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cae

du cou·. Rai,

{ynop. animo 'lttadr. Voye::.

Q

o

A D Il

(1-

PI':DE. (/)

e

o e

R

o

N D ' ! N DE,

crmieulul five porcel/,tJ Indi–

(T/J

l

GeCn.

milI

fet~

cIJnicllluI

American/u

1

&

GII;n–

\ ccnfil porcdli piliJ

&

voce .

Au Brelil

011

donne

a

cee

animal le oom de

cavia cobaya .

Mare~r.

e'efl un qua–

drupede plus petit que le lapin ; fon eorps efl plus eoun

&

plus gros: fes arcilles fone eourtes, minccs, trallfpa.

rentes, évafées, arrondies, prefqu'enticremem dégarn ies

de poil,

&

peu ditféremes de eelles des rats: te mufeau

&

la harbe relrcmblenr

il

ces mi'mes partics dans le lie–

vre : l. levre fupérieure ell fendue comme eelle du la–

,pio. Le

(oehon d'Inde

o'a poim de queue ; fes delHs

fom femblables a celles des rats ,

&

fon poíl peut ':tre

comparé

:i

eelui du cachan . 11 crie eomme les petits

cochoos , e'efl pourquoi on I'a appellé

, .chan de Gui–

nI. .

Sa eoulcur· varie ; 00 en voie de blaoes, de roux,

&

de ooirs ,

&

la plíipare fom en panie blaocs,

&

ea

partie rom

&

ooirs.

11 Y

a quatre doigts

~ux

piés de

devane,

&

rrois

¡¡

eeux de derriere; le doige du

mili~u

cll le plus long. Ces aoimaUI fronem leut téee avee

les panes de devane,

&

s'afTeyent fur celles de derrie–

re comme les lapins; mais ils ne creufem pas en eerre.

Les femelles ponem juCqu'a huie petits

:i

la fois . Les

eo(honl d'¡nd.

vivcm de foin

&

de toutes Canes de

pIames : ils fOil! baos

a

manger, mais non pas exeel–

leos . Rai ,

fynop . animo '{" ad,·.

eee animal efl naturaliCé dans ce pays-ei,

&

mis au

nombre de oos animaux domefliques. 00 I'éleve aifé–

mem; il ne craio¡ que le graod froid.

V.

Q

U A D R U–

PEDE.

( 1 )

.C

o e

B

o

N

C

¡¡

1

N

o

1

S . Cet animal efl parvenu en

Europe; on le eoonoie en Fraoce . 00 dit qu'il efl plus

petie que ootre eochoo, qu'iI a le dos canea ve

&

pour

~inli

dire enfellé,

&

e.

00 l'engraifTe,

&

il paITe pour

tres-bon

:i

manger.

C Oe

B

o N-M

A R

o N; e'efl le oom que 1'011 dOlme

daos les iles de l'Amérique aox

cochom

qoe I'on y a

poreés des autres panies du monde,

&

qui y (ooe de–

venus fauvages. On en diflingue de Irois eCpeees.

Geul de la premiere (om eourrs; ils om la tete groC–

fe, le mufcau peu allongé,

&

les défenfes fort lon–

gues : les jambes de devane fone plos eourtes que eelles

de derricrc prefque d'un tiers, ce qui les fait foovene

eulbueer lorfqu'ils eOorent en defeendanr. Ils devicnnene

féroees ,

&

trcs-dangereox quand ils fom blefTés par les

eha(feurs. On prétend qu'i Is om élé apponés par les

Efpagnols dans le lems de la découveCle de l' Améri–

que ,

&

qu'ils ont élé tirés de

Cadi~ .

ou on en voie

encore qui leur rdJembleoe beaueoup .

L es

cochom-maronJ

de la Ceeonde cCpeee nc diflerem

en aucune fa,on de nos coehons domefl iques,

&

il pa–

rott qu'ils fe Cont échappés des pares ou on

1 ..

nour–

riIToir apres avoir été traníportés aux iles.

Entin ceux de la troifieme eCpeee Conr appellés

co–

chonl de Siam,

paree qu'i1s ont été apportés aUI ¡les

par des vai(feauI Frans;ois qui revelloiene de Siam

&

de la Chine .

( / )

e

o

C H

o

N N E T • f. m. (

Hifl. modo Jcux)

eCpe–

ce de dez t.illé

a

douze faces pentagonales, chnrgées

ehaeune d'un ehiffre depuis

1

juCqu'a

U .

On joue au

co,hon1let

comme aux dez.

011 donne le meme 110m

ii

une baile ou pierre que

cclui qui a gagné le coup précédem jeue

ii

diCelétion,

&

11

laquelle tous les joiíeurs dirigent leors boules. La

boule plus voiline du

eocbonnet

gagne le eoup .

C O C

J(

E R M O

U

TH,

(Glog . mod.)

ville d'An–

gleterre dans la provinee de C umberland .

L ong. 13.

48. lal.

5'4. 44·

COCK IEN , f.m.

( Comm. )

monnoiede eours

au Japon : on I'évalue

a

environ huir franc, de notre

mon noie préfente.

C O C O ,

r.

m.

( Hifl. nat. )

le

' oca

efl le fruit d'u–

ne cfpeee de palmiér qui s'éleve 3 trente ou quarame

piés de haueeur

'Po)'e;:

jig.

1.

PI"".

XXVH. d'HiJf.

nato

) : (. tige eIÍ. droite; elle diminue de groITeur

i

meCure qu'elle s'éloigne de terre . On fa it des ineifi ons

aUI liges des jeunes arbres pour en tirer un

Cue

vineux

qui Cere de boilTon ; .ee fuc donne par la di(\illation de

fon bonne eau·de-vle: en le eoifam Cur le feu on I'a–

doucie;

&

au contraire 00 en faie du vinaigre lorCqu'ol1

le laiITe expoCé au Coleil. La tige efl terminée 3 (on

eICr~mieé

par des feuil les fort longues,

&

larges

!i

pro–

portlon : on s'en Cere pnur couvrír les maifons , pour

tairc des voiles de navire, des oanes

&c.

Les habi–

talls de ces pnys éerivem (uc ces

fc~il les

eomme (or

du Plpier ou du parche min . Les froits llaifient au fom-

T om. l/l.

cae

lIlet de la tigé enere les fe uille,; i1s fom enveloppt!s

plufieurs enlemble daos une efpeee de gaine dom ils

fonem en grolTilTam : ehacun de ces fru its

c.,1l

gros eom–

me

la

teee d'un homme; il

e~

oval, quelqoefois rond ;

erois cÓtes- qui fu ivelle

f.,

longueur lui donnem uue fi–

gure triangulairc. Ce fmit ell eompofé de deux écor–

ces

&

d'one fubllance moelleuCe: I'écorce extérieure

efl verte; I'intérieure cfl brune. LorCq ue le fruit n'eA

pas encare mar, on en tire une bonne quamité d'eau

elaire . odorame,

&

fon a¡¡réable au gout.

/1

Y

a dq

<otOJ

qui contiennent juíqu

a

trois ou quatre lIvres de

cetre eau. . Mais 10rCque le truie a peis Coo aeeroifTe–

mem. la moelle quc renfermeoe les écorees prend de

la confi(\ance,

&

íI

n'y

a

plus qu'une eavité dans Con

mitieu qoi foie rcmplic d'eau;

&

alors I'eau , quoiqoe

elairc, n'efl pas li dance qu'aoparavant . La moelle efl

blanehatre ,

&

bOl\l;e

a

manger; fon goíit approche .de

eelui de la lIoiCene ou de I'amande; on en peul farre

un lait eomme on en Caie avee les amandes:

fi

on veue

la conferver long-tems, On la fair (écher au Coleil. Vé–

coree qui enveloppe eetre fub(\allee efl dure

&

ligneu–

fe ; on la palie

&

on la travaille pour différeos uCages :

elle fen de meCure des liquides

ir

Siam: on gradue fa

capacité avec des eanris, petit es écaill es qui lervent de

monnoie: iI y

a

des

C. COI

de mille eaur is, de einq eents,

&c.

La feconde, qui efl I'ex lérieore , en U(fe , de cou–

leur grife ,

&

garnie en-dedans d'une forte de bourre

rougeatre done on fai t des cables

&

des e ordages :

e~le

""ut

mieux que les éeoupes pour calfelll rer les valC–

(eaux, patee 'lu'elle ne fe pourrit pas li vi te,

&

paree

qn'elle fe renne en s'imbibane d'eau .

• C O C O N,

f.

m.

(OEcon. ruft.

) o n donne

e~

nom

a

ce ti(fu

fi

lamemeUl dans leque

1

le vers

ii

foie

s'enveloppe,

&

dont on obtiene en le dév idam par oo.e

opéralion qu'on appelle le

t irage,

eetre fu b(\ane'e alll–

male .ppellée

Joie,

qoe nous employons

a

rOIl!

d'o~vrages précieux.

V

S o

1 E

&

v

E R -A-S

o

1E .

On dl–

{lingue des

coconJ

bans) des

m3uv~is

COC01U;

des

(0(0211

6ns, des doubles , des Catinés ou vel ourés, des ronds,

des poimus .

Va)'.

S O

1

E. T

1 R A G E

D

E

S O lE.

COCO S ( I SLE DES),

G'og. modo

ile de I'A–

mérique méridionaJe dans la mer Pacifique.

11 Y

a eo–

core nne ¡le de ce nom dans la

m~r

d' Afríqnc

pr~s

de

l'ile de Madagafear,

&

une troifieme dans la mer d'A–

/le pros de l'\le de

S

umalCa .

eocQ.

V oyez.

COQ .

.cO-C R EANC I ERS, f. m. pI.

('}lIriJprud. }

Com eeux qui font conjoimemene eréanciers des mcmes

perfonnes,

&

en venu d'un meme titre . Pour que cha–

eun d'eux foit

er~ancier

Co lidaire de la totalité de la

detre, il faue que cela Coit cxprímé dans I'aéte, autre–

ment la detre fe divife de pleill droit entre les

co-créan–

cierl,

&

ehaeo n d'eux n'en peut exiger que la part.

11

ell parlé des

co-crlanria l

&

des eo-débiteurs dans pin–

lieurs textes de Droit, ou les premiers fone appellés

cor–

rei·flipulandi,

&

les autres

correi-promittendi .

Voyet

au code, liv . IV. tito ij. l. ix.

&

flUX

inftitlltu , liv. l/l.

ti,. x vj. de dllob1l1 reis ftipu landi

&

promittendl

.

( /1)

• e

O C S

011

C O

e

A G N E S •

C.

m.

(Comme1'cc )

c'efl le nom qo'on óonne aux petits pains de p!\te de

pallel; ils Com du poids de vingt-quatee onces . pour pe-

Ccr

étane (ces

1

de tivre; leS réglemens ordollllenr qn'

4

ils ne Coiene ni plus fom ni plllS foibles .

V oy.

!'art.

P

A S T E

L

la maniere de

f3ire

les

( oC]

ou

cocag?JeJ;

v0J'e~

aulTi'

1<1

rlglemem g fn ér.

&

parto da M",,,,–

fllB . pago

190.

&

[Niv. tomo

ill.

C O

e

TI O N ,

f.

f.

I'aét¡on de eoire ; ce rerme

a

diflérellles aeeeptions ; on dil la

,.Bion

des . humcurs ;

celle des alimens,

& c.

V oyez.

la artir/a

[1!tVOI1I.

C oc

T

I ON,

(Medccine)

ce terme a élé lC.nfmls

de la Ihéorie des anciens mcdecins

iI

eelle des moder –

nes, poor tignitier la meme chofe quan;

d

!'efl.é:e, mai.

non pas abfoloment qoam

~

la cau fe; .e

efl-~-d"e , p~ur

exprimer l':llténuion otile

a

)'reconoJnIC

alllmale

qu

cS–

ptou\'ene les matieres nourri(J:rntes

li:

les humeurs dans

les difl" rentes panies du eorps hUI,!""!'

,__

Les anciens attribooient eet eflet

~

ce qu

liS

appel–

loient

calid,tm

inllatllm

le chnud inn"; , dollt Gnliell

établifToie le príncipnl foyer

.d.ns

le crenr.; i!s

,com~o ­

foient le ch. ud inné de I'.étlon du feo llnle a I humldc

radic:ll,

f.'lIlS

en

conno.i~re

mieux

I,a

nature . Un

¡lIunre

parllli eell! qui ont écrr t fu r ce

~ulet

,

M o"t" HW

, avoue

ingénuemem qu'3prcs S'ClfC

cru pend:lnt long·tems

un

graod

doéte~r

il étoir parvenu

il

un

~ge

tres'avancé

fans :woir rien' enrcndu

a

ce

que

c'en

que la

chale.ur

jonée; elle étoir ecpendant regarMe comme le premler

Nnn

2

mo-