori d'Augulle ,

&

rempli d'amour du bien

pllbhc, ti t eouper ces bois

&

nettoyer

ti

bien les lieux

voi ti ns , que depuis les eaux devinrent claires

&

neues

:tu rapport de Strabon. M ais e'ell pour cela meme

qu~

les POeteS ornerent leurs éerits des and ennes idées qu'

on aVoit du

Cocyte .

Horace ,

ode xj v . liv.

n .

v_ 18 .

&

Virgile ,

JEnéid. liv.

V I .

v .

323.

n'y manquerent

pos.

L e premier, dans eerte ode

a

P oClhume , ou la mo–

rale ell

ti

bien eachée , ou la verli neatio\, ell li bel le

rappeIle poétiquemem o fon ami la néeeffi té de

mou~

sir :

V ifen dl/I oter f/ ltmin. I""g"id.

C oeyt uJ

~rrflnJ .

¿freicle de M . le Che,!!" li..

DE

J

A U

e o

U R T .

e O D

A G

A-P A LE, (

B oe. ex ot.

)

arbriaeau des

l ndes orientales peu eonnu ,

&

qui o'ell pas Cans ver–

tuS

lItiles en M edecine: deux raifoos fuffi fantes pour en

faire mention .

V oiei les noms qu'il

a

dans nos ouvrages de Botani–

que.

e .daga-pala

H.

Mal.

parto l . p.

SS',

t,,[,. 47.

COD

N erium l ndicum, filiquis angl/ftif . trtt!fif, ¡o"gil,

geminjs

Burm. Ther. Z , yl . , 67.

tab. 77 .

Apo,y'num ereélum

Malabaricllm, frutt[eenJ ,

j afmin ;

flore candido ,

Par. Bar. 44.

/lrbor M alabarica laa'fe"'s , jaJmini flore odoralo ,

filiquis oblongis ,

Syen.

in not o ad

H .

M.

Coneffi, aa. E dimb . t ome

llJ.

p.

32.

eet arbri(feau vient fr éqoemment dans le M alabar

&

dans 1'lle de eey lan . Sa racine

ea

peu profondo ; elle

répand beaucoup de 6bres . Son éeoree ell d'llU rouge

brun

&

de lait . Son gout ell amer

&

peu piquant . L es

liges en Cout fer mes , ligneuCes , rondes; elles produiCent

ditférens rameaux revérus d'une éeorce noira tre qui cou–

vre un bois blanehatre, portane des _fcuilles de ditféren–

te grandeur, placées deax

á

deux, oppoCées, porté.s Cur

une petite queue ; oblongues en forme de lance, poin–

tues, unies, ayal1t des nervures , d'un beau verd des deux

eOtés , répandant un fue laiteux .

11

Con du Commet des tiges des Reurs monopétales

en tl1yau x ,

partagé~s

en cinq quartien , avec einq étami–

nes ramarrées en un cone poinru, tres ·blaoches , d'une

odeur agréable ,

&

fon belles. L e caliee qui Coutient

les Reurs ell étoilé , partngé en cioq quartiers , appu yé

Cm un pédieu le arrez long , minee, différemment multi–

pl"é,

&

qui Cubfille touJours; car lorCque les Reurs lont

Ceches , il s'éleve d'un de ces ealices deux petites gouf- ,

les

deoites,

rres-longues , unies d'unc maniere

rurprenante

a

10m

rommet par la pointe , qui el1 te Cs·aigue

&

rou–

lée : ces gou(fes Com rempl ies d' un duve! tres-blanc ,

qui couronnc plll oeurs graines longues , étroites, canne–

lées , de couleur de cendre ,

&

artachées

a

un du vet

comme le cordon ombilieal l'ell au placenta .

On reeommande l'éeoree de

codaga-pále

pilée

&

pri–

Ce dans ulle déeoélion lIomachique , po", le Rux de ven–

tre . On loue aulfi l'écorce de la racine priCe de la me–

me maniere- , pour toure farte de tlo,x de ventre.,

foie

dyrrenrérique, Coit Iientérique : elle Cert eneore en qua–

lité

de

deCobilruallt, priCe en infulion ou en décoa ion .

L a raeine pilée

&

bouillie dans de l'eau dans laquelle

on a euir de l'o rge ou du ris, ell utile pour l'angine

3-

queuCe ou pituiteuCe ; on en fait une lotion : elle fOrt en–

care pour diíliper les tumeurs, érnnt employée de la

meme maniere : elle appaiCe quelquefois la douleur des

dent ; on en retiem la déeoélion dans la bouehe .

Les

graines bouil lics fOll t utiles eontre les vers .

M ais de toutes les vertus au ribuées au

codaga-pá"/.

celle de fon ellieace eootre la diarr hée nous en

pré~

Centée avee trap d'éloges dans les mémoires d'Edim–

bourg,

lome

Jll.

p.

32.

pour eo patrer l'an icle fous

fi –

lenee.

L'auteur reeommande I'écoree des petites

&

jeunes

branehes d'un

eodaga-pále ,

qui ne Coit point eou ven

de m utIe , ni d'une écoree éxtérieure feche

&

i(ltipi–

de , qu'il faut /lter entierement 10rCqu'elle s'y trouve.

L 'éeoree ain ti mondée doit etre réduite en poudre

ti ne , dom on fait un éleéluaire avee une quantité Cuf–

IjCame.de

Cyrop

d'oraoge . On donoe un demi-gros ou

davamage. de eet éleél uaire quatre fois dans la jouruée ,

ae quatre heures en quatre heures ; le premier jour les

déJcélions deviennent plus fréquemes

&

plus aboodan–

tes ; le lendemain la couleur des eIcr¿mens devient meil–

leure; le troifieme

&

qua trieme jour il leur donne une

cooli nanee approchame de I'état oaturel ,

&

il opere

a–

lors la guérífon .

11

ell rare, dit-on enca re, que ce remede manque dans

les diarrhées qui fom réceme5, qui viennenr d'un dere–

glemellt dans le boire

&

le .manger, pourvu qu'il n'y

ait pas de tievre,

&

qu'on ait Fait prendre auparavaDc

au malade une doCe d'ipécaeuanha . On préCcrit avee le

méme Cucces

&

de la

m~me

maniere cet éleéluaire

a

eeux qui étam d'une conllitution

rel~ ehée ,

OIH aiCémeor

des di.rrhées 10rCque le tems el1 plu vieux ou hu_mide ;

&

meme il fau t en continuer l'uCage pendant quelques jours

foir

&

matin, apres .que la diarrhée ell guérie , prenant

de l'eau de ris pour bOltfotl ordinaire, ou des émullions avec

les CemeneeS froides

&

le Cel de prunelle, s'il ell oé–

ee(faire .

Si la 6evre accompagne la diarrhée , on Cent bien qu'

il fau t auaquer la tievre par la

Caigné~ ,

les émul lions

r. fraichilfanres , ou la déeoé'tion blanehe avee le Cel de

prunelle,

av.tH

que d'employer l'éeorce du

eodaga-pdle .

N 'oublions pas d'obCerver que ceue éeorce doit

~tre

oouvel1ement miCe en poudre,

&

qu'il faut faire l'éle–

éluaire tous les jours , ou de deux jours l'un ; parce

qu'auteement cetre drogue perd fon goOt aClringenr , qni

cll melé d'une amertume a¡:réable ao palais ,

&

par cet–

te perte fon aélioo Cur les mtellios diminue . M. M on-

eg.